lundi 28 mai 2012
L'Euro et les PIIGS : un fiasco d' Eurocrates idéalistes et bornés
Ce qui arrive à la zone euro est une question de négation culturelle, les pays méditerranéen ont une manière de fonctionner "bien à eux", et nous français ne faisons pas exception à la réglé.
Visiblement ce paramètre n'a pas été pris en compte lors de l'intégration dans l'UE de la Grèce, de l'Italie, de l'Espagne ou du Portugal. Il ne faut pas s'étonner que ça coince aujourd'hui... On ne change pas la façon de vivre d'un peuple façonnée sur des siècles.
Cette gigantesque gabegie est à mettre sur le compte d'une volonté hardie de faire avancer l'Euro et l'Europe. En fait d'avancée, nous voici maintenant en pleine régression, avec de douloureuses épreuves à venir pour tous !
Les Européens n'ont pas de raison d'en avoir marre des Grecs, ils ne demandent qu'à avoir une vie décente.
Le problème, c'est la corruption des "élites" et le fait que les riches ne voient pas pourquoi ils devraient payer des impôts (les armateurs jouent avec la menace de délocalisation pour ne pas être imposés).
Si les Européens doivent payer, ce ne sera pas à cause des Grecs mais à cause des banques françaises et autres européennes, dont il faudrait éponger les pertes à cause de leur cupidité car elles ne voyaient aucun inconvénient à faire des prêts à la Grèce pourvu qu'elles touchent ad vitam eternam la rente des intérêts de la dette.
Quant à l'austérité ignoble imposée aux Grecs pour essayer de sauver le fric des nantis, elle est considérée comme contre-productive par presque tous les économistes, de Krugman à Stiglitz et autres.
La marche à suivre des Grecs consiste tout d'abord à voter pour Syrisa, avec la grande trouille de contagion que cela implique pour les nantis, puis à cesser de payer les intérêts de la dette, voire à faire défaut peu à peu sur celle-ci, tout en continuant à rester dans l'euro et en imprimant des masses de cette devise ce qui devrait faire réfléchir les ultra libéraux bornés de Berlin et de Bruxelles.
Nos politiques sont jamais responsables de leurs actions et ne sont pratiquement jamais jugés responsables de celle-ci. Travaillent-ils vraiment pour l'intérêt général ou leurs propres intérêts ? voire les intérêt de personnes encore plus influentes.
Aux élections, nous avons toujours de belles promesses qui ne sont pas souvent tenues, juste ce qu'il faut pour que ces chers politiques arrivent au pouvoir.
Oui, le peuple Grec qui s'est fait berner par ses politiciens avares et véreux assoiffés de pouvoir mais attention nous avons les mêmes chez nous que ce soit de droite comme de gauche.
Une révolution "anti système" à la mode de 1789 n'est peut ètre pas si loin...