L'Allemagne n'a pas pu trouver des acheteurs pour 35 pour cent de ses obligations à 10 ans, aujourd'hui en vente, l'envol de ses coûts d'emprunt plus élevés et l'euro affaibli ainsi que les préoccupations relative à la crise de la dette ont douché les investisseurs.
"Cette enchère n'est rien de moins qu'une catastrophe pour l'Allemagne", a déclaré par e-mail Mark Grant, directeur général chez Southwest Securities Inc à Fort Lauderdale, en Floride, . "Si la nation la plus forte en Europe a ce genre de difficulté à réunir des capitaux on frémit concernant les ventes aux enchères à venir dans d'autres nations européennes."
Le rendement sur les obligations allemandes à 30 ans a grimpé à un plus haut depuis deux semaines. Le total des soumissions aux enchères de titres pour Janvier 2022 s'élève à € 3,889 milliards , sur un objectif maximal de vente de 6 milliards d'euros, selon les données de la Bundesbank. Les titres ont été vendus à un rendement de 1,98 pour cent. Les obligations françaises et belges ont diminué pour un troisième jour après que le journal De Standaard ait déclaré que la Belgique cherche à renégocier le plan de rupture pour le prêteur de Dexia SA.
Le taux sur 30 ans de la dette allemande a grimpé jusqu'à sept points de base à 2,68 pour cent, taux le plus élevé depuis le 9 novembre 2011.
Le rendement à 10 ans la dette française a augmenté de 10 points de base à 3,63 pour cent, tandis que le taux sur les échéances des titres similaires-belge a été de 13 points de base supérieur à 5,21 pour cent.
L'euro s'est affaibli de 0,9 pour cent à 1,3387 $.
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