mercredi 24 octobre 2012

Ecologie et survivalisme : Le potager ça marche !




source : Terra eco


Bataille des choux perdu mais guerre gagnée


Nous avons perdu la bataille contre les chenilles, n’obtenant pas de beaux choux, quelle que soit la variété essayée, et ce malgré le fait que nous disposions régulièrement des feuilles de grandes fougères à leurs pieds. 
Mais ce fut notre seul échec : épinards, blettes, basilic, persil, tomates, courgettes, aubergines, concombres, radis, salades, carottes, pommes de terre, poivrons, butternuts et autres courges, fèves... nous ont nourri pendant des mois. Je serais bien incapable de vous donner aujourd’hui le prix d’un légume dans le commerce.
En outre, nous avons pu récupérer une vieille serre en verre abandonnée chez mes parents, qui après une petite restauration, nous a permis de faire nos propres semis avec plus de succès que d’échecs. Notre plus grande fierté, c’est sans conteste les délicieuses pastèques que nous avons obtenues alors que l’Ariège n’est pas tellement propice à ce fruit. 
L’automne tardif que nous vivons nous permet même d’espérer que la dernière pastèque puisse mûrir avant le premier gel. Ce serait bien la première fois que j’en mangerais en novembre...


 Ca n’a pas le même goût

Et puis c’est un vrai plaisir d’arriver chez des amis avec quelques légumes, ou de leur offrir une conserve maison. Aujourd’hui, à part la dernière pastèque, nous n’attendons plus que les céleris rave. Nous n’avons pas lancé de légumes d’hiver, vu que nous déménageons dans quelques semaines. Là où nous allons, l’espace extérieur est plus petit, nous devrons réduire la voilure. Nous savons donc déjà que nous ne resterons pas là-bas indéfiniment, tant avoir notre potager est devenu primordial pour nous : outre que ça fournit la base (saine et économique) de notre alimentation, c’est une activité qui nous permet de retrouver de la sérénité en contraste avec nos métiers pas reposants. Et puis, même si j’ai entendu cette phrase cent fois et qu’elle avait tendance à sérieusement m’agacer, on a beau dire, ça n’a pas le même goût...

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