vendredi 9 septembre 2011

11 septembre 2001 : discours de commémoration de M. l'ambassadeur des USA et de Nicolas




11 septembre : Sarkozy se souvient d'un "film comme au ralenti"

Nicolas Sarkozy a rendu hommage aux victimes du 11 septembre 2001 ce vendredi. Il s'est également longuement épanché sur son souvenir des attentats. En parallèle, un sondage montre que 70 % des Français estiment que la menace terroriste en France est sérieuse et plus probable depuis la guerre en Afghanistan.

À deux jours de la journée de commémoration outre-Atlantique, le président de la République a raconté à des journalistes comment il avait vécu le 11 septembre 2001.
De sa télévision. Après avoir déjeuné. Il rentrait à son bureau de la mairie de Neuilly-sur-Seine, où il était maire à l'époque lorsqu'il a vu les images. « J'étais stupéfait, on aurait dit un film au ralenti, avec le ciel bleu et pas un son », a imagé Nicolas Sarkozy ce vendredi à l'issue d'une cérémonie d'hommage destinée aux presque 3.000 victimes des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington.

Un morceau de tour fondu

Dans la résidence de l'ambassadeur des Etats-Unis en France, le chef d'Etat a poursuivi : « Quand le deuxième avion est entré dans l'autre tour » du World Trade Center, « j'ai cru qu'on nous repassait les images du premier avion, mais sous un angle différent », a-t-il confié. A ce moment-là, « il n'y avait aucune capacité d'analyse. J'étais stupéfait », a-t-il répété. Le président a également confié qu'il avait dans son bureau à l'Elysée « un morceau de tour fondu », que lui a donné la présidente de l'Association des victimes du 11 Septembre avant d'adresser, diplomate, un message de soutien au peuple américain.


Le "sanctuaire de l'obscurantisme" n'existe plus ?

« Aux heures les plus sombres de son histoire, la France a toujours pu compter sur le peuple américain », a-t-il dit, avant d'ajouter : « Au soir du 11-Septembre, nous nous sentions Américains comme jamais ». Sa conclusion de ces événements : « L'Amérique a perdu son innocence » mais « toutes les démocraties ont gagné » la conviction qu'elles n'avaient « pas le droit d'être faibles ».



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