samedi 4 février 2017

Élise Lucet : “Les journalistes doivent reprendre le pouvoir ”

Élise Lucet : "Les journalistes doivent reprendre le pouvoir "

Source : Le Soir, Bernard Meeus, 25-01-2017

Propos recueillis par Bernard Meeus.

Prod

Avec vous, on a l'impression qu'on est revenu à une forme de journalisme plus incisif. Un sursaut nécessaire ?

Je ne vais pas me présenter comme une donneuse de leçons car c'est un très mauvais positionnement, mais ce qui est sûr, c'est que j'ai vécu dans les magazines d'investigation que je présentais avant une évolution extrêmement forte et perceptible, à savoir une prise de pouvoir des spécialistes de la communication. Ils arrivaient avec des discours bien huilés qu'on nous demandait de relayer bien gentiment. Et quand on menait des enquêtes plus poussées, on se heurtait à un refus poli de répondre en jouant la politique de la chaise vide. J'ai vu ce changement se mettre en place quand je faisais "Pièces à conviction". Les autres ont lâché du terrain en acceptant ces "règles" qui nous étaient imposées par les services de communication. Il fallait reprendre le terrain perdu au fil du temps et ce dans tous nos magazines, "Cash Investigation", "Envoyé spécial" et "Complément d'enquête".

On se serait laissé chloroformer ?

Chloroformer, embobiner avec des beaux dossiers clés en main, la personne à interviewer, la belle histoire, tout ! Par hasard, on vous donnait tous les contacts qu'il fallait appeler. Cette dérive fut très progressive et on ne s'en est pas rendu compte… jusqu'à ce qu'elle nous saute aux yeux ! On ne peut interviewer les politiques ou les patrons que quand ils en ont envie !

Vous êtes un peu devenue la femme qu'on redoute, qui "coince" sa proie micro et caméra à l'appui : un mal nécessaire ?

Ce n'est pas du tout ce que je souhaite. Quand on en arrive à aller dans un lieu public pour arracher un morceau d'interview à un responsable, quel qu'il soit, on lui a auparavant adressé une multitude de demandes en bonne et due forme. Quand un journaliste et un interlocuteur se retrouvent face à face, argument contre argument, nous avec nos questions, eux avec leurs réponses, on veut alors obtenir une véritable explication. On mène parfois des enquêtes d'un an et, au final, on en arrive à cette solution extrême, ce n'est pas notre souhait de départ. Mais c'est un peu trop facile de dire « Non »…

" Notre but n'est pas de faire du sensationnel"

Il n'y a donc aucun côté justicier ou pitbull ?

Pas du tout ! Vérifiez nos interviews diffusées dans "Cash Investigation". On se fixe pour règle de toujours garder notre calme, de rester professionnel. Parfois, en face, on s'énerve. Nous, on préfère nettement une interview claire à une date donnée, à une heure précise, mais si, après quinze mails et autant de coups de téléphone, on n'y parvient pas, on va chercher les gens là où ils sont. Notre but n'est pas de faire du sensationnel mais d'obtenir des réponses.

Vous vous attaquez à de gros morceaux : l'État, la finance, l'industrie, le business, n'est-ce pas trop difficile de partir à l'assaut de citadelles comme celles-là ?

Oui et non. Dans toutes les citadelles, certaines personnes en interne sont choquées de ce qui s'y passe. Ce sont des lanceurs d'alerte et ils sont devenus déterminants pour notre métier. Ils sortent des données, des documents. D'autres sont écœurés et veulent témoigner de ce qu'ils ont vu. Ils ont une conscience et veulent dénoncer certaines dérives auxquelles ils ont assisté. Donc ce n'est pas facile d'enquêter mais ce n'est pas infaisable. Heureusement, nous avons imposé notre légitimité. Beaucoup de gens nous appellent en se disant qu'il y a du travail sérieux derrière et qu'ils préfèrent s'adresser à nous. On est devenu une porte d'entrée à pas mal de gens qui veulent nous confier des affaires.

Préférez-vous ce job-là à vos quinze ans de "19-20" sur France 3 et vos 10 ans du "13 Heures" sur France 2 ?

Préférer n'est pas le mot. J'ai adoré mes années de présentation de JT durant 25 ans à France Télévisions et ce n'est pas du pipeau. Mais j'ai aussi ressenti un très fort attrait pour l'investigation. C'était le moment pour moi de changer d'orientation, de quitter le quotidien. J'étais arrivée au bout de cette expérience. En fait, il faut savoir tourner la page, prendre des risques et aller vers de nouvelles aventures. J'ai toujours fonctionné ainsi et je crois que je suis exactement en ce moment là où j'ai envie d'être.

N'y a-t-il pas un risque d'un jour braquer le public, de mettre systématiquement en évidence le négatif ? Comment éviter la déformation, l'excès ? La vérité avant tout ?

Je pense que la vérité n'est jamais un risque. C'est très important pour les téléspectateurs de la connaître. Car il y a beaucoup de faits qu'on tente de leur cacher ! Il ne faut pas entrer pour autant dans un "complotisme" délirant mais il faut parler cash, fournir les infos aux gens qui sont aussi des citoyens. On n'est pas des justiciers de l'info. Les gens s'empareront de ces vérités et se feront leur propre avis. Ils ont toute liberté pour réagir ! « Toute vérité n'est pas bonne à dire » ? Je ne le pense pas. À notre époque, dans nos démocraties où tout va très rapidement avec les réseaux sociaux, je pense que travailler sur le long terme, sortir des dossiers étayés sur des sujets brûlants, c'est très important. Pour le coup, on ne fait pas de l'information spectacle. J'entends certains dire « Attention au populisme, au "Tous pourris" » mais grâce à ces émissions, on peut demander des comptes. Pour une démocratie, il n'y a pas mieux que la vérité.

Les lanceurs d'alerte n'ont-ils pas toujours existé ? Zola, Hugo étaient des lanceurs d'alerte !

C'est tout à fait vrai. Ils faisaient front. Aujourd'hui, différence notable, les lanceurs d'alerte font face à des mastodontes économiques. Ça change la donne. Ils prennent un risque pour leur vie entière : ils sont souvent virés, au chômage pour longtemps et parfois condamnés. On a plusieurs exemples vécus de lanceurs d'alerte ruinés ! Je les trouve très courageux ; franchement, mettre sa vie en jeu pour de grands principes, chapeau ! On travaille parfois avec eux mais nous ne sommes pas des lanceurs d'alerte. On est journaliste et rien que journaliste et pas du tout partisan. Le seul syndicat dans lequel on pourrait se reconnaître serait celui des téléspectateurs.

Les politiques agressent souvent les journalistes et ripostent quand on les met en cause dans un reportage ou sur un plateau. Comment gérer cette hostilité ?

À nous de tenir notre rôle. Ils sont de fait parfois agressifs vis-à-vis de nous, et notamment avec moi. Je pense que ce n'est pas la bonne réponse car un politique qui répond ainsi donne le sentiment de ne pas vouloir répondre, donc qu'il aurait quelque chose à cacher. On sent très fort la demande de transparence actuellement, qui va de pair avec la condamnation des élites. S'attaquer aux journalistes n'est pas un bon calcul.

"Cette liberté-là, c'est grâce au service public"

Un monde encore plus opaque est celui de l'entreprise : l'avez-vous constaté dans vos enquêtes ?

Pendant des années, on nous a mis en garde contre la volonté de censure du monde politique sur les journalistes. Mais, en réalité, la volonté de contrôle du monde économique est bien plus importante. Les grandes entreprises disposent d'infiniment plus de moyens pour nous intimider : elles ont des armées d'avocats et sont toujours promptes à nous menacer d'un procès, avec des amendes très lourdes, menant au pire, la mort économique. On doit faire très attention au contenu. En ce qui nous concerne, nous travaillons avec nos propres conseillers juridiques. Chaque émission est visionnée plusieurs fois. On doit être irréprochable. Pour l'instant, heureusement, on n'a encouru aucune condamnation. On nous menace mais trois mois après, il n'y a toujours pas de plainte… On pèse chaque mot.

L'intimidation, ça marche parfois ?

Non, non. Je suis peut-être le porte-drapeau médiatique d'un mouvement plus global. J'ai mes rédacteurs en chef, les équipes de journalistes, qui sont aussi costauds que moi. Et puis, je suis soutenue par France Télévisions. Si j'ai cette liberté-là, c'est grâce au service public. Je sais que certaines enquêtes ont été interdites sur d'autres chaînes où l'on est en liberté surveillée. C'est précieux et je remercie la direction. Pour moi, c'est un marqueur. Pour "Envoyé spécial" et "Complément d'enquête", on compte une quarantaine de journalistes. Il y en a une dizaine à "Cash Investigation". Et nous défendons tous ensemble une certaine forme de journalisme. Et croyez-moi, on n'a pas envie de laisser tomber ! Mais, en contrepartie, on doit observer la bonne mesure, ne pas s'acharner sur une personne ou un groupe, ce qui donnerait l'impression qu'on s'obstine. Ce n'est pas notre but de "se payer quelqu'un". Notre but, c'est d'aller au fond des sujets et de faire émerger une vérité cachée pour de mauvaises raisons. Ces vérités sont parfois dangereuses, sur l'environnement, la santé. Mais à force d'enfoncer le clou, les entreprises sont obligées d'évoluer.

Quels sont vos modèles en journalisme ? 

Je vais citer Pierre Desgraupes, un grand intervieweur. Et Joseph Kessel, qui n'a jamais eu peur de dire ce qu'il pensait à ses rédacteurs en chef et qui fut une formidable figure du journalisme. Il y a aussi beaucoup de grands magazines étrangers. Et puis, certains de mes jeunes journalistes car je vois la relève arriver, cela va dans les deux sens. Ils me bluffent !

Vous pourriez enquêter sur votre propre entreprise ? Les salaires ? Les contrats…

On s'y est attelé avec l'affaire Bygmalion dans ses rapports avec France Télévisions. Mais je suis loyale avec ma hiérarchie : je dis ce que je fais et je fais ce que je dis. En fait, c'est toujours intéressant de se poser des questions sur sa propre boîte. Maintenant, ce ne serait pas simple. On aurait sans doute de gros débats à l'intérieur. Mais à la fin, c'est toujours le téléspectateur qui en sort gagnant.

Question personnelle pour conclure : à l'extérieur, au repos, vous arrivez à déposer les armes ? 

Mais oui, je débranche. C'est mon ADN de chercher à comprendre, mais j'arrive très bien à ralentir quand je vais en forêt, ramasser les champignons, dans le sud-ouest, retrouver mes copains ou en Normandie, chez mes parents. Je peux même me mettre au calme à Paris devant un bon feu de bois.

Source : Le Soir, Bernard Meeus, 25-01-2017

URL: http://www.les-crises.fr/elise-lucet%e2%80%85-les-journalistes-doivent-reprendre-le-pouvoir%e2%80%85/

Revue de presse du 04/02/2017

Revue de presse du 04/02/2017

Nous sommes toujours en quête de volontaires pour nous aider à constituer nos revues de presse, côté international il y a même urgence ! Vous pouvez nous rejoindre en utilisant le formulaire de contact du blog. Merci à nos contributeurs.

URL: http://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-04022017/

Arrêtons avec les “centrales à charbon allemandes”…

Arrêtons avec les "centrales à charbon allemandes"…

Index de la série “Pollution de l’air”

    1. La pollution de l'air cause 48 000 morts par an en France (+ présentation des polluants)
    2. La pollution aux particules fines
    3. Les graves effets des particules sur la santé
    4. La pollution de l’air dans le monde
    5. La pollution de l’air en Europe I (+ les morts du charbon)
    6. La pollution de l’air en Europe II
    7. La pollution de l’air en France
    8. Le très polluant chauffage au bois
    9. Le choix erroné de la France pour le diesel (mais le diesel a évolué…)
    10. Arrêtons avec les “centrales à charbon allemandes”…
    11. La pollution de l’air en Île-de-France (hors particules)
    12. La pollution aux particules en Île-de-France
    13. L’origine des particules en Île-de-France
    14. Les épisodes de pollution aux particules en Île-de-France
    15. Qualité de l’air en Île-de-France et épisodes de pollution récents
    16. La pollution dans le métro
    17. La pollution de l’air à la maison
    18. Suivi en direct de la pollution
    19. Quelques suggestions…
    20. Documents
    21. Synthèse de la série Pollution de l’air

 

J’insère un bref billet, tant j’ai été surpris, après tant de billets, par de nombreux commentaires de ce style :

c’est à se demander pourquoi je me fatigue autant…

EDIT : le hasard fait bien les choses, le buzz du jour… :

venant d’un type super sérieux, comme le montre ce qu’il publie sur son site :

(amigo, creuse aussi pour voir si la vague de froid qu’on a connue ne serait pas aussi un complot du gouvernement…)

Alors on va préciser les choses clairement et brièvement.

1. OUI L’Allemagne essaye de sortir du nucléaire : elle avance bien

La chute de la production nucléaire d’électricité en Allemagne – elle en est déjà à – 50 % (-80 TWh) (Source) :

2. NON, l’Allemagne n’a pas remplacé le nucléaire par des centrales à Charbon !

Production par le charbon (-25 TWh) :

et aussi par la lignite (stable) :

3. Ce sont les énergies renouvelables qui ont compensé la baisse du nucléaire

Ces baisses ont été compensées par les énergies renouvelables (+ 130 TWh) :

Voici l’évolution totale de la production d’électricité en Allemagne :

On comparera à la France (Source) :

4. L’Allemagne pollue en particules bien moins que la France…

Voici la synthèse de la situation en 2014 en Europe :

pollution air metro rer

et par habitant des pays avancés :

L’Allemagne se chauffe avec peu de foyers ouverts, a moins de diesel et plus de GPL…

5. … mais elle pollue quand même…

L’Allemagne envoie donc ses particules en France par vent d’est (dont une minorité vient des centrales à charbon) chez nous, mais de la même façon, nous envoyons souvent nos émissions en Allemagne par vent d’Ouest. Selon Matthias Beekmann, directeur de recherches au Laboratoire interuniversitaire des systèmes atmosphériques (CNRS), sur l’ensemble de l’année, on envoie davantage de particules fines en Allemagne qu’on n’en reçoit de là-bas.

Après, il est vrai qu’environ 1 400 Français sont tués tous les ans par les émissions du charbon en provenance des pays voisins – ce qui est bien trop, mais une fraction des 50 000 morts annuels. (Source)

pollution air particules

Le problème est plus important pour les centrales polonaises – mais ce n’est pas non plus la majorité des émissions de la Pologne…

pollution-04

Bref, le problème des centrales à Charbon existe, et doit être traité (et l’Allemagne s’y emploie) mais ce n’est qu’une petite fraction du problème (les centrales à charbon représentent environ 3 % des morts de la pollution en Europe et en France). Le plus grave problème est les centrales au charbon polonaises – mais elles nous touchent peu en France.

Bref, ce petit sujet, réel,  ne doit pas être une excuse pour ne pas agir en France, où il y a tant à faire face à nos deux grands ennemis : le chauffage au bois d’ancienne génération, et le diesel !

L’Allemagne est exemplaire dans ses émissions de particules, et a su nous montrer qu’on pouvait très bien ne choisir ni le nucléaire, ni le charbon (ce dernier étant en plus un énorme émetteur de CO2, mais c’est un autre problème)…

C’est bon ? On passe à la suite de l’étude alors…

URL: http://www.les-crises.fr/arretons-avec-les-centrales-a-charbon-allemandes/

Décret anti-étrangers : le pari communiquant gagnant de Trump ?

Décret anti-étrangers : le pari communiquant gagnant de Trump ?

Le décret de Donald Trump interdisant l'accès aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays a provoqué une lame de fond médiatique, déclenchant manifestations, communiqué désapprobateur de Barack Obama, et condamnation quasiment unanime en France. Et s'il s'agissait principalement d'un combat de postures, dont le premier bénéficiaire serait ce président, habile communiquant ?


Bien sûr, certains aspects de ce décret sont choquants. Il semble avoir été signé sans grande préparation, donnant lieu à des précisions dans un second temps, notamment sur les binationaux, plusieurs pays en étant exclus, dont les français. Un flottement a aussi eu lieu pour les détenteurs de carte verte. Et forcément, quand on pense au sort de ceux qui travaillent aux Etats-Unis, ou qui y ont une famille et qui ont été bloqués dans les aéroports, cette mesure apparaît totalement inhumaine. Enfin, ne pas inclure certains pays, comme l'Arabie Saoudite, indique un double poids, double mesure, plus qu'étonnant.


En revanche, ce décret pose une bonne question. Pourquoi donc un pays ne pourrait pas restreindre les entrées sur son territoire ? Et si les cas inhumains sont exclus, la liberté de circulation des riches touristes de quelques pays méritent-elles un tel outrage, au moment ou un Egyptien récemment arrivé en France attaque des militaires au Louvre ? En outre, cela correspond aux promesses du candidat Trump : cela n'est-il pas démocratique ? D'ailleurs, il semble qu'une majorité d'étasuniens le soutient. Et il n'est pas sûr que les condamnations outragées de certains ne ne soient pas son objectif : ce sont les mêmes qui le critiquaient pendant la campagne. Les critiques des libéraux de la Côte Est et de la Californie pourraient bien être un badge d'honneur pour les électeurs de Trump…

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L’Union Européenne, toujours aussi fan des OGM

L'Union Européenne, toujours aussi fan des OGM


C'est un feuilleton dont je rend compte depuis au moins huit ans : toutes les tentatives d'autorisation d'OGM dans l'UE, appuyées par tous ses bureaucrates, malgré l'opposition des populations mais aussi d'une grande partie des Etats. La commission est prête à toutes les manœuvres pour permettre d'ouvrir le marché européen aux inventions de Monsanto, jusqu'à utiliser les procédures les plus byzantines et antidémocratiques, pour essayer d'interdire d'interdire les OGM. Vous trouverez à la fin de cette note un lien vers une dizaine de papiers sur le sujet, après ce nouvel épisode.

La semaine dernière, la commission essayait de prolonger l'autorisation du MON810, et d'autoriser deux nouveaux maîs de DuPont et Syngenta. Mais sur le premier, 12 Etats ont voté contre (et 10 pour), et sur le second 13 contre 8. Dans cette organisation rétive à la démocratie, bien sûr, un vote d'appel sera organisé au printemps, et la commission pourrait alors prendre la main. Bien évidemment, un autre vote n'aurait sans doute pas été organisé si les pro-OGM l'avaient emporté... Dans cette UE peu démocratique, les votes n'ont pas la même importance selon qu'ils vont ou non dans le sens voulu.

A lire :
-        «  OGM : l'Union Européenne au service de Monsanto » (avril 2011)
-        « L'Europe au service de Monsanto » (septembre 2011)
-        « OGM : le problème, c'est l'UE » (janvier 2012)
-        « Monsanto achète-t-il nos gouvernants ? » (avril 2013)
-        « OGM : le nouveau coup d'Etat de Bruxelles » (février 2014)
-        « L'UE, ami des OGMs, suite, et pas fin » (avril 2015)

-        « Il faut bloquer le rachat de Monsanto par Bayer » (septembre 2016)

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