samedi 25 février 2012

La Grèce Thatchérisée, Humiliée et Ruinée Sur l'Autel de l'Euro à Tout Prix

LA THATCHERISATION DE LA GRECE PAR LE LIBERALISME DE BRUXELLES
                                     la troïka, c'est de la dynamite !
Le monde entier reste sans voix devant la mise à mort du système social en Grèce, et comme si ça ne suffisait pas, le peuple grec doit ègalement subir l'humiliation, et se faire matraquer par ses forces de maintient de l'ordre. La déflation déprimante et impopulaire est imposé depuis Bruxelles par une clique d'eurocrates, désormais connus sous le vocable de "troïka", réunissant le FMI, la comission de l'UE et la Banque Centrale Européenne. Tous ces intrevenants ont en commun leur amour inconsidéré du libéralisme sans lequel, selon eux, ne peut exister la démocratie. Sauf que selon eux le peuple peut tout réclamer à ses dirigeants sauf des redistributions sociales. Bruxelles exige que les questions économiques soient préalablement acceptés par écrit, par tous les partis, avant toute élection. Pour un peuple de gauche, eliminer le social d'une campagne électorale equivaut à annuler les élections elles-mêmes !


En 2011 comme en 2010, un deuxième pret, en attendant le troisième, va être versé par l'UE dans le tonneau des danaïdes financier de la péninsule hellenique. On peine à estimer avec précision le cout total de ce sauvetage, tellement chaque nouvel indicateur de l'économie grecque force à ré-estimer à la hausse le montant final de ce que cela coutera. Officiellement, le second sauvetage financier coutera 130 milliards d' Euros venant s'ajouter aux 110 milliards accordés en 2010. Il s'agit d'un déferlement d'argent fictif, plus crée pour sauver les banques créancières de la Grèce que pour faire repartir une économie grecque exangue.


Ces deux successifs paquets de milliards ont beau ètre "prétés afin de sauver" ; les intérêts de ces nouvelles sommes tuent dans l'oeuf tout effort de relance. Les créances envers l'état grec sont devenus des actifs toxiques que les banques essayent par tous les moyens d'évacuer de leurs bilans. 


LES RESPONSABLES


D'abord la classe politique grecque, bipolarisation bi-familiale qui règne sur le pouvoir à Athènes. Deux clans enemis exploitant le pays depuis le retour à la démocratie en 1974. Leur amis, ou clientèle électorale, profitent de leur protection esquivant l'impot et investissant le fruit de leurs rapines à l'étranger, de préférence dans des paradis fiscaux. Le bilan de ce système est une incapacité de l'administration grecque à collecter l'impot sans lequel il ne peut y avoir de système social équilibré. les très riches échappent à l'imposition, alors c'est à la classe moyenne de régler la facture. La combinaison infernale d'un système social très réglementé gourmant en fonds, et d'une classe de possèdants qui ne veut plus payer sa contribution a amené le peuple grec au bord du gouffre. L'économie de la Grèce a perdu sa compétitivité bien que le "savoir faire" grec soit reconnu internationalement. Ce déséquilibre, sans cesse plus générateur de déficits, a été réglé par les gouvernements succesifs via des emissions obligataires qui ont finis par s'accumuler jusqu'à représenter 160% du PIB grec.


Le FMI a sa part de responsabilité. Cet organisme internationalement impopulaire, dirigé lors du déclenchement de la crise grecque par Dominique Strauss Kahn, a élaboré un plan de sortie de crise dont les résultats ne sont guère probants. Les précedents pays ayant du recourir a ses services n'en ont pas gardé un bon souvenir. le FMI est surnommé dans les pays émergeants "Faim Mondiale Internationale".


L'Europe dirigée anti-démocratiquement par "Merkozy" (le binôme franco-allemand) est directement responsable de cette gabegie. La seule chose qui interesse les dirigeants en Europe, c'est leur réélection ou non, ls souffrances sociales endurés par la Grèce ne sont vues qu'à travers le prisme de leur opinion publique, souvent mal informée de la situation.


JUSTIFICATION N'EST PAS RAISON


Les justifications sont légions. La principale tient en une phrase : "la faillite de la Grèce ferait s'écrouler tout le système", le montant total de dettes accumulé a beau dépasser les capacités de remboursement de l'état grec, faire défaut ou sortir de l'euro ne saurait ètre une option. Derrière cette voie unique que la Grèce doit suivre, se niche la vraie raison de tout ceci : la necessité absolue de proteger les banques qui ont prété sans compter à la Grèce. Ces organismes financiers, qui ont prété au dela du raisonnable à un pays en faillite, ont fini par faire leur "méa culpa", pour avoir accepté les créances "toxiques" grecques. Combien d'autres nations de l'euro zone en danger faudra t il encore "sauver" ?
                                                  Puisqu'on te dit que c'est pour te sauver !


Comme si ça ne suffisait pas, l'idéologie se rajoute au problème économique. La "quasi-religion" officielle de Bruxelles, est que l' euro ne peut ètre abandonné quel que soit le montant à débourser, cette monnaie sans état ni cohérence économique est devenu le carcan incontournable de tout "bon européen" qui se respecte. On n'est plus dans la logique économique mais dans l'idéologie. Lors de l'introduction de l'Euro, beaucoup d'économiste ont mis en garde envers cette hérésie contre le bon sens économique. Rien en commun, ni fiscalité, ni système social, ni niveau de vie : on ne partage pas une monnaie commune dans ces conditions. Au lendemain de la chute de l'URSS, ces avertissements auraient du faire réfléchir...


Sous le prétexte de monnaie unique, se dessine le vrai but à attiendre : l'Europe encore et toujours. La construction européenne, chantier en perpetuelle construction, est devenu l'alpha et l'oméga d'une vaste zone peuplée de 500 millions d'habitants. Avant on apellait ça un empire ! Les dernière élections en Europe, révèlent la méfiance de plus en plus ancrée des peuples contre cette machine administrative folle que quelques idéologues imposent malgrès les éventuels référendums négatifs ici ou là. Ils ont voté non ? alors ils n'ont qu'à revoter jusqu'à ce que la réponse soit "oui".


L'extension de cette Europe des fonctionnaires ne tiens que par la rapacité des eurocrates bruxellois dont les votes sont à vendre aux lobbystes qui les paieront le plus. Ils sont en si grand nombre, que les dénombrer avec précision est quasiment impossible. Le cout de cette folie bureaucratique est la destruction sociale, économique, politique et culturelle des états nations. Cet echec retentissant s'accompagne d'un déficit de croissance, flagrant en Europe depuis l'adoption de l'Euro, c'est particulièrement vrai pour la France depuis 2002.


Enfin, la justification souveraine, les marchés. Ils ne supporteraient pas un défaut de la Grèce. Ce qui est etonnant, c'est que les marchés ne fonctionnent plus qu'à court terme, exubérants lorqu'un accord est trouvé, ils tombent systématiquement en déprime dans les jours qui suivent. les marchés ne sont qu'un amas de traders assoiffés de gains immédiats, suivre leurs quatres volontés est une erreur qui condamnent les politiciens au discrédit et à l'impuissance. Les dirigeants d'en haut refusent de voir, tels des autruches, que les marchés sont volatiles alors qu'une action politique doit s'inscrire sur la durée. Quand viendra le jugement final des peuples, Bruxelles ordonnera t il l'annulation des élections, ou incitera t il à re-voter ?


DES RESULTATS INDÉFENDABLES


Le résultat immédiat de cette mauvaise politique ne s'est pas fait attendre.


La destruction de la richesse de la Grèce se fait à un rythme de -5% par an et maintenant on se dirige vers les -7%. On ne sauve pas la Grèce, on la ramène 50 ans en arrière.


D'autres nation du sud de l' euro zone, Portugal, Espagne, Italie voient la tempète foncer sur eux. Même la France n'est pas à l'abri, notre premier ministre, François Fillon, n'a t il pas déclaré qu'elle était en faillite ? Le rajout à la dette française du fardeau obligataire grec ne peut qu'achever notre système social. Les quinze premiers milliards versés à la Grèce représente 20 fois les fonds qui auraient du ètre débloqués pour la nouvelle branche de la Sécurité Sociale : "la dépendance vieillesse". Désormais on parle, à droite comme à gauche d'"euthanasie", on comprends mieux pourquoi !




Sous le prétexte fallacieux d'aider, les eurocrates participent à la ruine de l'Europe en mettant en place un super-endettement mutualisé. Refuser cette folie n'est bien sur pas une option, leur dire non n'est jamais permis.

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