vendredi 19 mai 2017

[Bayrougate 1] Emplois fictifs à l’UDF : “Deux ans payé par la République”, par Nicolas Grégoire

[Bayrougate 1] Emplois fictifs à l'UDF : "Deux ans payé par la République", par Nicolas Grégoire

Je reprends ici ces aveux d’un ancien assistant parlementaire, qui ont énormément circulé sur les réseaux sociaux.

J’ai attendu 2 semaines pour voir comment il serait traité par les médias.

Ce sujet est, évidemment, à prendre avec recul.

Fictif(s) : deux ans à l'UDF payé par la République, par Nicolas Grégoire

Source : Nicolas Grégoire, pour Medium, le 2 avril 2017.

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[Bayrougate 2] Réactions après l’accusation d’emplois fictifs contre Bayrou

[Bayrougate 2] Réactions après l'accusation d'emplois fictifs contre Bayrou

Évidemment, ce qui est très intéressant dans cette affaire n’est même plus tant le cas Bayrou (qui n’a pas dû faire bien pire que la plupart des autres partis) que le (non-)traitement médiatique…

Pas avant le deuxième tour, par Nicolas Grégoire

Source : Nicolas Grégoire, pour Medium, le 3 mai 2017.

En dénonçant Bayrou, je voulais changer la politique. Censuré, espionné, cambriolé, j'ai découvert que je ne pouvais pas gagner.

Le 2 avril, j'ai décrit dans une tribune mon parcours dans les bas fonds de la politique. Emplois fictifs, extorsion, agressions sexuelles, tout y était, version François Bayrou. Plus de soixante-dix mille lecteurs plus tard, j'ai découvert les dessous d'une élection ou tout s'accordait, jusqu'au sommet de l'Etat, pour protéger Emmanuel Macron. Chronique d'un échec annoncé. Et d'une France qui n'est pas la nôtre.

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Évaluer la diversité sur les chaînes de TV russes, par Gilbert Doctorow

Évaluer la diversité sur les chaînes de TV russes, par Gilbert Doctorow

Source : Consortium News, le 26/02/2016

Le point de vue américain sur les médias russes est qu’il s’agit toujours de propagande pour garder le peuple russe dans le droit chemin, mais la réalité est qu’ils encouragent des opinions diverses et même hostiles, d’après Gilbert Doctorow.

Par Gilbert Doctorow

Quiconque regarde les programmes de télévision russes, à la fois sur les réseaux d’État ou sur les chaînes fédérales privées, ne peut ignorer la forte présence de talk-shows politiques. Ils bénéficient de temps de diffusion comparables à ceux des émissions classiques d’information. En fait, certains sont parsemés de bulletins d’information, et tous font usage d’audiovisuels tirés de la salle de presse pour animer les débats des intervenants.

Le président Vladimir Poutine répond aux questions des citoyens Russes au cours de sa rencontre annuelle avec le public le 14 avril 2016. (Photo du gouvernement russe)

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Mascarade de l’antifascisme (billet invité)

Mascarade de l'antifascisme (billet invité)

Billet invité de l'œil de Brutus

La plupart des réflexions ci-après sont issues de la lecture du Crépuscule de la France d'en Haut  de Christophe Guilluy (Flammarion 2016)



Pier Paolo Pasolinisoulignait déjà en 1974 (!) qu'en abandonnant la question sociale, la gauche chercherait à instrumentaliser un « antifascisme facile qui a pour objet un fascisme archaïque qui n'existe plus et n'existera plus jamais ». Lionel Jospin reconnaîtra plus tard que cette « lutte antifasciste en France n'a été que du théâtre » et que le « Front national n'est pas un parti fasciste ». Et ce n'est pas un hasard si de BHL à Pierre Bergé, du MEDEF au entreprises du CAC 40, de Hollywood à Canal plus, les plus grands pourfendeurs du « fascisme » sont aussi les meilleurs zélateurs de la mondialisation. On remarque également que bien souvent les groupes « antifa » recrutent leurs membres non parmi les ouvriers mais parmi les jeunes diplômés de la bourgeoisie.

Cette instrumentalisation de l'antifascisme permet à des élites, qui devraient pourtant être totalement délégitimées et décrédibilisées – ne serait-ce que de par leurs résultats et les scandales à répétition –, de se trouver à bon compte une supériorité morale d'une part et en réduisant toute critique de la mondialisation à une dérive fasciste et/ou raciste. Bien évidemment, cette posture nécessite un ennemi et celui-ci est trouvé : le Front national, qu'il faut alors sur-médiatiser. Pour « lutter contre le fascisme », il s'agit alors, ni plus ni moins, que d'en faire la promotion ! et l'on se lance dans un « combat à mort » où l'on évitera à tout prix de détruire son adversaire pour, tout au contraire, en assurer la longévité. Mais en pratique, ce n'est pas vraiment le FN qui est en ligne de mire mais les classes populaires dans leur ensemble, le problème étant que ce n'est pas tant le FN qui influence les classes populaires que l'inverse : « le FN n'est qu'un symptôme d'un refus radical des classes populaires du modèle mondialisé » et les classes supérieures cherchent alors à fasciser les classes populaires pour discréditer et délégitimer leur diagnostic, « un « diagnostic d'en bas » qu'on appelle populisme ».

Il ne s'agit ainsi donc pas tant de cesser de dénoncer le Front National pour ce qu'il est réellement (un parti démagogue, opportuniste, sans réelles convictions ni programme consistant[i], conservant encore et toujours ses relents xénophobes et ses fréquentations plus que douteuses – lire  Ce qu'est le FN ce qu'il n'est pas), mais d'admettre qu'à lui seul il n'est certes pas en mesure de mettre la République en péril (sinon il aurait dû être interdit depuis longtemps !). Par contre, beaucoup plus inquiétante est l'évolution prise par le mouvement « En Marche ! » et son guide charismatique, tout frais moulu président de la République (lire Emmanuel Macron : en marche vers le fascisme ?). D'autant plus que bien peu ont relevé (et se sont inquiété) du fait (entre tant d'autres choses !), qu'avant même l'élection de M. Macron, il était possible pour une grande radio publique de censurer quiconque n'appelait pas à voter pour le camp du Bien au point d'en acculer l'humoriste Emmanuel Barré à démissionner de France Inter[ii].



[i] Et sur ce point la prestation de Mme Le Pen au débat de l'entre-deux-tours fut criante de vérité.

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