vendredi 25 novembre 2016

Ultralibéralisme arrogant ou fataliste ?

Ultralibéralisme arrogant ou fataliste ?




Quand la forme l'emporte sur le fond

Bien sûr, il y a des différences entre les deux candidats. François Fillon, tournant complètement le dos à son passé séguiniste, semble vouloir être le Thatcher français en dépassant son rival par la droite, sur le nombre de postes de fonctionnaires à supprimer, sur la libéralisation du marché du travail, ou la déconstruction de notre assurance-maladie. Mais même si Juppé a bien cherché à mettre en avant ce qui le sépare de son adversaire, souvent, les nuances étaient si dérisoires et techniques qu'elles pouvaient un peu perdre les téléspectateurs. Ce faisant, ce débat a surtout montré la très grande proximité des propositions des deux finalistes, qui ne proposent que des nuances d'ultralibéralisme.

Tout le paradoxe, c'est que les deux finalistes des primaires de la droite proposent davantage une rupture avec la politique que leur camp avait menée de 2002 à 2012 qu'avec la politique de l'emploi menée par la majorité sortante, qu'en réalité, il propose d'amplifier sur le coût et le droit du travail. Bien sûr, ils proposent d'amplifier la politique de suppression de postes de fonctionnaires menée de 2007 à 2012. Mais ce faisant, les deux finalistes proposent un mégamix de politiques de l'offre qui ont échoué, alors que même le FMI et la BCE sont revenus des politiques austéritaires que les deux proposent (100 milliards de baisse de dépenses publiques) et que la course à la compétitivité risque de durer longtemps sachant que l'UE abrite des pays dont le SMIC est égal à un dizième du nôtre. Impasse partout !

Sur la forme, Juppé a modéré ses attaques mesquines et de mauvaise foi du début de la semaine, qui avaient animées l'après premier tour, entre demande de clarification de Fillon sur l'avortement, alors qu'il a toujours été clair, Juppé déplaçant le débat sur l'utilisation d'un terme légal pour entretenir le doute, ou osant l'interroger sur des soutiens ne faisant pas partie de son équipe, alors que lui, a recruté le très réactionnaire Hervé Mariton. Tout au long du débat, Juppé est apparu comme très hautain et arrogant, faisant ressortir la plus grande humilité de son adversaire, qui l'a bien remis à sa place quand le premier lui a demandé de dénoncer les attaques de Riposte Laïque en lui faisant remarquer qu'il n'en était – logiquement - pas proche, et qu'il ne lui demandait pas de condamner les attaques qui le visent.


Bien sûr, Fillon va encore plus loin que Juppé dans l'impasse ultralibérale mais il s'agit d'une différence dans la même logique. Du coup, la seule certitude, c'est que le candidat des Républicains proposera la politique que l'UE recommande depuis 2010 : austérité et coupes dans le service public, démantèlement du droit du travail et baisse de son prix. En somme, une amplification de la politique qui échoue depuis 2012.

Manifestation à Paris de 200 policiers « en colère », entre la Concorde et l'Arc de Triomphe

Manifestation à Paris de 200 policiers « en colère », entre la Concorde et l'Arc de Triomphe

Les policiers qui manifestent près de l'Arc de triomphe, le 25 novembre 2016 à Paris

Quelque 200 policiers ont manifesté à Paris, entre la place de la Concorde et l'Arc de Triomphe, pour exprimer leur «colère», plus d'un mois après le début d'un mouvement de grogne qui avait fini par s'apaiser.

Dans la soirée du 24 novembre, 200 policiers sont à nouveau descendus dans les rues de la capitale française, accompagnés de leurs familles, pour protester contre les conditions auxquelles ils doivent faire face dans l'exercice de leur métier. Ils se sont réunis vers 21h30 place de la Concorde, avant d'emprunter les Champs-Élysées jusqu'à l'Arc de Triomphe.

Certains manifestants avaient accroché des pancartes dans leur dos où on pouvait lire «face à la répression, la solidarité est notre arme», «être policier tue» ou «en 2017, je me suiciderai pour des raisons strictement personnelles».

Plusieurs manifestants portaient un brassard orange, d'autres cachaient leurs visages sous un foulard ou une cagoule.

Vers minuit, des policiers en civil ont formé une chaîne humaine autour de l'Arc de Triomphe et entonné la Marseillaise.

Le mouvement de grogne policière avait démarré le 17 octobre sur les Champs-Elysées après l'attaque au cocktail Molotov, le 8 octobre, de quatre policiers à Viry-Châtillon.

Pendant le mois d'octobre, plusieurs centaines de policiers se sont rassemblés et marchaient presque tous les soirs à Paris et en province, pour protester contre le manque de moyens et ce qu'ils estimaient être un laxisme permanent de la justice. 

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé une enveloppe de 250 millions d'euros, qui seront notamment investis dans de nouveaux matériels et véhicules, et promis un texte législatif fin novembre sur la légitime défense des policiers.

 

Lire aussi : Paris : des centaines de policiers en colère manifestent pour le cinquième soir consécutif (IMAGES)

 

Source : RT.com

Informations complémentaires :

 

 

 

Le patronat de l'intérim propose de fusionner le CDI et le CDD

Le patronat de l'intérim propose de fusionner le CDI et le CDD

Fusionner CDI & CDD (puis baisser les salaires de 30% selon Goldman Sachs)...

Contributeur anonyme

Une agence du groupe Manpower, spécialisé dans l'emploi en intérim, à Paris en mars 2010 (AFP/L.Venance)

Le patronat de l'intérim publie vendredi, en vue de la présidentielle, un "manifeste pour l'emploi" où il propose de fusionner le CDI et le CDD pour donner plus de flexibilité aux entreprises tout en "sécurisant" les parcours des salariés, notamment via un renforcement du compte personnel d 'activité (CPA).

L'initiative vise à "faire bouger les lignes" pour "en finir avec les rigidités et les défaillances du marché du travail", explique le manifeste de Prism'emploi, l'organisme patronal du travail temporaire qui représente 90% du secteur dont le dynamisme porte la reprise des créations d'emploi.

Objectif: donner plus de flexibilité aux entreprises tout en "sécurisant les parcours des actifs".

"Il faut casser la dualité entre un CDI considéré comme rigide et un CDD synonyme de précarité", a expliqué à l'AFP Gilles Lafon, président de Prism'emploi. Il propose donc de fusionner les deux pour créer un "contrat à droits progressifs", avec un système d'acquisition de droits dans le temps en matière de conditions de rupture du contrat, d'accès à la formation et d'avantages sociaux.

Les salariés auraient une indemnité plus élevée que celle allouée en cas de rupture du CDI. Les entreprises verraient les motifs de licenciement "assouplis" et auraient une "visibilité sur le coût de la rupture du contrat", via un plafonnement des indemnités prud'homales notamment - mesure initialement prévue dans la loi travail mais vite retirée.

Ce nouveau contrat devra permettre des "allers-retours" d'une entreprise à l'autre, en cas de difficultés économiques passagères, assurant au salarié un maintien dans l'emploi, et un maintien de ses droits acquis.

Prism'emploi propose aussi de "renforcer" le CPA, qui doit entrer en vigueur au 1er janvier 2017, et regroupera, sur un compte unique, le compte personnel de formation (CPF), le compte pénibilité et un compte engagement citoyen. "Il faut le dynamiser pour un faire le vecteur de la sécurisation des parcours", a estimé Laurent Morestain, de la commission économique de Prism'emploi, qui n'est pas opposé à intégrer dans le CPA le compte-épargne-temps comme le souhaite la CFDT.

Prism'emploi suggère aussi la création d'un "contrat d'une durée limitée" pour "répondre aux besoins de flexibilité".

 

Source(s) : Le Parisien.fr avec AFP via Contributeur anonyme 

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : [Reprise] Les entreprises ne créent pas l’emploi, par Frédéric Lordon

 

 

 

 

Airbus : 1000 emplois supprimés, 1000 milliards de commandes

Airbus : 1000 emplois supprimés, 1000 milliards de commandes

Communiqué du PCF. Aujourd’hui afin d’assurer l’avenir d’Airbus group, le PCF demande solennellement à l'État français, toujours actionnaire du groupe, d’intervenir pour que le plan « Gemini » de 1000 destructions d’emplois soit retiré.

Airbus group va bien : un carnet de commandes de 1000 milliards (presque 50 % du PIB annuel de la France) et 15 ans d’activité assurée, un chiffre d’affaires en hausse de 6 %, un résultat net progressant de 15 % à 2,7 milliards. Pourtant, la direction du groupe, annonce la suppression de 1000 emplois dans le cadre de son plan « Gemini », avec en particulier, 400 postes détruits dans le secteur clef de l’innovation technologique.
 
Ce paradoxe insupportable montre que le choix de la direction est de sacrifier la pérennité à long terme de l’entreprise au profit de la satisfaction immédiate de l’intérêt financier de ses actionnaires et des stock-options des hauts dirigeants. Ceci est la conséquence logique d’une composition du capital par un actionnariat à plus de 74 % flottant et privé. Or, les bons résultats actuels du groupe sont dus à des programmes dont le lancement porte sur une ou plusieurs décennies, ainsi le début des études des premières versions du best-seller d’Airbus l’A320 remonte à 1975.
 
L’industrie aéronautique va être confrontée dans les années à venir aux défis de la lutte contre le réchauffement climatique et au pic pétrolier, ce qui devrait impliquer des investissements massifs en terme de salariés, de formations et de recherche & développement.
 
Le gouvernement français porte une responsabilité accablante dans cette situation, car il a laissé passer en 2013 l’occasion historique que se constitue avec Airbus le premier groupe public européen lorsque la banque publique allemande Kreditanstalt für Wierderaufbau a racheté la moitié des parts de l’actionnaire privé Daimler et alors que, parallèlement le groupe Lagardère se désengageait du capital.
Aujourd’hui afin d’assurer l’avenir d’Airbus group, le PCF demande solennellement à l'État français, toujours actionnaire du groupe, d’intervenir pour que le plan « Gemini » de 1000 destructions d’emplois soit retiré. Notre pays, comme l’Europe, à l’heure des menaces de guerre commerciale de Trump ont plus que jamais besoin d’une ambitieuse politique industrielle.
 

Source : L'Humanité.fr

  

Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce vendredi 25 novembre 2016

Revue de presse du jour comprenant l'actualité nationale et internationale de ce vendredi 25 novembre 2016

Bonjour, j'espère que vous allez bien. En attendant, voici la Revue de presse du jour.

Amicalement,

f.

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Actualités françaises :

25.11.2016

Airbus : 1000 emplois supprimés, 1000 milliards de commandes (L'Humanité.fr)

Manifestation à Paris de 200 policiers «en colère», entre la Concorde et l'Arc de Triomphe (RT.com)

Peut-on supprimer 500.000 fonctionnaires en 5 ans ? (Le Point.fr)

Vrais chiffres chômage Octobre 2016, 23.900 chômeurs de moins, 317.400 radiations ce mois (Agoravox.fr)

Les Français pas convaincus par l’idée d’un contrat de travail unique (Le Monde.fr)

24.11.2016

L’agro-écologie étouffée par la mondialisation des échanges (L'Humanité.fr)

La proposition de destitution de François Hollande rejetée par l’Assemblée (France 24.com)

Nucléaire : la situation des centrales préoccupante (France Tv Info.fr)

Une prime de 2500 euros pour inciter les migrants à rentrer dans leur pays (Le Figaro.fr)

L’exil fiscal des hauts revenus en hausse de 10 % en 2014 (Le Monde.fr)

4 Vérités - Guaino : "Avec des programmes libéraux, on attise la colère des peuples" (France Tv Info.fr)

Le saumon frais non bio est-il moins pollué que le bio ? (l'Express.fr)


Divers :

23.11.2016

Jacques Sapir VS Jean-François Robin BFMTV Intégrale Placement 22 novembre 2016 « l'élection de 2017 se fera sur l'euro (Bfmbusiness.bfmtv.com) via Contributeur anonyme

22.11.2016

Olivier Delamarche VS VS Emmanuel Lechypre BFMTV Intégrale Placement 21 novembre 2016 : « Qu'est-ce qui anime les mouvements des marchés en cette rentrée ? » (Bfmbusiness.bfmtv.com)


Moment détente :

23.11.2016

Les europhobes de Ukip financés par le Parlement européen ? (France Tv Info.fr)

22.11.2016

L'ex-ambassadeur Boris Boillon renvoyé devant la justice (Le Figaro.fr)

21.11.2016

Buckingham Palace : les Britanniques veulent faire payer les travaux à la famille royale (Le Point.fr)

Ça se passe en Europe : Bruxelles perd son super-héros (Les Echos.fr)


Actualités internationales :

25.11.2016

Un ouragan puis un séisme frappent l'Amérique centrale (Le Point.fr)

Présidentielle américaine : vers un nouveau décompte des voix dans trois États clés (France 24.com)

Ça se passe en Europe : ces enfants qui assemblent les oeufs Kinder en Roumanie (Les Echos.fr)

24.11.2016

Schulz quitte le Parlement européen et pourrait défier Merkel aux législatives (L'Express.fr)

Colombie : signature du nouvel accord de paix avec les Farc (Le Point.fr)

Athènes veut créer un nouveau camp pour réfugiés sur l’île de Chios (France 24.com)

Près de 500.000 Européens tués chaque année par la pollution de l’air (Le Monde.fr)


High-Tech :

23.11.2016

Six choses que vous pouvez faire avec votre casque de réalité virtuelle (à part jouer) (France Tv Info.fr)

22.11.2016

Une technologie américaine secrète offerte par mégarde aux Russes ! (Le Point.fr)

EN IMAGES. Au Salon auto de Los Angeles, électriques et SUV partagent l'affiche (L'Express.fr)
 


Sciences :

25.11.2016

La viande in vitro fait saliver les start-up (L'Express.fr)

23.11.2016

Les nouvelles thérapies contre le cancer vont coûter très cher à l'assurance-maladie (Les Echos.fr)

21.11.2016

ISS : Thomas Pesquet est arrivé (France Tv Info.fr)


Informatique :


20 Minutes par jour :


Sécurité :

24.11.2016

Quelques conseils pour éviter l'usurpation d'identité (Atlantico.fr)

22.11.2016

Surveillance : ce que contient la nouvelle loi sur le renseignement britannique (Le Monde.fr)

[NextINpact] Le CNNum demande la suspension du fichage de 60 millions de Français (LQDN)
 


Dossiers :


Livres :

21.11.2016

Natacha Polony et Jean-Michel Quatrepoint « Bienvenue dans le PIRE DES MONDES » - ONPC 19 novembre 2016


Twilligth Zone :


Cinéma :


Séries :

12.11.2016

Aftermath - Saison 1, épisode 3/10 : « Dans nos chambres vides »

04.11.2016

Mr. Robot - Saison 1, épisode 10/10 : j0ur_z3r0.avi


 

Le complément de la Revue de presse du jour comprenant les informations de ce qui fait l'actualité française et internationale du 24 au 25 novembre vues par notre Contributeur anonyme.

 


 

ITALIE : ... si le référendum du 4 décembre est perdu, vers un référendum sur l'euro ?

https://fr.express.live/2016/11/22/117106italie-referendum/

ITALIE : ... une loi votée au printemps facilite les mises en faillites et expropriations forcées

http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0211518671231-litalie-a-tire-les-lecons-du-passe-2044952.php

« Ainsi concernant les entreprises, principales concernées, au-delà de six mois après 3 mensualités non payées, la banque peut saisir le bien immobilier mis en garantie, si ce n'est pas le domicile de la personne qui a souscrit un emprunt. »

« Les expropriations forcées et les mises en faillite sont également simplifiées et rendues plus rapides grâce à une numérisation accrue. »

 

VIDEO DU JOUR

Jacques-sapir-vs-jean-francois-robin du 22/11 « l'élection 2017 se fera sur l'euro »

http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jacques-sapir-vs-jean-francois-robin-12-quid-du-comportement-des-marches-depuis-l-election-de-donald-trump-2211-887437.html

http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jacques-sapir-vs-jean-francois-robin-22-peut-on-s-attendre-a-un-tapering-de-la-part-de-la-bce-2211-887439.html

 

A chaque fois que vous vous retrouvez du côté de la majorité, il est temps de commencer à réfléchir. Mark Twain

 

SIGNE DES TEMPS :

ISRAEL : ... Obama va-t-il demander la division d'Israel à l'ONU ?

http://themostimportantnews.com/archives/the-new-york-times-calls-for-obama-to-support-a-un-resolution-that-would-divide-the-land-of-israel

http://www.wsj.com/articles/obamas-israel-surprise-1477956091

 


 

FRANCE DE LA FAILLITE : ... les fonds d'investissement se ruent dans le recouvrement de créances = auraient-ils connaissance des faillites massives à venir ?

http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0211519288915-le-secteur-du-recouvrement-de-creances-accelere-sa-mutation-2044942.php

FRANCE : ... VTC gisement d'emplois et de TVA = fin du salariat pour le modèle anglais, multi-job précaire à 500€ où l'Etat se réjouit, car ils ne sont pas comptabilisés comme chômeurs ni indemnisation à donner

http://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/0211519098912-les-vtc-gisement-demplois-et-de-tva-selon-une-etude-2044919.php

 


 

1. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL FINANCIER

FRANCE : ... décollecte Livret A/LDD en octobre...

http://www.agefiactifs.com/investissements-financiers/breves/tres-forte-decollecte-pour-le-livret-et-le-ldd-en-75601?

UE : ... la BCE veut forcer les banques à vendre leurs créances douteuses ... BCE a un agenda pour nettoyer les bilans bancaires ...parité euro-dollar

http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0211519431261-pourquoi-les-banques-accelerent-la-cession-de-leurs-creances-douteuses-2044851.php

http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0211518788119-la-bce-a-un-agenda-pour-accelerer-le-nettoyage-des-bilans-bancaires-2044950.php

https://francais.rt.com/economie/29423-societe-generale-parie-sur-parite-euro-dollar-premier-semestre-2017

ITALIE : ... Generali supprimerait 8000 postes

http://www.romandie.com/news/Generali-pourrait-supprimer-8000-emplois-dont-100-a-Nyon-VD/755212.rom

USA : ... Dow Jones a 19.000 points (plus il est haut plus il y aura de la marge pour baisser)

http://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-Dow-Jones-finit-a-plus-de-19-000-points-a-Wall-Street-du-jamais-vu--23445340/

INDE : ... une appli pour faire la queue devant la banque

http://www.boursorama.com/actualites/inde-embauchez-quelqu-un-pour-faire-la-queue-devant-la-banque-686521d275ac736292cf56f03c7ba71f

GRECE : ... privatisation du secteur de l'énergie sans profit pour le consommateur

http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/11/23/en-grece-de-l-energie-a-revendre_5036378_3234.html

CHINE : ... opa sur le bitcoin

http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211519532873-lopa-de-la-chine-sur-le-bitcoin-2044967.php

 

2. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SOCIÉTAL

FRANCE : ... CHU de La Réunion en faillite

http://mayotte.orange.fr/actu/reunion/deficit-au-chu-de-la-reunion-entre-210-et-350-postes-supprimes-sur-les-5.html

 

3. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SPIRITUEL

VATICAN : ... dialogue inter-religieux

http://fr.radiovaticana.va/news/2016/11/23/le_dialogue_interreligieux_au_c%C5%93ur_d%E2%80%99un_colloque_islamo-chr%C3%A9tien_au_vatican/1274311

 

 

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(Si vous venez de découvrir notre petit site voici une vidéo qui vous en expliquera rapidement le mode de fonctionnement)

 Amicalement,

l'Amourfou...

L’Empire contre-attaque, par Chris Hedges

L'Empire contre-attaque, par Chris Hedges

Source : Truthdig, le 02/10/2016

Un garçon brandit un drapeau avec le portrait au pochoir de Rafael Correa, le président de l'Équateur, durant la convention Alianza PAIS à Quito, ce samedi. Correa est le leader du parti. (Dolores Ochoa / AP)

Un garçon brandit un drapeau avec le portrait au pochoir de Rafael Correa, le président de l’Équateur, durant la convention Alianza PAIS à Quito, ce samedi. Correa est le leader du parti. (Dolores Ochoa / AP)

Une décennie auparavant, les gouvernements de gauche, défiant Washington et les lobbies mondialisés, ont pris le pouvoir au Brésil, en Argentine, au Paraguay, au Venezuela, en Uruguay, en Bolivie et en Équateur. Il semblait que la vague en Amérique latine renversait tout. L’ingérence de Washington et l’exploitation par des entreprises internationales pourraient finalement être vaincues. Les gouvernements latino-américains, dirigés par des leaders charismatiques tels que Hugo Chavez au Venezuela, Luiz Inácio Lula da Silva au Brésil, Evo Morales en Bolivie et Rafael Correa en Équateur, ont remporté d’énormes victoires électorales. Ils ont institué des réformes socialistes qui ont bénéficié aux pauvres et à la classe ouvrière. Ils ont refusé d’être des marionnettes des États-Unis. Ils ont pris le contrôle des ressources de leurs pays ainsi que leur destinée. Ils ont construit la première révolte réussie contre le néolibéralisme et la domination des entreprises. Ce fut une révolte que beaucoup aux États-Unis espéraient importer ici-même.

Mais les mouvements et gouvernements d’Amérique latine sont devenus des proies face aux sombres forces de l’impérialisme américain et la fureur du monde des affaires. Les ruses longtemps appliquées par Washington et ses entreprises alliées sont de retour : la propagande “noire”, la manipulation des médias, les pots-de-vin et la corruption des politiques, généraux, policiers, responsables syndicaux et journalistes, le coup d’État législatif, l’étranglement économique, le discrédit des leaders élus démocratiquement, la criminalisation de la gauche, et l’utilisation d’escadrons de la mort pour faire taire et faire disparaitre ceux qui prennent  la défense des pauvres. C’est un jeu ancien et sale.

Le président Correa, qui a subi l’inimitié de Washington pour avoir accordé l’asile politique à Julian Assange il y a quatre ans et pour avoir fermé la base militaire aérienne américaine de Manta en 2009, a prévenu récemment qu’une nouvelle version de l’Opération Condor était en place en Amérique latine. L’Opération Condor, active dans les années 1970 et 1980, a vu des milliers de syndicalistes, de dirigeants communautaires, d’étudiants, de militants, d’hommes politiques, de diplomates, de chefs religieux, de journalistes et d’artistes être torturés, assassinés et disparaître. Les chefs du renseignement des régimes de droite en Argentine, Bolivie, Chili, Paraguay, Uruguay et, plus tard, du Brésil avaient supervisé les campagnes de terreur. Ils ont reçu des fonds des États-Unis, le soutien logistique et la formation de la Central Intelligence Agency. La liberté de la presse, les organisations syndicales, toutes les formes de dissidence artistique et d’opposition politique ont été supprimées. Dans un effort coordonné, ces régimes démembraient brutalement les mouvements radicaux et gauchistes à travers l’Amérique latine. Rien qu’en Argentine 30 000 personnes ont disparu.

L’Amérique latine semble prête à être plongée de nouveau dans une période de contrôle dictatorial et de pure exploitation par les entreprises privées. Les gouvernements de l’Équateur, de la Bolivie et du Venezuela, qui est au bord de l’effondrement, ont dû combattre des tentatives de coup d’État de droite et de sabotage économique continu. Le sénat brésilien a destitué la présidente démocratiquement élue Dilma Rousseff. Le nouveau président de l’aile droite de l’Argentine, Mauricio Macri, financé par les fonds spéculatifs américains, a remboursé rapidement ses bienfaiteurs en remettant 4,65 milliards de dollars à quatre fonds spéculatifs, incluant Elliott Management dirigé par le milliardaire Paul Singer. La rétribution des fonds spéculatifs qui avaient acheté la dette argentine à quelques pennies pour un dollar signifie que la firme de Singer a pris 2,4 milliards de dollars, un montant de 10 à 15 fois l’investissement initial. Le gouvernement argentin précédent, sous Cristina Fernández de Kirchner, avait refusé de payer la dette acquise par les fonds spéculatifs et les avait férocement qualifiés de « fonds vautours ».

J’ai interviewé Guillaume Long, le ministre de l’Équateur des Affaires étrangères et de la mobilité humaine, pour mon spectacle “On Contact” la semaine dernière. Long, qui a obtenu un doctorat de l’Institut pour l’Étude des Amériques à l’Université de Londres, a lancé un appel à l’Organisation des Nations Unies pour la création d’une agence mondiale de réglementation fiscale. Il a dit qu’une telle agence devrait forcer les sociétés esquivant l’impôt, dont le Fonds monétaire international estime les coûts pour les pays en développement à plus de 200 milliards de dollars par an en perte de revenus, à payer les pays pour les ressources naturelles qu’elles extraient et pour les pertes nationales résultant d’accords privés souvent secrets. Il a également demandé l’abolition des paradis fiscaux à l’étranger.

Long dit que les politiques économiques néolibérales des années 1980 et 90 ont été profondément destructrices en Amérique latine. Les faibles contrôles économiques existants ont été abandonnés au nom du libre-échange et de la déréglementation. Les sociétés et les banques internationales ont reçu le permis d’exploiter. « Cette déréglementation dans un environnement déjà déréglementé » a donné lieu à l’anarchie, dit Long. « Les gens puissants ont même eu moins de contrôles et de contrepoids à leurs pouvoirs, » a-t-il dit.

« Le néolibéralisme est mauvais dans la plupart des contextes, » dit Long quand nous avons parlé à New York. « Il a été mauvais en Europe. Il a été mauvais dans d’autres parties du monde. Il a démantelé l’État-providence. Dans le contexte où nous avions déjà un État faible, où les institutions ne sont pas consolidées, où il y a de forts vestiges féodaux, comme en Amérique latine, où vous n’avez pas vraiment un fort contrat social avec des institutions, avec la modernité, le néolibéralisme brise simplement toute espèce de pacte social. Cela signifie plus de pauvreté, plus d’inégalités, d’énormes vagues d’instabilité. »

Les pays ont vu les services de base, dont plusieurs déjà insuffisants, réduits ou éliminés au nom de l’austérité. Les élites ont amassé des fortunes alors que presque tout le monde est tombé dans la misère économique. Le paysage politique et économique est devenu instable. L’Équateur a eu sept présidents entre 1996 et 2006, l’année où Correa a été élu. Il a subi une crise bancaire massive en 1999. Il a abandonné la monnaie du pays pour le dollar américain en désespoir de cause. Le chaos en Équateur a été répercuté dans les pays tels que la Bolivie et l’Argentine. L’Argentine, en 1998, est tombée dans une dépression qui a vu l’économie se contracter de 28%. Plus de 50% des Argentins ont plongé dans la pauvreté.

« L’Amérique latine, » a déclaré Long, « avait touché le fond. »

C’est à partir de ce bourbier néolibéral que la gauche s’est regroupée et a pris le pouvoir.

« Les peuples sont parvenus à mettre un terme à ce moment de leur histoire, » dit Long. « Ils ont décidé de reconstruire leurs sociétés et de lutter contre l’interventionnisme étranger et je dirais même l’impérialisme. À ce jour en Amérique latine, la question principale est l’inégalité. L’Amérique latine n’est pas nécessairement le continent le plus pauvre du monde. Mais il est certainement le continent le plus inégalitaire du monde. »

« L’Équateur est un producteur de pétrole, » a déclaré long. « Nous produisons environ 530 000 barils de pétrole par jour. Nous recevions 20% de redevances des multinationales d’extraction de pétrole. Maintenant, c’est l’inverse. C’est nous qui payons une redevance aux multinationales d’extraction. Nous avons dû renégocier tous nos contrats pétroliers en 2008 et 2009. Certaines multinationales ont refusé de se conformer aux nouvelles règles du jeu et ont quitté le pays. Alors, notre compagnie pétrolière d’État entra en jeu et occupa les puits. Mais la plupart des multinationales ont dit OK, on y va, c’est toujours rentable. Alors maintenant, c’est dans l’autre sens. Nous payons des entreprises privées pour extraire le pétrole, mais ce pétrole est à nous. »

Long admit qu’il y a eu de sérieux revers, mais insista sur le fait que la gauche n’est pas décomposée.

« Ça dépend de la façon de mesurer le succès, » dit-il. « Si vous mesurez en termes de longévité, et combien de temps ces gouvernements étaient au pouvoir — dans notre cas, nous sommes toujours au pouvoir, bien sûr, et nous allons gagner en février l’année prochaine — alors ce que vous voyez, au Venezuela plus ou moins 17 ans [que les gouvernements de gauche ont été au pouvoir], en Équateur 10 ans maintenant, et en Argentine et au Brésil, 13 années. »

« Une des critiques visant la gauche est qu’ils sont bien intentionnés, des gens valables avec de bonnes idées, mais qu’on ne doit pas les laisser gouverner parce que le pays va faire faillite, » dit-il. « Mais en Équateur nous avons eu des taux de croissance très sains, 5 à 10 pour cent par an. Nous avons eu beaucoup de bons résultats économiques. Nous avons diversifié notre économie. Nous avons délaissé l’importation de 80% de l’énergie pour [devenir] exportateurs nets d’électricité. Nous avons fait de grandes réformes dans l’enseignement, dans l’enseignement supérieur. Beaucoup de choses qui ont eu du succès sur le plan économique. Alors que l’économie néolibérale, orthodoxe, a échoué la décennie précédente ».

Long a reconnu que son gouvernement s’est créé de puissants ennemis, pas seulement en accordant l’asile politique à Assange dans son ambassade à Londres, mais en assignant Chevron Texaco en Cour de justice pour essayer d’obtenir réparation des dommages écologiques causés par ses déversements massifs de pétrole en Amazonie, où la compagnie a foré depuis le début des années soixante jusqu’à son expulsion en 1992. Elle a laissé derrière elle quelques mille fosses à déchets toxiques. Les déversements de pétrole représentent collectivement quatre-vingt-cinq fois la taille du déversement de la British Pétroleum dans le Golfe du Mexique et dix-huit fois la quantité de la marée noire de l’Exxon Valdez. Une Cour équatorienne a ordonné à Chevron Texaco de payer 18,2 milliards de dollars en dédommagement, un montant réduit plus tard à 9,5 milliards de dollars. Le géant du pétrole, de toute façon, a refusé de payer. L’Équateur s’est tourné vers les Cours internationales dans une tentative pour arracher le paiement à la compagnie.

Long a dit que la différence entre les épandages massifs de pétrole ailleurs et les déversements équatoriens étaient que ces derniers n’étaient pas accidentels. “[Ils ont été faits] à dessein pour réduire les coûts. Ils étaient au milieu de l’Amazonie. Normalement, ce que vous auriez dû faire c’est extraire le pétrole et placer ces membranes qui permettent d’empêcher les infiltrations dans le sol. Ils n’ont pas posé ces membranes. Le pétrole s’est infiltré dans le réseau d’eau. Il a pollué l’ensemble du réseau de rivières de l’Amazone. Il a créé un énorme problème sanitaire et de santé publique. Il y a eu beaucoup de cancers détectés.”

Long a dit que son gouvernement était parfaitement conscient que Chevron Texaco avait “un énorme pouvoir de lobbying aux États-Unis, à Wall Street, à Washington.”

« Il y a beaucoup de choses qui ne se voient pas, » en parlant de la campagne de déstabilisation contre son gouvernement et les autres gouvernements de gauche. “Les avantages que nous pourrions récolter, les investissements que nous ne recevrons pas parce que nous avons été souverainistes. Dans le cas de [l’Équateur fermant] la base aérienne américaine de Manta, nous aurions aimé que les américains comprennent et ça a été le cas. Mais ce fut un geste audacieux. Nous avons déclaré “plus jamais ça.” Nous l’avons déclaré dans notre constitution. Nous avons écrit une nouvelle constitution en 2008. Ce fût un vibrant moment de notre histoire. Nous avons établi de nouvelles règles du jeu. Nous avons l’une des constitutions les plus progressistes du monde. Elle déclare effectivement les droits de la Nature. C’est la seule constitution qui déclare les droits de la Nature, et pas seulement les droits de l’Homme. Nous avons libéré le territoire équatorien des bases militaires étrangères. Il n’y avait pas d’autre moyen. Mais il y a des conséquences à vos actes. »

Une de ces conséquences fut un coup d’État avorté en 2010 par les membres de la Police Nationale équatorienne. Il a été réprimé par la force. Long accusa les nombreuses ONG occidentales en Équateur et dans la région de financer les partis de droite. Les militaires, les chefs de la police et aussi des politiciens en Amérique latine ont été depuis longtemps sur les fiches de paye de la CIA. Le président Correa en 2008 a renvoyé son ministre de la Défense, le chef du renseignement des armées, les commandants de l’armée et de l’armée de l’air, et les chefs interarmées, disant que le renseignement équatorien était “totalement infiltré et soumis à la CIA.”

“Il y a une conspiration internationale en ce moment, certainement contre les gouvernements de progrès,” dit-il. ” Il y a eu quelques revers électoraux en Argentine, et le Venezuela est dans une situation difficile. Les médias dénoncent cela d’une certaine façon, mais oui, c’est sûr, le Venezuela affronte de sérieux problèmes. Il y a une tentative de tirer parti de la chute des prix des produits essentiels et de renverser [le gouvernement]. On vient juste d’assister à un coup d’État parlementaire au Brésil. [La présidente Dilma Rousseff] a été élue avec 54 millions de voix. Le Labor Party (parti travailliste) est au pouvoir au Brésil depuis 13 ans. Le seul moyen pour les partis de droite de se débarrasser d’eux est de faire un coup d’État. Ils ne peuvent rien obtenir du suffrage universel.”

Long a déclaré que même si la gauche subit des revers électoraux, il sera difficile pour la droite de réinstaller une politique strictement néolibérale.

“Il y a un terrain politique durement disputé entre une droite traditionnelle et la gauche radicale,” dit-il. “Une gauche radicale, qui a prouvé sa capacité à réduire la pauvreté, les inégalités, et à conduire l’économie, eh bien elle possède des jeunes cadres qui ont été ministres du gouvernement et autres postes. Je pense que tôt ou tard, elle reviendra au pouvoir.”

Les “entreprises-léviathans” et les agences impérialistes qui travaillent pour elles remodèlent à nouveau l’Amérique latine en un paradis pour l’exploitation par les entreprises capitalistes. C’est l’éternelle histoire du combat du faible contre le fort, du pauvre contre le riche, de l’impuissance contre le pouvoir, et de ceux qui veulent être libérés des forces impérialistes.

« Il n’y a pas de limites dans ce combat à mort, » a déclaré Ernesto “Che” Guevara. “Nous ne pouvons pas être indifférents à ce qui se passe partout dans le monde, car une victoire d’un pays contre l’impérialisme est notre victoire ; exactement comme une défaite est notre défaite.”

Source : Truthdig, le 02/10/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

[En passant] Pour François Fillon…

[En passant] Pour François Fillon…

  • Chirac a fait regretter Mitterrand
  • Sarkozy a fait regretter Chirac
  • Hollande a (presque) fait regretter Sarkozy

Je me demandais si la malédiction allait cesser.

Ben non, en fait, grâce au “Travaillez plus pour gagner moins” de la thérapie-de-choc-sans-thérapie de Fillon :

gagner-moins

(Genre je ne mettrais pas la fin de l’ISF dans le “Tout le monde gagnera moins”)

Et n’oublions pas le :

François Fillon, lui, base ses 100 premiers jours entre le 1er juillet et le 30 septembre :

  • “Je veux qu'on réforme le marché du travail” ;
  • “Qu'on supprime la durée légale du travail” ;
  • “Je veux un nouveau code du Travail, allégé, avec les normes sociales fondamentales et renvoyer le reste aux négociations.”
  • “Je veux une réforme des retraites (passer l'âge de la retraite progressivement à 65 ans), de la fiscalité de l’investissement” ;
  • “La création d'une allocation sociale unique” ;
  • “Et enfin la mise en place d'une grande filière de l’enseignement professionnel qui se traduira par la fusion des lycées professionnels.”

“Vous parlez d’un modèle social qui génère six millions de chômeurs, deux millions de jeunes sans formation, un modèle qui se traduit par le déclassement des classes moyennes, qui n’arrive pas endiguer l’explosion de la pauvreté, qui ne permet même pas aux Français d'être logés correctement.”

“Ce modèle social français n'existe plus aujourd’hui. On n’est pas en 1945, on est dans un monde ouvert, on a besoin de changer profondément ce modèle pour qu'il soit plus juste.”

François Fillon estime qu’il ne doit plus y avoir de durée légale du travail. Tout doit être négocié au sein de l’entreprise. Avec une limite maximale quand même, fixée par l’Union européenne, de 48h par semaine. Pour François Fillon, “il faut vraiment en terminer” avec les 35h.

“Alain Juppé ne veut pas vraiment changer les choses. Il propose des modifications qui ne changeront pas fondamentalement le pays. Tout le monde doit faire un effort, travailler plus et gagner un peu moins. Je n’accepte pas qu’on dise ‘c’est impossible’.”

“Il ne s’agit pas de supprimer des postes de fonctionnaires pour le plaisir, on sait qu’on a besoin de fonctionnaires. Pourquoi je propose 500.000 ? Parce que j’augmente le temps de travail. Vous aurez toujours autant d'heures de travail de policiers, infirmiers, si j’augmente le temps de travail.”

[OB : c’est bien connu les policiers ou les services de santé sont tous à 35 heures, heum…]

“La France n'a pas vocation à être multiculturelle ; la France a une histoire, une langue. Nous n'avons pas fait le choix du communautarisme, du multiculturalisme. Ce n'est pas le choix que je veux pour notre pays. Quand un étranger vient dans notre pays, il doit s'intégrer, respecter notre héritage. Quand on vient dans la maison d'un autre, par courtoisie, on ne prend pas le pouvoir..”

[OB : trèèèèès amusant de la part de l’héritier de l’Algérie Française… Les Français ayant bien sûr toujours respecté les héritages locaux des colonies…]

” La question fondamentale, c'est comment aller de l'avant, comment entrer dans le monde d’aujourd'hui… En conservant les valeurs qui sont les nôtres, cette culture, cette langue, cette référence.”

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Intéressant, le gars n’est plus très loin de me convaincre d’aller prendre l’air dimanche…