lundi 15 novembre 2021

La WorldCompany ou comment notre monde a été capté par l'élite techno-financière. Modèle possible et explications en vidéo

J'ai été contactée il y a quelques mois par James Henry, le réalisateur du documentaire Planet Lockdown. Ceux qui me connaissent savent que j'aime communiquer par écrit car les arguments ne peuvent être ni mal interprétés ni détournés de leur sens exact. Donc j'aurais dû a priori refuser de tourner avec lui. Pourtant, en échangeant avec James, j'ai découvert que ce sur quoi je travaille sur ce site depuis les années 2013 (en réalité 2011 avec mes billets dans le journal Le Temps) n'était pas connu outre-Atlantique ! J'ai donc non seulement accepté de tourner avec lui, mais en plus je l'ai fait en anglais. Un moment de torture linguistique qui, j'espère, sera malgré tout utile. Bref, le dernier soir, James m'a proposé de m'adresser à vous en quelques mots ET en français ! Il était tard, nous étions tous fatigués mais l'idée de poser ces quelques mots aux lecteurs du site m'a tellement motivée que James m'a demandé de faire le même enregistrement rapide à ses abonnés.
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Anaïs et Ludovic font la grève de la faim pour les migrants de Calais

Comme quoi on peut travailler pour le Système en croyant lutter contre lui... Une belle leçon pour tous ceux qui pensent travailler au relèvement de la France en soutenant le candidat du national-sionisme... – La Rédaction d'E&R – Calais ne devait être qu'une étape de leur itinérance. Mais Anaïs Vogel et Ludovic Holbein s'y sont attardés, happés par le sort dramatique des exilés. Ils entament lundi 15 novembre leur 35e jour de grève de la faim. [...] Dans le confessionnal de l'église saint - Novembre / Insolite, Immigration, Christianisme, Consommation, Alimentation
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Durcissement de la dictature : Attal parle d'un reconfinement... Pour les non-vaccinés ?

On n'écoute plus depuis longtemps le mignon de l'Élysée qui ose encore parler de « gestes barrières » en novembre 2021. À peine sorti du ventre de sa mère, ce petit pistonné nous donne des leçons de vie et construit inlassablement une légende grotesque autour d'une fausse épidémie qui s'effondre chaque jour devant la réalité. Tout a été tenté pour soumettre le peuple de France au Big Pharma, mais les résistants à la vaccination forcée sont tellement déterminés, que le gouvernement commence à sortir la kalach. « - Novembre / Politique, Santé, Futur, Désinformation
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Confinement, pass sanitaire : surprise, le gouvernement a encore menti

Par Frédéric Mas. C’était pass ou reconfinement, ça pourrait être pass et reconfinement, en fonction de l’humeur du Prince. Interrogé ce samedi 13 novembre 2021 dans l’émission « On est en direct », le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal s’est exprimé sur la « cinquième vague » de coronavirus. Expliquant que face à la nouveauté de la menace, « rien n’était à exclure », Gabriel Attal n’a écarté la possibilité d’un reconfinement. Rappelons qu’en août dernier, Emmanuel Macron nous jurait que l’adoption à marche forcée du pass sanitaire était la seule alternative face au reconfinement. Aujourd’hui, ça sera donc fromage et dessert : non seulement la ségrégation sanitaire généralisée s’est mise en place sans trop de heurts, mais les mesures de privation de liberté plus classiques risquent de revenir, et cela au gré du jugement d’un gouvernement qui navigue à vue. Nous sommes le 15 novembre, et le pass sanitaire devait cesser d’être utilisé. Bien entendu, mardi dernier, le locataire de l’Elysée a confirmé la prolongation du dispositif. Avec la loi « Vigilance sanitaire », il faudra attendre jusqu’au 31 juillet 2022. Le prétexte de la panique sanitaire La panique sanitaire a bon dos, et permet à nos gouvernements de ne pas prendre d’engagements trop contraignants auprès d’une population largement tétanisée par une menace covidesque qui, comme l’a rappelé Nathalie MP Meyer, n’a concerné que 2% de l’activité hospitalière en France en 2020. C’est pour ces 2% que le pays a été mis à l’arrêt, et qu’une partie de son économie a été détruite (ce qu’on ne verra qu’après l’élection présidentielle, quand les torrents d’argent public visant à maintenir artificiellement l’activité économique zombifiée se tariront). Mais cela ne semble embarrasser absolument personne. Au nom d’une situation exceptionnelle qui n’en finit pas, les gouvernements ont transformé les Etats de droit en Etats d’exception à géométrie variable. C’est le règne de l’arbitraire au sens le plus le plus pur du terme, c’est-à-dire l’émancipation du Politique des contraintes éthiques de la Rule of law, avec l’approbation de large secteur de l’opinion publique et des médias. Nous assistons un peu le triomphe final de Thomas Hobbes contre John Locke : la peur de la mort violente précipite les individus dans les bras du Léviathan, ce « Dieu mortel » qui leur promet la sécurité et la santé là où le gouvernement civil lockéen protégeait la liberté individuelle et les droits naturels. Isoler les personnes à risque était immoral au début de la crise, plus tellement maintenant. Certains se souviennent qu’en mai 2020, le chef de l’Etat n’avait pas suivi les recommandations de Jean-François Delfraissy quand il s’agissait de confiner uniquement les personnes âgées. « Le chef de l’État ne souhaite pas de discrimination entre nos concitoyens après le 11 mai ». TRIBUNE – Imposer la vaccination aux personnes âgées de 65 ans est une décision injuste et discriminatoire «C’est les assigner à un ordre sanitaire répressif qui n’est imposé à personne d’autre», pour @HirschEmmanuel https://t.co/tjeOHnNTKN — Libération (@libe) November 12, 2021 Aujourd’hui, tout a changé, et la discrimination est devenue morale, à partir du moment où elle s’abat sur les non-vaccinés, les Goldstein du nouvel ordre sanitaire. Le principe d’isonomie, si cher aux libéraux, c’est-à-dire d’égalité des citoyens devant le droit, s’est évaporé dans un océan d’irrationalité et de paranoïa entretenue par les pouvoirs publics. Et puis après tout, nos maîtres partenaires européens montrent la voie. Le non vacciné dans le viseur L’Allemagne subit une pandémie massive de « non vaccinés », et l’Autriche vient d’ordonner leur confinement exclusif. En confinant les non vaccinés, un état de l’Union européenne, l’Autriche, vient de prendre une décision inacceptable. Je n’entends aucune condamnation venant de Bruxelles, habituellement si prompte à donner son point de vue. Parce que je suis européen, ça me choque énormément. — Loïc Hervé, Sénateur de la Haute-Savoie (@loichervepublic) November 14, 2021 Peu importe si les vaccinés contaminent autant que les non-vaccinés, peu importe si on assiste à un début de rebond épidémique comparable à ceux de l’Autriche ou de l’Allemagne aux Pays-Bas ou en Islande, ou le taux de vaccination est comparable à celui français. Les faits n’importent plus face à la tyrannie émotionnelle qui fascine nos élites. Emmanuel Macron a pris la parole la semaine dernière, et veut remettre la crise sanitaire au milieu de la campagne : il n’a jamais été aussi populaire qu’en tant que chef de cette guerre improbable qui a mis à terre le pays politiquement, économiquement et socialement. Comme à la parade, il est prêt à rejouer sa partition de Grand protecteur des Français face au Péril covidien, ce qui lui permettra de mettre sous le tapis son bilan totalement abominable dans un pays où les institutions régaliennes se dégradent de jour en jour, où la liberté d’expression est menacée et qui n’a plus aucune maîtrise des dépenses publiques depuis bien longtemps. Qui pour reprendre le flambeau de la liberté avant qu’il ne soit trop tard ? L’Autriche confine les non vaccinés, l’Allemagne les menace de nouvelles restrictions, la France n’exclut pas un reconfinement, les Pays-Bas reconfinent partiellement… L’Europe entière tourne le dos à ses valeurs et c’est un spectacle désespérant à regarder. — Mathieu Slama (@MathieuSlama) November 14, 2021 Ces articles pourraient vous intéresser: Et la mascarade sécuritaire du pass sanitaire se prolonge… Le mythe du Pass sanitaire garant des libertés Macron acte la société à 2 vitesses au nom de la panique sanitaire Le confinement à géométrie variable qui ne satisfera personne
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Et maintenant, la psychiatrisation des opposants…

par h16 Quand on vit dans un paradis, où les opportunités se multiplient, où la vie est à la fois sereine, paisible et remplie de ces bonheurs simples qui lui donnent un sens inné de complétude, où chaque minute est un jeu, chaque relation un plaisir renouvelé (dans le respect des gestes barrières et de la distanciation sociale, n’oublions pas), où la liberté, l’égalité et la fraternité sont totales et garanties, il est assez mal venu d’émettre une critique, aussi argumentée soit-elle. En fait, il est plus que mal venu, on est carrément devenu fou. Oui, vivre dans un eden sur Terre et trouver malgré tout de quoi se plaindre mérite amplement les moqueries voire l’opprobre et, si l’on s’acharne, cela peut même justifier l’internement : lorsque la raison, qui a permis à ce paradis luxuriant d’exister, vient à manquer, il est temps de laisser faire ceux qui savent réparer sinon les âmes au moins les esprits par le truchement habile de petites pilules et de chemises bien serrées. C’est sur ce prédicat d’une logique imputrescible que sont donc fondés certains des principes d’action de notre Grande et Belle République française, surtout ces dernières années. J’en veux pour preuve l’étonnante régularité de ces petits épisodes étonnants où l’on apprend que certains individus sont ainsi internés en hôpital psychiatrique pour y traiter l’un ou l’autre cas de cette étrange folie consistant à ne pas voir le monde tel que le voient les gens biens comme il faut, au premier rang desquels les autorités gouvernementales en général et Emmanuel Macron en particulier. On se rappellera ainsi qu’en 2017, l’auteur des lettres de menaces adressées au couple présidentiel avait été rapidement interné en hôpital psychiatrique (dont il avait fini par s’évader). On se souviendra aussi de l’amusante péripétie survenue à Marine Le Pen convoquée pour une expertise psychiatrique suite à sa publication sur Twitter d’une image de terroristes en provenance de Daech. Bien évidemment, les journalistes de l’époque s’empressèrent de rappeler que la procédure normale en cas de publication d’une image choquante pouvait en effet déboucher sur ce genre d’examen. Et si vous ne vous souvenez que de cet aspect et pas du fond de l’affaire et des raisons qui poussèrent Marine Le Pen à publier de telles photos, c’est normal puisque c’était probablement le but même de la manœuvre. Plus récemment, la démarche est la même pour cet homme qui a jeté un œuf sur Emmanuel Macron lors d’une visite à Lyon, et dont l’expertise psychiatrique conclura rapidement à l’abolition de son discernement qui le conduira directement à l’asile psychiatrique le plus proche afin de remettre un peu de plomb dans ce petit crâne finalement moins plein que l’œuf projeté sur le Président de la République. Quelques semaines plus tard, c’est un nouveau cas de discernement brutalement aboli pour un autre homme qui aura eu la folie de crier « Macron démission, Benalla en prison » à proximité d’un direct télévisé en pleine rue. Il sera rapidement pris en charge par une solide équipe psychiatrique locale. Rassurez-vous : ces orientations en psychiatrie ne se résument pas à ces quelques cas pittoresques puisqu’on peut facilement y ajouter ceux maintenant trop nombreux pour être simplement listés ici, de tous ces couteaux brutalement déséquilibrés ou ces véhicules devenus méchamment fous qui font assez régulièrement les manchettes de nos journaux stables et sains. Ainsi, la dernière attaque au couteau ne pourra se dispenser d’un examen psychiatrique de l’agresseur, dont on comprend qu’il ne devait pas aller tout à fait bien pour commettre un tel geste. L’aspect commode de cette dernière remarque est qu’elle peut finalement s’appliquer à absolument tous les gestes violents. À force d’examiner de plus en plus précisément les aspects psychiatriques, il convient de se ranger à l’évidence : il n’y a finalement jamais rien d’autre qu’une abolition de la raison, du discernement au moment où les uns et les autres commettent ces gestes irréparables. Peu importe le passif, la bouffée délirante est toujours possible et peut bien mener à l’atroce, grâce à un habile examen psychiatrique, l’internement devient une solution tout à fait envisageable. Les proches de Sarah Halimi l’ont d’ailleurs apprécié à sa juste valeur. Arrive un moment où l’on se demande qui peut encore être tenu responsable de ses actes. Étrange démocratie où la psychiatrisation de l’adversaire devient de plus en plus banale et s’étend des terroristes et autres assassins à couteaux tirés jusqu’aux citoyens mécontents et politiquement opposés aux mesures de plus en plus contraignantes prises par le pouvoir actuel… Difficile de ne pas voir dans cette tendance inquiétante ce dont on avait jadis pu entendre parler de l’autre côté du Rideau de fer, dans cette Union soviétique qui pratiquait assez hardiment la psychiatrie punitive pour se débarrasser des dissidents, des intellectuels gênants et des concurrents politiques devenus encombrants… Ne nous leurrons pas : l’actuelle psychiatrisation des opposants n’est en pratique que l’étape suivante, plus visible et plus brutale que celle, lente, larvée mais évidente des débats qui s’est développée depuis quelques années un peu partout en Occident en général et en France en particulier. En effet, il ne s’agit guère d’autre chose lorsque certains médias, certaines célébrités de plateau télé et certains politiciens s’écrient, l’œil tremblant et la lippe furieuse, qu’untel est un complotiste, que telle nouvelle est une fake news ou une infox et que quiconque s’en fait le relai n’est qu’un conspirationniste ou un fou qu’il est nécessaire de mépriser ou mieux, de faire taire. La pensée alternative n’est plus permise et le curseur du loufoque a été agressivement déplacé depuis le domaine de l’incohérent et du grotesque jusqu’au delà de la frontière du rationnel pour venir s’établir à peine en décalage avec le discours officiel. De cette façon la moindre déviation de ce dernier, du narratif en vogue, ce discours un peu trop différent doit être immédiatement taxé de folie, actuellement rebaptisée « conspiration », « théorie du complot » et autre sobriquet d’actualité. —- Sur le web Ces articles pourraient vous intéresser: Affaire Sarah Halimi : l’étrange choix de la Cour de cassation
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