mercredi 22 février 2012

Grèce : Le deuxième plan de renflouement accordé par Bruxelles ne vise qu'à sauver l' euro lui même.




Treize heures durant, les ministres des Finances se sont creusé la tète avant de creuser à nouveau la dette.

Les politiciens européens ne croient pas le moins du monde que le plan de sauvetage puisse ètre en mesure de sauver la Grèce. Dailleurs, ce n'était même pas le but recherché. 


Le véritable objectif de l'Eurogroupe est d'amener l'Europe à se vacciner contre le virus de la Grèce. Depuis le déclenchement de la crise financière, les banques européennes et les compagnies d'assurance travaillent d'arrache-pied à couper leurs liens financiers avec la Grèce - et maintenant, qu'ils ont progressé, le défaut grec camouflé en sortie de l'euro zone fait nettement moins peur, mieux : certains l'évoquent ouvertement alors qu'il y a six mois c'était un tabou absolu.


La classe politique grecque, largement corrompue, a également eu certainement besoin de temps pour permettre un transfert de l'épargne hors de Grèce. Elle a du veiller au renflouement constant de ses banques par la BCE au fur et à mesure que l'épargne allait se cacher en France et en Allemagne.


Le syndicats grecs en diluant la colère populaire dans des multiples petites manifestations a sans doute participé à ce "sauvetage des richesses", légalement accumulées ou non. Gageons que le pouvoir aura du les récompenser pour leur "sale boulot". 
A récompenser aussi, les casseurs (certainements payés par l'état) qui en déclenchant des affrontements stupides et destructeurs brisent en fait les protestations dans l'oeuf. 
Le comportement suspect de la police anti-émeutes, étrangement passive envers les casseurs et très violente contre certains manifestatnts pacifiques, soulève des questions au sein de la population.


Le renflouement du FESF (Fonds européen de stabilité financière), mécanisme de sauvetage de la zone euro se metamorphose progressivement en MES (mecanisme européen de stabilité) dès l'été 2012. Les prochains candidats à ses "largesses" sont l'Italie et l'Espagne qui ont dors et déja pris des mesures d'austérité sérieuses. Le Portugal dont la situation budgétaire est catastophique doit encore "faire des efforts", s'il veut être pris plus au sérieux que la Grèce, mais le cas portugais est considéré comme gérable pour les stratèges de la zone euro.


En euro land on attend que la Grèce explose ou remette le pouvoir aux extrèmes, avec -40% de revenus pour tous ça va pas trainer. Il ne restera plus aux eurocrates qu'à maudire l'irresponsabilité du peuple grec avant de l'exclure du carcan de la monnaie unique.
L'UE, Bruxelles et l'OTAN (c'est la même chose) auront completement coupé les ponts avec les orthodoxes...

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