Le deal anti-russe Israël/Turquie ?
Depuis 2011 jamais la complicité du binôme Israël/Turquie, l'un le pantin des USA l'autre le valet de l'OTAN ne s'est jamais démenti :
même en juillet alors même que la Russie se mettait à avertir Israël contre les retombées de ses frappes anti-syriennes faisant comprendre à Bennett que la récrée était bel et bien finie et que la DCA russe pourrait bien faire des surprises aux sionistes Tel-Aviv n'a pas lâché le Sultan ni ses mercenaires et a frappé le sud d'Alep en soutien aux mercenaires d'Ankara, le HTC. Mais voici que depuis l'embrasement de Deraa, province stratégique du Sud syrien, bordant le Golan occupé et la Jordanie, province où la Russie tente tant bien que mal d'éviter une lourde bataille et rester liée par les accords signés en 2018 avec le couple USA/Israël quitte à risquer des infiltrations terroristes entretenues et organisées par Israël, il se passe d'étranges choses.
Des hommes armés dans la partie sud de la ville syrienne de Deraa, connue sous le nom de Daraa al-Balad, ont finalement succombé aux exigences des autorités syriennes et ont commencé à quitter la région.
Le 26 août après-midi, 50 terroristes armés ayant refusé de signer la nouvelle trêve avec Damas ont quitté Daraa al-Balad avec leurs familles dans plusieurs bus fournis par les autorités syriennes pour aller s'installer dans les zones occupées par les Turcs dans la campagne nord d'Alep. Les forces russes ont facilité le processus d'évacuation.
Il y a près de deux mois, l'armée arabe syrienne (AAS) a assiégé Deraa al-Balad afin de faire revenir le calme régulièrement mis à l'épreuve des actes terroristes sponsorisés et organisés par l'entité sioniste : assassinat, attaque ciblée...
Les autorités ont nommé plus de 100 hommes armés recherchés qui devraient quitter Daraa al-Balad et ont demandé le déploiement de troupes syriennes à l'intérieur de la zone. Ces mesures visent à sécuriser la ville de Deraa.
Il s'agissait du deuxième groupe d'hommes armés recherchés à quitter Daraa al-Balad cette semaine. Le premier lot, composé de huit hommes armés seulement, est parti le 25 août.
Maintenant que près de la moitié des hommes armés recherchés sont sortis de Daraa al-Balad, la crise dans le gouvernorat du sud semble plus proche que jamais d'être résolue. Enfin en apparence. Car dès leur arrivée à Idlib plusieurs chefs terroristes ont été arrêtés par les mercenaires turcs et conduits ont la prison. Mais pourquoi ? La Turque n'a-t-elle pas été prévenue de ce transfert via les autorités russes ? Bien sûr que oui. De quoi s'agit-il ? D'un énième deal Israël/Turquie... À l'heure de grand trafic de daechistes de Syrie vers l'Afghanistan à bord des hélicos US un coup de main israélo-turc au Parrain US ne fera mal à personne. Alors, ne pas envahir Deraa al Balad, laisser les chefs terroristes partir a Idlib n'est- ce pas un recommettre l'erreur sud-caucasienne qui a débouché sur la guerre d'octobre du Haut-Karabakh ? Possible. Du coup des infos comme les suivantes bien que largement réjouissantes ne font plus de poids
Selon des images satellites, un nouveau système de missile antiaérien S-400, de fabrication russe a été déployé en Syrie.
Le système russe, S-400 a été déployé dans une zone située à moins de 1,5 kilomètre de la région où sont installés les S-300. Cela assure une protection efficace à différentes distances, et surtout, il ne permet pas aux États-Unis et aux autres pays de l'OTAN de lire les données des radars des Triumphs russes.
Quelques années plus tôt, la zone de déploiement du système de défense aérienne S-400 Triumph formait une sorte de triangle avec les S-300 et les S-400 déployés sur la base aérienne de Hmeimim. Cependant, auparavant, il y avait des informations selon lesquelles une division du système de défense aérienne S-400 sur la base aérienne de Hmeimim suffisait amplement à couvrir l'armée russe et l'armée syrienne, dans le cadre de laquelle les complexes auraient été retirés du territoire syrien. Il s'est avéré qu'au moins quatre lanceurs mobiles et deux radars du système de défense aérienne S-400 sont situés près de Masyaf.
En prévision de l'attaque turco- israélienne ? Certes, mais celles-ci pourraient ne pas être commises en Syrie où le face-à-face aérien devient de plus en plus difficile... il y a désormais l'Afghanistan où les Russes et les Iraniens n'ont pas d'alliés. Enfin, suivant ce que croit l'axe turco-israélien...
Pars Today
28 août 2021
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lundi 30 août 2021
Des transistors aussi petits qu'un virus
Le département de la justice de Barack Obama a délibérément supprimé une enquête du FBI portant sur le Dr Charles Lieber connu comme le plus grand chimiste de l'université de Harvard et collaborateur de l'université de Wuhan. Le FBI vient de l'inculper en tant qu'agent secret Chinois. Des membres de la Réserve Fédérale ont révélé que ce scandale de la sécurité nationale impliquent ces deux universités. Le FBI aurait pu arrêter Charles Lieber bien plus tôt s'il n'avait pas bénéficié des faveurs d'Eric Holder, (...) - Guerres chimique et biologique
http://dlvr.it/S6ZDlc
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En Afghanistan, Pékin face à la surenchère terroriste.
Le 26 août, un mois après l'accueil à Tianjin par le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi d'une délégation de Taliban conduite par Mullah Abdul Ghani Barada, un double attentat suicide perpétré à l'aéroport de Kaboul tuait treize militaires américains au milieu de 150 autres victimes afghanes et deux militaires britanniques et au moins 200 blessés.
Alors que le Président Biden fortement critiqué pour la précipitation désordonnée dans laquelle s'est effectué le retrait américain mettait en garde contre de possibles nouvelles attaques, le 27 août, Zhao Lijian, le porte-parole du MAE faisait part de la sidération chinoise et promettait de coopérer avec la communauté internationale pour, dit-il, « éviter que l'Afghanistan ravagé par la guerre ne redevienne pas à nouveau le havre du terrorisme international. »
Alors que la situation est plongée dans l'incertitude de la surenchère terroriste par des groupes radicaux que les Talibans ne contrôlent pas, la promesse d'éradiquer les extrémistes aux ambitions djihadistes globales pourrait être difficile à tenir. D'autant que la nébuleuse affiliée à l'État Islamique ou à des groupes de Taliban dissidents prend en écharpe toute la région.
On se souvient que le 14 juillet dernier, douze jours avant l'accueil des Taliban à Tianjin, neuf ingénieurs chinois avaient perdu la vie dans un attentat au nord du Pakistan https://www.questionchine.net/le-defi-de-la-securite-des-chinois-au-pakistan
L'attaque avait été revendiquée par le surgeon pakistanais des Taliban « Tehreek T-Taliban Pakistan (TTP) », nom d'une nébuleuse de groupes terroristes actifs dans les zones tribales. Cette fois, c'est l'État Islamique Khorasan ou ISIS-K que QC évoquait dans la note citée plus haut, qui réclame la paternité des deux agressions suicides.
C'est peu dire que, pour Pékin, la perspective d'une situation chaotique échappant même au contrôle des Taliban est le pire développement possible.
Il y va en effet de la sécurité de ses ressortissants expatriés, de la viabilité de ses vastes projets miniers (entre autres, d'or, de cuivre, de lithium et de pétrole) et de ses chantiers de construction d'infrastructures, notamment la voie ferrée reliant l'Ouzbékistan au Pakistan par Mazar el Sharif avec, éventuellement, une bretelle vers Kaboul.
C'est bien pour cette raison que, bien avant la chute de Kaboul, le 5 août, hiérarchisant les menaces islamistes en Afghanistan, Wang Yiwei Directeur de l'Institut des relations internationales et du Centre des études européennes à l'université du Peuple de Pékin, assimila les Talibans à une « Armée Populaire de Libération afghane ». Les anciennes traces chinoises dans le « cimetière des Empires ».
Quand on évoque l'importance stratégique de l'Afghanistan pour la Chine moderne – zone instable du flanc sud d'où les groupes terroristes menacent le Xinjiang, mais riche en ressources, limitrophe de l'Iran et possible voie de passage d'un oléoduc entre les puits iraniens et le sud du Xinjiang https://www.questionchine.net/fan-changlong-no1-de-l-apl-au-pakistan , (1), on oublie les liens ancestraux de la Chine avec l'Afghanistan. (Lire : https://thediplomat.com/2021/08/chinas-tang-dynasty-and-afghanistan-the-graveyard-of-empires/ )
Situé à la jonction stratégique des voies commerciales entre l'Asie, l'Est de l'Afrique et l'Europe du sud par l'Iran, le Moyen Orient et la Turquie, le pays était traversé par la branche sud des anciennes routes de la soie du temps des Han.
Plus encore, à l'époque de la dynastie Tang (618 – 907), militairement la plus puissante des dynasties chinoises, l'actuel territoire de l'Afghanistan alors peuplé au nord de pasteurs nomades d'origine turque et au sud de tribus aux racines indiennes, devint partie intégrante de l'Empire après une conquête militaire en 659.
Mais, et ce fut là le premier épisode d'une dramatique série d'empires engloutis dans ces montagnes rugueuses, les Tang perdirent le contrôle de la grande région afghane en 751, lors de leur défaite à Talas dans l'actuel Kirghizistan contre les troupes de la dynastie des Abbassides. Après quoi, les Tang ne furent jamais en mesure de reprendre le contrôle de l'Asie Centrale et de la région afghane progressivement subjuguées par l'Islam.
Note.
1.- Rappel des objectifs stratégiques de Pékin dans la région :
1) Dans un contexte compliqué par les mouvements indépendantistes au Xinjiang, traversés par les transes de l'Islam radical terroriste, assurer la stabilité et la sécurité des provinces occidentales et le long des frontières avec l'Asie du sud et l'Asie Centrale ;
2) Insérer les provinces occidentales chinoises dans un environnement transfrontalier propice au commerce et au développement économique ;
3) Simultanément développer le couloir économique entre la mer d'Arabie et le Xinjiang avec, pour objectif premier, le raccourci des lignes de communication logistiques acheminant les hydrocarbures vers la Chine ;
4) Opposer un contrepoids stratégique à l'Inde en contrôlant son influence en Asie du Sud et du Sud-est ainsi qu'en Afghanistan – où Islamabad est toujours le point d'entrée de Pékin - ;
5) Freiner l'intrusion en Asie du Sud d'acteurs plus favorables à l'Inde qu'à la Chine.
++++ Quelle solidarité anti-terroriste ?
Après les attentats du 11 septembre 2001, premier coup de semonce du déclin stratégique de l'Amérique, Pékin avait promis une coopération sans faille pour lutter contre les terroristes. Il s'en était suivi une période de relatif apaisement des relations sino-américaines. Cette fois, le porte-parole qui réaffirme l'aversion chinoise au terrorisme, affiche la même solidarité. Mais la situation globale n'est plus la même qu'il y a vingt ans.
Le moins qu'on puisse dire est que Pékin, engagé dans une très âpre rivalité avec Washington, paraît, pour l'instant, moins disposé à une coopération authentique dépourvue d'arrières pensées. La première réserve renvoie systématiquement au souci de sécurité n°1 de Pékin au Xinjiang.
Lors de la conférence de presse du 27 août, le porte-parole a d'abord éludé une question à propos de la coopération directe avec Washington, préférant évoquer une « solidarité internationale. ». Puis, très vite, il en est arrivé à accuser Washington d'avoir éliminé de sa liste des organisations terroristes l'East Turkistan Islamic Movement (ETIM), opérant au Xinjiang dans le but de séparer la province de la Chine.
« L'ETIM est répertorié comme un groupe terroriste par le Conseil de sécurité de l'ONU et constitue une menace directe et immédiate pour la sécurité de la nation chinoise et du peuple chinois », a déclaré Zhao.
Puis, oubliant que les Talibans pourraient avoir quelques difficultés à contrôler complètement le pays et les nébuleuses plus radicales engagées dans une surenchère mortelle, il ajouta que les nouveaux maîtres du pays, reçus à Tianjin il y a un mois, avaient clairement promis qu'ils n'utiliseraient pas le territoire afghan comme base arrière pour affaiblir la Chine.
Mais l'indice le plus préoccupant, laissant supposer que, cette fois, la coopération de Pékin pourrait être moins sincère qu'après le 11 septembre, est son nouvel angle d'attaque qui accuse les États-Unis, l'Otan et leurs alliés de crimes contre l'humanité en Afghanistan.
Alors que, pour sécuriser les dernières évacuations, Washington est contraint de négocier avec les Talibans, effectuant en même temps une frappe de drone pour détruire un véhicule suicide lancé contre l'aéroport militaire de Kabul, Pékin a brutalement changé de discours au Conseil des droits de l'homme à Genève. Accusée au Xinjiang, la Chine riposte sur le même thème des « crimes contre l'humanité ».
Par un coup de pied de l'âne, riposte aux accusations occidentales que la Chine commet de graves atteintes aux droits contre les Ouïghour au Xinjiang, la semaine dernière, Cheng Xu l'ambassadeur de Chine à Genève, accusait les États-Unis, la Grande Bretagne et leurs alliés de l'OTAN d'avoir sévèrement violé les droits de l'homme au cours des vingt années de guerre en Afghanistan.
« Sous la bannière de la démocratie et des droits de l'homme, les États-Unis et d'autres pays interviennent militairement contre des États souverains pour imposer leur modèle à des pays dont l'histoire, la culture et les conditions nationales sont très différentes, causant ainsi de graves dommages à leurs peuples ».
L'ambassadeur Cheng n'est pas le seul à dénoncer les crimes commis par l'alliance occidentale. Le 22 août, dans l'Indian Express Bhanu Mehta, président d'un des plus éminents centres de recherche indien signait un article intitulé « Les péchés de l'Empire ». Il en listait sept qui, selon lui, contribuèrent à la débâcle en Afghanistan. La corruption qui nourrit la guerre ; l'absence de lucidité comme au Vietnam ; un déficit de moralité ayant conduit à l'anarchie ; l'hypocrisie ; le culte de la violence et du racisme.
A l'Université de Columbia, Hamid Dabashi, professeur d'études iraniennes et de littérature comparée, enfonçant le clou de la détestation de l'Occident et de l'Amérique à partir de ses propres entrailles universitaires, écrivait sur le site d'Al Jazeera : « Que peuvent infliger les Talibans à l'Afghanistan que les Etats-Unis et leurs alliés européens ne lui ont pas déjà fait subir ? »
http://dlvr.it/S6YwwF
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