lundi 9 janvier 2017

Taux de pauvreté : classement des 100 plus grandes villes françaises

Taux de pauvreté : classement des 100 plus grandes villes françaises

Avec un taux de pauvreté de 15 %, Lyon se classe 82ème.
Avec un taux de pauvreté de 15 %, Lyon se classe 82ème.

Une étude de Compas basée sur les données de l'INSEE (2011) a permis de déterminer un classement par taux de pauvreté des 100 plus grandes villes de France.

Pour mémoire, le taux de pauvreté correspond à la proportion de personnes dont le niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian.

En 2011, l'INSEE estimait le seuil de pauvreté en France à 977 euros par mois.

Au niveau du classement, on remarque la prégnance des communes des DOM qui sont 5 dans le top 10 dont 4 pour la seule Réunion.

Roubaix est la commune appartenant au top 100 des plus grandes villes françaises à être la plus touchée par la pauvreté.

On remarquera également la présence dans le top 10 de deux villes de la région parisienne (Aubervilliers et Saint-Denis) et deux villes de l'ex-région Languedoc-Roussillon (Béziers et Perpignan), qui ne sont pas des villes de banlieue.

Rang Ville Taux de pauvreté
1  ROUBAIX   45
2  SAINT-PIERRE   44
3  TAMPON  43
4  AUBERVILLIERS   39
4  SAINT-PAUL   39
6  SAINT-DENIS (Réunion)   36
7  SAINT-DENIS  34
8  BEZIERS   33
8  FORT-DE-FRANCE  33
10  PERPIGNAN   32
10  SARCELLES   32
12  MULHOUSE  31
12  VENISSIEUX   31
14  AVIGNON   30
14  CALAIS  30
14  EPINAY-SUR-SEINE  30
14  PANTIN  30
18  NIMES   29
18  SAINT-QUENTIN   29
20  AMIENS   25
20  AULNAY-SOUS-BOIS   25
20  DRANCY   25
20  IVRY-SUR-SEINE  25
20  LILLE  25
20  MARSEILLE  25
20  MONTPELLIER   25
20  MONTREUIL   25
20  TOURCOING  25
20  TROYES   25
30  BEAUVAIS   24
30  STRASBOURG  24
32  ARGENTEUIL   23
33  CLICHY   22
33  HAVRE   22
33  POITIERS   22
33  SAINT-ETIENNE   22
33  TOULON   22
38  DUNKERQUE   21
38  LIMOGES   21
38  METZ   21
38  ROUEN  21
38  VALENCE  21
38  VITRY-SUR-SEINE   21
44  BESANCON   20
44  CLERMONT-FERRAND   20
44  CRETEIL   20
44  NANCY   20
44  NICE   20
44  ORLEANS   20
44  REIMS   20
44 CHAMPIGNY-SUR-MARNE 20
44 MONTAUBAN 20
44 NANTERRE 20
54 ANGERS 19
54 BOURGES 19
54 CAEN 19
54 CERGY 18
54 COLMAR 19
54 LE MANS 19
54 LORIENT 19
54 PAU 19
54 SEYNE-SUR-MER 19
54 TOULOUSE 19
54 VILLENEUVE D'ASQ 19
54 VILLEURBANNE 19
66 CANNES 18
66 CHAMBERY 17
66 COLOMBES 18
66 GRENOBLE 18
66 LA ROCHELLE  18
66 RENNES 18
66 TOURS 18
66 VILLEJUIF 18
74 AJACCIO 17
74 BORDEAUX 17
74 BREST 17
77 ASNIERES-SUR-SEINE 16
77 NANTES 16
77 NIORT 16
77 NOISY-LE-GRAND 16
77 SAINT-NAZAIRE 16
82 HYERES 15
82 LYON 15
84 AIX-EN-PROVENCE 14
84 CHOLET 14
84 PARIS 14
87 DIJON 13
87 QUIMPER 13
89 ANTIBES 11
89 PESSAC 11
91 MERIGNAC 10
92 BOULOGNE-BILLANCOURT 9
92 COURBEVOIE 9
94 ANTONY 8
94 ISSY-LES-MOULINEAUX 8
94 LEVALLOIS-PERRET 8
94 SAINT-MAUR-DES-FOSSES 8
98 NEUILLY-SUR-SEINE 7
98 RUEIL-MALMAISON 7
98 VERSAILLES 7
     
  Source : Compas, d'après Insee  

La descente aux enfers du Vénézuela

La descente aux enfers du Vénézuela




Mais cette descente aux enfers, qui pourrait s'arrêter avec la remontée du prix du pétrole a aussi des conséquences sur le débat public, dans la mesure où le Venézuela faisait partie des pays mis en avant par bien des alternatifs, pas toujours à bon escient. Malheureusement, le traitement de ce pays est trop souvent en noir et blanc, soit un enfer absolu, soit un exemple ne souffrant aucune critique. Il y a trois ans, avant la baisse du prix du pétrole, j'avais présenté un discours qui me semblait plus équilibré, soulignant les aspects positifs, comme négatifs, du pays, ainsi que d'autres références alternatives. Il faut bien admettre que la part négative semble l'emporter aujourd'hui, pour les habitants du pays, pour beaucoup retombés dans la pauvreté. Par une ironie de l'histoire, le chavisme a réussi à la fois à tirer un profit trop immodéré de la bulle pétrolière marchande, tout en niant excessivement l'économie de marché.

Moment détente : Si les Français ont Internet, c'est grâce à Fillon (du moins d'après lui)

Moment détente : Si les Français ont Internet, c'est grâce à Fillon (du moins d'après lui)

Hum... En ce qui me concerne j'ai souvenir d'avoir eu internet dès 1992.... Hors.... François Fillon est successivement ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans le gouvernement d'Édouard Balladur (1993-1995), puis ministre des Technologies de l'Information et de la Poste (1995) et ministre délégué chargé de la Poste, des Télécommunications et de l'Espace (1995-1997) au sein des deux gouvernements d'Alain Juppé. Après la réélection de Jacques Chirac à l'Élysée,

Source : Wikipedia.fr

F. Fillon s'adresse aux entrepreneurs de start-up français à Las Vegas, au CES 2017, le 5 janvier. Reuters

Au CES de Las Vegas, le candidat s'est s'attribué le développement du réseau dans l'Hexagone, vexant au passage l'opérateur historique.

En vedette française du Consumer electronic show (CES) de Las Vegas, édition 2017, François Fillon a profité de la présence des caméras pour peaufiner son image «tech». Entre l’essai d’objets connectés et la promesse d’une fiscalité plus douce pour les start-up, le candidat à la présidentielle s’est fendu d’une perle face à la caméra du Quotidien de Yann Barthès. «Qu’est ce j’ai fait moi ? J’ai ouvert les télécoms à la concurrence. Vous pensez qu’il y aurait de l’internet en France si l’on avait toujours France Telecom avec ses fonctionnaires ?»

Le propos a fait un carton dans la twittosphère «Sans François Fillon, nous en serions encore dans le bi bop et le minitel, car il est l’homme qui nous a offert internet», a ironisé Christophe Castaner, député PS des Alpes de Haute-Provence et soutien d’Emmanuel Macron.

Joint par Libération dimanche, un haut dirigeant de l’entreprise était plutôt colère : «Je suis choqué qu’un candidat à la présidentielle puisse se conduire de cette manière à l’égard de l’entreprise. C’est tout simplement oublier que France Telecom puis Orange est la seule entreprise de taille mondiale à jouer dans la cour des grands du numérique.» Manuel Valls a, lui, «remercié François Fillon grâce auquel [il] peut écrire ce tweet depuis Evry».

 

Source : Libération.fr

Informations complémentaires :

 

 

 

Education nationale : les démissions d’enseignants bondissent

Education nationale : les démissions d'enseignants bondissent

Les démissions d’enseignants stagiaires dans le premier degré ont triplé depuis 2012. - AFP / J.P. CLATOT

Le nombre de stagiaires démissionnaires dans le premier degré a triplé depuis 2012, selon des chiffres publiés dans un rapport du Sénat.

Les démissions d'enseignants sont en forte hausse depuis 2012. Les chiffres, glissés dans le rapport budgétaire des sénateurs Jean-Claude Carle (LR) et Françoise Férat (UDI), et repérés par le site spécialisé du « Café pédagogique », interpellent. Ils révèlent, selon les parlementaires, « une progression inquiétante du phénomène auprès des enseignants stagiaires, particulièrement dans le premier degré ». Leur taux de démission est ainsi passé de 1% en 2012-2013 à 3,18% en 2015-2016. Soit un triplement sur la période.

Cette augmentation des démissions d'enseignants stagiaires est visible aussi dans le second degré, même si elle est moindre : de 1,14 % à 2,48 % depuis 2012. La tendance n'épargne pas les enseignants titulaires. Ils étaient 539 démissionnaires dans le premier degré l'an dernier (contre 299 en 2012-2013) et 641 dans le second degré (contre 416 en 2012-2013). Le nombre global de titulaires démissionnaires a ainsi doublé en sept ans, passant de 638 pour l'année scolaire 2009-2010 à 1.180 pour 2015-2016.

Le ministère relativise

« Globalement, les démissions sont toujours variables d'une année à l'autre mais, sur la masse globale, elles restent extrêmement faibles, de l'ordre de 0,1 % », relativise le ministère de l'Education nationale. Où l'on précise que, de fait, « la comparaison d'une année sur l'autre n'a pas grand sens » et que « le choix de la comparaison entre 2012, année avec assez peu de démissions, et 2016, année avec un peu plus de démissions, est un non-sens ».

Les chiffres, rendus publics pour la première fois, sont pourtant « significatifs » concernant les démissions de stagiaires dans le premier degré, estime Christian Chevalier, secrétaire général du SE-UNSA. Même s'ils n'ont, selon lui, rien de dramatique, bien au contraire : « Mieux vaut, pour les élèves, qu'il y ait des professeurs qui aient envie de travailler, c'est plutôt sain de démissionner lorsqu'on se rend compte qu'on n'est pas fait pour ce métier. »

Plusieurs hypothèses

Au SNUipp-FSU, les chiffres n'inquiètent pas non plus. Pour sa secrétaire générale, Francette Popineau, « il y a eu davantage de recrutements, et mécaniquement une proportion plus importante de démissionnaires ». Pour le second degré, où la hausse du nombre de démissionnaires est moindre, la secrétaire générale du SNES-FSU Frédérique Rolet n'est pas non plus alarmiste : « Globalement, on reste dans des proportions assez faibles, on n'est pas dans une explosion. »

Reste à savoir pourquoi le nombre de démissions a augmenté. « Le ministère n'a pas fourni d'explication », regrettent les sénateurs dans leur rapport qui s'en remettent, de fait, à l'hypothèse émise par certains syndicats sur le « caractère éprouvant de l'année de stage, pendant laquelle les stagiaires doivent assurer un service d'enseignement à mi-temps, suivre leur formation et mener un travail de recherche ». Christian Chevalier y croit peu : « L'année de stagiaire est, certes, lourde, mais la plupart la surmontent. Ce n'est pas pire qu'une classe préparatoire de grande école. »

Brutale confrontation avec le réel

Le secrétaire général du SE-UNSA évoque une autre explication possible, avec la création des 60.000 postes qui a pu créer « un véritable appel d'air pour ceux qui ne se destinaient pas à ce métier, étaient au chômage ou avaient envie de se reconvertir, qui ont réussi le concours avec une représentation idéalisée du métier » et pour lesquels « la confrontation avec le réel a peut-être été brutale ». Frédérique Rolet évoque aussi cet appel d'air : « Certains ont tenté l'expérience et ont dû faire face à une forme de déconvenue. » D'autant que, selon Francette Popineau, c'est un métier pour lequel « le décalage entre la représentation que l'on s'en fait et la réalité est encore plus fort qu'ailleurs parce qu'on a tous en tête notre représentation d'enfant, et l'impression de bien connaître la classe, alors que c'est totalement différent quand on devient enseignant. »

Le SNUipp-FSU évoque aussi « le sentiment d'envahissement des jeunes débutants », relevé par une enquête Harris du syndicat de juin 2015. « L'impact de la vie professionnelle des enseignants sur leur vie privée est tel, en termes d'amplitude du temps de travail, de temps de transport que, pour les débutants, que cela peut donner envie de quitter ce métier », ajoute Francette Popineau. La hausse du nombre de candidats devenus enseignants par la voie du troisième concours, qui permet d'exercer sans condition de diplôme après avoir exercé cinq ans dans le secteur privé, est une autre explication possible, selon Frédérique Rolet. Leur nombre est passé de 62 à 385 entre 2012 et 2017.

« Totale défaillance en termes de gestion des ressources humaines »

Même si les chiffres de démissions n'ont rien d'une explosion, comme le soulignent les syndicats, ils posent néanmoins de vraies questions à l'Education nationale. D'abord parce que les démissionnaires devront être remplacés à la rentrée prochaine par des contractuels. Ensuite, parce c'est un enjeu majeur pour le ministère que de connaître les raisons qui conduisent des enseignants à démissionner. « Si les démissions de stagiaires sont motivées par une défaillance de la formation initiale, c'est qu'il y a des choses à revoir. C'est différent si elles sont par des enjeux personnels liés à chaque enseignant », précise Christian Chevalier qui y voit « une totale défaillance du ministère en termes de gestion des ressources humaines » que le (la) successeur(e) de l'actuelle ministre, Najat Vallaud-Belkacem, devrait « traiter »

Il faut notamment « distinguer les démissions pendant l'année de stage des démissions ultérieures », confie Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. « Certains enseignants quittent leur métier non pas par répulsion mais parce qu'ils ont un autre projet professionnel et qu'être enseignant n'est pour eux qu'un moment dans leur carrière professionnelle », prévient-elle.

 

@mccorbie

 

Source(s) : Les Echos.fr via Contributeur anonyme

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