mercredi 11 janvier 2012

Fitch défend la France : Si la BCE n'en fait pas plus, la zone euro court au cataclysme



Le montant des achats d'obligations en euro de la Grèce et des divers PIIGS doit ètre plus élevé averti Fitch ratings.
Selon l'agence de notation la BCE n'achète pas assez d'obligations "à risque". l' Italie et la Grèce risquent l' "effondrement total" selon le directeur des notes souveraines chez Fitch Ratings.


David Ridley a martelé qu'un "total collapse" de l'euro zone n'est pas à exclure. 
cela entrainerait une cascade de défauts qui pourrait entrainer l'économie mondiale dans sa chute : le fameux "effet domino". Au cas ou l'Italie n'arriverait pas à solutionner son problème de dette souveraine, un scénario de cauchemard n'est pas à exclure. 


"L'écroulement de l'euro aurait un effet dantesque, car c'est devenu une monnaie de réserve mondiale", a-t-il prévenu avant d'envisager les tenants et aboutissants dans le monde de la stabilité menacée de l'Euro.


Au cas où l'Italie ne trouve pas de solution pour se refinancer, la survie de l'Euro serait quasiment exclue.
l'Italie est vraiement "too big to fail", trop importante pour qu'on la laisse s'effondrer.
Or certains murmurent de plus en plus fort, qu'au contraire, elle est trop volumineuse pour que l'on puisse la secourir.


le cadre de Fitch qui n'est pas d'avis de laisser tomber la Grèce fait pression sur la BCE pour qu'elle revoit à la hausse le montant de ses achats d'obligations de menbres en difficulté de zone euro. 
Doit ètre également évoqué l'adossement du FESF à la BCE, solution dont Angela Merkel ne veut pas.




Plafonner les taux d'intérets souverains
David Ridley estime que sans un engagement plus fort de la BCE, l'Euro ne pourra pas ètre sauvé précisant que la banque centrale européenne dispose d'assez de "marge de manoeuvre".


"La BCE pourrait engager une action visant à plafonner les taux d'intérêt en les empéchant de dépasser la limite de 7% ou un autre taux qu'elle négocierait avec l'Italie"  
"Pourquoi refuser d'adosser le FESF à la BCE ? "s'est il interrogé.


Fitch estime que la croissance économique au sein de la zone euro devrait se dégrader lors des mois à venir, tout en réaffirmant ne pas envisager de dégrader le triple A français. 


David Ridley a toutefois prévenu que l'économie française était très fragilisée par la détérioration de la conjoncture mondiale.


"La France est le pays, parmis les notés AAA, le plus fragile ", insistant sur le fait que Pla France devra assumer une partie non négligeable du financement du FESF.


La Grèce est toujours au centre des proccupations de la zone euro.


Les négociations ouvertes en 2012 pour "inciter" les détenteurs d'obligations grecques à admettre un "haircut" (une décote) sur la dette de la péninsule hellénique a tué l'idée selon laquelle jamais un membre de la zone euro ne cesserait de rembourser. Et l'éventualité d'un rejet de la Grèce de la monnaie unique entraine les investisseurs à reconsidérer leurs certitudes à propos de l'euro.

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