Ils y sont finalement arrivés. Aux premières heures du jour, alors que la majorité des Français dormaient encore, les députés sont venus à bout de l'examen du projet de loi « portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat ». Après de longs débats souvent tendus, marqués par des interruptions de séance, des rappels au règlement et des invectives, en particulier entre élus du RN et de LFI, le texte final a été voté largement, avec 341 voix pour, 21 abstentions et 116 voix contre, aux alentours - Juillet / Politique, Social, Consommation
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vendredi 22 juillet 2022
Communisme, Mondialisme et dépopulation.
Par Rodlediazec Si vous pensez que le communisme est l’idéologie prolétarienne que les marxistes ont martelée pendant des décennies, jusqu’à nous trouer la boîte crânienne, il faut vite laver le système cognitif à la brosse à dents, avec un mélange de bicarbonate de soude et du vinaigre domestique pour une propreté irréprochable. Malgré cela, des traces risquent de perdurer, d’où […]
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Elisabeth Borne a reçu sa 4ème dose pour « passer un été serein »
Le contenu de la fiole n’a pas été constaté par huissier. OD Agée de 61 ans, la cheffe du gouvernement fait partie du public concerné par ce rappel, pour l’heure ouvert à toutes les personnes au-delà de 60 ans, aux … Lire la suite →
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L’Europe allemande d’Olaf Scholz ne fait pas rêver
Allons-nous vers une Europe fédérale resserrée autour de l’Allemagne ? Dans un article pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung, le chancelier social-démocrate allemand Olaf Scholz vient de décrire sa vision de l’Europe. Il y défend une approche centralisatrice de l’Union européenne et appelle à la fin des veto nationaux afin d’assurer un plus grand poids sur la scène internationale. Mais les politiques écologiques et de défense allemandes passées et présentes montrent que la méfiance doit être de mise.
Fin des veto nationaux et critique de l’égoïsme national
Dans cet article Scholz déclare :
L’unité. Nous devons absolument la maintenir et l’approfondir. Pour moi, cela signifie qu’il faut en finir avec les blocages égoïstes des décisions européennes par certains États membres. Fini les initiatives nationales isolées qui nuisent à l’Europe dans son ensemble. Nous ne pouvons tout simplement plus nous permettre des vetos nationaux, par exemple en matière de politique étrangère, si nous voulons continuer à être entendus dans un monde de grandes puissances concurrentes.
Mais l’Allemagne est-elle la mieux placée pour critiquer le manque d’unité et l’égoïsme national des pays européens ?
C’est sa politique antinucléaire persistante au niveau national et européen ainsi que son fort partenariat russe qui ont conduit à une dépendance au gaz russe dont on ressent actuellement les effets géopolitiques. L’introduction du nucléaire dans la taxonomie européenne s’est faite contre l’Allemagne par une coalition entre la France et divers pays, comme ceux d’Europe centrale.
L’Allemagne parle beaucoup d’une défense européenne, mais continue d’acheter de l’équipement militaire américain au détriment de la France et des autres partenaires européens. Le dernier exemple étant l’achat d’avions de chasse F-35 américains en 2022. En tant que membre fortement atlantiste, il est probable qu’une Europe unie sera fortement alignée sur la politique étrangère américaine.
Plus facile à dire qu’à faire
L’autre problème est aussi l’applicabilité de cette vision. Pour mettre fin aux vetos nationaux, il faudrait réviser les traités européens. Un point déjà avancé sous la présidence européenne de la France.
Néanmoins, il est loin de faire l’unanimité. Le 9 mai 2022, 13 États membres de l’UE s’opposaient à cette idée de révision de traité : Pologne, Roumanie, Finlande, Suède, République tchèque, Malte, Croatie, Slovénie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Danemark et Bulgarie.
De plus, les différents gouvernements européens sont de plus en plus contestés par des forces antisystèmes, voire eurosceptiques (comme en France ou en Italie). Dans un tel contexte, il apparait que les vœux de Scholz vont rester lettre morte. Ils risquent même d’attiser les divisions.
Une position médiane à travers la confédération serait plus judicieuse : en respectant la diversité des États membres et en s’en servant pour faire de l’Europe un centre de puissance. La devise de l’Union européenne est « Unis dans la diversité ». Il ne faudrait pas oublier cette diversité qui a été la force de l’Occident et de l’Europe.
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Comptes de campagne de la présidentielle : le nerf de la guerre
Conformément à la loi du 6 novembre 1962 modifiée par l’article 2 de la loi organique du 5 avril 2006 relative à l’élection du Président de la république, sont publiés au JO du 19 juillet 2022 les comptes des 12 candidats à l’élection présidentielle du 24 avril 2022.
Comme en 2017, Emmanuel Macron a été le plus dépensier lors de la campagne qui a mené à sa réélection le 24 avril dernier (16,7 millions). Et comme il y a cinq ans, la finaliste Marine Le Pen (11,5 millions) s’est montrée plus économe que certains candidats qui n’ont pas réussi à se qualifier pour le second tour (Valérie Pécresse avec 14,3 millions, Jean-Luc Mélenchon avec 13,7 millions). Les deux candidats présents au second tour de la présidentielle étaient loin du plafond de dépenses autorisé à ce stade, puisqu’il est situé à un peu plus de 22 millions d’euros, dont 16 millions maximum pour le premier tour.
Suivent ensuite Éric Zemmour (11 millions), Yannick Jadot (5,2 millions) et enfin Anne Hidalgo (3,7 millions). Sans surprise, en queue de liste, on retrouve les plus petits candidats : Nathalie Arthaud (plus de 890 000 euros), Nicolas Dupont-Aignan (plus de 870 000 euros), Philippe Poutou (un peu moins de 820 000) et enfin Jean Lassalle (plus de 813 000 euros).
Que nous apprend le détail des dépenses (et des recettes) des différents candidats ?
Jean-Luc Mélenchon a dépensé plus de 7,8 millions d’euros dans les réunions publiques. À la veille du premier tour, La France insoumise revendiquait avoir organisé plus de 300 meetings, avec son candidat mais aussi sans lui, que ce soit en métropole et dans les Outre-Mer. La technologie, avec son premier meeting immersif à Nantes et les hologrammes, coûte forcément cher. Il est le candidat qui a le plus dépensé dans ce domaine.
La différence de stratégie entre Marine Le Pen et Éric Zemmour se retrouve aussi dans leurs comptes de campagne. Le second avait surtout misé sur des meetings de grande ampleur et des événements médiatiques importants, avec plus de 4,6 millions dépensés en réunions publiques. La candidate du Rassemblement national a dépensé moitié moins en réunions publiques, mais plus d’un million d’euros dans la tournée de ses quinze bus « Marine Présidente ».
À noter également l’importance des « opérations commerciales » dans les finances de la campagne d’Éric Zemmour. En la matière, les équipes du candidat sont les premières. Ces recettes, qui comprennent la vente d’objets promotionnels, représentent un peu moins de 500 000 euros. Cette stratégie financière particulièrement axée sur les goodies avait été remarquée durant la campagne et, a semble-t-il, porté ses fruits.
La candidate Les Républicains, Valérie Pécresse, a dépensé près de 2,6 millions d’euros en promotion téléphonique, davantage que l’ensemble des autres candidats sur ce domaine. Ce qui peut aussi inclure les campagnes de phoning réalisées par ses équipes durant la primaire de la droite. Le déficit du parti de droite a été comblé en lançant, avec succès, un appel aux dons au lendemain du premier tour, ce qui a permis à Valérie Pécresse de rembourser le prêt de 5 millions d’euros qu’elle avait pris à titre personnel.
Alors que la campagne de Benoit Hamon avait coûté 15 millions d’euros et celle de François Hollande un peu moins de 22 millions, les dépenses de la candidature d’Anne Hidalgo se situent en dessous des 4 millions, le parti ayant anticipé un score inférieur à 5 %. Tout comme Yannick Jadot, qui avait provisionné plus de 7,9 millions d’euros de recettes pour cette campagne, mais qui a stoppé ses dépenses à 5,2 millions. Un solde positif de plus de 2,7 millions, dans lequel il est difficile de ne pas voir une anticipation de son échec et de ne pas laisser trop de dettes.
Combien a coûté chaque voix aux différents candidats ?
Si en valeur absolue, avec près de 17 millions d’euros de dépenses, Emmanuel Macron est celui qui a le plus dépensé, c’est Valérie Pécresse qui, en valeur relative, a le coût de campagne le plus élevé (8,53 euros par suffrage). À l’opposé, Jean Lassalle réalise la campagne la moins coûteuse en valeur absolue (813 060 euros) avec un coût par suffrage de 74 centimes.
Résultats inférieurs à 5 %
Nathalie Arthaud – 197 094 voix pour un budget de 891 098 euros soit 4,52 euros/voix.
Philippe Poutou – 268 904 voix pour un budget de de 819 686 euros soit 3,05 euros/voix.
Anne Hidalgo – 616 478 voix pour un budget de 3 744 225 euros soit 6,07 euros/voix.
Nicolas Dupont-Aignan – 725 176 voix pour un budget de 871 410 euros soit 1,20 euro/voix.
Fabien Roussel – 802 422 voix pour un budget de 4 016 173 euros soit 5 euros/voix.
Jean Lassalle – 1 101 387 voix pour un budget de 813 060 euros soit 0,74 euro/voix.
Yannick Jadot – 1 627 853 voix pour un budget de 5 162 964 euros soit 3,17 euros/voix.
Valérie Pécresse – 1 679 001 voix pour un budget de 14 324 135 euros soit 8,53 euros/voix.
Résultats supérieurs à 5 %
Éric Zemmour – 2 485 226 voix pour un budget de 10 976 228 euros soit 4,42 euros/voix.
Jean-Luc Mélenchon – 7 712 520 voix pour un budget de 13 685 064 euros soit 1,77 euro/voix.
Résultats Accès au second tour
Marine Le Pen – 8 133 828 voix pour un budget de 11 483 385 euros soit 1,41 euro/voix.
Emmanuel Macron – 9 783 058 voix pour un budget de 16 699 979 euros soit 1,70 euro/voix.
Pour ces deux derniers candidats, le budget correspond aux dépenses du premier et second tours alors que le nombre de voix pris en compte est celui du premier tour uniquement.
La CNCCFP rendra sa décision finale à la fin de l’année
Il est rappelé que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a jusqu’au 24 décembre 2022 pour instruire ces comptes et rendre ses décisions. Ces comptes pourraient donc être amenés à évoluer, la CNCCFP précisant bien qu’il ne s’agit que des comptes des candidats « tels que déposés par eux ».
Le plafond des dépenses était établi cette année à 16 851 000 euros pour les candidats présents au premier tour, et 22 509 000 euros pour les candidats qualifiés pour le second tour. La Commission des comptes de campagne n’a, jusqu’à présent, approuvé qu’un seul compte du premier coup, celui du NPA Olivier Besancenot en 2007. En 2012, il avait rejeté ceux du président sortant Nicolas Sarkozy.
Les remboursements s’élèveront au maximum à 800 423 euros pour les candidats n’ayant pas atteint la barre des 5 % ; 8 004 225 euros pour les autres candidats présents au premier tour ; 10 691 775 euros pour les candidats concourant au second tour.
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