vendredi 20 mars 2020

=== Coronavirus et fin de la construction européenne === DANS MARIANNE, RÉGIS DEBRAY EXPLIQUE QUE LE CORONAVIRUS RÉVÈLE QUE L’UNION EUROPÉENNE N’ÉTAIT QU’UN “PIEUX MENSONGE”

L’épidémie meurtrière du coronavirus apporte aux populations d’Europe une avalanche de preuves terribles : – la “solidarité européenne” n’existe pas, – les pays d’Asie sont en train de distancer le Vieux continent dans tous les domaines, y compris scientifiques et médicaux, – c’est vers la Chine que l’Italie, l’Espagne, la Serbie, la France se tournent pour avoir de l’aide médicale d’urgence – nos dirigeants, à Paris comme à Bruxelles, aveuglés par l’idéologie européiste et par l’habitude prise de ne jamais écouter la moindre voix dissidente, sont à l’origine d’un désastre sanitaire majeur. Cette déferlante de révélations sur la nocivité intrinsèque et la non-viabilité de la “construction européenne” est tellement flagrante que les langues commencent à se délier. ———————— RÉGIS DEBRAY EXPLIQUE QUE L’UNION EUROPÉENNE N’ÉTAIT QU’UN “PIEUX MENSONGE” Ce 19 mars 2020, c’est le philosophe Régis Debray qui l’explique dans le magazine Marianne, en dénonçant le “pieux mensonge” de l’Union européenne, en des termes auxquels je souscris pleinement : “Mais n’oublions pas que, guerre ou crise, une commotion fait aussi le tri entre le factice et le réel. Les châteaux de cartes s’écroulent, les poids et mesures sont vérifiés. Il était entendu, jusqu’en mai 1940, que l’armée française était la meilleure du monde ; en juin, nous sûmes ce qu’il en était. Il est entendu, depuis 30 ans, que l’Europe est notre avenir, les frontières un odieux archaïsme, et l’intérêt national, une funeste vieillerie. Ouverture, libre circulation des personnes et des biens, respect des règles de Bruxelles. Nos classes dirigeantes nous l’ont répété sur tous les tons. Fini le pognon de dingue pour les derniers de cordées ; privatisations à tout crin (aéroport, services publics, chemin de fer), levons les barrières ! Et voilà qu’on parle de nationaliser. De mettre au rancard la règle sacro-sainte du 3 % et de retrouver les solidarités essentielles. L’Europe fantôme s’esbigne, blablate et communique, et c’est la Chine qui vient au secours de l’Italie, non la France ni l’Allemagne. N’était-il pas temps d’appeler un chat un chat, et l’Union européenne, avec son corset libéral, un pieux mensonge ?” Source : https://www.marianne.net/…/quitte-ou-double-par-regis-debray L’article === Coronavirus et fin de la construction européenne === DANS MARIANNE, RÉGIS DEBRAY EXPLIQUE QUE LE CORONAVIRUS RÉVÈLE QUE L’UNION EUROPÉENNE N’ÉTAIT QU’UN “PIEUX MENSONGE” est apparu en premier sur Union Populaire Républicaine | UPR.
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DE DRAGHI À LAGARDE, CHRONIQUE D’UN NAUFRAGE ANNONCÉ par Vincent BROUSSEAU

Si une phrase, une seule, devait rester pour symboliser le mandat de huit ans de Mario Draghi à la tête de la BCE, ce serait sans conteste son fameux « whatever it takes » (« quoi qu’il en coûte »), exemple parfait de la magie du verbe du banquier central doué. Rappelons-en le contexte : c’était en 2012. L’euro allait exploser, victime de la divergence des taux des emprunts d’État des divers pays de la zone euro. Les “spreads”, mot anglais qui signifie “différences”, entre le taux d’un emprunt allemand et celui d’un emprunt de même durée souscrit par un autre pays, explosaient. L’Union monétaire allait finir écartelée. (Je renvoie les lecteurs à mes nombreuses analyses en ligne sur notre site upr.fr) C’est alors que Mario Draghi parut. Et, en trois mots magiques, le président de la BCE fit comprendre aux spéculateurs que ceux qui joueraient l’écartement des spreads trouveraient en face d’eux la masse énorme de la BCE. L’euro survécut. Draghi entra dans l’Histoire, et devint l’exemple archétypal du banquier central, qui, au sommet de son art, sauve une situation désespérée. Le symbole. La référence obligée. Le chevalier blanc des légendes d’antan. Puis est venue Christine Lagarde, qui n’a jamais été banquière centrale de sa vie. Elle a été catapultée à la tête de la BCE par Macron, avec l’accord de Merkel, en échange de la nomination de l’Allemande Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne. Or Christine Lagarde a tenu une conférence de presse, habituelle après une réunion des instances suprêmes de la BCE, ce jeudi 12 mars 2020. Conférence qui n’est pas passée inaperçue. Comme l’a rapporté la presse, « interrogée sur la défiance entourant la dette italienne, qui hypothèque le financement du pays au moment où il est submergé par l’épidémie, elle a répondu que la BCE n’avait pas pour « mission de réduire les spreads », soit l’écart entre le taux italien et le taux allemand de référence. » (Source : Le Point, https://www.lepoint.fr/…/coronavirus-la-bourde-de-christine… ). La parole mythique du héros Draghi, le « whatever it takes », devint un piteux « whatever » tout court dans la bouche de Lagarde. Le message aux spéculateurs devint soudain : « chers spéculateurs, c’est “open bar” pour les spreads, vous pouvez y aller, on n’interviendra pas. » Je ne suis pas spécialement un défenseur de l’euro. Mais tout de même ! Il faut être d’une incompétence crasse, et n’avoir rien compris à rien au métier de président de la BCE, pour proférer une telle énormité. Les commentaires à l’intérieur de la tour de la BCE à Francfort sont, crois-je savoir, assez désabusés – chez une population qui a pourtant l’habitude d’être le petit doigt sur la couture du pantalon. Les commentaires à l’extérieur de la tour sont publics, vous pouvez les trouver dans l’article du Point cité ci-dessus – mention spéciale à celui du ministre italien – ou bien encore ici : https://www.reuters.com/…/italy-furious-at-ecbs-lagarde-not…. Ou n’importe où en recherchant sur Internet à partir des mots-clés “Lagarde Spreads Italy”. Pour donner dans l’euphémisme, nous dirons que ce n’est pas exactement un concert de louanges enamourées…. Quant au service de la communication de la BCE, elle rame désespérément pour tenter de faire comprendre que Lagarde a été mal interprétée. Malheureusement, Lagarde s’est exprimée avec une clarté insoutenable, et le mal est fait. Sachez donc que la voie est libre : si vous voulez vendre des Bons du Trésor Public italien pour acheter des Bund allemands, il n’y aura personne en face de vous à la BCE pour vous contrecarrer. Sachez donc que la survie de l’euro n’est pas une priorité pour la cheffe de la BCE, qui a sans doute en tête d’autres ambitions plus sérieuses. C’est un peu comme si, avril 1945, l’Oberkommando der Wehrmacht (OKW, l’organe de commandement suprême des forces armées allemandes) avait fait benoîtement savoir à une planète interloquée que la défense de la ligne Oder-Neisse n’était pas une priorité. Et que la Wehrmacht dégageait la voie pour aller chercher des œufs de Pâques dans les vertes et riantes prairies autrichiennes. En pensant printemps bien entendu. Alors que l’Italie s’enfonce dans une crise sanitaire et économique sans précédent, et qu’une bonne partie des pays du sud de l’UE, Espagne et France en tête, lui emboîtent le pas à une allure effrayante, la “bourde” incommensurable de Christine Lagarde ne pouvait pas tomber plus mal pour la survie déjà précaire de l’euro. Vincent Brousseau 15 mars 2020 Photo de gauche : Christine Lagarde vue par la presse financière italienne après la bourde monumentale. Photo de droite : évolution des “spreads” sur l’Italie pendant sa conférence de presse, avant et après la bourde de Lagarde… L’article DE DRAGHI À LAGARDE, CHRONIQUE D’UN NAUFRAGE ANNONCÉ par Vincent BROUSSEAU est apparu en premier sur Union Populaire Républicaine | UPR.
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Coronavirus : non, la cotation du Napoléon n’est pas suspendue !

Ce vendredi 20 mars 2020, une information annonçait la suspension de la cotation du Napoléon 20 francs, c’est une fake news. En revanche, il est vrai qu’avec la fermeture de nombreuses boutiques de vente d’or, il est difficile d’acheter ou de vendre de l’or sous forme de lingots, lingotins, jetons ou pièces. Mais il y a des solutions avec les plateformes numériques. Le cours du Napoléon 20 francs en France ne peut pas être suspendu ! Quelle surprise de lire ce titre dans les Echos :  « Marché de l’or :  la cotation du Napoléon suspendue ». Difficile de suspendre un cours de l’or officiel qui n’existe plus en France depuis 2004. Il s’agit donc de la communication d’un acteur, qui n’engage que lui-même et son marché local. Il a décidé de sa propre initiative de suspendre une cotation qui lui est propre. Aujourd’hui, le prix de l’or est évalué au niveau mondial, même la Banque de France communique sur la cotation de London Bullion Market Association (LBMA) C’est la panique chez les acteurs traditionnels de l’or En fait, c’est la fermeture des boutiques physiques (commerce non indispensable) dans le cadre des mesures de confinement du gouvernement pour lutter contre la propagation du coronavirus COVID-19 qui a provoqué cette panique. En effet, il n’y a plus de possibilités ni de vendre ni d’acheter des Napoléons 20 francs (et autres pièces d’ailleurs) en ville puisque les banques ne savent plus acheter et vendre d’or physique depuis au moins 20 ans. Donc effectivement le marché est bloqué. Jean-François Faure, Aucoffre.com : notre modèle d’échange d’or physique validé ! On peut toujours acheter et vendre des Napoléons 20 francs et son cours existe. Pour Jean-François Faure, pdg du groupe Au Coffre (et éditeur de lOretLargent.info) : « c’est juste le constat de fin de vie de ce modèle d’achat/vente d’or des années 70. Tous ceux qui n’ont pas écouté ou suivi notre discours depuis 12 ans comprennent maintenant ce qu’on a fait : déconnecter la conservation physique de l’achat et la vente. Aujourd’hui, 20 mars 2020, à 14h50 par exemple, sur la plateforme aucoffre.com vous pouvez acheter des Napoléons 20F SPL à 285 euros. Ce prix est celui du cours Aucoffre. Il va évoluer au fil des minutes et des heures comme n’importe quelle cotation » Jean-François Faure, PDG du groupe AUCOFFRE La prime des Napoléons 20 francs va-t-elle augmenter ? Le prix d’une pièce « vintage » est composé de deux éléments. Le prix de l’or qu’elle contient, 5,8g d’or environ pour le Napoléon 20 francs, au cours de l’or. Ensuite il y a la prime. Cette prime comprend la qualité de la pièce, son état de conservation mais aussi sa rareté. Donc évidemment, comme il va être difficile d’accéder aux boutiques pour acheter des NAP’, on peut estimer que cette prime va augmenter. C’est ce qu’il s’était passé en 2012 quand il y avait eu un engouement fort, une forte demande pour une offre faible. Cet article Coronavirus : non, la cotation du Napoléon n’est pas suspendue ! est apparu en premier sur L'Or et l'Argent.
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