vendredi 26 octobre 2012

Après l'effondrement la guerre


Il ne faut pas avoir inventé l’eau tiède pour savoir que l’honnêteté ne se trouve pas dans la grosseur ou non de son portefeuille. Vous allez sûrement me soutenir que Montesquieu avait raison quand il pensait que le doux commerce allait adoucir les mœurs. Personne n’est honnête et il n’y a pas plus de doux commerce qu’il y a de doux humains. le pauvre est aussi malhonnête et aussi violent que n’importe quel petit libéral suffisant. Le peuple pauvre (à croire que le peuple par définition ne peut-être que pauvre puisque sitôt qu’on sort de la pauvreté il fait tout pour s’en distinguer) l’a déjà prouvé et le prouvera encore bientôt.

 Inévitablement ceux qui sont en train de gagner se rapprochent et forment de plus en plus une classe homogène même s’ils y mettent des distinctions. les peoples industriels, les peoples artistiques, les peoples politiques, les peoples financiers, les peoples universitaires. les politiques ne se marient-ils pas à des journalistes? 
Des comédiennes ne deviennent -elles pas les femmes d’hommes d’affaire?
 Quant à ceux qui perdent de plus en plus et qui doivent se soumettre au diktat des premiers, ils finiront quand ils se seront tous rejoints au fond du trou à ne plus se snober les uns les autres puisque de toute façon ils seront les mêmes trous du cul qui se seront laissés mener à l’abattoir.

 Ce que décidément l’humain ne comprend pas c’est que ces vilenies finissent toujours par se payer au centuple dans un éternel recommencement.

 Quant à complotiste ou complophobe il suffit de voir que des accords entre multinationales du pétrole furent décidées à l’insu des peuples et sont restés cachés pendant des décennies pour savoir que les complots existent. Seulement les gens qui complotent n’appellent pas ça des complots, ils appellent ça des accords secrets entre gens sensés raisonnables et c’est bien connu que la plèbe n’est pas raisonnable!

 C’est bien parce que le peuple est sous la mitraille des libéraux pauvrophobes et populistes- ils ont cyniquement la larme à l’œil- que le peuple s’abreuve aux idéaux et je peux vous assurer que plus le temps passe et moins les idéaux sont des idéaux d’amour et de paix. Pire le peuple n’a même plus d’idéaux. De quel camp faire partie? Du bien du mal , il n’y croit plus et il s’en fout.

 Que ce soit du Harlem, du Francois Hollande, Fillon ou Bayrou, du Nicolas, du Pinault du Arnault du Bouygues ou du Bolloré, du Depardieu, du Debbouze du Seimoun ou du robin, du Zidane, du Pujadas du Apathie du Chazal du moment que le peuple puisse en bouffer, il sera preneur de tout ce qu’on lui proposera pour les découper en tranches.

 Eh oui! le peuple arrive de plus en plus souvent encore à l’insu de son plein gré à espérer le prochain bain de sang. Même si sûrement un peu de son sang en fera partie il espère bien pouvoir s’y ébattre et patauger dans le sang des gens raisonnables et sensés. 
Et il pourra dire crânement “Je savais bien que mon tour viendrait”

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