jeudi 31 mai 2012

Florence Cassez ses victimes traumatisées et torturées racontent

                                               Tu préfère l'oreille ou le petit doigt ?


En décembre 2005, l’arrestation d’Israel Vallarta Cisneros et de sa compagne française, Florence Cassez, sonne le glas d’un terrible gang de kidnappeurs, « Los Zodiacos » lequel s’est rendu coupable de dizaines d’enlèvements, d’assassinats, de tortures et de viols.


"Mon nom est Cristina Rios Valladares. J'ai été victime d'une prise d'otage,
aux côtés de mon époux Raul et de mon fils qui avait 11 ans. Depuis ce jour
notre vie a totalement changé. Ma famille est détruite. Ce que mon fils et
moi avons vécu, du 19 octobre 2005 au 9 décembre de la même année, est
indescriptible : 52 jours de captivité pendant lesquelles je fus victime d'abus
sexuels et, avec mon enfant, de torture psychologique.
Depuis notre libération, ma famille et moi nous vivons à l'étranger. Nous ne
pouvons pas revenir à cause de la peur, car le reste de la bande n'a pas été
arrêté. Nous avons appris la nouvelle de la peine de prison que Florence
Cassez méritait, cette femme dont j'avais écouté la voix à de maintes
reprises pendant ma captivité.
Une voix d'origine française qui bourdonne encore aujourd'hui dans mes
oreilles.
Une voix que mon fils reconnaît comme celle de la femme qui lui pris du sang
pour l'envoyer à mon époux, avec une oreille qui lui ferait penser qu'elle
appartenait à son fils.
Maintenant j'apprends que Florence réclame justice et clame son innocence.
Et moi j'entends dans ces cris la voix de la femme qui, jalouse et furieuse,
hurlait sur Israël Vallarta, son petit ami et chef de la bande, que s'il
recommençait à s'approcher de moi, elle se vengerait sur ma personne.
Florence raconte "le calvaire" de la prison, mais elle voit sa famille dans
le pénitencier, elle émet des appels téléphoniques, elle réalise des
interviews pour la presse et elle ne craint pas chaque seconde pour sa vie." Et moi j’entends dans ces cris la voix de la femme qui, jalouse et furieuse, hurlait sur Israel Vallarta, son petit ami et chef de la bande,quand il venait bousculer sa victime et en abuser sexuellement : 
"Si tu continues à la sauter, je me vengerai sur elle,
et tu n'auras pas ta rançon !" 


                                           bon arrète de chialer, un doigt c'est pas la mort !


Les faits sont accablants pour Florence Cassez. Les témoignages sont là, et il est difficile par ailleurs (simple remarque de bon sens) de faire croire que Florence Cassez ait pu vivre pendant des années dans un ranch où s’activaient une bande de tueurs, avec des armes et des munitions partout, des otages cachés et souvent torturés, ceci sans n’avoir jamais rien remarqué ! Pour prétendre que Florence Cassez est innocente ou qu’elle est une victime, il faudrait pouvoir invalider le témoignage de Cristina Rios, celui de son mari et celui de son enfant : une mère violée, un père meurtri et un enfant terrorisé. 
Invalider aussi celui d’un autre kidnappeur mexicain, David Orozco Hernández, qui soutient que Florence Cassez partageait la direction des “Zodiacos” avec son compagnon Israel Vallarta : « Florence Cassez nous a rejoint en 2004, et son influence pour imposer et isoler le chef, ou plutôt s’isoler avec lui, ont largement contribué à semer la discorde au sein de l’organisation… 


                                               j'ai une gueule à pointer à pôle emploi ?


Ses fonctions dans la bande consistaient à planifier les rapts et à organiser le recouvrement des rançons… Israel et la Francesa tenaient beaucoup à garder le secret, vis-à-vis des autres membres du groupe, sur les cibles potentielles des enlèvements et la réalité des sommes obtenues des familles d’otages… Ils estimaient que ces informations stratégiques n’avaient pas lieu d’être partagées. » 


(Sources : La Jornada, El Universal, Radio Trece, El Porvenir, 12-13 mai 2008, Mexico)

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