lundi 9 janvier 2012

L'Urgent en zone euro ce n'est pas la Grèce mais les banques qu'il va falloir à nouveau renflouer



La Grèce devra quitter la zone euro et dévaluer sa nouvelle monnaie si l'Europe n'est pas disposée à lui fournir "massivement" des fonds pour combler son endettement, préviens le gouverneur de la banque centrale tchèque Miroslav Singer.


Singer affirme que les Européens devraient se concentrer sur l'aide aux banques concernant leur besoin de recapitalisation et sur les questions qui peuvent être résolues, plutôt que de consacrer son attention pendant des années à la Grèce qui ne représente que deux pour cent de l'économie européenne.


"S'il n'y a pas la volonté de donner à la Grèce une quantité massive d'argent provenant des fonds structurels européens, je ne vois pas d'autre solution que son départ de la zone euro et une dévaluation massive de la nouvelle monnaie grecque, "at-il prévenu.


«Jusqu'à présent, la Grèce a bénéficié de prêts qui lui ont servi principalement pour acheter du temps et pour permettre aux Grecs riches de transférer leur argent hors du pays. Cela diminue la crédibilité de l'Europe et sape la volonté des pays non-européens à prêter de nouveaux capitaux au FMI pour aider l'Europe. "


La République tchèque est membre de l'Union européenne, mais n'a pas l'intention d'adopter l'euro dans un avenir proche. Le pays a maintenu la possibilité de refinancer sa dette sur les marchés et son secteur bancaire est bien capitalisé et protégé par une masse de dépôts provenant de l'épargne des ménages.


Interrogé sur ce que l'Europe devrait faire pour éviter la crise de la dette, M. Singer affirme que les politiciens européens devraient reconnaître que les banques ont un besoin urgent de capital frais.


«Nous devons cesser de prétendre que nous ne recapitaliserons jamais les banques à nouveau", at-il dit.


"conséquense de la crise grecque, il sera nécessaire de verser comme en 2008 de l'argent dans les banques, qui vont subir des pertes assez sérieuses. Il est nécessaire de se concentrer immédiatement sur les problèmes des banques.


"Cela ne va pas sans poser des obstacles terribles dans certains grands pays européens, où des politiciens qui ont juré "Plus Jamais, jamais, jamais."
"Plus jamais" n'ayant pour limite que les élections de 2012-2013 en France Allemagne et USA.


source : reuters (en anglais parce qu'aucun média francophone n'en parle)

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