samedi 6 mars 2021

La guérilla s'organise contre le Great Reset - EJC#48

Notre mobilisation nationale des 27-28 février a montré que les citoyens français étaient prêts à s'organiser pour repousser la menace du Great Reset, de BlackRock et de la finance verte malthusienne. - Vidéos / Sur le terrain, Citoyenneté, Souveraineté
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Mobilisation générale du 13 au 20 mars pour nos libertés !

Vers une grande semaine d'actions contre la loi Sécurité globale et pour la restauration de nos libertés. Après que la proposition de loi « Sécurité globale » a été adoptée le 24 novembre dernier par l'Assemblée nationale, le texte est arrivé en commission de lois au Sénat ce mercredi 3 mars 2021. 256 amendements ont été déposés par la chambre haute. Les débats en séance plénière se tiendront les 16, 17 et 18 mars. La Coordination nationale #StoploiSécuritéglobale appelle à se mobiliser partout en France dès le 13 mars pour mettre en échec ce texte et la logique liberticide qui l'accompagne. Face à la colère citoyenne qui s'exprime depuis le 8 novembre à travers des centaines de manifestations partout en France, le gouvernement a tenté de trouver des échappatoires au sujet de l'article 24, et les rapporteurs de la proposition de loi au Sénat ont indiqué qu'ils réécriraient totalement cet article. Cependant, le sénateur Loïc Hervé (UDI Haute-Savoie), corapporteur, s'est publiquement inquiété ce mardi 2 mars des dispositions de l'article 21 qui permet aux autorités de rendre public l'enregistrement des caméras-piétons : "La police va devenir une agence de presse." Malgré la pression de la rue et les alertes de la Défenseure des droits, de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH), de cinq rapporteurs spéciaux des Nations Unies ou encore de la commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, l'Assemblée nationale a voté la proposition de loi « Sécurité globale ». Usant de démagogie, la majorité présidentielle fait glisser la France vers une société de la surveillance généralisée en toute connaissance de cause. Les sénateurs, quel que soit leur bord politique, ont une responsabilité déterminante : montrer qu'au-delà des calculs politiciens et de la surenchère sécuritaire permanente qui a présidé à l'élaboration de ce texte, ils restent attachés aux libertés publiques inscrites dans la Constitution et aux droits humains internationalement reconnus. Face à cette menace, la Coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale appelle les défenseurs des libertés publiques à se mobiliser avec force contre ces textes liberticides, qui s'empilent dans le calendrier parlementaire. Elle invite la population à se rassembler : * du samedi 13 mars au vendredi 19 mars, partout où cela sera possible en régions ; * mardi 16 mars, jour de l'arrivée de la proposition de loi « Sécurité globale » en séance, devant le Sénat à Paris et devant les préfectures et sous-préfectures en régions (détails à venir) ; * samedi 20 mars, lors des marches des collectifs de familles et victimes de violences policières, notamment celle qui se déroulera à Paris de la place Edmond-Rostand vers Bastille. La proposition de loi « Sécurité Globale », représente une atteinte gravissime à l'État de droit et aux libertés fondamentales. Son article 24 cherche à dissuader tout citoyen de filmer l'action de la police, ce qui entraverait la liberté d'informer et d'être informé et invisibiliserait davantage les violences policières. L'ensemble de la loi élargit de manière indiscriminée les pouvoirs de surveillance de la police, en généralisant l'usage des drones et de caméras-piétons, dispositifs pouvant être reliés à des logiciels de reconnaissance faciale qui annihilent toute notion de vie privée dans l'espace public. Ce texte, avec le projet de loi « Confortant les principes de la République », les décrets élargissant le fichage politique ou les récentes attaques contre les libertés académiques, est le symbole d'une évolution d'un État de droit vers un État de police, dans lequel le citoyen est considéré comme une menace. Enfin, le Schéma national de maintien de l'ordre (SNMO) du 16 septembre, dont la coordination demande sa suppression, assimile les journalistes à des manifestants. La France glisse doucement mais sûrement vers un état illibéral, autoritaire et policier, alors que le monde entier est confronté à une pandémie. Nos libertés, si chèrement acquises, fondent comment neige au soleil depuis de nombreux mois. La société civile toute entière doit prendre conscience que le jour d'après que nous espérions plus solidaire se transforme finalement en cauchemar d'après. Créée le 8 novembre 2020, la Coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale est déterminée à s'opposer à tous ces textes liberticides sur lesquels les parlementaires légifèrent en service commandé par le gouvernement pour restreindre nos libertés. La Coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale fédère des syndicats, sociétés, collectifs, associations de journalistes, de réalisateurs/trices et photographes, confédérations syndicales, associations, organisations de défense de droits humains, comités de victimes de violences policières, de collectifs de quartiers populaires, d'exilé·es et de Gilets jaunes. Courriel : contact@stoploisecuriteglobale.fr Site : https://stoploisecuriteglobale.fr Compte Twitter : @CoordoStopLoiSG
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Lancement d'une pétition européenne : l'UE et la France doivent sortir du Traité sur la charte de l'énergie

Puissante arme aux mains des industriels des énergies fossiles, le Traité sur la charte de l'énergie (TCE) leur permet de dissuader et/ou sanctionner les pouvoirs publics désireux de lutter contre le réchauffement climatique et d'oeuvrer en faveur de la transition énergétique. Ce mardi 23 février, des dizaines d'organisations en Europe, dont plus d'une trentaine en France, lancent une pétition et une campagne qui exige de l'UE et de la France qu'elles se retirent du TCE dans les plus brefs délais, sans attendre la rénovation d'un Traité qui ne peut être amélioré. Alors que l'entreprise multinationale allemande de l'énergie RWE vient d'annoncer recourir au TCE pour poursuivre les Pays-Bas concernant leur décision de sortir du charbon d'ici à 2030 [1], des dizaines d'organisations en Europe rendent publique une pétition appelant les gouvernements, parlementaires et institutions européennes à "sortir du traité sur la Charte de l'énergie et à stopper son expansion à de nouveaux pays" [2]. En France, dans le cadre de cette mobilisation visant à obtenir une décision claire avant la COP26 sur le climat qui se tiendra cet automne à Glasgow, ce sont plus de 30 organisations, parmi lesquelles 350.org, ActionAid France - Peuples Solidaires, Aitec, Alternatiba, Amis de la Terre, ANVCOP 21, Attac France, Bloom, CCFD-Terre Solidaire, le Collectif Stop CETA-Mercosur, Confédération paysanne, FNE, Greenpeace, LDH, Le Mouvement, Notre affaire à tous, Réseau action climat, We move Europe, XR France et Youth for climate, qui appuient et relaient le lancement de cette campagne [3]. Ce n'est pas la première fois que le Traité sur la charte de l'énergie, longtemps resté dans l'oubli, est utilisé par des investisseurs et entreprises du secteur des énergies fossiles pour protéger leurs intérêts au détriment de l'intérêt général et/ou dissuader les pouvoirs publics de prendre des mesures climatiques ambitieuses. Parmi des dizaines de cas, une entreprise britannique Rockhopper s'en prend à l'Italie à la suite de son moratoire sur les forages offshore, tandis qu'une entreprise canadienne Vermilion a fait pression sur le gouvernement français pour réduire l'ambition de la loi Hulot sur les hydrocarbures [4]. Depuis des années, les organisations de la société civile alertent sur le caractère nocif de ce Traité et appellent l'UE et les États-membres à s'en retirer au plus vite [5]. C'est possible, l'Italie l'a fait depuis 2016. Cela fait quelques mois que ces vives critiques s'étendent : 200 scientifiques ont récemment formulé une demande similaire [6], tandis que 250 parlementaires ont demandé à la Commission d'explorer la possibilité de se retirer conjointement de cet accord [7]. Les gouvernements espagnols et français ont également exprimé cette demande « d'étudier une sortie coordonnée de l'UE de ce traité » [8]. Ces prises de position interviennent alors que des négociations pour une « modernisation » du TCE ont débuté en 2020 et que quatre nouvelles sessions sont planifiées en 2021, la prochaine du 2 au 5 mars, sans obligation de résultat et sans date de fin de négociation [9]. Compte-tenu de l'opposition de plusieurs pays, dont le Japon, ces négociations ne produiront rien de plus que quelques modifications cosmétiques. Les propositions de l'UE sont d'ailleurs très largement insuffisantes [10]. Le temps presse. Le meilleur moyen d'obtenir un retrait conjoint à l'échelle européenne est d'augmenter la pression sur chacun des États-membres pour sortir de ce traité suranné, dangereux et climaticide. Par le lancement de cette pétition européenne, les organisations de la société civile donnent le coup d'envoi de plusieurs mois de campagne ayant comme point d'orgue les échéances de la loi climat européenne et la COP26 à Glasgow à l'automne 2021. Signez et relayez la pétition (Cette pétition est portée par des dizaines d'organisations en Europe, et plus d'une trentaine en France) Aux gouvernements, aux parlements et aux institutions européennes, Sortez du traité sur la Charte de l'énergie et stoppez son expansion à de nouveaux pays ! Ce traité permet aux entreprises des secteurs du charbon, du pétrole et du gaz d'entraver la transition vers un système énergétique propre. Désarmez les entreprises du secteur des énergies fossiles dès maintenant, afin qu'elles ne puissent plus empêcher les actions urgentes contre le réchauffement climatique. C'est presque terminé. Ultime suggestion : J'ai signé la pétition qui appelle l'UE et les États-membres à sortir du Traité sur la charte de l'énergie, ce traité qui protège les pollueurs de l'industrie des énergies fossiles ! A vous de jouer [Le saviez-vous ?] Il existe un Traité qui donne le pouvoir aux entreprises fossiles de poursuivre les pouvoirs publics pour leurs mesures pour le climat ! 📢 Signez la pétition pour demander à l'UE & la France de sortir du TCE LIEN pour signer la pétition #SortezduTCE #noECT [Le saviez-vous ?] Il existe un Traité qui donne le pouvoir aux entreprises fossiles de poursuivre les pouvoirs publics pour leurs mesures pour le climat ! 📢 Signez la pétition pour demander à l'UE & la France de sortir du TCE LIEN pour signer la pétition #SortezduTCE #noECT [Le saviez-vous ?] Il existe un Traité qui donne le pouvoir aux entreprises fossiles de poursuivre les pouvoirs publics pour leurs mesures pour le climat ! 📢 Signez la pétition pour demander à l'UE & la France de sortir du TCE LIEN pour signer la pétition #SortezduTCE #noECT [Le saviez-vous ?] Il existe un Traité qui donne le pouvoir aux entreprises fossiles de poursuivre les pouvoirs publics pour leurs mesures pour le climat ! 📢 Signez la pétition pour demander à l'UE & la France de sortir du TCE LIEN pour signer la pétition #SortezduTCE #noECT [1] Pays-Bas - La sortie du charbon attaquée par la multinationale de l'énergie RWE via le Traité sur la charte de l'énergie [2] Exemple d'organisations en Europe : Attac Deutschland, Transparency Deutschland, PowerShift (Allemagne), Attac Spain, Campaña No a los tratados de Comercio e Inversión. Spain (Espagne), Finnish TTIP platform, Greenpeace Finland, FoE Finland (Finlande), Corporate Europe Observatory Europe Beyond Coal Campaign CAN Europe FoE Europe (UE), Handel Anders ! coaliti, Transnational Institute, SOMO (Pays-Bas), Attac Austria, Naturfreunde Deutschlands, IG Windkraft Österreich, ökonews.at (Autriche), TROCA (Portugal) etc [3] Liste des organisations en France : 350.org, ActionAid France - Peuples Solidaires, Aitec, Alofa Tuvalu, Alternatiba, Amis de la Terre, ANVCOP 21, Attac France, Bloom, CADTM France, CCFD-Terre Solidaire, Collectif Stop CETA-Mercosur, Comité Pauvreté et Politique, Confédération paysanne, CRID, Emmaus international, FNE, Générations futures, Greenpeace, LDH, Le Mouvement, Notre affaire à tous, Pour un réveil écologique, Réseau action climat, Résilience France, Sherpa, Utopia, Veblen Institute, We move Europe, XR France, Youth for climate [4] Le Traité sur la charte de l'énergie, l'accord qui protège les pollueurs, note d'information de l'Aitec et d'Attac France [5] En décembre 2019, dans une lettre ouverte signée 278 syndicats et associations, dont le collectif Stop CETA-Mercosur et plusieurs de ses membres, ont appelé l'UE et les États-membres à se retirer du TCE [6] En décembre, 200 scientifiques ont appelé] l'UE et les États-membres à se retirer du TCE [7] Plus de 250 parlementaires appellent la Commission européenne et les États-membres à explorer la possibilité de se retirer conjointement de cet accord [8] Lettre des ministres français Bruno Le Maire, Barbara Pompili, Franck Riester, Clément Beaune à la Commission européenne, annoncée fin décembre par tweet, que nous rendons. [9] Programme des réunions du processus de modernisation [10] Le Traité sur la charte de l'énergie, qui protège les pollueurs ne peut pas être modernisé ! Il faut en sortir. Le Traité sur la charte de l'énergie, qui protège les pollueurs ne peut pas être modernisé ! Il faut en sortir
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