lundi 27 février 2012

Vladimir Poutine : la pression contre l'Iran n'a pour but que de remplacer le régime en place à Téhéran.



Vladimir Poutine, ex président de la Russie, premier minsitre en exercice a montré du doigt l'occident qu'il accuse de chercher, par tout les moyens, de renverser le régime au pouvoir en Iran. Utilisant le faux prétexte d'empècher téhéran d'acquérir la bombe atomique, l'OTAN et ses alliés veulent en fait, selon les médias Russes, étendre leur zone d'influence.


"Ma pensée est que que sous prétexte de lutter contre la prolifération des armes atomiques, l'occident poursuit un tout autre but : remplacer le régime légitime de la République Islamique d'Iran" a-t-il déclaré.


La Russie est aujourd’hui pointée du doigt par de nombreuses Organisations internationales ainsi que par certains gouvernements occidentaux. Les premières lui reprochent son manque présumé de démocratie et d’ouverture et les autres ses positions dans les dossiers syrien et iranien.
En effet, si la probable réélection de Vladimir Poutine est désormais une chose quasi assurée, elle n’en reste pas moins problématique pour plusieurs institutions internationales qui accusent l’actuel Premier ministre (Poutine), de bafouer toutes les règles démocratiques en étouffant toute opposition et en se positionnant aux yeux de ses compatriotes comme leur leader incontournable.


L’opposition russe dénonce depuis plusieurs années maintenant le manque de renouvellement de la classe politique et en particulier l’omniprésence à la tête de la Russie de Vladimir Poutine. Il est vrai que ce dernier après avoir effectué deux mandats en tant que président de la Russie s’était alors vu «attribuer» par le nouveau président Dimitri Medvedev le poste de Premier ministre. Cela avait déjà à l’époque soulevé de nombreuses objections, mais cela n’est rien en comparaison du tollé provoqué après l’annonce de ses nouvelles ambitions présidentielles. Reste qu’en Occident cela n’a éveillé que de très rares remarques demandant à Poutine d’ouvrir son pays à un peu plus de démocratie.
                                                            quand c'est niet c'est niet !


Néanmoins, personne ne se permet des critiques trop acerbes, la Russie n’étant plus, comme elle l’a été après la chute de l’empire soviétique, quantité négligeable. Poutine a d’ailleurs été celui qui a veillé à rehausser la réputation et l’image de son pays aux yeux du monde, lui redonnant un peu du lustre qu’il avait perdu. Mais à l’heure actuelle au-delà de la détermination de Poutine a rester le maître de son pays, l’Occident reproche à la Russie ses positionnements en ce qui concerne les dossiers syrien et iranien.
En effet, contrairement à l’ensemble des pays occidentaux, la Russie, à l’instar de la Chine, s’oppose à toute intervention militaire étrangère que cela soit en Syrie ou en Iran. Une position qui dénote très fortement avec l’attitude des chancelleries occidentales qui voient d’un très mauvais œil ce qu’ils considèrent comme étant un soutien de leurs alliés russes aux régimes syrien et iranien.


La Russie prouve ainsi encore une fois, comme elle le fait depuis dix ans maintenant, qu’elle ne ressent plus le besoin de se ranger systématiquement aux côtés des Américains. Plus que cela l’on ressent l’envie des Russes de s’opposer à Washington en soutenant un régime que la Maison-Blanche condamne. Reste à savoir néanmoins si la Russie, tout comme la Chine, pourra maintenir encore longtemps sa position ou si pression devenant trop forte, elle sera obligée de se plier à la volonté de Washington.

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