Némésis ou l'inéluctable triomphe des lois naturelles

Voici maintenant plus de dix-huit mois que le coronacircus, élu égrégore de l'année dernière par les consommateurs, a préparé l'avènement d'une nouvelle religion scientiste, avec son clergé, ses rituels, ses prophètes et ses hérétiques. Dix-huit mois au cours desquels une immense partie des peuples occidentaux sont littéralement passés de l'hypnose à l'état de possession. Je ne sais pas si vous aurez ressenti la même chose que moi en marchant dans vos rues : les personnes que l'on peut croiser ont de moins en moins l'air de s'appartenir.
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Le moment est venu de s'attaquer à la source de la confiance

Le gouvernement dépend, essentiellement, de la confiance. Son pouvoir repose sur l'idée que l'application des édits émis par la pression publique et le maintien de l'ordre est incontestable. Ce pouvoir, cependant, est tout sauf cela. Le maintien de l'ordre est un bluff, et un bluff dangereux. Ce bluff est maintenu par l'évaluation rationnelle des risques que nous prenons tous lorsque nous décidons de contester ou non les exigences du policier.
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Louis Fouché : « Quand on vient sur CNews, on vient à un dîner de cons »

« C'est difficile de parler. Comme d'habitude, quand on vient sur CNews, on vient à un dîner de cons. On est là pour en prendre plein la gueule par les gens qui sont autour de la table. » Comme le dit le professeur Raoult, « on a le droit d'être intelligent ». Mais quand vous êtes invité à un dîner organisé par des cons (ce qui n'est pas tout à fait la définition originale du « dîner de cons »), ce n'est pas facile. Le vaillant docteur Fouché garde son calme et sa bienveillance, ce dont on le félicite. Viendra sans guère de doute le temps où ces habitués des plateaux télé devront être confrontés à leur bêtise, au minimum, leur malhonnêteté aussi, pour certains. Il y a fort à parier qu'alors la bienveillance aura déserté ceux qui viendront leur demander des comptes.
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