lundi 5 décembre 2016

Quand Uber augmente sa commission de 40%...

Quand Uber augmente sa commission de 40%...


La semaine dernière a encore vu une conjonction d'informations extraordinairement révélatrices, cette fois, sur la réalité du modèle d'affaire de Uber, que je dénonce depuis longtemps. Dans un article quelque peu complaisamment titré « Uber écoute ses chauffeurs et monte ses prix », on apprend que l'entreprise va augmenter ses prix de 10 à 15% sur les UberX et les Van. Mais plus loin dans l'article, on découvre qu'Uber augmente aussi sa commission de 20 à 25%. En clair, si les prix augmentent de 10%, le chauffeur touchera 2,5% de plus, quand Uber, lui, touchera 37,5% de plus (sur une base 100 avant et 110 après, la commission de Uber passe de 20 à 27,5, ne laissant que 2,5 de plus pour les chauffeurs). Pour une hausse de 15%, un chauffeur ne gagnerait que 6,25% de plus, et Uber 43,75% de plus… Comment déguiser un abus de position dominante caractérisé en geste presque bienfaiteur.


Dans le même temps, on apprend, toujours dans la Tribune, qu'en moyenne, un taxi travaille en moyenne 66 heures par semaine, tout en gagnant moins que le SMIC, soit 5,5 euros par heure pour les 81% qui doivent encore rembourser leur licence. Il faut dire que l'arrivée des VTC a bouleversé la profession, prenant entre 15 et 30% de parts de marché, souffrant déjà de la concurrence d'Autolib à Paris ou du renforcement des transports en commun dans bien des grandes métropoles.

Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce lundi 5 decembre 2016

Revue de presse du jour comprenant l'actualité nationale et internationale de ce lundi 5 decembre 2016

Bonjour,  après ce petit allez retour en vendée, j'ai enfin retrouvé une connexion internet digne de ce nom, aussi j'en ai profité pour vous faire une Revue de presse, la partie à spartou n'est pas encore formaté correctement, car je n'ai pas installé winword sur mon portable, retour à la normal pour demain matin normallement. ; )

Amitiés

f.

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Actualités françaises :

05.12.2016

E. Chouard explique la véritable démocratie… (lesmoutonsenrages.fr)

Présidentielle : l'écrivain Alexandre Jardin candidat ! (Le Point.fr)

Gotlib est parti, il nous avait appris à rire (L'Humanité.fr)

Sondage : 8 Français sur 10 rejettent le bilan de François Hollande (Le Figaro.fr)

Un troisième Premier ministre en approche pour François Hollande (Les Echos.fr)

Plusieurs centaines de chômeurs et précaires dans les rues de Paris (Le Monde.fr)

Les Français inquiets pour l'avenir de l'assurance maladie (Le Figaro.fr)

Grippe aviaire : le virus se propage dans les élevages du Sud-Ouest (Le Point.fr)


Divers :

29.11.2016

Moment détente. Comptes cachés : Serge Dassault convoqué devant la justice le 16 janvier (Le Monde.fr)


Actualités internationales :

05.12.2016

Matteo Renzi démissionne après le rejet massif de la réforme constitutionnelle (Le Monde.fr)

Italie : les scénarios après le non au référendum (L'Express.fr)

Autriche : Norbert Hofer reconnaît sa défaite face à l'écologiste Van Der Bellen (Atlantico.fr)

Poutine : « Les tentatives visant à créer un monde unipolaire ont échoué » (Agoravox.fr)


High-Tech :

05.12.2016

« Ne sous-estimons pas la gravité des perturbateurs endocriniens sur la fertilité » (Le Monde.fr)


Sciences :

01.12.2016

E-cigarette : des experts tirent un premier bilan (Le Figaro.fr)

30.11.2016

La sonde Cassini s’apprête à plonger dans l’anneau principal de Saturne (Le Monde.fr)


Informatique :


20 Minutes par jour :


01.12.2016

Cyberattaque : les données d'un million de comptes Google dérobées par Gooligan (Le Parisien.fr)

Le Royaume-Uni instaure la surveillance de masse de sa population (L'Express.fr)

Sécurité :

29.11.2016

Zone Téléchargement : sept questions pour comprendre la fermeture... et la réouverture du site (Le Monde.fr)

Soupçon de piratage en Allemagne : près d'un million de foyers coupés d'Internet (L'Express.fr)
 


Dossiers :


Livres :


Twilligth Zone :


Cinéma :


Séries :

12.11.2016

Aftermath - Saison 1, épisode 3/10 : « Dans nos chambres vides »

04.11.2016

Mr. Robot - Saison 1, épisode 10/10 : j0ur_z3r0.avi


Le complément de la Revue de presse du jour comprenant les informations de ce qui fait l'actualité française et internationale du 1 au 3 novembre vues par notre Contributeur anonyme.


ITALIE :...les banques détiennent 1/3 des créances douteuses de la zone euro + renflouement MPS

http://www.romandie.com/news/Banques-pres-du-tiers-des-creances-douteuses-en-Italie-selon-la-BCE/757071.rom

http://www.lesechos.fr/monde/europe/0211548586870-italie-la-reforme-de-la-constitution-mere-de-toutes-les-batailles-pour-renzi-2047325.php

http://www.la-croix.com/Economie/Monde/Le-referendum-italien-fait-trembler-lEurope-finance-2016-12-01-1200807181

http://www.zonebourse.com/BANCA-MONTE-DEI-PASCHI-DI-32053194/actualite/Monte-dei-Paschi-Rome-parle-d-un-renflouement-avec-la-CE-23492452/

RUSSIE :...dit avoir déjoué une cyber-attaque contre ses banques

http://www.boursorama.com/actualites/la-russie-dit-avoir-dejoue-une-cyberattaque-contre-ses-banques-8fe8d64f4dc4be3d948d9e9e82215bab

https://fr.sputniknews.com/international/201612021028973132-fsb-services-secrets-cyberattaques-systeme/

SUEDE :...fin des espèces

http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-163317-en-suede-bientot-la-fin-des-especes-sonnantes-et-trebuchantes-2047566.php

VIDEO DU JOUR

Endettement mondial dit Trichet

http://www.boursorama.com/actualites/l-endettement-mondial-a-continue-d-augmenter-depuis-la-crise-c-est-tres-dangereux-selon-jean-claude-trichet-07a62cb6018451f6a76199ea95a6f89a

Jacques-sapir-vs-cyrille-collet du 29/11 : crise de l'euro

http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jacques-sapir-vs-cyrille-collet-12-pourquoi-l-italie-inquiete-t-elle-les-investisseurs-2811-112-889765.html

http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jacques-sapir-vs-cyrille-collet-22-qu-attendre-des-banques-centrales-europeennes-2811-889767.html

Referendum Italie vers une crise de l'euro

https://www.youtube.com/watch?v=_J6d63t3OY4

La crise de la Deutsche Bank par Jacques Sapir

https://www.youtube.com/watch?v=0fdac-IJsAI

A chaque fois que vous vous retrouvez du côté de la majorité, il est temps de commencer à réfléchir. Mark Twain

SIGNE DES TEMPS:

FRANCE:..pour Attali, les Français vont se débarrasser leurs politiques

http://www.challenges.fr/sommet-de-l-economie/pour-attali-les-francais-vont-se-debarrasser-de-leurs-politiques_441117


FAIT DU JOUR :...l'ère des licenciements de masse est ouverte

(voici le bilan de l'ennemi de la finance et tous les autres politiques poursuivront l'alignement anglo-saxon)

http://www.liberation.fr/france/2016/12/01/loi-travail-l-ere-des-licenciements-facilites-est-ouverte_1532344

http://www.latribune.fr/economie/france/les-nouvelles-regles-pour-les-licenciements-economiques-c-est-maintenant-621615.html

http://www.humanite.fr/la-loi-travail-veut-lacher-la-bride-aux-licenciements-boursiers-627575

http://www.humanite.fr/francois-fillon-promet-le-licenciement-la-portee-de-tous-627577

FRANCE DE LA FAILLITE:...Fillon veut relancer les privatisations....pompiers en faillite

http://www.boursorama.com/actualites/fillon-plaide-pour-une-relance-des-privatisations-727257c1d6d601765e1dbd4b0f095dd1

http://www.huffingtonpost.fr/dominique-andolfatto/francois-fillon-coup-etat-social-mesures-choc/

http://www.liberation.fr/france/2016/12/01/les-pompiers-allument-les-feux-de-detresse_1532354


1. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL FINANCIER

FRANCE :...la dette dépassera 100% PIB en 2018 dit l'OCDE....les tarifs d'assurance vont augmenter en 2017...les valeurs locatives menacent les petits commerce...

http://investir.lesechos.fr/marches/actualites/france-l-ocde-voit-la-dette-depasser-100-du-pib-en-2018-1611588.php

http://www.liberation.fr/france/2016/11/30/pourquoi-les-tarifs-de-l-assurance-font-un-nouveau-bond-en-2017_1532042

http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0211547341652-valeurs-locatives-la-hausse-qui-menace-le-petit-commerce-2046940.php

MARCHES-FINANCIERS :....retour de la crise de l'euro...

https://francais.rt.com/economie/29803-apres-avoir-anticipe-brexit-investisseur-predit-chute-imminente-euro

ESPAGNE:..pauvreté infantile

https://fr.sputniknews.com/societe/201611301028944665-espagne-roumanie-pauvrete/

RUSSIE :...bas salaire

https://fr.express.live/2016/11/30/russie-rouble-bas-salaires-competitivite/

INDE:...paralysie de l'économie à cause de la suppression du cash

http://www.romandie.com/news/Inde-la-croissance-confirme-avant-un-probable-coup-de-frein/757345.rom

https://fr.express.live/2016/12/01/indiens-argent-economie-souterraine-supprression-billets/

MEXIQUE :...démission du président de la banque centrale (sait-il la prochaine faillite?)

http://www.romandie.com/news/Mexique-demission-du-president-de-la-banque-centrale-officiel/757739.rom

2. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SOCIETAL

FRANCE:...fin de la médecine du travail....VTC spoliés

http://www.humanite.fr/le-medecin-du-travail-disparait-des-radars-627352

http://www.boursorama.com/actualites/les-vtc-spolies-par-les-plateformes-manifestent-le-15-decembre-2093ff07f891533e1f125663125b036f

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(Si vous venez de découvrir notre petit site voici une vidéo qui vous en expliquera rapidement le mode de fonctionnement)

 Amicalement,

l'Amourfou...

Référendum en Italie : les électeurs rejettent massivement la réforme constitutionnelle de Matteo Renzi

Référendum en Italie : les électeurs rejettent massivement la réforme constitutionnelle de Matteo Renzi

Après le Brexit, Trump, le domino italien tombe - domino voulu et organisé pour ce résultat précis - ainsi le début de la chute de l'euro entrainera le dollar en 2017 CQFD

Contributeur Anonyme

Des partisans du "non" au référendum sur la réforme constitutionnelle en Italie, se réunissent au Palais Chigi où
Matteo Renzi annonce sa démission, le 4 décembre 2016.  (FILIPPO MONTEFORTE / AFP)

Le scrutin s'est transformé, en pleine vague populiste, en plébiscite pour ou contre Matteo Renzi. 

Coup dur pour Matteo Renzi. Les Italiens devaient se pronononcer par référendum, dimanche 4 décembre, sur une réforme constitutionnelle qui s'est transformée en plébiscite pour ou contre le chef du gouvernement. Selon de premiers sondages à la sortie des urnes diffusés par la Rai, le "non" l'emporterait largement face au "oui". 

 Selon un sondage réalisé à la sortie des urnes réalisé par l'institut Piepoli/IPR et diffusé par la Rai, le "non" est crédité de 54 à 58% des voix, quand le "oui" obtiendrait entre 42 et 46% des suffrages. Les résultats définitifs sont attendus dans la nuit. Deux autres sondages, réalisés par Tecne pour Mediaset et EMG Acqua pour La 7, donne une avance de 10 points au "non". 

Matteo Renzi a annoncé sa démission. Le chef du gouvernement avait lié son sort à celui de sa réforme. Vers 0h30, il a annoncé qu'il présenterait sa démission au président de la République. La victoire du "non" favorise les populistes du Mouvement 5 Etoiles (M5S). Son fondateur, Beppe Grillo, devrait réclamer des élections anticipées. Mais le président Sergio Mattarella ne devrait pas dissoudre le Parlement avant une réforme de la loi régissant l'élection des députés.

Une concentration des pouvoirs. Le scrutin portait sur une réforme constitutionnelle prévoyant une réduction drastique des pouvoirs du Sénat, une limitation des prérogatives des régions et la suppression des provinces, l'équivalent des départements français. Une vaste majorité de la classe politique voyait dans cette réforme une plus forte concentration des pouvoirs dans les mains du chef du gouvernement.

Source : France Tv Info.fr via Contributeur anonyme

Donald Trump s’est battu pour faire accepter les juifs et les noirs au golf de Palm Beach dans les années 1990, par Derek Flynn

Donald Trump s'est battu pour faire accepter les juifs et les noirs au golf de Palm Beach dans les années 1990, par Derek Flynn

Pour s’ouvrir l’esprit, aujourd’hui une série d’avis sur des points positifs de Trump qui ont été peu mis en avant ; et demain une analyse négative sur lui…

Source : Impulse Today, le 17/03/2016

Par Derek Flynn, le 17 mars 2016

Donald Trump

Donald Trump

En juillet 2015, l’auteur Ronald Kessler a été interviewé par Newsmax au sujet des pratiques entrepreneuriales du candidat présidentiel du Parti Républicain, Donald Trump, en ce qui concerne la construction d’un parcours de golf dans le sud.

“Quand Donald a ouvert son club à Palm Beach appelé Mar-a-Lago, il a insisté sur l’accueil des juifs et des noirs, même si d’autres clubs à Palm Beach jusqu’à ce jour les discriminaient,” a déclaré Kessler. “La vieille garde de Palm Beach a été indignée que Donald accepte les noirs et les juifs, de sorte que c’est le vrai Donald Trump que je connais.”

Dans les années 1990, le magnat de l’immobilier a été confronté à un problème en essayant d’obtenir l’approbation de son terrain de golf par le conseil municipal de Palm Beach parce qu’ils imposaient des restrictions à son offre. Cela a obligé Trump à se battre avec beaucoup plus d’intensité.

Voici ce que Rosalind Helderman et Mary Jordan du Washington Post ont rapporté le 14 novembre 2015 :

“Trump a contredit ses adversaires en attaquant violemment, affirmant que les notables locaux semblaient accepter des clubs privés installés dans la ville qui avaient exclu les juifs et les noirs pendant qu’ils imposaient des règles sévères au sien.”

Voici un extrait du rapport du Washington Post :

“L’avocat de Trump a envoyé à chaque membre du conseil municipal des copies de deux films classiques sur la discrimination : « Un accord de gentleman », sur un journaliste qui prétend être juif pour dénoncer l’antisémitisme, et « Devinez qui vient dîner » sur la réaction d’un couple blanc à leur fille apportant à la maison un fiancé noir.”

La ségrégation dans tous les clubs privés réservés aux blancs dans le Sud avait été monnaie courante et beaucoup d’hommes d’affaires auraient détourné le regard. Mais Trump a poussé à l’abolition de la ségrégation dans le complexe de golf, ce qui a mené à sa victoire.

Peu de temps après, les restrictions locales avaient été levées sur le complexe et c’est maintenant un terrain de golf ouvert à tous les amateurs et aux licenciés.

Trump est fier de cette réussite, dont il a parlé dans une interview en 2015.

« Qu’ils m’aiment ou non, tout le monde s’accorde à dire que l’endroit le plus magnifique et le plus important de Palm Beach est le Mar-a-Lago, » a déclaré Trump. « J’ai pris cet excellent endroit, je l’ai rendu extraordinaire et je l’ai ouvert principalement aux gens de Palm Beach. Le fait qu’il m’appartienne a rendu beaucoup plus facile l’entente avec les institutions de Palm Beach. »

Pendant ce temps, en 1997, Abraham Foxman a fait l’éloge de Trump qui a soulevé la question de la révélation de la discrimination dans les clubs privés du pays. Foxman était le président de l’Anti-Defamation League à l’époque. Il a dit ce qui suit au Wall Street Journal :

“Il a mis en lumière Palm Beach. Pas sur la beauté et le scintillement, mais sur son côté sordide de la discrimination. Il y a eu un impact.” Foxman a félicité Trump pour ce qu’il a fait et pour encourager d’autres clubs privés de Palm Beach à abolir la ségrégation au sein de leurs complexes de la même façon.

Ceci est un exemple du vrai Trump. Il luttait contre les discriminations avant de se présenter aux élections en demandant aux autorités locales une planification de la remise en cause de leurs politiques discriminatoires. Trump était déterminé à faire de grands changements et il a mis toutes les chances de son côté.

Ainsi, lorsqu’un journaliste a interrogé Trump à propos du soutien affiché de David Duke lors d’une conférence de presse le 26 février 2016, Trump l’a désavoué.

« Je ne savais même pas qu’il me soutenait. David Duke m’a appuyé ? Très bien, je désavoue, OK, » a déclaré Trump lors de la conférence de presse. Puis il passa rapidement à d’autres questions.

Trump a également désavoué David Duke six mois avant la conférence de presse.

L’histoire ne s’est pourtant pas terminée là. Lorsque Trump a été interviewé par Jake Tapper dans l’émission de CNN « État du Pays », les médias ont attaqué Trump quand ils n’ont pas trouvé sa deuxième réponse satisfaisante.

« Je ne sais rien de David Duke, » dit Trump. « Je ne sais rien de ce dont vous parlez au sujet de la suprématie blanche ou des suprématistes blancs. Je ne sais rien des suprématistes blancs… Vous me posez une question à laquelle je suis censé répondre en parlant de gens dont je ne connais rien. »

Un jour après cette entrevue, Trump est allé sur l’émission de la NBC “The Today Show” où on l’a de nouveau questionné à ce sujet.

“J’ai désavoué David Duke la veille lors d’une grande conférence de presse, et je me dis, combien de fois dois-je continuer à désavouer les gens ?” a déclaré Trump.

« J’ai désavoué David Duke. Maintenant, si vous regardez sur Facebook juste après cela, j’ai également désavoué David Duke. Quand nous l’avons abordé, regardez la question, j’ai désavoué David Duke. Donc, j’ai désavoué David Duke tout le week-end sur Facebook, sur Twitter et évidemment ce n’est jamais assez. C’est ridicule. »

Peut-être que Trump n’a pas été assez éloquent en désavouant David Duke, mais le fait est qu’il a désavoué son soutien de nombreuses fois. Quoi qu’il en soit, cela n’a pas nui à sa position aux élections primaires, car il a remporté sept états sur onze le mardi suivant.

REGARDEZ :

Source: netrightdaily.com

Source : Impulse Today, le 17/03/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

[Vidéo] Les entreprises de Trump emploient plus de femmes que d’hommes parmi leurs cadres, d’après son avocat

[Vidéo] Les entreprises de Trump emploient plus de femmes que d'hommes parmi leurs cadres, d'après son avocat

Pour s’ouvrir l’esprit, aujourd’hui une série d’avis sur des points positifs de Trump qui ont été peu mis en avant ; et demain une analyse négative sur lui…

Source : Truthdig, le 10/04/2016

Le 17 août 2015

Le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump s'exprime lors du Sommet de la Famille (Family Leadership Summit) à Ames (Iowa), le 18 juillet 2015. (REUTERS/Jim Young)

Le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump s’exprime lors du Sommet de la Famille (Family Leadership Summit) à Ames (Iowa), le 18 juillet 2015. (REUTERS/Jim Young)

Donald Trump emploie plus de femmes que d’hommes à l’échelon supérieur de son empire immobilier, et dans bien des cas les paye mieux, d’après l’avocat du candidat républicain à la présidentielle.

Lors de son apparition à l’émission de Chris Cuomo “CNN's New Day”, Michael Cohen, qui est le conseiller juridique de Trump et l’un des vice-présidents exécutif de la Trump Organization, a déclaré qu'”il y a plus de femmes que d’hommes parmi les cadres de la Trump Organization” alors que les entreprises du milliardaire emploient 57% d’hommes pour 43% de femmes.

Cohen ajoute : “Et les femmes présentes sur des postes similaires à ceux occupés par des hommes sont actuellement mieux payées.”

Trump est sous observation intense depuis les commentaires négatifs qu’il a faits au sujet des femmes. Après le premier débat du parti républicain au début du mois, il a approuvé un tweet qualifiant la présentatrice de Fox News Megyn Kelly de “bimbo”. Il a également été accusé d’avoir déclaré à un avocat de New York qu’elle était « dégoûtante » d’allaiter. Trump a démenti.

Depuis ce retournement, Trump a soutenu qu’il « chérit » les femmes et qu’il est depuis longtemps progressiste sur la question de l’emploi des femmes aux plus hauts niveaux de ses entreprises.

“Et vous pouvez le prouver ? Cela semble trop beau pour être vrai,” rétorqua Cuomo.

“Je peux le prouver,” répondit Cohen, ajoutant plus tard qu’il permettrait à Cuomo de jeter un œil sur les comptes de la société du moment que celui-ci signe un accord de confidentialité.

“Par exemple, dans les services comptables, un salarié expérimenté masculin gagne autour de 70 000 $ alors que sa collègue femme gagne légèrement plus que cela,” a déclaré Cohen. “Dans le domaine même du service juridique où l’adjointe aux avocats généraux gagne 25 000 dollars de plus que son homologue masculin.”

Cohen a poursuivi en disant qu’il veut que les autres candidats à la présidentielle ouvrent les livres de comptes de leur campagne pour les comparer à la façon dont Trump gère ses organisations.

“Je serais curieux de regarder du côté des autres candidats, aussi bien du parti républicain que des démocrates ainsi que du côté d’Hillary. Je serais curieux de voir combien il y a d’hommes, par rapport aux femmes, dans son organisation, » a déclaré Cohen.

“Ils parlent tous. Donald Trump met les mains dans le cambouis, et il ne le fait pas parce que les sondages lui disent de le faire. Il le fait parce qu’il y croit. C’est juste et il ne se soucie pas de savoir, encore une fois, si votre nom est Mary ou Joe. Il veut des performances. C’est est un individu basé sur la performance.”

REGARDEZ :

Source : The Daily Caller, le 17/08/2015

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

 

 

Ivanka Trump dit de Donald Trump qu’il n’est pas sexiste parce qu’il l’a embauchée

Source : Truthdig, le 10/04/2016

Par Sarah Begley

Le 7 septembre 2016

“Mon père à une histoire longue de 40 ans en matière de recrutement féminin”

ANADOLU AGENCY—GETTY IMAGES

ANADOLU AGENCY—GETTY IMAGES

Donald Trump a récolté beaucoup de critiques féministes pour ses remarques sur les femmes – depuis ses déclarations à un avocat au sujet de l’allaitement qu’il considère « dégoûtant » jusqu’aux spéculations autour de son attirance pour Ivanka si seulement elle n’était pas sa fille. Mais Ivanka dit qu’il n’est pas possible que son père soit sexiste, parce qu’il lui a donné un rôle de leader dans sa compagnie.

“Il n’est absolument pas sexiste,” a-t-elle déclaré dans une interview accordée à CNN. « Je ne pourrais pas être la personne que je suis aujourd’hui si mon père était sexiste. Je ne serais pas l’un de ses cadres supérieurs et je ne travaillerais pas côte à côte avec mes frères. Je travaillerais pour mes frères, si c’était le cas. Je pense que les actions finalement parlent d’elles-mêmes, bien plus que les mots. Mon père à une histoire longue de 40 ans en matière de recrutement féminin. »

Les critiques suggèrent qu’il est possible de respecter sa fille sans montrer le respect ou la compréhension pour les femmes en général, et les hommes peuvent souvent traiter leurs propres filles en exception à la règle. Comme le disait Jill Filipovic dans le New York Times, certains hommes veulent « épouser des Melania et élever des Ivanka ».

Source : Motto, le 07/09/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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La porte-parole de Trump est Katrina Pierson, une femme noire.

Trump et les femmes, d’après son livre “Crippled America: How to make America Great Again” (Une Amérique paralysée : comment refaire de l’Amérique un grand pays)

« Quiconque se demande ce que je ressens au sujet des femmes devrait juste jeter un œil sur la Trump Organization. Mes sentiments positifs à l’égard des femmes se reflètent dans le nombre de femmes qui ont travaillé dans mes organisations. J’ai placé les femmes à des postes hauts placés dans la Trump Organization bien avant que quiconque ne leur ait donné cette opportunité parce que je savais qu’elles pouvaient le gérer. J’ai été le tout premier promoteur à mettre une femme en charge d’un important projet de construction à New York.

[…]

“J’ai fait des choses que personne d’autre n’a fait. La tour Trump, haute de 68 étages et située sur la Cinquième Avenue juste à côté de Tiffany’s, était le plus grand immeuble entièrement vitré à Manhattan quand il a ouvert en 1983. Cela a ouvert la voie du luxe moderne. L’une des choses dont je suis le plus fier, c’est que la personne que j’ai chargée de superviser la construction était une femme de 33 ans. J’ai pris cette décision en 1983, lorsque la lutte pour l’égalité des sexes au travail n’en était qu’à ses débuts. Personne parmi les gens qui se plaignent de la façon dont je parle aux femmes ne mentionne que j’ai volontairement fait la promotion de l’égalité entre les sexes dans une industrie sous domination masculine. Les femmes qui travaillent et qui ont travaillé pour moi vous confirmeront que j’en attendais autant d’elles que de leurs collègues masculins. C’est le genre d’égalité entre les sexes dont nous avons besoin : un leadership qui inspire le meilleur chez les gens, hommes ou femmes, pas une ancien secrétaire d’État désinvolte qui ne saisit pas la folie que représente la possession de son propre serveur de messagerie privé.”

PRO-MINORITES (de même manière que pro-femmes)

Trump a travaillé avec la coalition Rainbow-PUSH pour rapprocher les noirs et les minorités du monde de l’entreprise. http://www.liveleak.com/view?i=3d2_1451242991#XIfETKQXKv1Qgfwl.99

La fille de Trump (Ivanka) et son gendre (Jared Kushner) sont juifs.

PRO-LGBT

En 2000, il a déclaré qu’il soutenait les lois contre les discriminations à l’encontre des homosexuels et l’abrogation de l’obligation de discrétion. Il a également plaidé pour « une loi très forte sur le concubinage qui garantit aux homosexuels les mêmes protections et droits juridiques que les personnes mariées. Son livre, publié la même année, décrit avec nostalgie son rêve d’une Amérique « débarrassée du racisme, de la discrimination à l’égard des femmes ou de la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ». Trump ne voulait pas seulement que les États adoptent leurs propres lois contre la discrimination : il a appuyé la modification de la loi fédérale sur les droits civils de 1964 pour interdire la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle. Comme les autres positions pro-homosexuelles de Trump, cette position était extrêmement libérale pour son temps. En fait, elle est extraordinairement progressiste, même aujourd’hui. http://www.slate.com/blogs/outward/2015/12/18/donald_trump_is_obviously_the_most_pro_gay_gop_candidate.html

Donald Trump a changé les règles de Miss Univers pour permettre aux concurrentes transgenres comme Jenna Talackova de concourir. http://www.ibtimes.com/miss-universe-new-rule-jenna-talackova-and-other-transgender-contestants-allowed-compete-trump

Source : Truthdig, le 10/04/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Donald Trump est plus à l’écoute des revendications des gays, ce qui le place à part dans le Parti Républicain, par Maggie Haberman

Donald Trump est plus à l'écoute des revendications des gays, ce qui le place à part dans le Parti Républicain, par Maggie Haberman

Pour s’ouvrir l’esprit, aujourd’hui une série d’avis sur des points positifs de Trump qui ont été peu mis en avant ; et demain une analyse négative sur lui…

Source : The New York Times, le 23/04/2016

Donald J. Trump à Harrisburg, Pennsylvanie, ce jeudi. Son point de vue sur les homosexuels et leurs droits est ce qui distingue le plus M. Trump des précédents porte-drapeaux républicains. Credit Damon Winter/The New York Times

Donald J. Trump à Harrisburg, Pennsylvanie, ce jeudi. Son point de vue sur les homosexuels et leurs droits est ce qui distingue le plus M. Trump des précédents porte-drapeaux républicains. Credit Damon Winter/The New York Times

Elton John et son ami de longue date, David Furnish, ont conclu une union civile le 21 décembre 2005, en Angleterre, en vertu d’une loi que le pays venait de promulguer pour reconnaître les couples de même sexe. Les félicitations se sont répandues alors que les deux hommes étaient présents à une joyeuse cérémonie à Windsor Guildhall, au milieu d’une foule de paparazzi. Donald J. Trump, qui connaissait le couple depuis des années, s’est servi de son blog pour exprimer son émotion.

« Je les connais tous les deux, et ils s’entendent merveilleusement. C’est un mariage qui va fonctionner, » a écrit M. Trump, ajoutant : « Je suis très heureux pour eux. Si deux personnes s’entendent, elles s’entendent. »

M. Trump est maintenant le principal candidat à la présidence dans la primaire républicaine, il a été habituellement soucieux de porter des espoirs enthousiastes pour montrer combien les républicains sont profondément conservateurs au sujet des questions sociales comme les droits des homosexuels et du mariage pour tous.

Mais M. Trump accepte beaucoup plus les minorités sexuelles que les dirigeants de son parti. Jeudi, il a surpris certains républicains en déclarant sur NBC à l’émission “Today” qu’il s’opposait à une loi récemment adoptée en Caroline du Nord qui interdit aux gens d’utiliser les toilettes publiques qui ne correspondent pas au sexe avec lequel ils sont nés, dénonçant une ordonnance promulguée à Charlotte.

Les personnes transsexuelles devraient pouvoir « utiliser les toilettes qu’elles estiment appropriés, » a déclaré M. Trump, ce qui l’a positionné en désaccord avec une majorité de républicains en Caroline du Nord.

Mais c’est son point de vue sur les homosexuels et leurs droits qui distinguent le plus M. Trump des précédents porte-drapeaux républicains. Il a entretenu de longues amitiés avec des homosexuels, employé des travailleurs homosexuels à des postes éminents et a côtoyé avec aisance les industries où les homosexuels ont longtemps exercé une influence, comme le divertissement.

“Il sera à jamais le candidat républicain le plus gay-friendly pour une présidence,” a déclaré Gregory T. Angelo, le président de la Log Cabin Republicans, un groupe qui soutient les droits des homosexuels.

Bien sûr, M. Trump n’est pas allé aussi loin à propos des droits des homosexuels que les candidats démocrates ; Il a dit pendant cette campagne qu’il croit que le mariage est réservé à l’union entre un homme et une femme, une position qu’il maintient depuis au moins 2000, lorsqu’il a brièvement frôlé une tentative pour la présidence. Mais il ne met pas l’accent sur le mariage comme un sujet de controverse, et il n’en fait aucunement mention, par exemple, sur son site web de campagne, qui se concentre sur des questions comme l’immigration et le commerce.

Et M. Trump, qui a embrasé les tensions avec presque toutes les communautés, des hispaniques aux femmes aux Afro-américains, a évité d’attaquer ou d’offenser les gays et les lesbiennes pendant la campagne.

Son histoire avec la communauté gay dure depuis longtemps. Il a fait don à des organismes de bienfaisance focalisés sur la crise du sida à la fin des années 1980 et au début des années 1990. En 2000, lorsqu’il a brièvement envisagé de se porter candidat à la présidence, il a donné une interview à The Advocate, un magazine gay, dans lequel il soutenait la modification de la loi de 1964 sur les droits civils pour « interdire toute discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ».

“Ce serait simple. Ce serait honnête, » a déclaré M. Trump dans l’interview, ajoutant : « Ce n’est que juste. »

Seize ans plus tard, les défenseurs des droits des homosexuels tentent toujours de convaincre le Congrès de passer une mesure semblable, mais ils ont lutté pour obtenir un soutien, en particulier des Républicains. Le dernier candidat républicain, Mitt Romney, s’est opposé à une législation similaire en 2012.

M. Trump a refusé d’être interrogé pour cet article.

Sa facilité avec les homosexuels ne semble pas être le résultat d’une profonde bonté d’âmes, mais plutôt le résultat du monde social et politique de Manhattan qu’il a habité ces cinq dernières décennies.

“J’habite à New York. Je connais beaucoup, beaucoup de personnes homosexuelles. Des gens formidables,” a déclaré M. Trump lors d’une entrevue en 2011.

Il a pratiqué le cabotinage parfois, comme en 2000, quand lui-même et le maire Rudolph W. Giuliani sont apparus dans un sketch d’une satire politique, au cours de laquelle M. Trump a lorgné et caressé le maire, qui était habillé en drag.

Rudy Giuliani travesti embrasse Donald Trump. Video de itsgiulianitime

Ses amis disent qu’il considère les droits des homosexuels de son point de vue d’homme d’affaires terre à terre.

“Sa principale inquiétude est : êtes-vous capable et à même de faire le boulot pour lequel je vous emploie ? Et si vous l’êtes, peu importe le reste,” dit Abe Wallach, un dirigeant de l’organisation Trump dans les années 1990 connu pour être gay. “Très peu de choses dans un cadre social intéresseront Donald — à moins que ce soit de l’argent, ou quelque chose d’autre, ça pourrait l’intéresser.”

On considère que M. Trump a été le premier propriétaire de club privé de Palm Beach, en Floride, à admettre un couple ouvertement gay, d’après Laurence Leamer, l’auteur de Madness Under the Royal Palms (Folie sous les palmiers royaux), un livre sur la société de Palm Beach. M. Trump a rendu son club, Mar-a-Lago, plus ouvert en partie par mépris pour les restrictions qui interdisaient l’entrée des clubs privés de Palm Beach aux juifs et aux afro-américains.

“C’est une des meilleurs choses qu’il ait fait de sa vie, de mon point de vue”, dit M. Leamer. “Il a vraiment changé la nature de Palm Beach.”

Rand Hoch, un activiste gay qui a fondé le Conseil des Droits Humains du comté de Palm Beach en 1988, se souvient d’avoir amené ses conquêtes à Mar-a-Lago en deux occasions. Les deux fois, dit-il, M. Trump, qui adore souhaiter la bienvenue aux invités qui arrivent dans son club, était aimable et s’était approché pour bavarder.

“Il ne nous a pas traités différemment des autres gens arrivant par cette porte,” déclara M. Hoch, ajoutant qu’il n’était pas possible que M. Trump ignore qu’ils fussent gays. “Il est observateur, aussi je suis à peu près sûr qu’il ne pensait pas que nous étions frères.”

Mar-a-Lago, le club de M. Trump à Palm Beach, Floride. On considère que M. Trump a été le premier propriétaire de club privé du lieu à admettre des couples ouvertement gays. Eric Thayer pour le New York Times.

Mar-a-Lago, le club de M. Trump à Palm Beach, Floride. On considère que M. Trump a été le premier propriétaire de club privé du lieu à admettre des couples ouvertement gays. Eric Thayer pour le New York Times.

M. Wallach a déclaré que lui et son mari prenaient l’avion de M. Trump pour la Floride ou Atlantic City durant les week-ends. “Je l’ai trouvé très amical avec mon époux,” dit-il. “Il me demandait souvent de ses nouvelles, comment marchait son cabinet dentaire.”

La fondation de M. Trump a donné au fil des ans à des groupes tels que le Centre de Service SIDA et la Fondation Elton John contre le SIDA. Certaines de ces donations sont apparues être liées à son émission de télé-réalité “l’Apprenti célébrité”, dont les gagnants pouvaient sélectionner les ONG primées. Mais, dès 1987, M. Trump a versé une contribution de 25 000 dollars à Gay Men's Health Crisis, tirée des profits venus de l’exploitation par sa société de la patinoire du Mémorial Wollman à Central Park. Et en 1992, le Taj Mahal Trump a monté un évènement qui a récolté 60 000 dollars pour la recherche contre le SIDA.

L’alliance récente de M. Trump avec des conservateurs sociaux tels que Jerry Falwell Jr. et Pat Robertson en a alarmé certains, comme M. Angelo, dont le groupe, le Log Cabin Republicans, a hâte de rencontrer le nabab de l’immobilier afin de discuter de ses positions en détail.

Et certaines personnes homosexuelles de l’entourage de M. Trump sont étonnées de ce qu’il ne puisse soutenir le mariage homosexuel, au vu de son approche détendue des relations homosexuelles.

En 2012, M. Trump était invité au mariage de Jordan Roth, un producteur de Broadway, et Richie Jackson, lors d’une cérémonie au Théâtre Al Hirschfeld.

Quelques mois plus tard, M. Trump déjeunait avec l’acteur George Takei, qui est ouvertement gay et avait été viré de Celebrity Apprentice par M. Trump. M. Takei avait accosté M. Trump lors d’une conférence de presse autour de l’émission pour lui demander à échanger leurs vues sur le mariage homosexuel. Il a dit : “George, peut-être que tu pourrais m’apprendre quelque chose,” a déclaré M. Takei lors d’une interview téléphonique cette semaine depuis sa résidence en Californie.

Le déjeuner, à la Tour Trump, a commencé par la mention par M. Trump du mariage auquel il avait assisté, dont M. Takei apprit plus tard qu’il s’agissait de celui de MM. Roth et Jackson.

M. Takei a présenté à M. Trump tous les avantages d’un soutien au mariage homosexuel, particulièrement pour un patron de société. Les couples homosexuels se marieraient dans ses hôtels, et leurs hôtes dîneraient dans ses restaurants. M. Takei déclara que M. Trump était d’accord avec ce point de vue, mais qu’il ne changerait pas d’avis, disant qu’il soutenait le “mariage traditionnel”.

“J’avais envie de dire que se marier plusieurs fois n’était pas le mariage traditionnel,” a dit M. Takei de M. Trump, celui-ci s’étant marié trois fois.

Source : The New York Times, le 23/04/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Donald Trump arrêtera probablement l’aide aux rebelles combattant le gouvernement syrien, par David E. Sanger

Donald Trump arrêtera probablement l'aide aux rebelles combattant le gouvernement syrien, par David E. Sanger

Pour s’ouvrir l’esprit, aujourd’hui une série d’avis sur des points positifs de Trump qui ont été peu mis en avant ; et demain une analyse négative sur lui…

Source : The New York Times, le 12/11/2016

Un membre des forces démocratiques syriennes, une alliance arabo-kurde soutenue par les États-Unis. Credit Delil Souleiman/Agence France-Presse — Getty Images

Un membre des forces démocratiques syriennes, une alliance arabo-kurde soutenue par les États-Unis. Credit Delil Souleiman/Agence France-Presse — Getty Images

Par DAVID E. SANGER – 11 Novembre 2016

WASHINGTON – Le président élu Donal J. Trump a dit vendredi qu’il allait probablement abandonner les efforts américains de soutien des groupes d’opposition “modérés” en Syrie qui combattent le gouvernement du président Bachar el-Assad, indiquant que “nous n’avons aucune idée de qui sont ces gens.”

Dans une interview au Wall Street journal couvrant essentiellement des questions économiques, y compris sa volonté de conserver certaines parties de l’Affordable Care Act [Loi sur la protection des malades et des soins abordables, ou Obamacare, NdT], il a répété la position exprimée durant sa campagne : que les États-Unis devraient se concentrer sur la défaite de l’EI et trouver des points communs avec les Syriens et leurs soutiens russes.

“J’ai une vue contraire à celle de beaucoup de gens en ce qui concerne la Syrie,” a dit M. Trump au journal. “Ma position est que nous combattons la Syrie, la Syrie combat l’EI et nous devons nous débarrasser de l’EI. La Russie est maintenant totalement alignée avec la Syrie et maintenant vous avez l’Iran, qui devient puissant à cause de nous, qui est aligné avec la Syrie.

Ses commentaires suggèrent que lorsque que M. Trump supervisera à la fois le soutien public pour les groupes d’opposition et un bien plus grand effort secret géré par la Central Intelligence Agency, il pourrait réduire ou abandonner l’effort. Mais il y a en fait deux guerres qui font rage simultanément en Syrie.

L’une est contre l’État islamique, dans laquelle les États-Unis aident 30 000 combattants kurdes syriens et arabes syriens qui ont annoncé la semaine dernière qu’ils lançaient une nouvelle phase de la bataille, commençant à encercler la capitale de Daesh a Raqqa. Il y a environ 300 hommes des opérations spéciales US au sol qui assistent ces milices.

Le second effort est l’aide aux rebelles combattant M. Assad. Le programme secret de la CIA est de loin la plus grande activité de soutien, fournissant des missiles anti-char aux rebelles combattant le gouvernement. C’est ce programme que M. Trump semble le plus enclin à arrêter. Si les États-Unis continuent sur cette lancée, “nous finirons par combattre la Russie en combattant la Syrie,” a dit M. Trump au journal.

L’argument en faveur de l’arrêt du soutien pourrait être renforcé par le fait que, pour des questions de survie, les groupes d’opposition ont signé des alliances de champ de bataille avec la filiale d’al-Qaïda en Syrie, initialement connue sous le nom d’al-Nosra. Cela a eu pour effet de permettre à M. Assad et à la Russie d’argumenter qu’ils attaquaient al-Qaïda et que les États-Unis devraient les aider dans cet effort. Le secrétaire d’État John Kerry a reconnu cet argument lors de son effort finalement infructueux d’arriver à un accord de cessez-le-feu et à un règlement final.

La logique de M. Trump de “l’ennemi de mon ennemi est mon ami” est cohérente avec ce qu’il a dit durant sa campagne. “Je ne dis pas qu’Assad est un homme bon, parce qu’il ne l’est pas,” a-t-il indiqué au New York Times dans une interview en mars, “mais notre bien plus grand problème n’est pas Assad, c’est l’EI.”

Mais il prend aussi une position qui fera plaisir au président Vladimir Poutine puisqu’il suggère que, plutôt que de faire pression sur la Russie pour qu’elle arrête son soutien à M. Assad, l’administration de M. Trump n’entravera plus l’action de M. Poutine.

Dans une autre indication d’un changement majeur de politique, l’un des principaux conseillers de M. Trump en matière de sécurité nationale, le général Michael T. Flynn, ancien patron de la Defense Intelligence Agency, a écrit dans le Hill cette semaine que les États-Unis devraient extrader Fethullah Gulen dont la Turquie a demandé qu’il soit renvoyé de son exil en Pennsylvanie. Le gouvernement turc de Recep Tayip Erdogan l’a mis en cause pour la tentative de coup d’État de cet été.

Le Département de la Justice n’a pas encore conclu qu’il y ait des preuves convaincantes que M. Gulen devrait être renvoyé vers un emprisonnement quasi-certain ou extradé dans le cadre d’un accord d’extradition avec les États-Unis. Ils voient la requête comme une partie de l’effort de M. Erdogan pour éliminer toute opposition.

M. Flynn a retenu de nombreux arguments de la Turquie au sujet de M. Gulen, indiquant que les contribuables américains aident à financer les 160 écoles de Gulen aux États-Unis et qu’il est plus important de soutenir la Turquie que d’être “trompé par cette source de terreur masquée et d’instabilité confortablement installée dans notre propre jardin.”

Source : The New York Times, le 12/11/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Quand Uber augmente sa commission de 40%...

Quand Uber augmente sa commission de 40%...


La semaine dernière a encore vu une conjonction d'informations extraordinairement révélatrices, cette fois, sur la réalité du modèle d'affaire de Uber, que je dénonce depuis longtemps. Dans un article quelque peu complaisamment titré « Uber écoute ses chauffeurs et monte ses prix », on apprend que l'entreprise va augmenter ses prix de 10 à 15% sur les UberX et les Van. Mais plus loin dans l'article, on découvre qu'Uber augmente aussi sa commission de 20 à 25%. En clair, si les prix augmentent de 10%, le chauffeur touchera 2,5% de plus, quand Uber, lui, touchera 37,5% de plus (sur une base 100 avant et 110 après, la commission de Uber passe de 20 à 27,5, ne laissant que 2,5 de plus pour les chauffeurs). Pour une hausse de 15%, un chauffeur ne gagnerait que 6,25% de plus, et Uber 43,75% de plus… Comment déguiser un abus de position dominante caractérisé en geste presque bienfaiteur.


Dans le même temps, on apprend, toujours dans la Tribune, qu'en moyenne, un taxi travaille en moyenne 66 heures par semaine, tout en gagnant moins que le SMIC, soit 5,5 euros par heure pour les 81% qui doivent encore rembourser leur licence. Il faut dire que l'arrivée des VTC a bouleversé la profession, prenant entre 15 et 30% de parts de marché, souffrant déjà de la concurrence d'Autolib à Paris ou du renforcement des transports en commun dans bien des grandes métropoles.