mercredi 19 janvier 2022

Moins de formes sévères de COVID-19 chez les vaccinés?

Le titre de cet article pose une question fondamentale à laquelle j’avais promis d’essayer de répondre. Sous-jacente, il y a une autre question qui « enflamme » les plateaux télé : les soins intensifs sont-ils « encombrés » par des …
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Une nouvelle plainte pour « torture et actes de barbarie » contre le chef d'Interpol

Elle est déposée alors que le général émirati Al-Raisi se trouve actuellement sur le sol français. Le président d’Interpol est accusé par l'ONG Gulf Centre for Human rights (GCHR) d'être complice des tortures que subit l'opposant émirati emprisonné Ahmed Mansoor. William Bourdon, l'avocat de l'association de défense des droits de l'Homme, demande l'arrestation immédiate du général Al-Raisi par la France. Le général Ahmed Naser Al-Raisi, nouveau patron d'Interpol - Ipixelpro - CC BY-SA 4.0 Une nouvelle plainte pour « torture » et « actes de barbarie » a été déposée mardi à Paris au pôle crimes contre l'humanité du parquet antiterroriste (PNAT) contre Ahmed Nasser Al-Raisi, le nouveau président d'Interpol, élu le 25 novembre 2021. Selon Me William Bourdon qui est à l'origine de cette plainte pour le compte de l'ONG de défense des droits de l'Homme Gulf Centre for Human rights (GCHR), le général Al-Raisi se trouverait actuellement en France. « Nous avons constaté que le Secrétaire général d'Interpol, Jürgen Stock avait twitté qu'il accueillait le nouveau président pour sa première visite au siège de l'organisation à Lyon, donc j'ai immédiatement déposé la plainte, raconte l'avocat joint par Reflets. Les services de la procureure la République du pôle Crime contre l'humanité, m'ont assuré qu'ils procédaient à un examen de la plainte sans délai._ » Pour de tels faits, le PNAT peut de saisir de l'affaire sur la base de la compétence universelle. Le général Al-Raisi, président d'Interpol, et son secrétaire général, Jürgen Stock, dans les locaux de l'organisation à Lyon, le 17 janvier 2022 Le patron d'Interpol avait déjà été visé par deux plaintes mais celles-ci avaient été classées par le Parquet pour absence de compétence, car l'Emirati ne résidait pas en France et ne se trouvait pas non plus sur le sol français. « Cette visite en France relance l'affaire et j'estime que la France...
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« Attention !! Choc pétrolier en cours ! » L’édito de Charles SANNAT

Par Charles Sannat pour Insolentiae Mes chères impertinentes, chers impertinents, Appel à témoins. J’ai besoin de votre aide amicale. En effet je souhaite faire un point sur les augmentations tarifaires annoncées pour tenter de quantifier l’inflation à venir dans la vraie vie. Aussi, si vous avez reçu des courriers de vos fournisseurs vous annonçant des révisions tarifaires je suis preneur. […]
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La danse de la pluie des vaccinés haineux

L’empilement invraisemblable de règles idiotes dans l’Éducation nationale finissait, la semaine dernière, par faire déborder la soupière des parents, des enfants et des enseignants au point de déclencher à la fois un mouvement de rétropédalage peu serein d’un gouvernement de clowns à seringues complètement dépassés, et à la fois une petite grève d’enseignants qui, ayant tout compris, demandent encore plus de contraintes et de vexations. Cette expérience sociale permet d’illustrer à quel point beaucoup trop de nos semblables ont un amour sans limite pour la Danse de la Pluie. Dans bien des disciplines techniques éminemment complexes, les paramètres sont en réalité si nombreux qu’il faut des années de pratique pour en comprendre les impacts et, surtout, leur importance relative les uns par rapport aux autres. On pourrait citer, parmi des centaines, les cas de l’informatique, de l’électronique, de la chimie, de l’impression 3D où obtenir un bon résultat nécessite une solide maîtrise des outils, des dosages, des modes opératoires, des informations, des pratiques et des contraintes. Pour les profanes, il est rapidement trop complexe de s’attaquer de front à ces techniques : ils se révèlent incapables de classer les paramètres par ordre d’importance, et font rapidement n’importe quoi, tripotant par ci, tripotant par là en espérant un résultat favorable sans l’obtenir, ce qui les pousse à la fin à invoquer les Dieux de la Pluie pour que ça marche. Les jeunes parents ont ce sentiment les premiers jours avec leur bébé : comme il ne communique pas verbalement, ils essayent tout ce qu’ils peuvent. Quand ils sont normalement doués, quelques mois et quelques lardons plus tard, la sérénité s’est installée et seuls les paramètres essentiels sont vraiment gérés et ajustés. Pour l’impression 3D, les débutants se focalisent facilement sur la température de la pièce, le temps d’exposition au dixième de seconde près, tout en ignorant (stérilement) le fait que la machine est mal ajustée, le zéro mauvais, le modèle mal foutu, ce qui aboutit évidemment à un chaos sans nom qui ne fonctionne pas et les projette dans une nouvelle phase d’introspection relative… à la température de la pièce, le temps d’exposition ou le jour de la semaine. Il en va de même avec la covid : les profanes conformistes répèteront scolairement des choses du genre « ça réduit les effets graves » ou « les masques protègent les autres », goberont les régulations administratives, se feront booster et rebooster avec zèle, et tenteront, comme avec les bébés peu communicatifs, comme avec l’impression 3D rétive, comme avec ces applicatifs informatiques opaques, d’en faire une synthèse logique, et ce même si l’ensemble n’est qu’un empilement de syllogismes, d’approximations, de mensonges et d’absurdités. Dès lors, il est peu étonnant que le résultat ressemble à une religion, avec ses onctions et ses arbitraires surprenants, depuis la mesure du taux de CO2 dans une classe jusqu’aux articles qui expliquent que ce n’est pas parce que tout le monde a chopé Omicron que les injections ne marchent pas, au moment même où le PDG de Pfizer admet lui-même que sa came n’est pas tip-top. Ce virus est fort bien tombé car, comme les religions avec Dieu ou l’écologisme avec le CO2, on doit composer avec quelque chose d’invisible. C’est pratique : chacun voit alors midi à sa porte et pour le virus, plus on est peureux, plus on a raison ; plus on est bigot, plus les autres sont des salauds. Ceci marche avec le Dieu Victorien, le climat et les pestiférés du rhume. Cependant, le discours punitif et vengeur à l’encontre des personnes non-vaccinées doit clairement être pointé du doigt et tancé vertement. Vous êtes farouchement contre les personnes non-vaccinées ? Vous voulez les punir, les soumettre ? Vous avez tort. Car oui, avec cette manœuvre, vous faites preuve de lâcheté, d’une attitude moralement répréhensible, potentiellement minable, et non, absolument en aucun cas, votre position est justifiable ou morale. Elle est au contraire une marque tragique de nullité intellectuelle, peut-être momentanée mais définitivement humiliante, et qui doit être portée à votre passif. En effet, en ayant cette haine du non-vacciné, vous vous êtes fait attraper, assez minablement, dans l’embobinement tragique du paramétrage millimétrique inutile : le gouvernement, les « experts » vous ont livré un mode d’emploi de la pandémie complètement bidon, et comme ça ne marche pas (et même de moins en moins bien), vous en voulez aux coupables, justement désignés dans ce mode d’emploi bidon, à savoir les non-vaccinés. C’est bien évidemment faux et certainement pas scientifique (est-il utile de revenir sur l’efficacité redoutable des picouses qui n’empêchent aucune contamination, ne stérilisent rien ni personne ?). La plupart vont se rendre compte au fil du temps qu’ils se trompent, et ils viendront faire semblant de regretter leur geste comme les Allemands après leur petite phase brune, ou les Français après leur petite aventure collabo. On peut même rigoler d’avance de la sur-compensation médiatique des gouvernements les plus hystériques lorsqu’ils vont devoir s’excuser d’avoir distribué de la myocardite ou d’autres blessures à tous ces gens pour aucune raison valable. Ceux qui blâment les non-vaccinés maintenant se trompent, et ils sont responsables de leur erreur : vouloir leur faire payer une taxe (comme évoqué au Canada ou en Belgique par exemple), alors qu’il y a autant sinon davantage de vaccinés dans les urgences que de non-vaccinés, oui, c’est dégueulasse, absolument, clairement et sans aucun doute. Vouloir les empêcher de faire ce que font les vaccinés, exactement aussi contagieux qu’eux, promouvoir un pass sanitaire ou vaccinal est dégueulasse, absolument, clairement et sans aucun doute. Et quand c’est dégueulasse, oui, on a tort. Oui, on mérite jugement, et même éventuellement punition, entièrement légitime cette fois, notamment parce que quiconque défend cette idée moisie de retirer des droits fondamentaux en fonction du statut médical est définitivement la preuve de fascisme chimiquement pur faisant passer le collectif avant la plus petite et la plus fragile des minorités. C’est bel et bien un échec moral et intellectuel qui remet en question la légitimité de la personne qui émet de tels avis : les furieux individus critiques des non-vaccinés, promoteurs de ces punitions, se sont fait laver le cerveau avec succès et sont devenus les victimes passives, veules et pauvres de talent d’une arnaque évidente. Ils ont goulument gobé un gros mensonge, et devraient avoir honte de leur pathétique échec, pour une raison toute simple : les restrictions et les vexations sur les non-vaccinés relèvent de la Danse de la pluie. Elles ne servent à rien, ne règlent rien, n’aident personne et ne permettent que la mise en place d’un système ultra-dur au détriment de tous y compris leurs promoteurs, et qui n’a strictement rien à voir avec la covid, le tout sous couvert d’une maîtrise de l’épidemie à laquelle personne ne devrait croire, tout simplement parce qu’elle n’est à l’évidence aucunement maîtrisée ni par les vaccins ni par les autorités. Quant au pass vaccinal, vous pensez vraiment « y avoir droit » et que non, il ne vous sera pas retiré à la moindre occasion ? Nous sommes le 15 mars 2023. Théo, fièrement vacciné et boosté six fois, fait une crise cardiaque et un zona sur les fesses en même temps. Rescapé grâce aux talents des services d’urgence du Val De Marne #JabHeroes #TikTokDancingNurses, Théo refuse cependant le septième booster et se voit instantanément privé de pass vaccinal. Il tente d’obtenir une exemption mais à cause des directives super-fermes qu’il a lui-même votées en la personne de la présidente Macresse, cette exemption lui est refusée et il perd donc son emploi, son assurance chômage, son assurance santé, sa compagne, sa Tesla pass-activated, son compte Paypal, son chien et son pacemaker s’arrête faute d’abonnement à Healthflix. Il meurt à 17 h 20. Ses parents mentionnent sur Twitler qu’il n’était pas pleinement vacciné et le désavouent, avec raison. Quel salaud ce Théo ! Pas étonnant qu’il soit mort ! Il n’était pas boosté ! —- Sur le web
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Jérôme Blanchet-Gravel : le Québec, champion des mesures sanitaires

Contrepoints : Le Québec semble être la région d’Amérique du Nord la plus dure sur le plan des restrictions covid, mais aussi sur le plan des taxes et des impôts. Pourquoi cette situation ? Jérôme Blanchet-Gravel : Le Premier ministre québécois, François Legault, s’est lui-même vanté d’imposer les mesures sanitaires les plus sévères en Amérique du Nord, comme s’il s’agissait d’un noble exploit. Voilà de quoi donner le ton à l’esprit autoritaire qui caractérise le Québec actuel. Le 31 décembre dernier, le Québec fut le seul État sur 92 en Amérique du Nord (en incluant le Mexique) à empêcher toute forme de rassemblement pour les festivités du Nouvel An. Le 31 en soirée, même la Corée du Nord se fit plus festive ! Le Québec est actuellement à l’avant-garde de ce réglementarisme qui tend à étouffer la vie sociale et collective au nom de la nouvelle religion de la santé publique. Plusieurs facteurs expliquent cette situation, mais le goût prononcé pour l’étatisme qu’ont développé les Québécois dans les soixante dernières années est sans doute le principal. Le Québec a développé un modèle de société où l’État se porte garant du confort et de la micro-sécurité de tous ses citoyens. Au Québec, les taxes et impôts élevés sont moins le fruit d’une véritable politique d’égalité que le reflet d’un monde marqué par le rejet du succès, de l’aventure et de la distinction. Un monde par et pour des fonctionnaires. Nous voilà devant une société assurantielle, une société où la vie devient un danger à encadrer minutieusement. Grand jardin d’enfants où l’État maternel intervient chaque jour dans la vie du citoyen craintif, le Québec applique à une échelle globale la logique du safe space prisée dans la pensée woke. Les citoyens devraient se voir protégés de tous les risques et périls imaginables, quitte à transformer leur espace de vie en enfer réglementaire. C’est aussi parce qu’ils ont toujours confié à l’État le soin d’assurer leur survie culturelle que les Québécois lui font encore confiance aveuglément après tous ces abus. Habitués à lui confier leur sécurité identitaire, ils lui confieraient leur sécurité sanitaire, dans une sorte de transfert de leurs inquiétudes. D’ailleurs, ce fut l’erreur inconsciente de bien des patriotes québécois que d’embrasser le sanitarisme au détriment du tissu social et de l’affirmation de la nation qu’ils sont censés défendre. Chez les souverainistes, ils sont maintenant nombreux à faire passer la sécurité avant la liberté, sans réaliser qu’ils contribuent eux-mêmes à enfermer le Québec dans la peur de tout.   Le gouvernement Legault a annoncé qu’il allait instaurer un impôt spécial pour les non-vaccinés. Est-ce une mesure surprenante ou bien est-ce la continuité de la politique québécoise ? Jérôme Blanchet-Gravel : C’est la continuité de la politique du bouc émissaire menée par le gouvernement Legault, mais la mesure représente une importante rupture avec le principe d’universalité propre au système de santé québécois, qui est presque entièrement public. À cet effet, il est tragicomique de voir d’anciens défenseurs du principe des soins pour tous (et par le fait même les détracteurs acharnés du système de santé américain) défendre aujourd’hui ce nouvel impôt. Comme quoi la pandémie a vraiment emmené un nouveau clivage qui s’articulera autour de ces deux pôles : la sécurité et la liberté. Dans les faits, cette « contribution santé » n’est rien d’autre qu’un impôt discriminatoire imposé à des gens réduits à l’état de dhimmis de la santé publique. On s’en souvient : dans les États musulmans, les dhimmis étaient les sujets non musulmans qui devaient s’acquitter d’un impôt particulier appelé djizîa. Comme l’islam radical, le sanitarisme entend réglementer tous les aspects de la vie individuelle et collective, et comme lui, il impose un régime de ségrégation. C’est une grave régression morale et historique.   Selon vous, la France et le Québec suivent-ils la même direction au niveau réglementaire ? Jérôme Blanchet-Gravel : La France est bien sûr elle aussi étouffée par l’étatisme et la bureaucratie. En ce sens, on pourrait dire que le Québec retient de la mère-patrie. De manière générale, les pays catholiques semblent également avoir développé des modèles plus interventionnistes que les pays anglo-protestants. Bien des constats que je fais pour le Québec s’appliquent à la France – on me fait souvent la remarque –, mais force est de constater que la France reste encore moins aseptisée que le Québec. On trouve malgré tout en France une plus forte résistance aux nouveaux courants puritains, qu’ils soient sanitaires ou woke. Bien que fortement menacée, la liberté d’expression y est aussi plus vive. On peut encore débattre chez vous des sujets chauds, chose de plus en plus rare et difficile dans la Belle Province. Durant la pandémie, le Québec ne s’est pas seulement distingué par son nouvel ordre réglementaire, mais par l’incroyable degré d’obéissance des citoyens aux autorités publiques. Tous les États du monde ont imposé des restrictions et continuent de le faire, mais peu de peuples les auront suivies aussi religieusement que les Québécois. Le Québec ne traverse vraiment pas la meilleure période de son histoire.   Dans votre dernier livre intitulé Un Québécois à Mexico (L’Harmattan), vous critiquez la multiplication des interdits en Occident et l’avènement d’un monde marqué par le « réglementairement correct ». Quelles sont les principales différences entre le Mexique et le Québec à ce sujet ? Jérôme Blanchet-Gravel : Le Mexique n’est pas une île déserte. Sous l’influence de l’Occident et des États-Unis surtout, on peut parfois y sentir les germes de la nouvelle gauche et plus souvent, du sanitarisme, mais c’est un endroit où ces courants ne parviendront pas à transformer les mentalités et avoir un impact sur la socialité avant des années. Concrètement, le Mexicain peut porter le masque dans la rue, mais il continuera de fréquenter sa famille et ses amis et s’arrêtera dans un kiosque à tacos où les gens mangent avec leurs mains, se lèchent les doigts puis s’échangent les cuillères des pots de salsa. Il ne traversait pas l’esprit d’un Mexicain de consulter son gouvernement pour savoir comment et avec qui fêter Noël. Le Mexique a un côté cowboy, pour ne pas dire anarchiste. Le Québec est une société mécanique, le Mexique est une société organique. Mon livre est un récit sur le Mexique, mais aussi sur le malaise occidental et le malaise québécois en particulier, dont je viens de décrire certaines caractéristiques. Malgré la pauvreté et la violence, on trouve encore dans l’ancien empire aztèque un espace de liberté que vont sûrement rechercher bien des Occidentaux déçus de leur civilisation. C’est vrai aussi pour d’autres pays d’Amérique latine. L’une des conclusions de mon livre est que le libéralisme pourrait dorénavant devoir se rabattre sur un espace de déploiement à l’extérieur de l’Occident, ce qui est un revirement considérable. Avec le retour de l’État et l’avènement de la société de surveillance, le libéralisme pourrait devoir se retrancher dans les pays encore épargnés par le nouveau courant sécuritaire. Et si la richesse n’était plus synonyme de liberté, mais plutôt d’un confort abrutissant ayant débouché sur cette faillite ? Les sociétés occidentales ont développé une vision technocratique du monde qui se traduit par la multiplication de règles destinées à apaiser l’anxiété née de leur vide spirituel. Mon expérience mexicaine me l’a dévoilé avec force. Nous sommes devant des sociétés désenchantées et tièdes qui n’acceptent plus aucune forme de fatalité et qui veulent encadrer les moindres aspects de la vie pour compenser leur manque de passion et de vigueur. C’est le règne du contrôle social et le temps de la dépression collective.
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