dimanche 30 octobre 2011
Remède de cheval du Docteur Sarkozy pour la France : des coupes sociales importantes.
Le président français sur TF1 A villipendé les clés de voute du P.S - 35 heures de travail hebdomadaire et âge du départ à la retraite dès 60 ans, comme étant devenus intenable pour la France dans Le monde nouveau.
Nicolas Sarkozy, les traits tirés etait de retour à Paris jeudi soir avec un message d'austérité pour le pays.
"Nous sommes entrés dans un nouveau monde», a déclaré M. Sarkozy dans une interview sur TF1, sa premiere en plus de huit mois de turbulences qui a vu la confiance des investisseurs dans le système financier de la France secouée par sa forte exposition à la Grèce criblée de dettes. Se présentant comme le «protecteur» de la France, il a averti que de nouveaux engagements liaient désormais la nation française au plan de sauvetage de la Grèce et de l'Euro. Il faudra dorénavant une plus grande discipline économique et budgétaire.
«Si nous voulons défendre le modèle social français", a déclaré M. Sarkozy dans un ton presque paternel, «nous devrons prendre les mesures nécessaires."
Six mois avant une campagne de réélection qui n'a pas encore commencé officiellement, Nicolas Sarkozy - déjà au plus bas de sa popularité - peint un tableau pessimiste de la croissance et annonce des réductions de dépenses plus profondes visant à soutenir la crédibilité de la France sur les marchés financiers. Il n'a pas directement visé son principal adversaire, le socialiste François Hollande, mais il a rejeté les clés de voûte des gouvernements socialistes du passé, notamment la semaine de 35 heures et l'âge minimum de départ à la retraite de à 60 ans, comme étant les vestiges d'une ère "d'avant-crise".
«Nous aurons à réviser et à adapter notre plan budgétaire à la nouvelle réalité», a déclaré Nicolas Sarkozy devant 12 millions de téléspectateurs, il a annoncé que son gouvernement avait abaissé la prévision de croissance du PIB 2012 à 1 pour cent seulement. Pour compenser la baisse attendue en 2012 des recettes fiscales, il a dit que d'ici la mi-Novembre, il allait annoncer un programme de réduction budgétaire de 8,5 milliards d'Euros à 11,3 milliards.
«C'est à cause de cette crise de la dette que nous nous trouvons dans une situation d'avoir à défendre la triple A de notre pays" a déclaré Nicolas Sarkozy, notant qu'une dégradation de la notation ne ferait qu'augmenter la charge d'intérêts sur la dette publique du pays, déjà à plus de 50 milliards d'Euros par an.
Le message du candidat UMP Sarkozy, a cependant sonné creux pour ses adversaires :
«Nicolas sarkozy ne pourra fuir le bilan de son quinquennat», a déclaré françois Hollande dans une interview publiée vendredi dans Le Monde. Sarkozy, at-il dit, «qui en 2007 est allé dire à nos partenaires européens qu'il ne pourrait pas respecter les engagements pris par son prédécesseur en termes de réduction du déficit. C'est lui qui a accordé 75 milliards d'euros en allègements fiscaux à ses amis, érodant ainsi les comptes publics.
"Il ne pourra échapper à la réalité", a ajouté le candidat du PS.
Hollande a également critiqué le plan accepté jeudi par les dirigeants de la zone euro pour résoudre la crise de la dette européenne, le qualifiant d' «incomplet et insuffisant", reconnaissant que la zone Euro a «évité le pire", il a toutefois reproché à ses dirigeants de ne pas faire plus de progrès sur la coordination des politiques économiques dans la zone Euro et a noté que Nicolas Sarkozy n'avait pas réussi à convaincre ses homologues européens de permettre le renflouement automatique du FESF grace à la BCE.
Hollande estime qu'inviter les gouvernements étrangers des BRICS - en particulier la Chine - " au renflouement de l'Euro est un Aveu de faiblesse pour l'Union Européenne, c'est profondément troublant a t il conclu.
Mais Sarkozy a défendu le plan adopté avec la chanceliere Merkel. "La Chine a un rôle majeur à jouer», at-il dit. "La Chine doit déployer davantage de ressources pour stimuler l'économie mondiale. S'ils décident d'investir dans l'euro plutôt que dans le dollar, pourquoi refuser ?"
Sarkozy, 56 ans, n'a pas encore déclaré sa candidature aux élections présidentielles prévues pour avril et mai 2012. Un sondage paru ce mois, efefctué sur 859 électeurs inscrits âgés de 18 ans et plus, par le Groupe CSA, a montré que François Hollande, 57 ans, est le favori de 62 pour cent de l'électorat contre 38 pour cent pour Sarkozy.
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