samedi 17 septembre 2022

Sanctions antirusses : ils ont pris les embargos les plus débiles de toute l'Histoire !

La présentation de la vidéo : Après avoir tenté par tous les moyens de ne plus payer la Russie pour les produits qu'on est obligé de lui acheter, les Européens ont fini par comprendre qu'ils ne pourraient pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Il est devenu évident qu'on ne pourra pas sanctionner efficacement la Russie tant qu'on continue à acheter ses énergies fossiles. La solution était donc évidente : on va interdire d'en acheter en décrétant des embargos ! Le début d'une aventure riche en - Septembre / Économie, Politique
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Faire taire les agneaux : Comment fonctionne la propagande

Dans les années 1970, j'ai rencontré l'une des principales propagandistes d'Hitler, Leni Riefenstahl, dont les films épiques glorifiaient les nazis. Il se trouve que nous séjournions dans le même pavillon au Kenya, où elle était en mission de photographie, après avoir échappé au sort d'autres amis du Führer. Elle m'a dit que les « messages patriotiques » de ses films ne dépendaient pas des « ordres d'en haut », mais de ce qu'elle appelait le « vide soumis » du public allemand. Cela incluait-il la bourgeoisie libérale et instruite ? ai-je demandé.
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Benjamin Millepied dégenre Romeo et Juliette

Benjamin Millepied a choisi de dégenré le ballet qui est présenté dans trois versions. La distribution change tous les soirs. Hier pour la première mondiale à Lyon, les rôles titres étaient dansés par deux hommes, ce soir ce sera par deux femmes. Il y aura aussi à Paris une autre version avec un homme et une femme. Le mythe "Roméo et Juliette" réinventé par Benjamin Millepied, à la Seine musicale pic.twitter.com/90jdN5YXUx — BFMTV (@BFMTV) September 17, 2022 Lire l'intégralité de - Septembre / Culture, Communautés, Théorie du genre, Sexualité
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Christian Gailly: Nuage rouge

DANIEL DUCHARME — À l’instar de Jean Echenoz, de Christian Oster et de quelques autres, Christian Gailly est associé au courant minimaliste, un courant d’écrivains français qui renouvellent le genre romanesque sans oublier que l’essence du roman consiste à raconter une histoire, même si elle se résume à une suite d’imbroglios plus ou moins absurdes. Aux dires des critiques, Christian Gailly ferait partie de ce courant-là. Bien que je me méfie des étiquettes qui, bien souvent, sont attribuées de façon arbitraire par le milieu littéraire, je trouve rassurant l’existence de ce courant original à l’heure où on ne cesse de décrier la culture française, statuant péremptoirement sur son déclin. Par ailleurs, j’applaudis le fait qu’il se trouve encore des éditeurs, en l’occurrence les éditions de Minuit, pour publier des romans comme Nuage rouge, en rupture avec le mode linéaire du récit. Dans Nuage rouge, Christian Gailly raconte une histoire qui ne se laisse pas résumer facilement, une histoire à la fois simple et complexe, comme la vie elle-même. Au départ, on sait que le narrateur rentre chez lui et que, sur sa route, il croise une voiture conduite par une femme au visage rouge. On apprend ensuite que cette femme (Rebecca Lodge), une muséologue danoise veuve d’un marin breton, vient de se faire violer par un homme qui n’est nul autre que le meilleur ami du narrateur et que celui-ci, par les bons soins de Rebecca, qui manie fort habilement le couteau, ne pourra jamais plus le faire à aucune autre femme… Le rouge, on l’aura compris, c’est le sang qui recouvre son visage juste après les faits. Le violeur en question s’appelle Lucien. Il représente le prototype même du dragueur impénitent qui n’aime pas qu’une femme lui résiste, tout en étant bien incapable de se détacher de sa propre mère avec laquelle il vit toujours, en dépit de son âge relativement avancé. Ce soir-là, donc, le narrateur rentre chez lui retrouver sa femme (Suzanne) qui l’attend pour aller au cinéma et qui, comme on peut s’en douter, n’a jamais vraiment aimé ce Lucien avec lequel elle a néanmoins couché dans sa jeunesse. Après les événements, contre l’avis de sa femme, le narrateur prend l’habitude de rendre quotidiennement visite à son ami qui a refusé de porter plainte, compte tenu des circonstances, et dont le moral est à plat, en raison des mêmes circonstances… Alors le narrateur, fasciné par Lucien, agresseur et agressé et, inversement, par Rebecca Lodge, accepte la « mission » que lui confie son ami: retrouver cette femme pour lui transmettre un message de regret et de pardon. Le narrateur s’envole aussitôt pour Copenhague et retrouve rapidement Rebecca Lodge qui est heureuse de bavarder avec un Français. Elle le fait d’ailleurs tous les midis de cette semaine-là, autant de repas pendant lesquels le narrateur tourne autour du pot, hésitant à révéler ce qu’il sait à cette femme dont il finit par s’éprendre. A la fin de la semaine, celle-ci accepte de dîner avec lui, dîner au cours duquel il apprend que Rebecca n’a aimé, n’aime et n’aimera qu’un seul homme dans sa vie: ce marin breton assassiné dans un port deux ans plus tôt. Au cours de cette soirée, il constate aussi que Rebecca n’a gardé aucune séquelle de cet événement qu’elle avait d’ailleurs presque chassé de sa mémoire. Son amour naissant anéanti, le narrateur rentre en France, cherchant à renouer avec sa femme qui a cependant quitté la maison. Puis il se rend chez ami Lucien. Là, il avoue à son ami qu’il a failli à sa mission car rien ne valait plus la peine d’être transmis. Alors Lucien, au bout de sa peine, et en colère contre le narrateur, lui propose une combine, un moyen original d’en finir avec la vie. Et le héros tombe dans un piège, faisant justement ce qu’il ne fallait pas faire… J’ai aimé ce roman, minimaliste ou pas. Je l’ai aimé parce que j’ai sauté à pieds joints dans le jeu que l’auteur lui-même voulait nous faire jouer: celui du roman dans le roman, du narrateur qui se fait auteur pour narrer cette histoire inénarrable… En effet, tout au long de ce récit, Christian Gailly ne manque pas de nous adresser des clins d’œil, à nous, les lecteurs. Parfois, après une phrase redondante, il écrit : « Cette reprise est délibérée. Je supplie mon futur éditeur, s’il s’en trouve un pour me publier, de ne pas la supprimer » (p. 188). Et puis, sur la vie en général, certains passages sont ravissants. En voici un extrait: «Perdre son temps, vivre, c’est pareil. Vraiment? Oui, c’est la même chose, c’est une seule et même chose. Exemple: Quand on s’occupe agréablement, on oublie qu’on perd son temps mais on le perd quand même.» (p. 64). Bref, j’ai aimé le récit en dents de scie de Christian Gailly, sa façon de relater les faits à reculons, comme s’il craignait que les événements débordent de la phrase. Lisez donc Nuage rouge, sans hésitation: le plaisir est garanti. Né en 1943 dans la banlieue parisienne, Christian Gailly est d’abord technicien en chauffage, puis grand amateur de jazz et, enfin, écrivain. Il publie son premier roman en 1987 – Dit-il. Plusieurs autres suivront dont les plus récents sont: Un soir au club (2002), Dernier amour (2004) et Les oubliés (2007), tous publiés aux éditions de Minuit. Il est décédé le 4 octobre 2013 à l’âge de 70 ans. Christian Bailly, Nuage rouge. Paris, éd. de Minuit, c2000. Ouvrage disponible sur toutes les plateformes et, sans DRM, à la librairie 7switch.fr.
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La gestion de la pandémie, «un échec massif mondial», selon des experts (The Lancet)

Il y a trois ans, quiconque mettait en doute ou questionnait simplement la gestion bureaucratique, technocratique et gouvernementale de la soi-disant « pandémie » de SRAS-CoV-2-COVID-19 était accusé de complotisme, menacé de perdre son emploi, boycotté et vilipendé par les médias bourgeois-menteurs- qui s’arrogeaient l’exclusivité du narratif pandémique et de la « traque » des « Feaks News » à propos de cette arnaque ou seules les multinationales pharmaceutiques (Big Pharma) y trouvèrent leur profit (Résultats de recherche pour « covid » – les 7 du quebec).  À travers le monde, des milliers de citoyens ont été mis à l’amende, emprisonnés, harcelés par les services policiers et judiciaires, menacés de ne plus avoir accès aux soins de santé, poursuivis par leurs pairs, soi-disant experts des soins de santé. Des milliards d’individus ont été forcés de se faire vacciner à répétition – chaque dose étant moins efficace et moins pérenne que la précédente…et ce n’est pas fini.  Il y a trois ans, étaient peu nombreux les médias alternatifs qui souhaitaient que l’on regarde venir – que l’on résiste à l’hystérie pandémique et aux solutions miracles du type « vaccin » expérimental dispendieux, en cours de validation, sur des milliards de cobayes humains tétanisés et traumatisés. Trois ans plus tard un comité d’experts  piloté par la revue The Lancet (Résultats de recherche pour « lancet » – les 7 du quebec). La revue de prestige qui publia une « étude bidon » à propos de l’hydroxychloroquine  Résultats de recherche pour «médicamen» – les 7 du quebec. Le comité d’experts de la revue The Lancet conclue: « À l’échelle mondiale, la réponse à la pandémie de COVID-19 a été une succession d’«échecs mondiaux massifs» catastrophiques… d’erreurs à répétition, d’improvisation… L’article ci-dessous donne un avant-goût de l’arnaque pandémique orchestrée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sous le mentorat de plusieurs milliardaires « complotistes ».  Nous invitons le lecteur à prendre garde à une partie du contenu de ce rapport ou les technocrates cherchent à culpabiliser le public pour sa résistance aux confinements déments, au couvre-feux et aux autres mesures répressives de masse. À aucun moment le rapport n’interroge l’inefficacité avérée et la dangerosité prouvée des soi-disant « vaccins » ou traitement expérimental non validé à ARNmessager. Dans ce résumé du rapport,  il n’est fait aucune mention du processus d’immunité  sociale naturelle largement répandu dans les pays pauvres.   À l’échelle mondiale, la réponse à la pandémie de COVID-19 a été une succession d’« échecs mondiaux massifs », écrit un groupe d’experts dans un nouveau rapport publié dans The Lancet mercredi. Ils avertissent que sans coopération mondiale, la pandémie risque de perdurer. Ce rapport est le fruit de deux ans de travail d’une commission établie par le journal The Lancet  composée de 28 experts mondiaux en politique publique, gouvernance internationale, épidémiologie, vaccinologie, économie, finance internationale, et santé mentale. Source: La gestion de la pandémie, « un échec massif mondial », selon des experts (msn.com) Une centaine d’autres experts ont contribué à la rédaction de ce rapport hautement critique de la gestion pandémique, et ce, à tous les niveaux et dans la plupart des pays. Ces chercheurs, qui s’appuient sur près de 500 études et rapports, font le constat d’une situation où les échecs ont succédé aux échecs, au niveau de la prévention, de la transparence, de la prise de décisions rationnelles, de la mise en place de mesures de santé publique de base et de la coopération en termes de solidarité internationale. Le bilan faramineux des décès au cours des deux premières années de la pandémie de COVID-19 est une profonde tragédie et un échec de société massif à plusieurs niveaux», a déclaré le professeur Jeffrey Sachs, président de la Commission et professeur à l’Université de Columbia. Nous devons faire face à de dures vérités : trop de gouvernements n’ont pas respecté les normes fondamentales de rationalité et de transparence institutionnelles; trop de personnes ont protesté contre les mesures de base en matière de santé publique, souvent influencées par la désinformation; et trop de nations n’ont pas réussi à promouvoir une collaboration mondiale pour contrôler la pandémie», déplore M. Sachs. Un échec collectif et à tous les niveaux Le rapport dresse la liste de dix erreurs majeures qui ont contribué à ce que la pandémie perdure plus de deux ans, dont : * un délai trop long avant l’annonce des premiers cas de COVID-19; * une reconnaissance tardive du fait que le virus se transmet par aérosols; * un manque de coordination entre pays; * un échec des gouvernements à adopter les meilleures pratiques sanitaires; * un manque de données; * une incapacité à combattre la désinformation. Les auteurs affirment que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a agi trop prudemment et trop lentement sur plusieurs enjeux importants, notamment la reconnaissance du mode de transmission aérienne du virus; la recommandation du port du masque; la déclaration d’un état de pandémie et la publication de protocoles de voyages internationaux. Ils notent toutefois que le travail de l’OMS a été grandement affaibli par certaines interventions politiques. Ils donnent en exemple la menace des États-Unis de se retirer de l’OMS et les tensions entre la Chine et les États-Unis à propos de l’origine du virus, comme éléments qui ont ralenti et influencé les actions de l’organisation. Ceci a également contribué à miner la crédibilité de l’organisation auprès du public. La réaction de l’OMS face à la pandémie fera l’objet d’une évaluation indépendante.© Denis Balibouse/Reuters La majorité des gouvernements ont eux aussi tardé à reconnaître l’importance du virus et ont été trop timides dans leurs interventions, écrivent les auteurs. Seules les régions du Pacifique occidental, y compris l’Asie de l’Est et l’Océanie, qui ont connu par le passé d’autres épidémies de maladies respiratoires sévères, ont réagi avec urgence et ont adopté des stratégies dans le but d’éliminer le virus. Ces régions ont généralement connu une mortalité moins importante (environ 300 par million de personnes, comparé à 4000 par million de personnes en Europe et dans les Amériques) et des impacts économiques moins importants. Si tous les pays avaient choisi des stratégies de suppression [au début de la pandémie], il aurait été possible d’arrêter l’épidémie sans avoir recours à des fermetures et des confinements prolongés et l’arrêt de voyages internationaux, indique le rapport.» Dans bien des cas, la réponse épidémique de plusieurs gouvernements a été davantage guidée par des considérations politiques et administratives que par des recommandations des experts en santé, ajoutent-ils. Dans de nombreux cas, les politiques et la prise de décision n’ont pas été éclairées par des synthèses de preuves mises à jour en permanence», écrivent-ils. Le rapport indique que trop souvent, les gouvernements ont adopté des mesures moins strictes ou ont relâché les restrictions simplement parce qu’ils ont imité d’autres pays pour éviter la grogne populaire. D’autre fois, ils ont imposé des mesures sans tenir compte de tout effet sur ou provenant des autres pays ou régions. Les gouvernements auraient dû fournir davantage de soutien pour que le public puisse adhérer aux mesures sanitaires. Ceci inclut : * le déploiement de tests de haute qualité, facilement accessibles et abordables; * des endroits d’isolement pour ceux qui ne peuvent pas s’isoler à la maison; * un soutien financier pour les personnes en isolement; * imposer des normes de qualité de l’air au-delà des normes de base encourageant l’utilisation de meilleurs systèmes de filtration et de ventilation; * une vaccination gratuite et facilement accessible. Un manque de collaboration et de coordination internationale Une approche coopérative était nécessaire, mais a été peu adoptée, déplorent par ailleurs les auteurs. Personne n’est en sécurité jusqu’à ce que tout le monde soit en sécurité» est un concept épidémiologique qui a été généralement ignoré. D’ailleurs, plus d’un an après le début de la campagne de vaccination contre la COVID-19, seulement une personne sur sept dans les pays à faible revenu a été vaccinée, comparé à une personne sur quatre dans les pays à revenu élevé. Ceci augmente non seulement le nombre d’infections à l’échelle mondiale, mais aussi le risque qu’un nouveau variant surgisse. Les auteurs jettent aussi une part du blâme sur le public : Le contrôle de la pandémie a été sérieusement entravé par l’opposition publique aux mesures sanitaires, comme le port de masques et la vaccination.» Cette opposition a eu trop d’influence sur les décisions politiques, peut-on lire dans le rapport. Par contre, les auteurs ajoutent qu’une faible littératie scientifique, une incohérence des décisions gouvernementales et les vastes campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux ont amplifié cette opposition. Les politiciens auraient dû davantage avoir recours aux recommandations des experts en sciences comportementales pour s’assurer que le public accepte et adhère aux mesures sanitaires, croient les auteurs du rapport. Des millions de morts évitables À Washington, un homme marche à travers le mémorial pour les Américains décédés de la COVID-19. Les États-Unis ont rapporté plus d’un million de décès depuis le début de la pandémie.© LEAH MILLIS/Reuters Tous ces échecs ont eu un effet dévastateur et ont causé des millions de décès évitables, indique le rapport. L’Institute for Health Metrics and Évaluation (IHME) estime que le bilan des morts à travers le monde est au moins deux fois plus élevé que les 6,9 millions de morts rapportés au 31 mai 2022. L’IHME pense par ailleurs que 4,3 milliards de personnes, ou 54 % de la population mondiale, ont été infectées seulement entre le 1er décembre 2021 et le 31 mai 2022. On estime aussi qu’entre 100 000 et 200 000 Américains ont perdu la vie en raison de la COVID-19 après avoir refusé d’être vaccinés. Vers une fin de la pandémie Plus de 12,66 milliards de doses du vaccin contre la COVID-19 ont été administrées à travers le monde. Dans les pays à faible revenu, seulement 21 % de la population a reçu au moins une première dose.© Maggie MacPherson/Radio-Canada (Pourtant, ce sont ces pays moins vaccinés qui ont connu le moins de mortalité ou de complications médicales. NDÉ)  Seule une meilleure coopération multilatérale mettra mettre fin à la pandémie, affirment les auteurs. Ils préviennent que le risque qu’un nouveau variant apparaisse demeure élevé et il existe des incertitudes quant à la durée à long terme de l’immunité conférée par la vaccination et par une infection. C’est pourquoi le rapport suggère que les pays adoptent une stratégie vaccinale-plus» qui comprend : * la vaccination de masse;  (quand un vaccin efficace et valable sera disponible – NDÉ); * une meilleure disponibilité de tests et de traitements abordables; * un meilleur accompagnement des personnes atteintes de la « COVID longue »; * encourager le port du masque; * soutien pour les personnes qui doivent s’isoler; * un soutien pour les pays moins nantis pour l’achat de vaccins et de traitements. Ces stratégies doivent être mises en place de façon soutenue, et non seulement lorsque les signes pointent vers une nouvelle vague. Les auteurs soulignent également que la levée prématurée des mesures sanitaires comporte de nombreux problèmes. D’abord, le virus n’est pas encore au stade endémique et ne démontre pas encore un cycle saisonnier et prévisible, comme la grippe. Il y a peu d’assurance que nous avons atteint une telle prévisibilité, et la grippe aussi peut donner lieu à de nouveaux variants dévastateurs et à des pandémies, comme les épidémies de 1957-1958 et 1968 qui ont tué entre 1 et 4 millions de personnes», peut-on lire dans le document. Puis, la levée des mesures trop rapidement met inutilement en danger les personnes immunodéprimées qui ne peuvent pas développer une immunité suffisamment robuste. Enfin, notent les auteurs, plus il y a d’infections, plus il y aura de personnes souffrant de COVID longue», ce qui aura un impact majeur sur les systèmes de santé. Ils soulignent que jusqu’à 35 % de personnes atteintes de COVID-19 et que près de 90 % de celles qui ont été hospitalisées à cause de la maladie vivent avec des symptômes à long terme. Les auteurs avertissent que les échecs constatés depuis le début de la pandémie doivent servir de leçon pour les dirigeants, qui doivent aussi composer avec d’importants défis mondiaux comme l’urgence climatique, la perte de la biodiversité, la pollution de l’air, du sol et de l’eau, et la migration à grande échelle de personnes en raison de conflits, de pauvreté et de catastrophes environnementales. À lire aussi : * Le cercle vicieux des vagues de COVID-19 à répétition * Avec chaque nouvelle vague de COVID-19, le système de santé « s’effondre autour de nous » * Les changements climatiques risquent de provoquer une multiplication des pandémies « Certaines pandémies ne finissent pas, elles deviennent invisibles aux plus nantis » * Le rêve « utopiste » de l’immunité collective contre la COVID-19
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