lundi 22 août 2022

Derrière l’assassinat politique de Daria Platonova

L’attentat à Moscou, qui a provoqué la mort de la journaliste Daria Platonova, avait comme objectif principal son père Alexander Douguine, philosophe créateur de l’école moderne de géopolitique, chef du Département de sociologie des relations internationales à l’Université  d’État …
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Quel est l'énorme avantage du COVID autre que l'argent ?

Olivier Delamarche, pour ceux qui ne le connaîtrait pas est analyste financier. Il est le président-fondateur de la société de gestion de portefeuille Platinium Gestion et est spécialisé en analyse macro-économique et gestion de portefeuille1. Toujours selon Wikipédia, il dénonce ce qui est selon lui une réglementation insuffisante ou insuffisamment punitive dans le monde bancaire : « Le problème, c'est qu'aujourd'hui, quand vous regardez bien les choses, il n'y a aucune sanction à l'encontre des banquiers et des personnes qui mettent en risque les pays ou les sociétés pour lesquels ils travaillent. Vous pouvez faire n'importe quoi, ruiner une banque, un pays, ou mettre 5 000 personnes dehors. En général vous touchez votre petite prime au passage et personne ne vous en veut. Tant que c'est comme ça, qu'est-ce que vous voulez faire ? »2
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« On tue les vieux dans les Ehpad du monde entier avec la complicité des États », dixit Dominique Prédali

Nous en avons parlé sur ce site à la sortie du livre On tue les vieux il y a bien des années. Malgré des dépenses folles, autant des résidents des Ehpad que de la collectivité, jamais nos anciens ont été aussi mal traités et c’est de pire en pire. Mais le plus détestable dans cette affaire c’est le fait d’avoir fait croire que les mesures Covid-19 étaient mises en place pour les protéger ! Il fallait oser le faire et ils l’ont fait. Ils sont tellement mal traités qu’ils ont été les premiers à tomber comme des mouche à la première vague de Covid-19, c’est un fait rappelé par Mme Dominique Prédali : les résidents qui représentent moins de 1 % de la population générale comptaient pour 50 % à 81 % des morts ! Un véritable massacre dont les responsables sont connus : les autorités politiques et les dirigeants des Ehpad. Sept mois après la publication des « Fossoyeurs » (Fayard), révélant les conditions difficiles dans les Ehpad du groupe Orpéa, la journaliste Dominique Prédali, qui a elle-même enquêté sur cette question, revient sur ce sujet grave dans une tribune. Les révélations des Fossoyeurs de Victor Castanet ont bouleversé le gouvernement. Olivier Véran avait tempéré « si ces faits sont avérés » et Brigitte Bourguignon se demandait s’il y a vraiment eu des rationnements sur tout, en précisant qu’elle ne voudrait pas qu’on fasse des généralités. Quid des enquêtes officielles sur les « dysfonctionnements chroniques », des reportages, des études ? Et quid de l’hécatombe de 2020 dans les Ehpad du monde entier qui n’a fait qu’exacerber la crise chronique dans ce secteur ? Les résidents – moins de 1 % de la population – comptaient pour 50 % à 81 % des morts du covid. SITUATION CRITIQUE Des taux de mortalité parfois supérieurs à ceux de l’Ebola en Afrique (+30 %) ont alerté l’épistémologue Sylvain Diamantis qui a prouvé que le défaut de soins tuait plus que le virus. Des résidents sont morts de soif, de faim, de privation de soins médicaux et d’hygiène par manque de personnel qualifié. Les études internationales le confirment. Les Ehpad privés commerciaux, dont les taux d’encadrement qualifiés sont plus bas partout, ont été les plus touchés, mais « ne s’agit pas de jeter l’opprobre », explique Catherine Deroche, ancienne sénatrice. Et pas d’Ehpad bashing, comme ont pu l’évoquer Agnès Buzyn, et Brigitte Bourguignon, alors que ces structures sont financées comme les autres à plus de 70 % par les derniers publics dans la plupart des pays industrialisés (voir Dominique Prédali & Jacques Soubeyrand, Douze gériatres en colère, Fayard, 2009) sans avoir à justifier leurs dépenses (voir Douze gériatres en colère ou Victor Castanet, Les Fossoyeurs, Fayard). En Europe, sur 220 milliards d’euros alloués pour les soins, une partie de plus en plus importante profite aux investisseurs… MACHINE À BROYER LES VIEUX La course au profit impose d’économiser sur tout. « Oui, on fait de l’argent avec des petits vieux. Tant mieux ! Si c’est le résultat d’une bonne gestion » disait Luc Broussy, alors directeur de l’Executive Master de Politiques gérontologiques et gestion des Ehpad à Sciences-Po, dans Paris Match, le 18 septembre 2003. Le directeur financier d’Orpea vantait « une discipline de gestion axée sur la maîtrise des charges », dans Les Échos le 14 octobre 2004…
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Tiens, un imprévu dans le Nouvel Ordre Mondial

Les mois d’été sont parfois chauds et ceux de 2022 furent aussi particulièrement chargés : après quelques semaines de pause, force est de constater que le monde continue de tourner frénétiquement. Ainsi, pendant que la France continuait sa descente dans les absurdités macronesques habituelles sur le mode « Vite, vite, faisons venir à grands frais des pompiers étrangers au statut vaccinal inconnu pour ne surtout pas réintégrer les pompiers français non vaccinés », pendant que la situation internationale continuait de se dégrader à tous points de vue tant du côté de l’Asie que de l’Ukraine, et pendant que tout ceci se déroulait avec forces gros titres et fines analyses dans les médias grand public, une nouvelle fracassante passait totalement inaperçue. Ce n’est qu’à la faveur de quelques timides articles d’une presse qui a consciencieusement regardé ailleurs qu’on apprend, furtivement, que certains pays n’entendent pas vraiment se couler dans le moule que l’Occident avait prévu pour eux : suite à une réunion des BRICS, ces pays en développement rapide qui comptent le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, d’intéressantes dispositions monétaires ont été prises dont on pourrait dire qu’elles remettent profondément en cause l’ordre mondial financier actuel sans que, pourtant, personne ne s’en soit réellement ému. Les accords de Bretton Woods ont clairement dessiné en 1944 le monde de l’Après Seconde Guerre mondiale en faisant du dollar américain la monnaie de référence pour tous les échanges internationaux, avec la mise en place de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International. Les accords multipartites qui viennent de se nouer entre les BRICS et au-delà modifient donc l’ordre mondial monétaire de façon majeure, dans l’indifférence suspecte d’à peu près tout le monde occidental. On peut s’en étonner puisque ceci signifie de façon assez claire une perte de suprématie pour le dollar américain. En effet, jusqu’à présent certains échanges commerciaux internationaux étaient réglés en dollars américains : la vente de matières premières, le prix du baril ou de l’or, les règlements interbancaires entre nations étaient très majoritairement réglés en dollars ce qui imposait du reste que des masses considérables de billets verts devaient être conservés dans la plupart des banques centrales des pays de la planète. Pour ces pays, l’utilisation du dollar n’a pas que des avantages. La monnaie américaine donne à l’Oncle Sam une très grande capacité d’influence dans le monde : qui utilise le dollar doit en respecter les moindres contraintes, notamment celles imposées par la politique étrangère américaine, et qui ne les respecte pas peut se retrouver coupé des échanges internationaux ou voir ses réserves bloquées… Ce fut le cas de nombreuses fois pour différents pays, les tentatives de sortie du « système dollar » se traduisant parfois par des changements brutaux de régime. Quant à l’interdiction d’utiliser le dollar, elle a longtemps signifié un effondrement de l’économie concernée… Cette position dominante du dollar lui permet aussi de diluer son inflation en la répartissant à échelle planétaire. Pratique : l’impression de billets n’avait jusqu’à présent pas d’impact réel pour l’économie américaine. Le dollar était jusqu’à présent sa monnaie, et les problèmes afférents étaient rejetés sur le reste du monde. Cependant, les récents développements internationaux montrent que cette hégémonie monétaire n’est plus aussi solide. Avec l’annonce par les BRICS de la création d’une nouvelle monnaie de réserve, la position américaine va fondamentalement changer : en offrant à tous ceux qui le voudront une monnaie de réserve concurrente (ou supplémentaire) au dollar, les BRICS vont donner l’occasion à des douzaines de pays de s’affranchir du dollar et donc de l’influence américaine directe ou indirecte (c’est le cas de l’Algérie par exemple). Parallèlement à l’introduction programmée de cette nouvelle monnaie de réserve, l’Inde a déjà annoncé utiliser le dollar de Hong-Kong, le yuan ou le dirham pour payer son charbon à la Russie, ce qui lui permet de contourner assez facilement les sanctions imposées à la Russie de Poutine. Du reste, la Turquie – pourtant membre de l’OTAN – semble mettre en place des mécanismes équivalents pour ses propres besoins. Voilà qui est ballot ! Normalement, tout était prévu pour un nouvel ordre mondial taillé au cordeau : la pandémie devait générer des piscines olympiques de dettes faramineuses, qui devaient à leur tour largement inciter les gouvernements, en pleine banqueroute, à effacer ces dettes par le truchement d’une nouvelle monnaie mondiale, à la fois numérique et totalement contrôlée par les États. Et dans ce nouvel ordre mondial, c’était très simple : l’Occident mènerait la danse, les humains seraient tous contrôlés par cette monnaie et tout irait bien (pour les élites) sur le principe « Vous ne serez bien sûr plus propriétaire de rien, mais vous serez heureux (ou sinon, tant pis) », comme l’explique calmement un Forum Économique Mondial toujours aussi relax du collectivisme. Malheureusement, avec ce nouveau développement, ce « Nouvel Ordre Mondial » ne semble pas prendre la direction envisagée par nos fines élites : difficile d’imposer une monnaie unique dans un monde qui n’est pas unipolaire par exemple et alors qu’une partie des nations s’éloigne vigoureusement d’un dollar devenu une arme financière (weaponized currency). Difficile de pousser ces monnaies numériques de Banques centrales alors que le bitcoin et les cryptomonnaies indépendantes continuent d’attirer l’attention et d’offrir une alternative de plus en plus crédible aux monnaies fiat qui démontrent chaque jour un peu plus les dangers qu’elles comportent. Eh oui : difficile de rendre l’utopie collectiviste mondialiste attrayante dans un contexte de plus en plus mouvant, où la concurrence apparaît et ne semble pas vouloir se laisser faire. Difficile de vendre ces CBDC dans un monde qui ne veut pas se plier au diktats de moins en moins cachés d’une petite élite délicieusement éco-consciente qui veut diminuer son empreinte carbone en oubliant de préciser que le carbone, c’est vous… Si un nouvel ordre mondial est en train de se mettre en place, ce n’est décidément pas celui que cette élite avait prévu. Accessoirement, on ne pourra s’empêcher de noter que ce Nouvel Ordre Mondial imprévu semble se dessiner sans l’euro. Ce n’est pas un hasard. —- Sur le web
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Totalitarisme en pleine action : avec l'aide du WEF, le Canada va lancer un programme fédéral d'identification numérique

Les représentants du gouvernement ont déclaré que le programme était "l'équivalent électronique d'un document de preuve d'identité reconnu", tel qu'un permis de conduire ou un passeport, qui "confirme que "vous êtes qui vous prétendez être" dans un contexte numérique". Le gouvernement canadien, s'appuyant sur un partenariat avec le Forum économique mondial (WEF), élabore un nouveau "programme d'identité numérique" fédéral. L'objectif de cette nouvelle initiative est de développer un document numérique de preuve d'identité, qui pourrait être utilisé dans différents systèmes et environnements allant des services gouvernementaux aux aéroports et au contrôle des frontières, selon Slay News.
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