mardi 25 janvier 2022

Valérie Pécresse est ridicule (video)

Elle ne sait pas combien il y a de jours dans l’année… ► Voir aussi : Valérie Pécresse : une pure politicienne, opportuniste et très hostile à l’identité française L’article Valérie Pécresse est ridicule (video) est apparu en premier sur Contre-Info.
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Situation sanitaire mondiale le point au 22 janvier 2022 : pays avec traitement précoce, versus les tout vax

Si les gouvernements et les médecins honnêtes avaient voulu faire autrement et utiliser les traitements précoces : le point au 22 janvier 2022       Depuis le début de la crise Covid, une propagande effrénée assortie d’une censure féroce …
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lundi 24 janvier 2022

Robert Malone : « La science est établie, ils ne fonctionnent pas. Ils ne sont pas complètement sûrs... s'il y a un risque, il doit y avoir un choix ! »

Si Robert Malone, l'inventeur des vaccins ARN, remet en question les risques de ces injections, on peut penser qu'il sait ce qu'il dit... non ?
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Selon l'OMS, il est "plausible" que la propagation d'Omicron mette fin à la "pandémie"

D'ici mars, le variant Omicron pourrait contaminer 60 % des Européens. Une perspective a priori effrayante mais dont l'issue pourrait être positive : selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il est « plausible » que cette propagation massive d'Omicron signe la fin de la pandémie en Europe. « Une fois que la vague Omicron sera calmée, il y aura pendant quelques semaines et quelques mois une immunité globale, soit grâce au vaccin, soit parce que les gens seront immunisés en raison de - Janvier / International, Santé
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Les États-Unis ont dissimulé des milliers de morts civils dans la guerre aérienne au Moyen-Orient

La puissance aérienne des États-Unis a joué un rôle central dans les guerres menées par le pays en Afghanistan, en Syrie, en Irak et ailleurs, les responsables promettant que les drones et autres armes sophistiquées permettent à l’armée américaine de mener des frappes aériennes de précision qui épargnent les civils pris dans les zones de guerre. Mais une enquête inédite du New York Times révèle que les guerres aériennes de l’armée américaine ont été marquées par de mauvais renseignements, un ciblage imprécis et un manque de responsabilité dans la mort de milliers de civils, dont de nombreux enfants. Cette série en deux parties du reporter Azmat Khan s’appuie sur une multitude de documents internes du Pentagone, ainsi que sur des reportages sur le terrain, sur des dizaines de sites de frappes aériennes et sur des entretiens avec de nombreux survivants. « Le nombre de morts et de blessés parmi les civils est très différent de ce qu’ils prétendent », déclare Khan, qui a consacré cinq ans à cette enquête. Source : Democracy Now, Azmat Khan Traduit par les lecteurs du site Les-Crises  Transcription Lire la suite
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Journal d'un curé de campagne électorale : J–76

France Info : Qu'est-ce qui pourrait faire enfin décoller la campagne d'Anne Hidalgo ? Virginie Martin (politologue) : Je ne sais pas. Pas grand-chose, je pense, malheureusement pour elle, c'est difficile. La campagne rame, elle est très peu audible. Elle n'arrive vraiment pas imprimer. Aujourd'hui, on a entendu un discours qui se raccrochait plutôt au passé du Parti socialiste plutôt qu'à un avenir. Ça manque quand même un peu de colonne vertébrale idéologique pour demain et après-demain. Hidalgo - Janvier / Politique, Social, LRPS, François Hollande
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Le MONDE, Macron agent double | OFF Investigation #E02

En 2010, pour sauver leur journal en quasi-faillite, les journalistes du Monde se font conseiller par un jeune banquier d’affaire en poste chez Rothschild. Emmanuel Macron prétend offrir ses services « gratuitement » au motif que la cause de l’indépendance des médias l’intéresse. Mais bientôt le doute s’installe… Pourquoi un jeune loup travaillerait-il bénévolement ? 🎥 Réalisation : Lucile Berland 🎨 Illustrations : Arnaud Bétend  « Emmanuel, un homme d’affaires à l’Elysée », une série documentaire d’investigation en neuf épisodes produite par OFF Investigation. Lire la suite
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dimanche 23 janvier 2022

Covid-19 : pourquoi la Suède n’a pas confiné ?

Vous croyez que la Suède est un exemple en matière de gestion de la crise sanitaire ? Alors comment s’expliquer que malgré une quasi absence de restrictions, la population se soit faite massivement vaccinée contre le Covid-19 ? Cela paraît paradoxal ! Bienvenus en Suède ! La Suède ne compte que 10,4 millions d’habitants, son PIB se situe au 24e rang mondial. Ce pays est à la pointe de la technologie dans divers domaines. La Suède est une monarchie constitutionnelle avec un parlement qui mène une politique ultra-libérale capitaliste, avec une note de communisme très particulière où le gouvernement a un rôle de tuteur légal sur ses citoyens. L‘ « étatisme » est une sorte de religion nationale. Comme nous sommes curieux et que nous aimons savoir et nous poser des questions, nous avons étudié la situation de plus prêt. Nous vous proposons une petite visite du pays en 10 points, qui nous permettra de mieux voir comment la Suède gère son peuple. 1- Le Personnummer Le Personnummer est le sésame qui ouvre toutes les portes en Suède : administrations publiques, banques, associations, opérateurs téléphoniques, fournisseurs de gaz et d’électricité, salles de sports etc, tous ne jurent que par le Personnummer ! C’est à la fin du 17e siècle que ce numéro d’identité national voit le jour. D’abord pour un simple recensement de la population et la collecte des impôts. En 1749, la Suède créait le premier institut de statistiques officiel au monde : Tabellverket connu aujourd’hui sous le nom de Statistiska Centralburân. Le Personnummer tel qu’il est actuellement, a été instauré en 1967. Il est composé de 10 chiffres, calculé d’après l’algorithme de Luhn. Un système infaillible ! 2- L’Energiebox La Suède a commencé à équiper les foyers suédois de compteurs électriques communicants appelés Energybox en 2009. Avant-gardistes les Suédois ! Soit disant pour que le citoyen fasse des économies. Bizarre cette attention soudaine portée à nos dépenses d’électricité ? Ils ne veulent donc plus de notre argent ? Nous connaissons la même histoire avec le Linky en France. Tout s’explique quand nous comprenons que la Energybox est soutenue par la technologie HAARP (High-Frequency Active Auroral Research Project). Un programme de surveillance totale de contrôle des consciences et de réduction des populations. Nous vous invitons à lire « Les Anges ne jouent pas de cette HAARP » 3- La disparition du cash L’argent liquide a été quasi supprimé du pays depuis 2018. Les banques n’ont plus de distributeurs de billets, les commerçants refusent le cash, même pour un simple café ! De ce fait, plus de marché parallèle, le gouvernement a la main sur chaque Krona (couronne suédoise, Krona ? Krona et Corona, quelle parfaite homophonie ! Y aurait-il une similitude ?), il faut savoir que la Suède ne fait pas partie de la zone euro. Les banques ont le contrôle sur l’ensemble de la masse financière du pays. Depuis 2012 le paiement électronique Swish a été adopté par les Suédois à la quasi-totalité. Elle vise à supprimer le cash à 100 % d’ici 2030. 2030 ! Ça nous fait penser à un certain « Agenda 2020-2030 » de Klaus Schwab, président du WEF. 4- La puce RFID En Suède, la puce sous-cutanée séduit des milliers de personnes. Cet implant remplace clés, cartes bancaire, cartes de visite, billets de train, de cinéma… « C’est génial ! Ça simplifie la vie ! ». En décembre 2021, la Suède a présenté son projet d’implanter la puce qui servirait de Greenpass, c’est-à-dire de Pass Vaccinal. Et tout cela est strictement volontaire ! Nous ne pouvons nous empêcher de penser à Jacques Attali qui disait en 1981 : « La sélection des idiots se fera ainsi toute seule, ils iront d’eux-même à l’abattoir », extrait du livre « L’avenir de la vie », entretien avec Michel Salomon. 5- Hene, le 3e genre En 2010, le Forum Économique Mondial (WEF, dont le fondateur et président est Klaus Schwab) avait désigné la Suède comme le pays le plus sexuellement égalitaire au monde. Mais pour de nombreux Suédois l’égalité des sexes ne suffit pas, il faut devenir sexuellement neutre. La Suède reconnaît 170 prénoms unisexes. On habille l’enfant de façon neutre et on lui donne des jouets neutre. Dans de nombreuses écoles maternelles toutes références au sexe des écoliers ont été supprimées. Les enfants ont droit à de la « littérature » LGBT. Récemment, une institutrice s’est faite licenciée car elle refusait, à la demande des parents, d’appeler une petite fille de 7 ans Hene au lieu de fille. Hene fut mentionné pour la première fois dans les années 60, puis en 1994 il fut intégré en tant que pronom personnel. Au fil du temps il est devenu le 3e genre sexuel officiel. Nous avons donc les enfants filles, les garçons et les henes, sans compter que le petit garçon a l’option de devenir une fille et idem pour la fille. Le ministère de l’éducation nationale suédois fait tout pour promouvoir une perspective sexuellement égalitaire et éviter ainsi les visions traditionnelles du genre et des rôles parentaux. Pour comprendre un peu mieux les valeurs et le rôle de la tradition, nous vous invitons à lire « La crise du monde moderne » de René Guénon. 6- LGBT en puissance La Suède est le pays le plus sympathisant du mouvement LGBT (Lesbian Gay Bisexual Transgender). Il s’agit même d’une norme sociale. Petit récapitulatif historique : – 1930-1940 : les premières luttes contre la discrimination de l’homosexualité. Des réseaux d’entre- aide se développent. – 1944 : légalisation de l’homosexualité. Le consentement équivaut celui des hétéros. – 1972 : légalisation des transgenres – 1995 : légalisation du Pacs pour les homosexuels – 2003 : droit d’adoption pour les homosexuels – 2005 : droit à la Fiv pour les lesbiennes – 2009 : légalisation du mariage pour tous. La Suède est le pays où le mouvement LGBT a le plus de droits et de légitimité dans le monde entier. Qui dit LGBT, dit Gaypride. En 2021 la Suède a accueilli à Malmö la Worldpride. L’évènement dure une semaine entière et s’étend dans tout le pays. La Europride a déjà eu lieu 3 fois en Suède. Nous tenons à préciser que « pride » en anglais signifie la fierté. Voici la fierté du Monde. 7- Transplantation d’utérus En 2014 à Goeteborg, deuxième ville de la Suède, sont nés 8 bébés à la suite d’une greffe d’utérus chez leur mère, une technique en plein développement. Technique que la communauté LGBT souhaiterait vivement reprendre pour des fins personnelles. On dirait de la science fiction, tout comme dans ce film des années 90 avec Arnold Schwarzenegger, « Junior », où un homme tombe enceinte. Le « Madprofessor » Christopher Inglefield, chirurgien et fondateur de la London Transgender Clinic, estime que c’est tout à fait envisageable. Et devinez ? C’est en Suède que la technique a été innovée. Ce fut un flop. Permettez-nous de nous poser des questions sur l’éthique d’une science sans conscience, qui voudrait implanter l’utérus d’une femme dans le ventre d’un homme ?! Et il accoucherait par où ? Par l’anus ?! 8- L’alcoolisme En 1850 déjà, le roi Fredrik recense une consommation de 45 litres d’alcool par an par personne. On peut dire que les Suédois sont très exubérants en matière de boisson ! Le manque de luminosité et de chaleur n’aident pas. Raison pour laquelle les pouvoirs publics ont dû réguler l’accès à l’alcool dans le pays. Depuis 1870 l’État a pris le monopole sur la vente et les recettes. En 1955 les boutiques « Systembolaget » ont vu le jour. Ce sont des magasins d’État qui vendent les vins et spiritueux, les alcools jusqu’à 3,5° sont en vente libre. La vente d’alcool est interdite aux moins de 20 ans. Le tourisme d’alcool est très répandu, les Suédois vont se fournir dans les pays limitrophes comme le Danemark et même l’Allemagne où l’alcool y est bon marché. Nous constatons qu’en matière d’alcool, les Suédois sont bien moins obéissants ! 9- Taux de vaccination des vaccins dits classiques En 2018, notre chère ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn nous vendait la Suède comme un exemple mondial en terme de couverture vaccinale lorsque notre gouvernement français avait instauré l’obligation vaccinale à 11 vaccins pour nos bouts de chou. Elle nous disait dans l’émission Les Maternelles : « Les Suédois eux, n’ont pas d’obligation vaccinale, et pourtant ils sont vaccinés à 99 %! ». La Suède est ainsi souvent prise comme exemple : malgré l’absence totale d’obligation vaccinale, les enfants moins de 2 ans ont été injectés du vaccin DTPolio à 99 %, il en est de même pour les autres vaccins dits recommandés chez nous avant 2018. Tandis qu’en France il a fallu mettre des obligations vaccinales scolaires et professionnelles, les Suédois eux, ne font pas de distinction entre recommandations et obligations gouvernementales. 10- Taux de vaccination du vaccin Covid-19 Malgré l’absence de confinement et de port du masque obligatoire, le taux de vaccination est extrêmement élevé. Sans oublier que ce vaccin est en phase expérimentale, il n’a donc pas pu se voir délivrer d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). La Suède a commencé sa campagne de vaccination Covid-19 en mars 2020. Au 9 janvier 2022 nous constatons en consultant les données officielles du site Johns Hopkins, que 72, 24 % des Suédois présentent un schéma vaccinal complet (2 doses) que 7.430.541 personnes sont doublement vaccinées et que 17.887.449 doses ont été attribuées au total. Nous avons une population de : 10.402.070 individus Les 2 dosés sont au nombre de : 7.430.541 individus Ce qui nous fait une différence : 2.971.529 individus restant en Suède qui n’ont pas eu 2 doses. Donc : 7.430.541 personnes ont eu 2 doses, ce qui nous fait un total de : 14.861.082 doses. Au total 17.887.449 doses ont été administrées. Ce qui nous fait une différence de : 3.026.367 doses qui ont forcément été administrées aux 2.971.529 personnes restantes. Nous constatons même une « overdose » de 54.838 entre le nombre de doses restantes et le nombre d’individus restants, différence qui s’explique certainement du fait que la Suède a commencé en janvier avec la 3e dose pour les personnes les plus fragiles. Si l’on inclue les personnes primo-vaccinées on atteint un taux qui tend vers du 100 %. La quantité de personnes injectées est pharamineuse ! Notre correspondant sur place nous disait que les gens dans son pays sont vaccinés à 100 %, que seule une poignée de main de personnes ne l’était pas et que ces derniers subissaient une discrimination totale de leurs concitoyens. Ça paraît irréel ! Et pourtant les chiffres le confirment ! Pour conclure, il nous semble assez clair que le gouvernement suédois a une énorme emprise sur son peuple et qu’il opère cette manipulation depuis des décennies. Ses moyens de contrôle mentaux sont très sophistiqués. Le Youtubeur et ex-banquier« Un être Humain » nous rapporte dans l’émission du 4 décembre 2020 sur la chaîne de Hayssam Hoballah, qu’il a fait l’expérience de partir vivre en Suède au courant de l’année 2020. Il pensait fuir la dictature sanitaire de l’Hexagone, mais au final il n’a tenu que 2 mois en Suède, alors que le pays vivait librement, tout était ouvert, les gens sortaient où et quand ils voulaient, pendant que nous en France, nous devions signer des auto-attestations pour sortir de notre maison-prison ! Alors pourquoi n’a-t-il pas apprécié toute cette liberté ? En fait il nous dit : « Là-bas les gens sont prêts ». Ils sont prêts. C’est du pré-conditionné, du pré-cuit. Plus qu’à les mettre dans la marmite ! L’état suédois contrôle tellement bien ses sujets qu’ils sont déjà prêts à se faire injecter et pucer. C’est le travail de subversion et d’endoctrinement de la pensée « Attalienne », la pensée unique franc-maçonnique du Nouvel Ordre Mondial (NOM). La devise suédoise est : « Nous vous laissons libres, c’est à vous de prendre vos responsabilités », « Vous ne pouvez pas sortir du cadre, vous ne pouvez pas vous en échapper ». La Suède vend du vent à ses citoyens, de l’illusion, de la magie ! Elle leurs fait croire qu’ils sont libres et qu’ils choisissent. Mais en catimini, elle leur suggère et leur soumet sa volonté à elle. C’est avec beaucoup de subtilité et de séduction qu’elle formate ses disciples, ses enfants de la patrie. Tous les rejetons de Papa-Maman-Suède sont formés dans le même moule. Vous ne verrez évidemment aucune manifestation dans les rues, s’élever contre leur tuteur légal, cela est impensable. On ne critique pas Papa-Maman, c’est très mal vu. Et malheur à celui qui ne veut pas se soumettre à la pensée unique suédoise, s’est l’exclusion directe et à tous les niveaux, que ce soit familiale, sociale ou professionnelle. Et non seulement on vous banni mais on vous fini ! On vous achève mentalement et financièrement. Mise à part cela, le Suédois est libre, libre de choisir la liberté à la suédoise. C’est comme si l’on vous disait que vous pouvez choisir tous les habits que vous voulez, mais que dans tout le magasin il n’y a que la même veste et que même si vous avez besoin de chaussettes, vous ne pouvez qu’acheter une veste, vous avez besoin d’un pantalon, là encore, vous devez achetez une veste. C’est plus égalitaire vous comprenez ! La Suède ne fait jamais rien par la force mais elle suggère implicitement. D’ailleurs, la Suède prétend vouloir influencer l’Europe, évidemment pas par la force, mais par la séduction. La séduction ! Ce mot nous fait penser à Babylone, la grande prostituée qui a séduite une grande partie de l’humanité… et qui est en train de tomber… Rédaction : Mariam Carette
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BLACKROCK EST LE VIRUS !

La pandémie du coronavirus proclamée à la face du monde au début de l’année 2020 a permis de mettre en lumière les grands acteurs et lobbyistes de l’industrie pharmaceutique. Avec le désormais célèbre Covid-19, les grandes firmes liées au secteur de la santé ont eu l’occasion de démontrer au grand public l’étendue de leur pouvoir corrupteur et leur capacité à […]
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Un tournant majeur...

Demain, dimanche, je vais diffuser une vidéo pour faire le suivi concernant la mobilisation des camionneurs alliés au peuple canadien, événement qui risque de marquer un tournant dans notre histoire. Je serai accompagnée par un ami pasteur et nous discuterons, très sérieusement, des implications de ce qui risque de se produire au cours des prochains jours. L'heure de diffusion reste à confirmer.
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L’argent fait-il le bonheur ? Le Paradoxe d’Easterlin

Par Thomas Renault. Tax Credits-money-(CC BY 2.0) En 1974, l’économiste Richard Easterlin a démontré de manière empirique une relation étrange entre le bien-être et le PIB par habitant : à long terme, il ne semble pas exister de causalité entre la croissance du PIB, ajusté de l’inflation, par habitant et le bonheur. Entre 1973 et 2004 par exemple, alors que le PIB réel par habitant a doublé aux États-Unis, le bonheur est resté constant (voir graphique ci-dessous). Cependant, lorsque l’on regarde la situation à un instant t, il apparaît tout de même que l’argent fait un peu le bonheur : un ménage plus riche aura tendance à s’estimer plus heureux en moyenne qu’un ménage plus pauvre, et ceci particulièrement dans les pays en voie de développement. Comment expliquer alors ce paradoxe ? Eh bien pour cela, il faut tout d’abord commencer par étudier la manière dont est mesuré le bonheur et le concept de relativité du bonheur.     Mesurer le bonheur est une mission complexe, et encore plus lorsque l’on souhaite comparer un niveau absolu de bonheur entre différents pays ou à différentes périodes. Pour cela, la méthodologie la plus classique consiste à poser directement à un échantillon d’habitants d’un pays une question toute simple : « Êtes-vous heureux dans votre vie ? » en proposant alors quatre réponses « Je kiffe ma life », « Plutôt pas mal », « Pas trop trop », « Ma vie c’est de la merde ». Une autre méthode un peu similaire consiste à poser la question : « Sur une échelle de 0 à 10, 0 étant la pire vie imaginable et 10 la vie de vos rêves, où situez-vous votre situation personnelle ? » (sondage Gallup Well-Being par exemple). Ces deux mesures ne sont évidemment par parfaites, car cela dépend du référentiel de chacun et de la notion subjective de ce qu’est le bonheur (qu’est-ce que le bonheur ? une vie à 0 est-elle la vie de quelqu’un qui meurt de faim dans un pays en guerre ? ou bien celle de quelqu’un qui galère en France parce qu’il ne trouve pas de travail et qui vient de se faire larguer ?), mais cela permet tout de même une mesure un peu biaisée de la satisfaction de vie de chaque individu (life evaluation). Un autre type de mesure consiste à estimer le bien-être émotionnel (emotional well-being), en demandant aux sondés la fréquence et l’intensité des différentes périodes de joie, d’affection, de stress, de tristesse et de rage durant les derniers jours, et en estimant alors qu’un individu est heureux s’il a peu de périodes de stress, de tristesse et de rage, et à l’inverse beaucoup de périodes de joie et d’affection. L’objectif est alors d’avoir une mesure du bien-être qui soit plus facilement comparable dans le temps et l’espace et dépendant moins d’une échelle de valeur personnelle et du référentiel de chacun, mais toujours d’une définition personnelle de ce qu’est un moment de stress ou de tristesse par exemple… et en imposant une certaine définition de ce qu’est le bonheur. En considérant une période t donnée et en utilisant ces deux mesures (life satisfaction & emotional well-being), Angus Deaton (prix Nobel 2015) et Daniel Kahneman (prix Nobel 2002) ont par exemple montré dans un papier de 2010 : « High income improves evaluation of life but not emotional well-being » que le revenu était positivement relié à ces deux variables : plus le revenu est élevé, plus le bien-être est élevé, mais ce uniquement jusqu’à un revenu de 75 000 dollars pour un ménage pour le bien-être émotionnel. Pour le dire autrement, après 75 000 dollars, une hausse de revenu améliore toujours votre perception de votre bien-être, mais n’a pas d’impact en réalité sur la fréquence ou l’intensité de vos périodes de stress, de joie, de rage… Vous avez alors l’impression que votre vie est plus cool parce que vous gagnez plus que les autres, mais en réalité, cela ne change plus grand-chose. Graphiquement, il est possible de voir que les différentes courbes sont croissantes jusqu’au seuil de 75 000 dollars, puis deviennent plates, sauf la courbe ladder qui correspond justement à la question consistant à demander aux gens de noter directement leurs propres vies sur une échelle de 0 à 10.     Pour une période donnée, il existe donc une causalité entre le salaire et le bien-être, tout du moins jusqu’à un certain niveau, correspondant plus au moins au niveau permettant de remplir sans trop de problème les besoins basiques de la famille assortis de quelques extras, sans non plus claquer du champ’ à Miami chaque week-end… Un bon niveau de vie permettant de partir en vacances, de payer la scolarité de ses enfants, d’avoir un logement assez cool, de manger et de s’habiller correctement… l’équivalent, à la louche, d’une famille en France où chaque parent gagne environ 2500 euros par mois. Mais comment expliquer que, sur le long terme, et alors que le revenu par habitant augmente, le niveau moyen de bonheur de la population dans les pays développés n’augmente pas (cf. premier graphique) ? Une partie de l’explication provient du fait que le bonheur est une notion relative, dépendant d’un référentiel donné, ou tout du moins le bonheur tel qu’il est mesuré actuellement. En effet, les individus ont tendance à se comparer entre eux pour estimer leur niveau de bonheur : je ne suis pas heureux dans l’absolu, mais je suis heureux car, étant donné ma situation et le monde dans lequel je vis actuellement, je pense ne pas trop mal m’en sortir par rapport aux autres individus. Un graphique extrait de l’article « Relative Income, Happiness, and Utility: An Explanation for the Easterlin Paradox and Other Puzzles » (Journal of Economic Literature, 2006) résume parfaitement cela :     Comment lire le graphique précédent ? Dans un pays donné, si le revenu est très faible, alors une hausse du PIB réel par habitant entraîne une hausse du bien-être global (courbe croissante, au tout départ). La courbe noire relation across time in a country s’aplatit par la suite, avant de devenir quasiment parfaitement plate, illustrant alors le paradoxe d’Easterlin : à long terme, et principalement dans les pays développés, la hausse du revenu n’améliore pas le bien-être au niveau agrégé. Cependant, au niveau micro et pour une période donnée, le revenu a un impact sur le bien-être : plus vous êtes riches, plus votre satisfaction de vie est élevée, et ce même dans le cas de l’étude de Deaton et Kahneman, avec la courbe Ladder qui est bien croissante. Ceci est représenté par les trois périodes t0, t1, et t2 et les trois courbes pointillées « relation within a country at some time ». Conclusion L’argent fait-il le bonheur ? Eh bien oui et non ! Dans le graphique précédent, on peut voir que plus un pays est riche globalement, tel que les pays développés, moins l’argent fait le bonheur (la pente de la courbe pointillée s’aplatit elle aussi avec la hausse du revenu). Selon Deaton et Kahneman, il existerait même, pour une période donnée, un niveau à partir duquel le revenu n’augmente plus le bien-être émotionnel (cohérent avec partie plate de la courbe pointillée en t2 ci-dessus). De plus, dans le temps, et principalement dans les pays développés, la hausse globale du revenu ne s’accompagne pas d’une hausse du bien-être (courbe noire « Relation across time in a country »). Il est possible d’expliquer cela de différentes manières, mais une hypothèse souvent retenue est celle de la relativité de la notion de bonheur par rapport à un référentiel qui lui-même change dans le temps. Les individus ont certes en moyenne un pouvoir d’achat plus élevé aujourd’hui qu’en 1970, mais, étant donné que les exigences de chacun ont aussi fortement augmenté et que la norme est maintenant d’avoir un iPhone et un écran plat, le bien-être, ou tout du moins une certaine mesure de celui-ci, n’augmente plus depuis de nombreuses années dans les pays développés. Et vous, sur une échelle de 0 à 10, où vous placez-vous ? (P.S : ne pas avoir d’écran plat, ce n’est pas très grave en réalité…). Article publié initialement le 14 octobre 2015. — Sur le web
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samedi 22 janvier 2022

Génération corona(virus) : surveillance, spectacle, repentance …(Henri Feng)

Génération corona(virus) : surveillance, spectacle, repentance … La loi instaurant la passe vaccinale a été approuvée par notre Parlement. Le texte est amendé quelque peu. Seulement, est-ce l’essentiel ? Puisque plus rien […]
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Vladimir Poutine : face à l'OTAN, plus un pas en arrière !

On nous dit que la Russie est très méchante, qu'elle lance des ultimatums, qu'elle est agressive et qu'elle nous menace d'une guerre en Ukraine ! Qu'en est-il vraiment ? Lire, sur le site de l'Institut Schiller, la chronologie des évènements. - Actualités / Tribune Libre, Politique, Vidéo, Russie/CEI, Sécurité, Monde
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Le Samedi Politique avec François Asselineau – Pass-vaccinal, présidentielle, UE : l’enfer macronien

Le seul candidat qui expose les problèmes de la France. Qu’il soit aimé ou pas, il a le mérite de mettre en évidence la stratégie insensée de l’exécutif et l’ignorance en économie, géopolitique, sociologique, des nombreux préposés à la candidature suprême. Un seul/e parmi ces gens, auront le sort du pays entre leurs mains. Ces prétendants au fauteuil présidentiel, n’abordent […]
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Ivermectine : Autoriser ce médicament aurait empêché les confinements et mis aux arrêts la recherche

Les agences sanitaires fédérales n’ont pas reconnu l’ivermectine comme un traitement efficace pour les patients atteints du COVID-19. Selon le docteur Leland Stillman, la raison est plus politique que scientifique, car sinon il n’y aurait aucune base...
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« Sous la Révolution » de Gosselin Lenotre

Méfions-nous des révolutionnaires. Et de tous ceux qui entendent proclamer « la Liberté » – et non pas « les libertés » – en lui prêtant une vision qui leur est propre et est faite bien souvent de profonde intolérance, s’assimilant plutôt à des formes de totalitarisme qui cachent leur nom. Ces révolutionnaires proclamés sont la plupart du temps des nostalgiques de la Révolution française, qui constitue leur point de référence, ainsi que pour ceux qui ont pu mener des révolutions par la suite, à l’instar de ce qui s’est produit en Russie en 1917 et a débouché sur l’enfer soviétique, puis a inspiré d’autres totalitarismes. C’est le mérite du petit livre de Gosselin Lenotre que de nous faire vivre quelques monstrueux épisodes de la Révolution française au quotidien. Et de mieux percevoir ce qu’ont pu ressentir des personnes ayant vécu à cette époque, martyrisées au nom de la Liberté. La Révolution au jour le jour Xavier Martin, dans son brillant essai La France abîmée, nous faisait découvrir le quotidien des Français à l’époque de la Révolution. Celle du règne des médiocres et du conformisme exacerbé, où le vocabulaire à lui seul suffit à se rendre compte à quel point la défense proclamée de la liberté est antinomique avec celle-ci : les « ennemis du peuple » se trouvaient pourchassés, la « loi des suspects » pouvant faire de n’importe qui un coupable potentiel, susceptible d’être repéré par des « comités de surveillance », avant de subir la très expéditive « Justice révolutionnaire », particulièrement sommaire et sanglante. C’est l’optique que retenait de manière particulièrement vivante, car narrative, Gosselin Lenotre, nom de plume de l’académicien du XXe siècle Théodore Gosselin, historien et dramaturge spécialiste de la Révolution, arrière petit-neveu d’André Le Nôtre. Dans ce petit volume, il retrace plusieurs épisodes évocateurs de cette révolution, à travers des témoignages douloureux de victimes et de faits atroces qu’il nous narre avec le talent du chercheur puis du conteur qui parvient à restituer l’angoisse et la stupeur des mœurs décadentes de l’époque. Terreur, massacres, noyades collectives, chasse à l’homme, échafaud Ainsi assistons-nous à six moments particuliers, vus sous l’angle du témoignage et du présent restitué qui retracent particulièrement bien comment, au quotidien, dans une véritable surenchère de haine et de violence, des esprits illuminés, sous le prétexte d’idéaux de liberté, se transforment en véritables despotes et bourreaux d’innocents, sans que l’immense majorité des gens ose réagir, de peur de connaître le même sort. D’abord les premières heures de la révolution, à Versailles, dans l’angoisse de la confusion, de l’agitation, de la menace, de l’hésitation, des mouvements de foule, de la violence et de l’horreur incontrôlée, déjà. Puis, dans un deuxième chapitre, nous suivons les événements successifs qu’ont vécus les églises sous la Terreur, avec les spoliations, les prêtres qui doivent prêter serment et les « réfractaires », à qui sont promis les pires ennuis. Mais aussi les cloches – parfois multi-centenaires et véritables joyaux historiques – descendues des tours, brisées pour être fondues sans discernement et sans que cela ne rapporte rien, les fermetures d’églises et l’institution de la « fête de la Raison », suivie de destructions immondes et pitoyables, de massacres, sacrilèges, sans oublier la violation des tombes de Saint-Denis et le spectacle pitoyable qui est fait des dépouilles des grands rois. Le troisième chapitre s’intéresse à l’itinéraire d’un jeune capitaine apprécié et bon vivant mais un peu intrépide qui, n’ayant sans doute pas bien pris la mesure des événements, se retrouve détenu sans en être inquiet dans un premier temps, avant d’assister heure après heure au massacre successif de ses co-détenus, jugés de manière très sommaire. Son passage devant le tribunal improvisé finit par venir, les monstres sanguinaires attendant leur proie dans l’arrière-cour, des spectateurs se réjouissant de l’épouvantable boucherie quotidienne. On suit d’heure en heure l’angoisse qui monte, la stupeur, le retournement de situation, … et Jourgniac qui, comme par miracle, en réchappe, acclamé par les sanguinaires par un époustouflant retournement de situation. Le quatrième chapitre décrit dans le menu détail comment la première noyade collective a été planifiée et organisée à Nantes. Ce crime longuement prémédité, sous l’orchestration des acolytes de l’effroyable Carrier, nous révèle non seulement des heures particulièrement sinistres, mais aussi le sort peu enviable qui attendit les rares miraculés qui en réchappèrent momentanément. Le cinquième chapitre narre l’histoire de deux femmes courageuses, les sœurs de Rénac, et la manière dont elles furent elles aussi emportées par les événements. Tandis que le dernier chapitre évoque les dernières heures de condamnés, leur transport par les charrettes à travers la capitale, jusqu’à l’échafaud. Au nom de la liberté Autant d’épisodes vécus de l’intérieur et qui vous glacent le sang. Il ne s’agit plus ici de la grande Histoire, mais de la petite. Celle du vécu au jour le jour des contemporains de la Révolution. Menée au nom de la Liberté. Il faut « contraindre le peuple à être libre », selon les bons mots du féroce Turreau, se conformant ainsi tout comme d’autres à l’idée de Rousseau selon laquelle il faut « assujettir les hommes pour les rendre libres ». De quoi laisser bien songeur…   Gosselin Lenotre, Sous la Révolution, Le cavalier, mai 2021, 128 pages.   À lire aussi :   * Une histoire des Révolutions en France, de Gaël Nofri * La violence et la Terreur sont-elles nécessaires pour faire aboutir les révolutions ? * La Révolution française et la psychologie des révolutions de Gustave Le Bon (1) * La Révolution française et la psychologie des révolutions, de Gustave Le Bon (2) * La Révolution française et la psychologie des révolutions, de Gustave Le Bon (3) * Les deux Républiques françaises * 1917, la Révolution russe * L’enfer est pavé de bonnes intentions (11) : la Révolution * Un conte de deux villes de Charles Dickens * Du bon usage de la guerre civile en France de Jacques Marseille * La France abîmée * Les deux Charlotte : Charlotte Corday et Charlotte Robespierre * Le Roman de Charlotte Corday – Pourquoi Marat devait mourir * Vendée : de la révolte au génocide et à la paix * L’essentiel des livres d’Ayn Rand : Nous les vivants * Et si on (re)lisait Stefan Zweig cet été ? (19) * La violence et la dérision d’Alfred Cossery
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vendredi 21 janvier 2022

La Cour suprême annule le mandat de l’OSHA et autorise la vaccination obligatoire des travailleurs de la santé

La Cour suprême des États-Unis aujourd’hui a rejeté le mandat de l’administration Biden exigeant que les employés des grandes entreprises soient vaccinés contre la COVID ou se soumettent à un test hebdomadaire et portent un masque à l’intérieur lorsqu’ils travaillent.…
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L'ONU adopte une résolution contre la négation de la Shoah

L'Assemblée générale de l'ONU a adopté jeudi par consensus une résolution non contraignante proposée par Israël appelant tous les États à lutter contre la négation de la Shoah et l'antisémitisme, notamment sur les réseaux sociaux. Le texte à la portée politique forte même sans être légalement contraignant, mis au point avec le concours de l'Allemagne, a été co-parrainé par 114 pays sur les 193 que compte l'ONU. L'Iran a marqué formellement son opposition avec le texte, affirmant s'en « dissocier ». La - Janvier / Justice & Droit, Désinformation, Seconde Guerre mondiale, ONU
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Un député européen étrille Macron : « Le vaccin est une peine de mort ! Un meurtre est un meurtre ! »

Mislav Kolakusic est un homme politique croate et non roumain, mais peu importe. Ce qu’il assène à Macron (qui prend des notes pour camoufler son embarras) est véritablement de la dynamite ! OD « Vous nous promettez pour votre présidence exactement … Lire la suite →
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Bernard Celli : de la 5G à la vaccination Covid

Bernard Celly est un inconnu célèbre, non pas pour sa présence sur les plateaux de télévision, mais pour le rendement de son travail pour parachever le Great Reset de Davos. Bernard Celli a commencé sa carrière chez France Télécom à Washington, en tant que chargé d'affaires réglementaires et politiques. Il a ensuite rejoint l'ARCEP en décembre 2002 où il a occupé le poste de chef de l'unité « Diffusion audiovisuelle et services haut débit ». En février 2006, il a été nommé directeur adjoint des études et de (...) - Guerres chimique et biologique
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Inquiétude à propos du variant Omicron BA 2

L'épidémiologiste Antoine Flahault décrypte les dernières évolutions de la pandémie. L'envolée des cas de Covid au Danemark est dû à un nouveau variant Omicron encore plus contagieux. Le conseiller scientifique du directeur de l'OMS pour l'Europe invite la France à rechercher ce virus qui pourrait expliquer la flambée constatée dans notre pays. Il revient aussi sur la politique de test et de vaccination. Covid 19 - © Reflets Boris Johnson, le premier ministre britannique, a annoncé la fin à compter du jeudi 27 janvier, de l’essentiel des restrictions imposées pour lutter contre le variant Omicron en Angleterre. Le port du masque ne sera plus obligatoire, le télétravail ne sera plus recommandé officiellement et un passe sanitaire ne sera plus imposé. Comment jugez-vous l'annonce de ces mesures ? Antoine Flahault : Le Royaume-Uni accompagne la décrue épidémique actuelle qui est rapide. Le R actuel est de 0,7 (c'est-à-dire qu'une personne contamine 0,7 autre, NDLR). Croire que l'immunité collective permettra d'empêcher toute nouvelle vague de revenir serait présomptueux, mais libérer les restrictions lors des accalmies peut être une preuve d'agilité et d'adaptation à une crise qui s'étire en longueur. Mais les décideurs et la population doivent être clairement informés qu'ils auront à rétablir rapidement ces restrictions en cas de détérioration de la situation, ce qui peut survenir à tout moment. Ces choix, c'est le problème des politiques. A l'inverse, en France, le passe vaccinal doit être instauré très prochainement. A-t-il encore un intérêt ? Ce n'est pas aux scientifiques de décider de la mise en œuvre d'une recommandation qu'ils font. Ce qui est certain, c'est qu'il faut le plus de gens vaccinés possibles. Le partage des rôles entre scientifiques et politiques est utile : les premiers essaient d'éclairer la décision...
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jeudi 20 janvier 2022

Découverte d'anciennes tombes chinoises contenant les restes de guerriers enterrés vivants

Les tombes vieilles de 3 000 ans d'un clan aisé, comprenant les restes de guerriers et de chevaux de guerre qui semblent avoir été sacrifiés lors de leurs funérailles, ont été découvertes dans une ancienne capitale de la Chine.   Le site des tombes et des maisons du clan est l'un des nombreux sites archéologiques datant de la dynastie Shang qui ont été découverts à Anyang. Photo: Institut Anyang des reliques culturelles et de l'archéologie   Le complexe de 24 tombes a été découvert sur un site archéologique de la ville d'Anyang dans la province du Henan, à moins de 2,4 km du site archéologique de Yinxu, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.   Les ruines proviennent de l'ancienne ville de Yin, la capitale de la dynastie Shang, qui a régné entre 1600 avant JC. à 1046 avant JC. Le nouveau complexe funéraire comprend plusieurs fosses qui contiennent des chars de guerre, les restes de chevaux qui les ont tirés et les restes de guerriers. Certains des guerriers portaient des chapeaux décorés de chapelets de coquillages lorsqu'ils sont morts, tandis que le front de certains des chevaux était décoré de placage en or et d'un support en bronze. "C'est très rare parmi les anciennes découvertes d'Anyang, ce qui reflète le statut et le pouvoir extraordinaires du propriétaire du char", a déclaré Kong Deming, directeur de l'Institut des reliques culturelles et de l'archéologie de la ville. Comme le note une étude de la Penn State University, la pratique du «suicide rituel» des serviteurs, ou du «volontariat» pour être enterrés vivants lors des funérailles de leurs maîtres de haut statut, était courante dans la Chine de la dynastie Shang.    Des guerriers et des chevaux pour tirer des chars ont été sacrifiés en étant enterrés vivants lors des funérailles des membres du clan. Photo: Anyang Institute of Cultural Relics and Archaeology   Les fouilles ont commencé il y a deux ans sur le site archéologique de la ville d'Anyang, connue sous le nom de Yin lorsqu'elle était la capitale de la dynastie Shang. Photo: Institut Anyang des reliques culturelles et de l'archéologie   Sacrifier des serviteurs, des soldats et des animaux en les enterrant vivants était une pratique établie lors des funérailles de personnes de haut rang sous la dynastie Shang. Photo: Anyang Institute of Cultural Relics and Archaeology   Les archéologues d'Anyang ont fouillé le site pendant environ deux ans. Jusqu'à présent, ils ont trouvé les fondations de 18 bâtiments anciens, ainsi que 24 tombes et fosses funéraires pour six chars qui contiennent également les restes d'hommes et de chevaux sacrifiés.    Les Spécialistes pensent que ce site antique était un important centre de vie pour un clan appelé "Ce". Le peuple Ce semble également y avoir été enterré, comme l'indiquent les vases en bronze finement travaillés portant le caractère chinois "Ce" trouvés dans certaines de ces tombes. Kong a rapporté qu'il y avait un enregistrement d'un clan "Ce" dans les inscriptions sur des os d'oracle trouvées à Yingxu. Elles ont été écrites sur des carapaces de tortues et des os d'animaux et comprennent les premières écritures chinoises connues.  "L'emblème du clan 'Ce' apparaît sur de nombreux bronzes trouvés sur le site, nous pensons donc que le clan était actif dans cette zone", a-t-il déclaré. En plus des objets en bronze, les archéologues ont également trouvé d'autres reliques dans les tombes, notamment des objets en jade, en pierre, en os et en coquillage. Beaucoup étaient richement décorés, ce qui suggérait que le clan était aisé. Bien que des pilleurs de tombes aient pu vider l'une des plus grandes tombes, les autres tombes contenaient des reliques diverses et relativement bien conservées. Les chercheurs espèrent désormais en savoir plus sur le statut social du clan, leur division du travail et leurs relations avec la famille royale Shang. Les archéologues ont trouvé les fondations de plusieurs bâtiments, y compris des marches et un mur décoratif, qui peuvent fournir des indices sur la façon dont les maisons de la dynastie Shang ont été construites.  La datation préliminaire suggère que les nouvelles découvertes à Anyang proviennent d'un stade tardif de la dynastie Shang, qui était également connue sous le nom de dynastie Yin d'après son ancienne capitale.   Ce cache en bronze pour un récipient en poterie semble avoir été moulé en forme de dragon à cornes. Photo: Anyang Institute of Cultural Relics and Archaeology. Dans une découverte distincte, plusieurs tombes, maisons, fours et puits anciens datant de la même période, ainsi que plus de 170 artéfacts en bronze, terre cuite, jade et os, ont été découverts sur un autre site archéologique à Anyang l'année dernière.   La dynastie Shang a régné sur les parties médiane et inférieure de la vallée du fleuve Jaune en Chine, une région largement considérée comme le berceau de la civilisation chinoise, jusqu'en 1046 avant JC, date à laquelle elle a été renversée par la dynastie Zhao.  Bien que l'histoire traditionnelle chinoise mentionne certaines dynasties antérieures, la dynastie Shang est la première soutenue par des preuves archéologiques. Les premiers exemples d'écriture chinoise datent de la période Shang, mais ils sont déjà d'une telle sophistication et complexité que certains archéologues pensent que l'écriture a été développée avant cela. Source: * LiveScience: "Ancient Chinese tombs hold remains of warriors possibly buried alive" Derniers articles sur la Chine: * Un ancien site viticole découvert dans le Hebei en Chine  * Le plus ancien moule de frappe monétaire découvert en Chine * Chine: De nouvelles découvertes de premier plan dans les ruines de Sanxingdui  
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Boule de feu à 90 000 km/h vue dans la péninsule ibérique

Il y a un enregistrement d'une autre boule de feu ! Ces dernières années, plusieurs phénomènes « étranges » se sont produits dans le monde. L'un des plus récents a été enregistré ce mercredi matin, dans le ciel, à l'est de la péninsule ibérique. Une boule de feu s'est déplacée à 90 000 kilomètres à l'heure et l'événement a été enregistré sur vidéo.
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Concurrencé par Wagner, Paris s'enlise au Sahel

Alors que s'amorce au Sahel une recomposition des engagements militaires et des alliances, la France s'interroge : faut-il demeurer au Mali malgré la défiance et le franchissement des « lignes rouges » par Bamako, tout en tentant de s'y faire remplacer partiellement par des soldats européens ? Ou bien profiter de la porte de sortie ouverte par les officiers maliens, et accélérer le mouvement actuel de retrait, au risque d'essuyer une défaite politico-militaire majeure, au moment où la France prend la (...) - Défense en ligne / Armée, France, Mali, Géopolitique, Sahel, Russie
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Comment L’Euro Numérique Va Détruire Votre Liberté

Que pensez vous de cette analyse sur la monnaie numérique ? Nous avons plusieurs fois effleuré le sujet, en mettant en évidence ce que signifierait la disparition du cash au profit de cette monnaie numérique, et les conséquences sur nos libertés et, notre incapacité future à la gérer. Comme c’est le projet des banques centrales, il est important d’être informés […]
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Emmanuel Macron hué lors de son arrivée au Parlement Européen (Cnews)

Quelle grande classe avouez, c'est important pour un président de la République de savoir faire l'unanimité par son action et son bilan. Bref, et c'est sous cette présidence européenne, que l'on va voir ce que l'on va voir. E. Macron (fier de son action en France) a un Agenda "gros comme ça", il a plein de thèmes à aborder, mais avec une ligne directrice (toujours). Le seul problème c'est qu'en Europe il faut l'unanimité des 27 pays pour bouger ou faire quoi que ce soit (car comme vous le savez c'est un système auto-bloquant inventé par les Américains.) Donc de facto, ce que 'veut' notre cher président jupitérien, il n'est pas dit que les 27 autres pays le désirent aussi, et surtout le désirent à l'unanimité. Bref, tout ceci est un petit théâtre comme nous l'explique en détails le fil d'actu. Appréciez les images, elles vont rayonner à l'international, et marquer définitivement le début de cette présidence européenne, "pas comme les autres"... Amitiés, f. Macron hué dans l’enceinte du Parlement Européen. Voilà voilà https://t.co/HOr9iT65ty — Philippe Murer 🇫🇷 (@PhilippeMurer) January 19, 2022     Source : Twitter Informations complémentaires : Crashdebug.fr : 2022. Fin de crise sanitaire, début de crise financière ? (Insolentiae.com) Crashdebug.fr : PRÉSIDENCE FRANÇAISE DE L'UE : CE QUE MACRON NOUS CACHE (Le Fil d'Actu) Crashdebug.fr : L'Union européenne était une idée AMÉRICAINE... Crashdebug.fr : Europe : « J'accuse », par Philippe de Villiers (Le Figaro) Crashdebug.fr : De l'objection de conscience vaccinale à la désobéissance civile (CDS)    
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mercredi 19 janvier 2022

Moins de formes sévères de COVID-19 chez les vaccinés?

Le titre de cet article pose une question fondamentale à laquelle j’avais promis d’essayer de répondre. Sous-jacente, il y a une autre question qui « enflamme » les plateaux télé : les soins intensifs sont-ils « encombrés » par des …
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Une nouvelle plainte pour « torture et actes de barbarie » contre le chef d'Interpol

Elle est déposée alors que le général émirati Al-Raisi se trouve actuellement sur le sol français. Le président d’Interpol est accusé par l'ONG Gulf Centre for Human rights (GCHR) d'être complice des tortures que subit l'opposant émirati emprisonné Ahmed Mansoor. William Bourdon, l'avocat de l'association de défense des droits de l'Homme, demande l'arrestation immédiate du général Al-Raisi par la France. Le général Ahmed Naser Al-Raisi, nouveau patron d'Interpol - Ipixelpro - CC BY-SA 4.0 Une nouvelle plainte pour « torture » et « actes de barbarie » a été déposée mardi à Paris au pôle crimes contre l'humanité du parquet antiterroriste (PNAT) contre Ahmed Nasser Al-Raisi, le nouveau président d'Interpol, élu le 25 novembre 2021. Selon Me William Bourdon qui est à l'origine de cette plainte pour le compte de l'ONG de défense des droits de l'Homme Gulf Centre for Human rights (GCHR), le général Al-Raisi se trouverait actuellement en France. « Nous avons constaté que le Secrétaire général d'Interpol, Jürgen Stock avait twitté qu'il accueillait le nouveau président pour sa première visite au siège de l'organisation à Lyon, donc j'ai immédiatement déposé la plainte, raconte l'avocat joint par Reflets. Les services de la procureure la République du pôle Crime contre l'humanité, m'ont assuré qu'ils procédaient à un examen de la plainte sans délai._ » Pour de tels faits, le PNAT peut de saisir de l'affaire sur la base de la compétence universelle. Le général Al-Raisi, président d'Interpol, et son secrétaire général, Jürgen Stock, dans les locaux de l'organisation à Lyon, le 17 janvier 2022 Le patron d'Interpol avait déjà été visé par deux plaintes mais celles-ci avaient été classées par le Parquet pour absence de compétence, car l'Emirati ne résidait pas en France et ne se trouvait pas non plus sur le sol français. « Cette visite en France relance l'affaire et j'estime que la France...
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« Attention !! Choc pétrolier en cours ! » L’édito de Charles SANNAT

Par Charles Sannat pour Insolentiae Mes chères impertinentes, chers impertinents, Appel à témoins. J’ai besoin de votre aide amicale. En effet je souhaite faire un point sur les augmentations tarifaires annoncées pour tenter de quantifier l’inflation à venir dans la vraie vie. Aussi, si vous avez reçu des courriers de vos fournisseurs vous annonçant des révisions tarifaires je suis preneur. […]
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La danse de la pluie des vaccinés haineux

L’empilement invraisemblable de règles idiotes dans l’Éducation nationale finissait, la semaine dernière, par faire déborder la soupière des parents, des enfants et des enseignants au point de déclencher à la fois un mouvement de rétropédalage peu serein d’un gouvernement de clowns à seringues complètement dépassés, et à la fois une petite grève d’enseignants qui, ayant tout compris, demandent encore plus de contraintes et de vexations. Cette expérience sociale permet d’illustrer à quel point beaucoup trop de nos semblables ont un amour sans limite pour la Danse de la Pluie. Dans bien des disciplines techniques éminemment complexes, les paramètres sont en réalité si nombreux qu’il faut des années de pratique pour en comprendre les impacts et, surtout, leur importance relative les uns par rapport aux autres. On pourrait citer, parmi des centaines, les cas de l’informatique, de l’électronique, de la chimie, de l’impression 3D où obtenir un bon résultat nécessite une solide maîtrise des outils, des dosages, des modes opératoires, des informations, des pratiques et des contraintes. Pour les profanes, il est rapidement trop complexe de s’attaquer de front à ces techniques : ils se révèlent incapables de classer les paramètres par ordre d’importance, et font rapidement n’importe quoi, tripotant par ci, tripotant par là en espérant un résultat favorable sans l’obtenir, ce qui les pousse à la fin à invoquer les Dieux de la Pluie pour que ça marche. Les jeunes parents ont ce sentiment les premiers jours avec leur bébé : comme il ne communique pas verbalement, ils essayent tout ce qu’ils peuvent. Quand ils sont normalement doués, quelques mois et quelques lardons plus tard, la sérénité s’est installée et seuls les paramètres essentiels sont vraiment gérés et ajustés. Pour l’impression 3D, les débutants se focalisent facilement sur la température de la pièce, le temps d’exposition au dixième de seconde près, tout en ignorant (stérilement) le fait que la machine est mal ajustée, le zéro mauvais, le modèle mal foutu, ce qui aboutit évidemment à un chaos sans nom qui ne fonctionne pas et les projette dans une nouvelle phase d’introspection relative… à la température de la pièce, le temps d’exposition ou le jour de la semaine. Il en va de même avec la covid : les profanes conformistes répèteront scolairement des choses du genre « ça réduit les effets graves » ou « les masques protègent les autres », goberont les régulations administratives, se feront booster et rebooster avec zèle, et tenteront, comme avec les bébés peu communicatifs, comme avec l’impression 3D rétive, comme avec ces applicatifs informatiques opaques, d’en faire une synthèse logique, et ce même si l’ensemble n’est qu’un empilement de syllogismes, d’approximations, de mensonges et d’absurdités. Dès lors, il est peu étonnant que le résultat ressemble à une religion, avec ses onctions et ses arbitraires surprenants, depuis la mesure du taux de CO2 dans une classe jusqu’aux articles qui expliquent que ce n’est pas parce que tout le monde a chopé Omicron que les injections ne marchent pas, au moment même où le PDG de Pfizer admet lui-même que sa came n’est pas tip-top. Ce virus est fort bien tombé car, comme les religions avec Dieu ou l’écologisme avec le CO2, on doit composer avec quelque chose d’invisible. C’est pratique : chacun voit alors midi à sa porte et pour le virus, plus on est peureux, plus on a raison ; plus on est bigot, plus les autres sont des salauds. Ceci marche avec le Dieu Victorien, le climat et les pestiférés du rhume. Cependant, le discours punitif et vengeur à l’encontre des personnes non-vaccinées doit clairement être pointé du doigt et tancé vertement. Vous êtes farouchement contre les personnes non-vaccinées ? Vous voulez les punir, les soumettre ? Vous avez tort. Car oui, avec cette manœuvre, vous faites preuve de lâcheté, d’une attitude moralement répréhensible, potentiellement minable, et non, absolument en aucun cas, votre position est justifiable ou morale. Elle est au contraire une marque tragique de nullité intellectuelle, peut-être momentanée mais définitivement humiliante, et qui doit être portée à votre passif. En effet, en ayant cette haine du non-vacciné, vous vous êtes fait attraper, assez minablement, dans l’embobinement tragique du paramétrage millimétrique inutile : le gouvernement, les « experts » vous ont livré un mode d’emploi de la pandémie complètement bidon, et comme ça ne marche pas (et même de moins en moins bien), vous en voulez aux coupables, justement désignés dans ce mode d’emploi bidon, à savoir les non-vaccinés. C’est bien évidemment faux et certainement pas scientifique (est-il utile de revenir sur l’efficacité redoutable des picouses qui n’empêchent aucune contamination, ne stérilisent rien ni personne ?). La plupart vont se rendre compte au fil du temps qu’ils se trompent, et ils viendront faire semblant de regretter leur geste comme les Allemands après leur petite phase brune, ou les Français après leur petite aventure collabo. On peut même rigoler d’avance de la sur-compensation médiatique des gouvernements les plus hystériques lorsqu’ils vont devoir s’excuser d’avoir distribué de la myocardite ou d’autres blessures à tous ces gens pour aucune raison valable. Ceux qui blâment les non-vaccinés maintenant se trompent, et ils sont responsables de leur erreur : vouloir leur faire payer une taxe (comme évoqué au Canada ou en Belgique par exemple), alors qu’il y a autant sinon davantage de vaccinés dans les urgences que de non-vaccinés, oui, c’est dégueulasse, absolument, clairement et sans aucun doute. Vouloir les empêcher de faire ce que font les vaccinés, exactement aussi contagieux qu’eux, promouvoir un pass sanitaire ou vaccinal est dégueulasse, absolument, clairement et sans aucun doute. Et quand c’est dégueulasse, oui, on a tort. Oui, on mérite jugement, et même éventuellement punition, entièrement légitime cette fois, notamment parce que quiconque défend cette idée moisie de retirer des droits fondamentaux en fonction du statut médical est définitivement la preuve de fascisme chimiquement pur faisant passer le collectif avant la plus petite et la plus fragile des minorités. C’est bel et bien un échec moral et intellectuel qui remet en question la légitimité de la personne qui émet de tels avis : les furieux individus critiques des non-vaccinés, promoteurs de ces punitions, se sont fait laver le cerveau avec succès et sont devenus les victimes passives, veules et pauvres de talent d’une arnaque évidente. Ils ont goulument gobé un gros mensonge, et devraient avoir honte de leur pathétique échec, pour une raison toute simple : les restrictions et les vexations sur les non-vaccinés relèvent de la Danse de la pluie. Elles ne servent à rien, ne règlent rien, n’aident personne et ne permettent que la mise en place d’un système ultra-dur au détriment de tous y compris leurs promoteurs, et qui n’a strictement rien à voir avec la covid, le tout sous couvert d’une maîtrise de l’épidemie à laquelle personne ne devrait croire, tout simplement parce qu’elle n’est à l’évidence aucunement maîtrisée ni par les vaccins ni par les autorités. Quant au pass vaccinal, vous pensez vraiment « y avoir droit » et que non, il ne vous sera pas retiré à la moindre occasion ? Nous sommes le 15 mars 2023. Théo, fièrement vacciné et boosté six fois, fait une crise cardiaque et un zona sur les fesses en même temps. Rescapé grâce aux talents des services d’urgence du Val De Marne #JabHeroes #TikTokDancingNurses, Théo refuse cependant le septième booster et se voit instantanément privé de pass vaccinal. Il tente d’obtenir une exemption mais à cause des directives super-fermes qu’il a lui-même votées en la personne de la présidente Macresse, cette exemption lui est refusée et il perd donc son emploi, son assurance chômage, son assurance santé, sa compagne, sa Tesla pass-activated, son compte Paypal, son chien et son pacemaker s’arrête faute d’abonnement à Healthflix. Il meurt à 17 h 20. Ses parents mentionnent sur Twitler qu’il n’était pas pleinement vacciné et le désavouent, avec raison. Quel salaud ce Théo ! Pas étonnant qu’il soit mort ! Il n’était pas boosté ! —- Sur le web
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Jérôme Blanchet-Gravel : le Québec, champion des mesures sanitaires

Contrepoints : Le Québec semble être la région d’Amérique du Nord la plus dure sur le plan des restrictions covid, mais aussi sur le plan des taxes et des impôts. Pourquoi cette situation ? Jérôme Blanchet-Gravel : Le Premier ministre québécois, François Legault, s’est lui-même vanté d’imposer les mesures sanitaires les plus sévères en Amérique du Nord, comme s’il s’agissait d’un noble exploit. Voilà de quoi donner le ton à l’esprit autoritaire qui caractérise le Québec actuel. Le 31 décembre dernier, le Québec fut le seul État sur 92 en Amérique du Nord (en incluant le Mexique) à empêcher toute forme de rassemblement pour les festivités du Nouvel An. Le 31 en soirée, même la Corée du Nord se fit plus festive ! Le Québec est actuellement à l’avant-garde de ce réglementarisme qui tend à étouffer la vie sociale et collective au nom de la nouvelle religion de la santé publique. Plusieurs facteurs expliquent cette situation, mais le goût prononcé pour l’étatisme qu’ont développé les Québécois dans les soixante dernières années est sans doute le principal. Le Québec a développé un modèle de société où l’État se porte garant du confort et de la micro-sécurité de tous ses citoyens. Au Québec, les taxes et impôts élevés sont moins le fruit d’une véritable politique d’égalité que le reflet d’un monde marqué par le rejet du succès, de l’aventure et de la distinction. Un monde par et pour des fonctionnaires. Nous voilà devant une société assurantielle, une société où la vie devient un danger à encadrer minutieusement. Grand jardin d’enfants où l’État maternel intervient chaque jour dans la vie du citoyen craintif, le Québec applique à une échelle globale la logique du safe space prisée dans la pensée woke. Les citoyens devraient se voir protégés de tous les risques et périls imaginables, quitte à transformer leur espace de vie en enfer réglementaire. C’est aussi parce qu’ils ont toujours confié à l’État le soin d’assurer leur survie culturelle que les Québécois lui font encore confiance aveuglément après tous ces abus. Habitués à lui confier leur sécurité identitaire, ils lui confieraient leur sécurité sanitaire, dans une sorte de transfert de leurs inquiétudes. D’ailleurs, ce fut l’erreur inconsciente de bien des patriotes québécois que d’embrasser le sanitarisme au détriment du tissu social et de l’affirmation de la nation qu’ils sont censés défendre. Chez les souverainistes, ils sont maintenant nombreux à faire passer la sécurité avant la liberté, sans réaliser qu’ils contribuent eux-mêmes à enfermer le Québec dans la peur de tout.   Le gouvernement Legault a annoncé qu’il allait instaurer un impôt spécial pour les non-vaccinés. Est-ce une mesure surprenante ou bien est-ce la continuité de la politique québécoise ? Jérôme Blanchet-Gravel : C’est la continuité de la politique du bouc émissaire menée par le gouvernement Legault, mais la mesure représente une importante rupture avec le principe d’universalité propre au système de santé québécois, qui est presque entièrement public. À cet effet, il est tragicomique de voir d’anciens défenseurs du principe des soins pour tous (et par le fait même les détracteurs acharnés du système de santé américain) défendre aujourd’hui ce nouvel impôt. Comme quoi la pandémie a vraiment emmené un nouveau clivage qui s’articulera autour de ces deux pôles : la sécurité et la liberté. Dans les faits, cette « contribution santé » n’est rien d’autre qu’un impôt discriminatoire imposé à des gens réduits à l’état de dhimmis de la santé publique. On s’en souvient : dans les États musulmans, les dhimmis étaient les sujets non musulmans qui devaient s’acquitter d’un impôt particulier appelé djizîa. Comme l’islam radical, le sanitarisme entend réglementer tous les aspects de la vie individuelle et collective, et comme lui, il impose un régime de ségrégation. C’est une grave régression morale et historique.   Selon vous, la France et le Québec suivent-ils la même direction au niveau réglementaire ? Jérôme Blanchet-Gravel : La France est bien sûr elle aussi étouffée par l’étatisme et la bureaucratie. En ce sens, on pourrait dire que le Québec retient de la mère-patrie. De manière générale, les pays catholiques semblent également avoir développé des modèles plus interventionnistes que les pays anglo-protestants. Bien des constats que je fais pour le Québec s’appliquent à la France – on me fait souvent la remarque –, mais force est de constater que la France reste encore moins aseptisée que le Québec. On trouve malgré tout en France une plus forte résistance aux nouveaux courants puritains, qu’ils soient sanitaires ou woke. Bien que fortement menacée, la liberté d’expression y est aussi plus vive. On peut encore débattre chez vous des sujets chauds, chose de plus en plus rare et difficile dans la Belle Province. Durant la pandémie, le Québec ne s’est pas seulement distingué par son nouvel ordre réglementaire, mais par l’incroyable degré d’obéissance des citoyens aux autorités publiques. Tous les États du monde ont imposé des restrictions et continuent de le faire, mais peu de peuples les auront suivies aussi religieusement que les Québécois. Le Québec ne traverse vraiment pas la meilleure période de son histoire.   Dans votre dernier livre intitulé Un Québécois à Mexico (L’Harmattan), vous critiquez la multiplication des interdits en Occident et l’avènement d’un monde marqué par le « réglementairement correct ». Quelles sont les principales différences entre le Mexique et le Québec à ce sujet ? Jérôme Blanchet-Gravel : Le Mexique n’est pas une île déserte. Sous l’influence de l’Occident et des États-Unis surtout, on peut parfois y sentir les germes de la nouvelle gauche et plus souvent, du sanitarisme, mais c’est un endroit où ces courants ne parviendront pas à transformer les mentalités et avoir un impact sur la socialité avant des années. Concrètement, le Mexicain peut porter le masque dans la rue, mais il continuera de fréquenter sa famille et ses amis et s’arrêtera dans un kiosque à tacos où les gens mangent avec leurs mains, se lèchent les doigts puis s’échangent les cuillères des pots de salsa. Il ne traversait pas l’esprit d’un Mexicain de consulter son gouvernement pour savoir comment et avec qui fêter Noël. Le Mexique a un côté cowboy, pour ne pas dire anarchiste. Le Québec est une société mécanique, le Mexique est une société organique. Mon livre est un récit sur le Mexique, mais aussi sur le malaise occidental et le malaise québécois en particulier, dont je viens de décrire certaines caractéristiques. Malgré la pauvreté et la violence, on trouve encore dans l’ancien empire aztèque un espace de liberté que vont sûrement rechercher bien des Occidentaux déçus de leur civilisation. C’est vrai aussi pour d’autres pays d’Amérique latine. L’une des conclusions de mon livre est que le libéralisme pourrait dorénavant devoir se rabattre sur un espace de déploiement à l’extérieur de l’Occident, ce qui est un revirement considérable. Avec le retour de l’État et l’avènement de la société de surveillance, le libéralisme pourrait devoir se retrancher dans les pays encore épargnés par le nouveau courant sécuritaire. Et si la richesse n’était plus synonyme de liberté, mais plutôt d’un confort abrutissant ayant débouché sur cette faillite ? Les sociétés occidentales ont développé une vision technocratique du monde qui se traduit par la multiplication de règles destinées à apaiser l’anxiété née de leur vide spirituel. Mon expérience mexicaine me l’a dévoilé avec force. Nous sommes devant des sociétés désenchantées et tièdes qui n’acceptent plus aucune forme de fatalité et qui veulent encadrer les moindres aspects de la vie pour compenser leur manque de passion et de vigueur. C’est le règne du contrôle social et le temps de la dépression collective.
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mardi 18 janvier 2022

Pour Valérie Pécresse, avec 246 variétés, il y a plus de fromages en France que de jours dans l'année

Valérie Pécresse est candidate à la présidence de la République française. Mais pour cela, il faut encore s'adresser à ce qu'il reste de la France. Être née à Neuilly-sur-Seine et passer pour une Parisienne auprès de tous les Provinciaux est clairement un handicap. Et une image de pâte molle ne vous rend pas proche du terroir pour autant. Du Comté, du Morbier ou encore du Mont d'or. Valérie Pécresse prend soin d'énumérer tous les fromages dressés devant elle sur une longue table en bois. « Il faut tout - Janvier / Politique, Insolite, Humour, Tradition, Alimentation
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Irak/Israël/Missiles : Saddam Hussein, pionnier de la balistique anti-israélienne

Ce papier est publié à l’occasion du 31 me anniversaire de l’opération Tempête du désert» (Desert Storm), la première invasion américaine de l’Irak, le 17 janvier 1990. Saddam Hussein, pionnier de la balistique anti-israélienne 39 missiles sur Tel Aviv, Haïfa …
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Les ponts, ça ose tout ! -- Edmond Dantès

9 janvier 2022 Je suis inquiet. La situation est alarmante. Les agiles lecteurs de ce site pétulant auront évidemment tout de suite compris de quoi je veux parler : le retard que prend la commission sur la lutte contre le complotisme, créée en septembre dernier par notre vibrionnant président et père de la Nation. Intitulée avec sobriété « Les Lumières à l'ère du numérique », cette nécessaire commission devait présenter ses propositions à la mi-décembre. Bon dieu, mais qu'attend-elle ? Gérald Bronner, (...) Nos lecteurs proposent / Complotisme
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Pékin et le Kazakhstan. Prudences et succès de la « realpolitik » chinoise.

Voiture brûlée par les manifestants devant la mairie d'Almaty. Photo : Pavel Mikheyev/Reuters * Après un moment d'hésitation, alors que le Kazakhstan jouxtant la province très sensible du Xinjiang était en proie à de violentes émeutes populaires, probablement compliquées par des rivalités politiques internes, la Chine, assurée de l'efficacité de la reprise en main russe, l'œil sur ses relations à long terme avec son voisin et sur la sécurité de ses investissements, a réagi avec distance et pragmatisme. Au moment où de nouvelles violences éclataient à Almaty faisant une douzaine de morts, tandis que Moscou envoyait ses troupes parachutistes formant l'essentiel d'un fort contingent de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTCS) qui, sous couvert d'une mission de maintien de la paix reprenait le contrôle de l'aéroport, le 6 janvier, lors de la conférence de presse journalière du Waijiaobu, le porte-parole Wang Wenbin refusait de commenter les événements qui, disait-il, relevaient des affaires internes du pays. Il n'avait pas tout à fait tort. A côté de l'arrestation du chef de la sécurité d'État, Karim Massimov, le 5 janvier, nombre d'indices indiquèrent en effet que les manifestations d'abord pacifiques, soudain enflammées en émeutes sanglantes qui s'attaquèrent aux bâtiments publics, étaient en partie attisées par des rivalités internes agitées par le clan de l'ancien président Nazarbaïev, démissionnaire en 2019, mais resté à la tête du Conseil National de sécurité, avant d'être démis de ses fonctions par son successeur. La prudence exprimait une constante stratégique chinoise qui commande de rester aussi longtemps que possible à la « poignée d'éventail » des événements, pour tenir compte de toutes les éventualités d'une situation violente en évolution rapide. Notamment celle où le nouveau pouvoir kazakh aurait réellement été déstabilisé par l'émeute. En arrière-plan, il y avait l'exigence de protéger la stabilité de la relation avec Astana, devenue Noursoultan en l'honneur de Nazarbaïev, quelle que soit le clan au pouvoir et surtout de préserver les investissements chinois dont l'ampleur donne à Pékin un avantage d'influence, en particulier sur Moscou. Défense des autocrates. Photographiées le 11 janvier, troupes tadjiks appartenant à l'Organisation du traité de sécurité collective – OTSC - arrivées sous la direction russe à Almaty les 6 et 7 janvier. Présentées par Vladimir Poutine comme une « opération de maintien de la paix », elles contribuèrent à neutraliser plusieurs émeutes et à sécuriser l'aéroport d'A1maty. * Il a fallu attendre le 7 janvier, date du durcissement répressif du président Tokaïev autorisant les tirs sans sommation, pour que Xi Jinping le félicite de « l'efficacité de ses mesures » contre ce que Tokaïev et le régime chinois considèrent comme l'implication des forces étrangères ayant l'intention de fomenter « une révolution de couleur ». L'évocation des « révolutions de couleurs » du milieu des années 2000 (« des Roses » en Géorgie en 2003, « Orange » en Ukraine en 2004, des « Tulipes » au Khirghizistan en 2005), que Pékin qui craignait des contagions en Chine, faisait étroitement surveiller par ses services, a fourni à Xi Jinping le prétexte d'un appui officiel au gouvernement Kazakh sans risquer l'accusation d'ingérence et en se tenant à distance des luttes internes. Même si, en apparence au moins, la révolte kazakhe est d'une autre nature, surgie d'une exaspération populaire à l'égard de la corruption et de l'arbitraire du clan Nazarbaïev, le souvenir de l'implication dûment documentée du réseau des ONG américaines dans les révolutions de couleur des années 2000 a de surcroît permis de placer la solidarité de Pékin avec Noursoultan dans le cadre de la lutte contre l'hégémonie de l'Amérique et ses ingérences politiques au nom des droits et de la démocratie. C'est à cette époque des « révolutions de couleur » qu'à Moscou comme à Pékin, le « Groupe de Shanghai » devenu l'Organisation de Coopération de Shanghai (O.C.S) en 2001, cristallisa une défiance stratégique commune contre le prosélytisme démocratique de Washington (lire à ce sujet : Le « Grand Jeu » global. Inversion des normes stratégiques. Réalités économiques et Incertitudes). Née comme celui des « gilets jaunes » en France d'une brutale augmentation des prix des carburants et du gaz, conséquence de l'imprudente libéralisation économique promue par le nouveau président Tokaïev, la contestation s'est dilatée en une violente rébellion contre l'oligarchie corrompue au pouvoir depuis trente ans, accusée d'accaparer les fruits de la croissance. Enfin, il est probable que la violence impitoyable de la répression a été attisée par une complication politique interne. Tout indique que le soulèvement a aussi entraîné dans son sillage les opportunistes du clan Nazarbaïev réputés favorables à plus d'ouverture à l'Ouest. Dans le feu de l'action, ils furent désignés comme des criminels armés qu'il était nécessaire d'éliminer, précisément parce qu'ils fomentaient un coup d'État piloté depuis l'étranger. Ordonnée le 7 janvier, par le Président Tokaïev successeur choisi par Nazarbaïev resté sans interruption en poste depuis la chute de l'Union soviétique et démissionnaire en 2019, à 79 ans, la très sanglante riposte par des tirs sans sommation des forces de police a provoqué la mort 164 personnes dont plusieurs enfants. Plus de 2000 personnes ont été blessées (bilan du 9 janvier qui ne faisait pas la différence entre insurgés et forces de l'ordre - Un premier bilan du 7 janvier faisait état de 16 policiers tués -). A la date du 14 janvier, confirmant l'hypothèse d'un vaste nettoyage politique, au moins dix milles personnes avaient été arrêtées. ++++ Le Kazakhstan, une marche stratégique sino-russe en Asie-Centrale. A gauche, le Kazakhstan avec ses 7500 km de frontières avec la Russie au nord. A l'est la frontière avec la Chine s'allonge sur plus de 1700 km. La photo de droite montre l'arrivée des troupes russes à l'aéroport d'Almaty le 6 janvier. * Aussi vaste que l'Europe de l'Ouest, mais à peine plus peuplé que les Pays-Bas ou la Roumanie, avec 70% de musulmans (essentiellement Kazakhs, Ouzbeks, Ouïghours, Kurdes et Tchétchènes), ayant des frontières communes avec la Chine et la Russie, membre fondateur de l'Organisation de Coopération de Shanghai (O.C.S), doté d'immenses réserves de pétrole de gaz et d'une étonnante accumulation de gisements de minerais sensibles dont de fortes réserves d'uranium, le Kazakhstan, est le cœur de l'ancienne Asie Centrale soviétique. Au croisement historique des anciennes et des nouvelles routes de la soie, il est devenu un glacis stratégique de première importance à la fois pour Moscou et Pékin. Par l'histoire et la géographie - les deux ayant une frontière commune de plus de 7600 km - les relations les plus étroites du pays sont avec la Russie. Elles furent cependant brouillées par le surgissement porté par Nazarbaïev d'un esprit national Kazakh. Sujet d'agacement pour Vladimir Poutine, le nationalisme de l'ancien président a cherché à équilibrer la relation avec Moscou en accueillant les investissements de plusieurs milliards de $ des pétroliers américains Exxon Mobil et Chevron qui s'ajoutent à ceux des européens et des chinois, dont la somme érode l'influence russe. Prévalence des investissements chinois. A gauche, les investissements chinois dans le secteur des hydrocarbures en Asie Centrale. En rouge les puits de pétrole en bleu les gisements de gaz. A droite, le 11 septembre 2019, Xi Jinping avait accueilli Tokaïev à Pékin après sa nomination à la tête du Kazakhstan. Diplomate formé en URSS, Kassym-Jomart Tokaïev, 69 ans est aussi diplômé de langues de l'Institut des langues étrangères de Pékin où il fut attaché à l'ambassade soviétique jusqu'en 1991. Ses racines politiques et culturelles, sa formation comme sa trajectoire professionnelle de diplomate expliquent la sévérité de la répression appuyée par Moscou et observée avec bienveillance par Pékin. * Pour la Chine, la relation avec Noursoultan est tout aussi stratégique. Grand voisin occidental, cette vaste steppe à la population en majorité musulmane, jouxtant la zone sensible du Xinjiang, est la première étape hors de Chine des « Nouvelles routes de la soie », lancées par un discours de Xi Jinping à l'université Nazarbaïev d'Astana, le 8 septembre 2013. A ce titre, le Kazakhstan est la cible d'importants investissements chinois dont la somme cumulée depuis 2005 a atteint 19,2 Mds de $ et où 56 projets à la valeur totale de 24,5 Mds de $ arriveront à échéance en 2023. Participant régulièrement aux manœuvres militaires conjointes de l'O.C.S. le pays abrite une diaspora ouïghour de 200 000 émigrés dont certains sont des réfugiés ayant fui la répression au Xinjiang. Avec l'aide du gouvernement kazakh, Pékin les surveille d'autant plus étroitement que le pays est aujourd'hui agité par des troubles politiques. Pour l'instant cependant, la Chine dont l'ADN stratégique est hostile aux interventions militaires extérieures, affiche sérénité et prudence. Craignant d'être accusée de s'impliquer dans des rivalités politiques internes, elle n'a fait connaître sa position qu'après avoir constaté l'engagement de Moscou derrière le gouvernement kazakh et seulement après que Tokaïev lui ait fourni le prétexte que les troubles étaient la conséquence d'une ingérence extérieure. Enfin, Pékin laisse d'autant plus facilement la main militaire à Moscou, que l'intervention des parachutistes russes qui répondait à une sollicitation de Tokaïev, sécurisait ses investissements. Ils sont ses principaux leviers d'influence dont la Chine sait que leur importance crée une dépendance stratégique à laquelle le Kazakhstan ne peut plus échapper et avec laquelle Moscou n'a pas tout à fait les moyens de rivaliser. Reste le risque de contagion politique au Xinjiang. Pour l'instant, travaillant étroitement avec les Russes et les Kazakhs, les services chinois, rassurés par la fermeté de la riposte policière, le considèrent tout aussi improbable que la déstabilisation du régime kazakh protégé par l'intervention russe. En arrière-plan, ultime garantie politique et de sécurité, reste l'assurance fournie par l'O.C.S elle-même. Répétée à chaque manœuvre conjointe de l'Organisation, elle désigne la lutte contre « le terrorisme » comme une exigence centrale. Pour le moment et comme en Chine, le concept permet la mise aux normes politiques de toute opposition, en commençant par celle d'une partie de la jeunesse séduite par les relais occidentaux abritant des militant des droits très critiques du régime chinois. * Enfin alors que lors d'une cérémonie organisée le 13 janvier 2022, le Général parachutiste Andrei Serdyukov, ancien commandant les troupes russes ayant accompagné le retour de la Crimée dans le giron russe, déclarait sa mission accomplie et la fin de l'opération de maintien de la paix, - le retrait total ayant été planifié au 22 janvier -, resurgit à la surface la constante des tensions entre l'Occident et le couple sino-russe. Cristallisées au Kazakhstan, elles furent, selon Hélène Nouaille qui, dans sa Lettre de Léosthène du 11 janvier citait l'ancien ambassadeur indien M. K. Bhadrakumar, exacerbées par « les tendances dangereuses d'Astana à graviter autour de l'orbite occidentale, par le truchement des manigances de l'élite parasite de la structure du pouvoir ». L'ambassadeur ajoutait que « Washington créait des poches d'influence, en particulier parmi les jeunes et les nationalistes kazakhs alimentant les tensions latentes entre la population kazakhe et la population russe (...) tout en diffusant des opinions négatives à propos de la Chine. » De ce point de vue qui fait resurgir le spectre d'une cinquième colonne américaine, l'intervention russe peut, dans la droite ligne de la résistance aux « révolutions de couleur », se présenter comme une riposte à Washington, que Pékin ne pouvait que cautionner. En même temps, la réaction musclée qui replace Moscou dans la position centrale de garant de « la sécurité » des régimes autocrates de la région, apparaît opportunément comme le contrepoids stratégique à la prévalence économique chinoise. Ajoutons que, pour l'instant, sur le glacis sino-russe, théâtre du nouveau « grand jeu » d'Asie centrale, la manœuvre calibrée de Vladimir Poutine prend Washington et les Occidentaux à contrepied. Le Kazakhstan et les nouvelles routes de la soie. La carte, signée Agnès Stienne, publiée par Le Monde Diplomatique de septembre 2017, montrait l'importance centrale du Kazakhstan pour le projet de Xi Jinping des « Nouvelles Routes de la soie » qu'il avait dévoilé à Astana en septembre 2013. Située au pivot de la route centrale ouvrant à la fois vers Moscou et les gisements de la Caspienne, la capitale Kazakhe, Astana (« Capitale » en Kazakh) devenue en mars 2019, Noursultan (« Lumière du Sultan » en hommage à Nazarbaïev dont c'est le prénom) n'était, à l'époque des anciennes « Routes », qu'une bourgade à 800 km au nord de l'axe principal des caravanes. *
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Georges Kuzmanovic : avec De Gaulle et avec Jaurès, construire le bloc populaire

Dans le cadre de nos échanges avec différents candidats « hors système » à l'élection présidentielle de 2022, voici l'entretien accordé par George Kuzmanovic, président du parti République souveraine, à Nouvelle Solidarité, le mensuel de Solidarité & Progrès. - Actualités / Contenu frais, Politique, Texte, France, Services publics, Industrie, Santé publique, Politique étrangère
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lundi 17 janvier 2022

Présence militaire russe à la frontière ukrainienne : et si l’on parlait de l’omniprésence militaire américaine dans le monde ?

Présence militaire russe à la frontière ukrainienne : et si l’on parlait de l’omniprésence militaire américaine dans le monde ? Alors que les médias occidentaux, reprenant tous en choeur le discours américain […]
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Au moins 12 morts dans un séisme en Afghanistan

Un séisme a fait au moins 12 morts et des blessés lundi 17 janvier dans l'ouest de l'Afghanistan, ont annoncé les autorités locales. Les victimes ont péri dans l'effondrement de leurs maisons du district de Qadis, dans la province de Badghis, a indiqué le gouverneur du district, Mohammad Saleh Purdel, à l'AFP. Le séisme était d'une magnitude de 5,3 selon l'Institut sismologique américain (USGS), qui avait dans un premier temps fait état d'une magnitude de 5,6.
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Investir dans l’or : débarrassez-vous de votre pire ennemi !

Vous disposez d’une somme d’argent que vous voulez convertir en métal jaune mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Ce feuilleton est fait pour vous ! Dans ce sixième volet, je vous explique comment la stratégie d’investissement en Dollar-Cost Averaging (DCA)/Euro-Cost Averaging (ECA) vous permet de vous débarrasser de votre pire ennemi : vous-même ! Lorsqu’on se […] Cet article Investir dans l’or : débarrassez-vous de votre pire ennemi ! est apparu en premier sur L'Or et l'Argent.
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60 députés saisissent le Conseil constitutionnel sur le pass vaccinal

Les députés aboient, la caravane mondialiste passe... 280 votants sur 577 députés payés par la republique depuis 5 ans Moins de 50 %de présents pour voter une 2eme Loi Macron liberticide. ! Beau sujet de Droit et de democratie : "Doit-on considérer qu'une loi est applicable si moins de la moitié des députés sont présents " ?— Jehan du Pyat de Toriac (@jeanvige) January 16, 2022 Une saisine qui va faire gagner 8 jours aux anti-pass, la loi étant passée au Sénat et au Parlement. Mais - Janvier / Politique, Médias, Justice & Droit
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Retournement espagnol : le covid assimilé à un simple rhume hivernal

L’Espagne est le premier État de l’UE à changer la vision de la « pandémie » covid : stop avec le décompte des cas et des hospitalisations. « Nous le traiterons comme un rhume commun. » La « pandémie » …
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dimanche 16 janvier 2022

Pourquoi les Etats de l’OTAN commettent-ils un suicide énergétique ?

Pour réaliser les objectifs de l’Agenda 2030 et favoriser l’avènement du Nouvel ordre mondial… OD par F. William Engdahl Il y a un grand paradoxe dans la position militaire de plus en plus agressive des Etats-Unis et de l’OTAN à … Lire la suite →
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Sortir du marasme par le seul changement de paradigme politique… Les deux routes (Errico Malatesta)

Écrit il y a 100 ans… Qu’y a t’il de changé ?… Qu’attendons-nous, vraiment ?… Changer de paradigme politique est plus que jamais un impératif incontournable devant la tournure tyrannique que prend immanquablement le système étatico-capitaliste en bout de course. Le chemin à suivre est celui de la société des sociétés de notre humanité enfin réalisée. Malatesta […]
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Grand Angle – E. Barillot / P.-Y. Rougeyron : Macron liquidera-t-il la France ?

Proposé par Confucius Source Chaîne officielle TVLibertés Emmanuel Macron est-il le fruit d’une société malade ou la cause du pourrissement social ? Qui est-il ? Tuera-t-il la France comme il le souhaite ou en sera-t-il empêché ? Si non, comment la société française trouvera-t-elle la force de résister à la liquéfaction ? Jeune analyste politique, Erwan Barillot publie son premier […]
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Fin des emballages en plastique : génèse d’une décision démagogique

Une nouvelle réglementation interdisant les emballages en plastique des fruits et légumes est entrée en vigueur au 1er janvier 2022. Relater sa genèse est plus intéressant et instructif que gloser sur les désagréments et catastrophes à venir. Ce fut priorité à la bien-pensance et la démagogie au détriment de l’efficacité économique et sociale. Le 1er janvier 2022 est entré en application le Décret n° 2021-1318 du 8 octobre 2021 relatif à l’obligation de présentation à la vente des fruits et légumes frais non transformés sans conditionnement composé pour tout ou partie de matière plastique.   Père Ubu a encore frappé Il définit notamment… les notions de « fruits et légumes » (!), de « conditionnement » et de « matière plastique », le cas échéant par référence à d’autres textes, histoire de compléter le labyrinthe législatif (mais le résumé explicatif initial vient un peu à notre secours). Si nous avons bien compris, le ruban adhésif entourant une botte de poireaux est concerné par le dispositif. Pour la partie vraiment opérationnelle, le décret définit les fruits et légumes qui sont – provisoirement – exemptés de l’obligation mentionnée dans son titre. C’est un catalogue à la Prévert. Le premier des sept points, par exemple, se lit : 1° Les tomates à côtes, les tomates allongées relevant du segment Cœur, les tomates cerises ou cocktail (variétés miniatures), les oignons primeurs, les navets primeurs, les choux de Bruxelles, les haricots verts, le raisin, les pêches, les nectarines, et les abricots, jusqu’au 30 juin 2023. Ici, ce n’est pas vraiment dramatique sur le plan de la sécurité sanitaire des aliments. Mais que penser, par exemple, des jeunes pousses (exemptées jusqu’au 31 décembre 2024) ou encore des graines germées (exemptées jusqu’au 30 juin 2026) ? La frénésie anti-plastiques a visiblement pris le dessus sur les contingences pratiques et, on peut le craindre, la santé publique.   Un monument d’« écologie punitive » Le décret a été pris pour l’application de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire dont l’article 77 prévoit notamment : À compter du 1er janvier 2022, tout commerce de détail exposant à la vente des fruits et légumes frais non transformés est tenu de les exposer sans conditionnement composé pour tout ou partie de matière plastique. Cette obligation n’est pas applicable aux fruits et légumes conditionnés par lots de 1,5 kilogramme ou plus ainsi qu’aux fruits et légumes présentant un risque de détérioration lors de leur vente en vrac dont la liste est fixée par décret.  À notre sens, le décret n’est pas conforme à la loi en ce qu’il prévoit des dates limites pour les fruits et légumes délicats. Mais le législateur pourra toujours prendre conscience de sa bourde et la corriger le moment venu… l’espoir fait vivre. Cet article 77 est un monument d’« écologie punitive ». Tenez : À compter du 1er janvier 2022, la mise sur le marché de sachets de thé et de tisane en plastique non biodégradable au sens du 16 de l’article 3 de la directive (UE) 2019/904 du Parlement européen et du Conseil du 5 juin 2019 relative à la réduction de l’incidence de certains produits en plastique sur l’environnement est interdite. Les modalités d’application de cette interdiction sont définies par décret en Conseil d’Etat.  À notre connaissance, il n’y a pas de décret… Les deux paragraphes précités illustrent l’incongruité législative et, pour tout dire, l’irresponsabilité de leurs auteurs : toute matière plastique est interdite dans le cas des fruits et légumes – et on dira adieu en particulier au film transparent qui permet au consommateur de voir ce qu’il achète et au distributeur, la qualité de ce qu’il a en rayon ; dans le cas du thé et des tisanes, seuls les plastiques non biodégradables sont interdits. Le paysage – s’agissant des fruits et légumes – ne serait pas complet sans l’évocation d’une autre interdiction, proposée par M. François-Michel Lambert, qui bouleverse tellement les mœurs commerciales qu’elle a fait l’objet d’un article séparé, le 80 (le précédent traite des lave-linges et le suivant, de « la mise à disposition, à titre gratuit, de jouets en plastique dans le cadre de menus destinés aux enfants »…) : Au plus tard le 1er janvier 2022, il est mis fin à l’apposition d’étiquettes directement sur les fruits ou les légumes, à l’exception des étiquettes compostables en compostage domestique et constituées en tout ou partie de matières biosourcées.  Il y a aussi dans l’article 77 l’interdiction à compter du 1er janvier 2021 des « tiges de support pour ballons et leurs mécanismes, à l’exception des tiges et mécanismes destinés aux usages et applications industriels ou professionnels et non destinés à être distribués aux consommateurs ». Le législateur a même prévu une interdiction à compter du 1er janvier 2020 dans une loi du 10 février 2020 (« pour les gobelets et verres ainsi que les assiettes jetables de cuisine pour la table »). C’est manifestement une bourde, mais cela illustre le niveau de délabrement de l’activité législative. Pour rappel, les cotons-tiges avec tige en plastique et les piques à steaks ont été interdits le 1er janvier 2020 et 2021, respectivement.   La dysenterie législative Le gouvernement a déposé son projet de loi le 10 juillet 2019 et a engagé la procédure accélérée (une seule lecture dans chaque chambre). On peut considérer que c’est là un usage abusif de cette procédure. C’était du temps de Mme Brune Poirson, qui portait le projet, et de M. François de Rugy. Sinon, pour protéger un œuf, la nature a inventé un emballage ingénieux qui s’appelle la coquille ! Bravo @Leclerc_MEL pour cette fantastique innovation Heureusement, la #LoiAntiGaspillage va permettre la suppression de ces aberrations.#WorldEnvironmentDay2020 pic.twitter.com/WZaXuGB7m5 — Brune Poirson (@brunepoirson) June 5, 2020 (Source) Le projet de loi comportait 13 articles. La loi adoptée en comporte… 130. Manifestement, les lectures uniques n’ont pas fait obstacle à l’inventivité de nos élus : 1741 propositions d’amendement à l’Assemblée nationale (avec cependant de nombreux doublons dûs en partie au fait que les lobbies démarchent tous azimuts). C’est dans les commissions qu’ont été adoptées les mesures relatives aux fruits et légumes. L’interdiction des emballages avait fait l’objet de plusieurs propositions.   Tout pour la démagogie, rien pour l’économie Notre inter-titre est peut-être un peu sévère. Mais voici, par exemple, le début de l’exposé des motifs de la proposition CD1009 du groupe La République en Marche (LaREM) : La pratique du sur-emballage des produits alimentaires, et notamment des fruits et légumes est aujourd’hui largement répandue au sein des commerces de détails. Si un tel conditionnement peut faire sens pour certains types de produits, notamment fragiles, cette pratique n’est plus acceptée par les consommateurs.  On peut trouver le choix de « sur-emballage » fort contestable. Et quel est le motif principal de la proposition ? La démagogie sous la forme d’une réponse à une opinion de consommateurs que l’on n’aura même pas pris la peine de consulter… Dans une veine similaire, Mme Mathilde Panot et le groupe la France Insoumise écrivent dans la proposition CD1200 : Les fruits et légumes disposent d’un emballage naturel. À quoi bon imposer au consommateur un emballage plastique sans intérêt ? Certaines chaînes de la grande distribution ont d’ores et déjà mis en place un système de marquage sur les fruits et légumes biologiques pour ne pas recourir au plastique.  Mme Graziella Melchior (LaREM), rapporteure de la Commission des Affaires Économiques, écrit pour sa part dans la proposition CE358 : Pour mettre en œuvre cette disposition les commerces de détail pourront choisir de passer commande de fruits et légumes livrés en cagette en bois, qui servaient traditionnellement de support de présentation aux commerçants, soit d’opter pour un déconditionnement des fruits et légumes dans le commerce, ces conditionnements étant alors soumis aux obligations de tri des déchets en plastique prévues par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte.  On imagine le producteur qui emballe… le distributeur qui désemballe… Il faudra pourtant s’y résoudre dans certains cas pour limiter les pertes – le gaspillage alimentaire – jusqu’au stade de la commercialisation, quitte à ce qu’il augmente après chez le consommateur. En revanche, les députés se sont opposés à un amendement de suppression de l’interdiction de l’emballage qui visait à ne pas porter préjudice à l’agriculture biologique (N° 654), interdiction qui, selon l’exposé des motifs, « risque […] de porter préjudice au développement de la bio, étant donné que ces produits se doivent d’être vendus pré-emballés pour des raisons de traçabilité [et] d’augmenter le risque de fraudes ou d’erreurs et ce, au détriment du consommateur final ». Ils ont également rejeté des amendements qui tendaient à faire une exception pour les emballages permettant d’allonger la durée de conservation. Pourtant, le sous-amendement CD1815 de Mme Annie Genevard (les Républicains) et cinq autres donnait des indications : par exemple, pour le haricot vert, 3-4 jours de conservation en vrac contre 14 jours avec calcul de perméabilité limitant la dessiccation et le flétrissement. Comme on l’a vu ci-dessus, le décret du gouvernement a prévu une exception, mais jusqu’au 30 juin 2023 seulement. Notons incidemment que cette interdiction signifiera vraisemblablement la fin des haricots effilés en provenance de pays comme le Kenya (où l’activité économique apporte des revenus importants à des femmes). Mais ce sont surtout les intérêts des consommateurs qui sont passés à la trappe. Tant pis pour les ménages, souvent modestes, qui sont contraints de faire leurs courses une fois par semaine. Les députés ont aussi accordé le sursis à l’apposition directe d’étiquettes sur les fruits et légumes, pour autant que les étiquettes soient « environnementalement correctes » (voir par exemple la proposition N° 815, qui a été rejetée).   Et maintenant ? La France, meilleure élève de la classe… Mme Brune Poirson a bien le droit d’y croire…(source) Une nouvelle série de mesures de la #Loiantigaspillage #LoiAGEC que j’ai initiée et portée avec @LaREM_AN entre en vigueur. De longs combats pour faire entrer la dans l’économie circulaire ! D’autres pays et l’ s’en inspirent. https://t.co/R2YsvZfRDm — Brune Poirson (@brunepoirson) December 31, 2021 À voir et entendre certains micro-trottoirs aux informations, les consommateurs seraient ravis. Biais de sélection des interviewés, sans doute, ainsi que naïveté et enthousiasme devant une mesure annoncée et perçue comme une avancée pour l’environnement. En fait, on verra à l’usage, au fur et à mesure que les productions arriveront sur le marché, tant pour l’environnement que pour la sécurité alimentaire, tant pour le gaspillage alimentaire que pour le confort du consommateur. Des boîtes en carton, même ajourées, ne permettent pas de voir précisément ce que l’on achète (et, dans le cas du distributeur, ce que l’on garde en rayon). On pourrait paraphraser ici Le bon, la brute et le truand : « Tu vois, le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet législatif chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses ». Ces interdictions ont ceci de particulier qu’elles ont été décidées sans études de faisabilité et d’impact préalables, et avec un délai de mise en vigueur insuffisant pour mettre au point et tester de réelles solutions de remplacement. Dans le cas des étiquettes collées sur les fruits et légumes, M. Daniel Sauvaitre, secrétaire général de l’Interprofession des Fruits et Légumes (Interfel) et président de l’Association Nationale Pommes Poires (ANPP) a déclaré au Figaro : « Technologiquement, on ne sait pas faire et on ne sera pas prêt pour le 1er janvier prochain [2022, l’entretien a été accordé avant]. » Du reste, Interfel a demandé le report de la mesure au gouvernement. Cerise sur le gâteau, Interfel a trouvé que cette disposition ne s’applique pas aux fruits et légumes importés ! Les géants de la banane, par exemple, pourront apposer leur marque, les producteurs français ultramarins ne pourront pas faire valoir leur spécificité… On dit bravo ! Le drame est devenu classique. « On » légifère avec une échéance un peu lointaine, ce qui permet de ne pas devoir assumer de suite les conséquences : « L’intendance suivra »… Yaka… Et « légiférer » s’entend au sens directif, restrictif, punitif… car il s’agit de « sauver la Planète ». La notion d’économie libérale, de libre entreprise, éventuellement guidée par des mesures incitatives mais capable de prendre les bonnes orientations toute seule, n’entre pas dans leur ordre de mission. L’économie et la société françaises vont souffrir ? Tant pis ! Europe 1 a produit un article alarmiste, le 27 décembre 2021, « Fin des emballages en plastique : des fruits et légumes pourraient disparaître des rayons ». Si certains fruits et légumes ne disparaissent pas, ce sera sans doute au prix d’un renchérissement, et de la disparition des producteurs et conditionneurs les plus fragiles. Imaginez le gaspillage économique : un conditionneur – un producteur agricole ou une coopérative par exemple – investit en 2019 dans une chaîne d’emballage avec filmage plastique. Fin 2019, des députés lui signifient qu’il peut mettre son outil au rebut… À noter que le remplacement du plastique du contenant par du carton se heurte déjà au renchérissement du carton. Pour conclure, voici trois tweets explicite d’une experte, Mme Kako Naït Ali. Le premier se rapporte aux haricots du Kenya.   Ca va poser des problèmes. Pour d’autres produits il est possible de garder l’emballage pour le transport et le stockage puis de le retirer pour la vente. Mais pour celui-ci et certains autres je ne vois pas de solution sauf réduire la durée de conso du produit 1/3 — Kako (@Kako_line) January 6, 2022 (Source du premier)
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