lundi 23 janvier 2012

La Grèce doit 15 milliards d'euro à ses créanciers en mars, les fraudeurs grecs aussi.

         Les grecs n'aiment pas les impots et le font savoir en brulant leurs avis d'imposition.


Les Grecs peuvent lire sur internet depuis dimanche soir, une page contenant les noms 170 fraudeurs fiscaux . Ils doivent au gouvernement grec un total estimé à 15 milliards €.


Sur la liste des fraudeurs et autres évadés fiscaux, qualifié par le ministre grec des Finances Evangelos Venizelos de «liste de la honte»,  figure les noms de 4152 personnes. Parmi eux se trouvent des chanteurs, des hommes d'affaires ainsi que des commerçants. Sont inscrites des personnes qui doivent à l'Etat grec, plus de 150.000 €. Beaucoup d'emprunteurs sont déjà en prison ou ont vu leurs entreprises faire faillite.


Les experts supposent que l'État au mieux, pourrait recueillir un cinquième de cette dette. Le gouvernement a laissé un délai de dix jours aux contrevenants pour régler leurs dette fiscale. La publication des noms, a suscité des remous en Grèce car l'autorité de protection des données n'a pas donné son aval, mais le trésor a décidé de passer outre.


Le gouvernement dirigé par le Premier ministre Lucas Papademos est déterminé à sévir contre les fraudeurs. Au cours des deux derniers mois ont été arrêtés par la police et des inspecteurs des impôts environ 90 entrepreneurs qui doivent des sommes importantes à l'Etat. Parmi eux figure l'un des plus célèbre industriel grec et propriétaire d'une chaîne de fitness.


NÉGOCIATIONS POUR RÉDUIRE LA DETTE GRECQUE
Les Grecs sont de retour à Bruxelles. Evangelos Venizelos ministre des Finances grecques avec ses homologues de l'Eurogroupe entamera des négociations difficiles en vue d'une décote volontaire de la dette obligataire du gouvernement grec envers ses créanciers privés, principalement des hedes Funds.




L'Association bancaire grecque a exprimé son optimisme : une réduction sans précédent de la dette grecque (on parle de 70%) devrait faire l'objet d'un accord. Cela devrait stabiliser la zone euro et l'économie mondiale.


Les nouvelles obligations décotés du gouvernement grec, qui remplaceraient les anciennes, devraient se voir appliquer un taux d'intérêt de 4% en moyenne. C'est dailleurs ce point précis de l'accord qui fait l'objet d'apres négociations entre la Grèce et ses créanciers, les hedges funds auraient préféré un taux proche de 5%, ce qui est jugé excessif et inacceptable par le gouvernement Papademos.


La Grèce est actuellement assise sur une montagne de dettes d'environ € 352 milliards. Cela correspond à 161 pour cent du produit intérieur brut (PIB). Est autorisé en vertu des règles de l'UE 60 pour cent au maximum.)

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