mardi 15 novembre 2016
Quand une dictée contredit les résultats du bac
Société Générale : Bercy veut récupérer 2,2 milliards d'euros
Société Générale : Bercy veut récupérer 2,2 milliards d'euros
1...Bercy peut dire une chose et faire son contre, on a connu ça dans le dossier Tapie
2....vu les prochaines élections et le nouveau gouvernement, la position de Bercy d'aujourd'hui ne sera pas peut être pas sa position demain
donc méfiance
3...et j'oubliais de préciser que juridiquement la procédure va durer facilement 10 ans, premiere instance, appel, cour de cassation, CEDH puis retour en France etc...autant dire qu'on finira par une petite transaction à 100 millions d'amende via la nouvelle loi Sapin2
4...s'il fallait condamner la SG à rembourser 2 milliards, cela aggraverait sa situation comptable + son cours de bourse donc tout ceci est en grande partie de l'INTOX pour faire croire que le gouvernement lutte contre la mauvaise finance etc etc, que de l'intox, je le crains à 80%
Contributeur anonyme

Bercy veut revenir sur la ristourne fiscale de 2,2 milliards d'euros accordée à la Société Générale suite à l'affaire Kerviel, selon le quotidien Les Echos, une information ni confirmée ni démentie par les intéressés du fait du secret fiscal, mais à laquelle le gouvernement avait préparé les esprits.
"L'administration fiscale a lancé une procédure pour récupérer tout ou partie du crédit d'impôts dont a bénéficié Société Générale", assure sur son site internet le quotidien, qui ne cite pas ses sources.
Ni Bercy ni la Société Générale n'ont souhaité démentir ou confirmer cette information, se disant tenus au "secret fiscal".
Le ministre de l'Economie Michel Sapin avait cependant annoncé publiquement fin septembre avoir demandé à ses services de réexaminer la situation fiscale de la banque, tout en prévenant début novembre que "les décisions qui seront prises, le contenu de ces décisions, seront couvertes par le secret fiscal".
- "Manquements" -
La cible de l'administration est la ristourne fiscale de 2,197 milliards d'euros dont a bénéficé en 2009 et 2010 la Société Générale de la part de l'Etat, sous forme de crédit d'impôt, au titre d'un régime fiscal accordé aux entreprises déficitaires et victimes de fraudes.
Selon la banque, les transactions frauduleuses de son ancien trader Jérôme Kerviel, révélées au grand jour en 2008, sont en effet responsables d'une perte de 4,9 milliards d'euros.
Après des années de feuilleton judiciaire, en septembre, la cour d'appel de Versailles a condamné Jérôme Kerviel à verser un million d'euros de dommages et intérêts à la banque, bien loin des près de 5 milliards d'euros que réclamait la Société Générale.
Car, selon la justice, il y a eu des "manquements" dans les procédures de contrôle de la banque.

"Les carences dans l'organisation et les dispositifs de contrôle et de sécurité de la banque" ont, pour la cour, "concouru à la production du dommage, limitant le droit à indemnisation de la Société Générale", avait conclu la cour d'appel.
C'est sur cet argument que s'était appuyé Bercy pour lancer un réexamen de la situation fiscale de la banque.
La décision de la cour d'appel de Versailles "reconnait évidemment une responsabilité que je qualifierais d'importante" pour le groupe bancaire, "qui nous autorise à demander à notre administration de réexaminer la situation fiscale de la Société Générale", avait affirmé dans la foulée le ministre de l'Economie.
Ce coup de pouce fiscal était aussi très critiqué, certains élus estimant que le géant bancaire n'aurait pas dû bénéficier de ce régime fiscal avantageux, et certainement pas avant la fin de la procédure judiciaire.
- "bravo" Bercy -
"J'ai envie de dire bravo à Michel Sapin, bravo à François Hollande, bravo à l'administration fiscale. Ca signe la fin de l'impunité des banques", a réagi Jérôme Kerviel lundi sur Europe 1.
L'ancien trader a été définitivement condamné au pénal à cinq ans de prison dont deux avec sursis.
"La Société générale est responsable à 99,98% et moi à 0,02%, mais effectivement c'est un partage. (...) Sur le préjudice de 4,9 milliards allégué par la banque depuis 2008, il en reste un million, que je continuerai à contester par ailleurs dans d'autres procédures", a-t-il ajouté.
Son avocat, Me David Koubbi a salué sur twitter une "décision courageuse" de Bercy.
De son côté, la Société Générale assure que "le traitement fiscal de la perte occasionnée par les agissements frauduleux de Jérôme Kerviel a été opéré conformément à la législation fiscale applicable à toute entreprise", dans une déclaration écrite transmise à l'AFP.
"La décision de la Cour d'appel Versailles n'est pas de nature à remettre en cause le bien-fondé de la déductibilité fiscale de la perte. La Banque utilisera donc, le cas échéant, tous les moyens de droit pour faire valoir cette position", ajoute-t-elle.
Source(s) : Boursorama.com avec AFP v ia Contributeur anonyme
Informations complémentaires :
Crashdebug.fr : Affaire Kerviel : Secret fiscal ou secret d'État ? Michel Sapin en plein conflit d’intérêts...
Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce mardi 15 novembre 2016
Revue de presse du jour comprenant l'actualité nationale et internationale de ce mardi 15 novembre 2016
Bonjour, veuillez trouver ci-dessous la Revue de presse du jour.
Amicalement,
f.
Actualités françaises :
15.11.2016
Société Générale: Bercy veut récupérer la ristourne fiscale (Boursorama)
Notre-Dame-des-Landes : feu vert pour le début des travaux (France Info.fr)
14.11.2016
Notre-Dame-des-Landes : l'avenir du chantier se décide en appel (L'Express.fr)
Payer sa nourriture ou régler son loyer ? Pour certains, manger sain coûte de plus en plus cher (Libération.fr)
Faux travailleurs détachés : des réquisitions et condamnations légèrement alourdies (Le Monde.fr)
Les chantiers navals STX évitent de justesse la liquidation (Le Figaro.fr)
Vers un hiver historiquement froid ? (France Info.fr)
Des rustines pour les routes, le budget pour les radars (Le Point.fr)
En 2016 la France versera 21 milliards 1/2 à l’UE (Les Brindherbes Engagés)
[NextINpact] Premiers recours contre le décret fichant 60 millions de Français (LQDN)
Divers :
14.11.2016
Analyse de l’élection de Donald TRUMP président des USA par François ASSELINEAU le 9 novembre 2016 (UPR)
Moment détente :
14.11.2016
Moment détente(?) : Italie : 30.000 euros d’amende pour avoir porté un niqab (Marianne.net)
Actualités internationales :
15.11.2016
Le ministre russe de l'économie arrêté dans la nuit pour corruption (Les Echos.fr)
5 terroristes présumés arrêtés en Russie alors qu'ils préparaient des attentats à Moscou (RT.com)
Soupçons de viol: Assange entendu pour la première fois par la justice à Londres (L'Express.Fr)
Des anarchistes revendiquent l'attaque contre l'ambassade de France à Athènes (Sputniknews.com)
Paul craig roberts : Aux Etats Unis les « progressistes » préfèrent la guerre nucléaire aux « Blancs pauvres ! » (Le Blog à Lupus)
14.11.2016
Nouvelle-Zélande : la secousse la « plus importante » de mémoire d’homme (Le Monde.fr)
En Bulgarie, un pro-russe emporte l'élection présidentielle (Les Echos.fr)
Donald Trump renonce à son salaire de président, mais pas au mur à la frontière mexicaine (RT.com)
VIDEO. Etats-Unis : les premières annonces de Donald Trump (France Info.fr)
Sputnik News : Qui finance les manifestations anti-Trump? (Conscience du peuple)
Mondialisme – Néocons : Les Clintons et Soros lancent la révolution pourpre d’Amérique ! (Le Blog à Lupus)
Xi Jinping et Donald Trump d'accord pour se rencontrer «bientôt» (20 Minutes.fr)
La présidente sud-coréenne va affronter les juges (Les Echos.fr)
High-Tech :
Sciences :
15.11.2016
Fusée Soyouz : en route vers la Station spatiale internationale (France Info.fr)
12.11.2016
Les nanoparticules, un nouveau scandale sanitaire ? (FranceTVInfo.fr)
Informatique :
07.11.2016
Les robots ont aussi des secrets : Les intelligences artificielles Deepmind de Google ont créé leurs propres systèmes d’encryptages (Sputniknews.com)
20 Minutes par jour :
Sécurité :
14.11.2016
Blockchain : la finance en a fait sa marotte (L'Express.fr)
Les faiseurs d’opinion sur Internet… (Les Moutons enragés)
Dossiers :
04.11.2016
Cash Investigation : « Marchés publics, le grand dérapage » (France 2)
Livres :
Twilligth Zone :
10.11.2016
Cinéma :
14.11.2016
Ghost in the Shell : la bande-annonce et les deux premières minutes (Le Point.fr)
Séries :
12.11.2016
Aftermath - Saison 1, épisode 3/10 : « Dans nos chambres vides »
04.11.2016
Mr. Robot - Saison 1, épisode 7/10 : c0d3_s0urc3.flv
Le complément de la Revue de presse du jour comprenant les informations de ce qui fait l'actualité française et internationale du 10 au 13 novembre vues par notre Contributeur anonyme.
INDE : ... annule du jour au lendemain la valeur légale des billets les plus utilisés = fin du cash pour tout numérique
USA : ... les 10 scénarios de Bloomberg se réalisent
Il reste donc :
- pétrole à 100$ (à cause de la guerre au Moyen Orient ?)
- effondrement de l'économie chinoise
- faillite bancaire à cause de cyber-attaque
https://fr.express.live/2016/11/10/scenarios-pessimistes-bloomberg/
VIDEO DU JOUR
Trump bientôt responsable de la faillite des monnaies ?
A chaque fois que vous vous retrouvez du côté de la majorité, il est temps de commencer à réfléchir. Mark Twain
SIGNE DES TEMPS :
USA : ... Obama ordonne de se préparer à une tempête solaire à partir du 13 octobre 2016
- chiffre 13
- le 13 octobre est la 6e appariation de Fatima le 13 octobre 1917
si on compte 4 mois soit le 13 février 2017 c'est proche de la date de démission de Benoît 16 le 11 février 2013
FRANCE DE LA PAUVRETE : ... louer ses vêtements c'est tendance
= c'est surtout qu'on n'a plus les moyens pour acheter et qu'on doit récupérer un peu d'agent, aujourd'hui on loue ses vêtements, et demain dans l'austérité à la grecque ?
FRANCE : ... loi Sapin2 adoptée, blocage « temporaire » de 6 mois illimitée
1 ... blocage temporaire mais sans limite de temps donc du temporaire qui dure tout le temps
2 ... finalement l'amendement de l'alignement du plafond de dépôt de garantie bancaire des 100.000€ et de l'assurance-vie n'a pas été retenu, sauf que tout l'arsenal juridique existe désormais par des moyens détournés pour parvenir au même résulta,t donc on comprend pourquoi il a été rejetté
1. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL FINANCIER
FRANCE : ... le crédit conso à l'heure du numérique
MARCHÉS : ... 10 milliards d'or papier
GABON : ... télécom Azur en faillite (conséquence de la récession en Europe et numérisation ?)
http://www.ecodafrik.com/le-groupe-telecom-azur-serait-surendette-et-au-bord-de-la-faillite/
USA : ... General Motors supprime 2000 emplois
ALLEMAGNE : ... privatisation des autoroutes
EGYPTE : ... dévaluation de 48% contre aide du FMI
2. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SOCIÉTAL
JEUNESSE : .. le niveau en orthographe des écoliers plonge
= future génération puce RFID dépendant de la machine
https://fr.express.live/2016/11/10/enfants-francais-ne-savent-plus-ecrire/
3. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SPIRITUEL
RUSSIE : ... objectif armée 2020
https://www.youtube.com/watch?v=-lgwW8Bwea0
ISRAEL : ... intervient en Syrie
http://www.presstv.ir/DetailFr/2016/11/09/492874/Isral-attaque-la-Syrie
FRANCE : ... aggravation des actes anti-chrétiens
EUROPE : ... cargaisons d'armes venues des USA
http://www.presstv.ir/DetailFr/2016/11/10/493043/Armes-amricaine-en-Europe
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Pas rassasiés ? Vous voulez encore plus d'infos ? Je vous rappelle donc l'existence de la page Defcon Room actualisée 7j/7 et 24h/24 en libre service. ; )
Et bien sûr l'ensemble des Revues de presse précédentes dans la section qui leur sont dédiées.
(Si vous venez de découvrir notre petit site voici une vidéo qui vous en expliquera rapidement le mode de fonctionnement)
Amicalement,
l'Amourfou...
Le monde entier profite du phénomène de la « super Lune »
Le monde entier profite du phénomène de la « super Lune »
Si comme moi, hélas, vous n'avez pas pu profiter du spectacle, à cause de la couverture nuageuse, voici de quoi vous rattraper ; )))
Amicalement,
f.
Le monde entier profite du phénomène de la... par folamour_dailymotion
EN IMAGES - Inédite depuis près de 70 ans, la «super lune» est visible en France depuis la tombée de la nuit lundi. Mais plusieurs pays ont déjà pu assister à ce spectacle qui ne se reproduira pas avant 2034.
Il faut remonter au 26 janvier 1948 pour avoir une «super Lune» dont la distance avec la Terre soit inférieure. La lune se trouve lundi à «seulement» 356.509 km de la Terre, contre une distance moyenne de 384.400 km. Et il faudra attendre le 25 novembre 2034 pour que la Lune se rapproche davantage de la Terre, selon Pascal Descamps, de l'Observatoire de Paris.
Une «super Lune» se produit avec la concomitance de deux phénomènes astronomiques : la phase de pleine Lune tombe presque au moment où l'astre est au plus près de la Terre. Un peu partout dans le monde, les amateurs d'astronomie ou de belles images ont déjà pu admirer le phénomène.
A Sydney, en Australie, des milliers de personnes ont afflué sur une petite plage de la banlieue est de la ville, proche de Bondi Beach, pour voir la «super Lune» malgré un temps pluvieux et couvert.
La Lune, qui doit atteindre son point le plus proche de la Terre à 11H22, heure française, et être pleine à 13H52, sera visible partout dans le monde une fois la nuit tombée. Comme ici à Pékin. Mais en Chine, comme ailleurs, le spectacle dépend avant tout de la météo, le ciel devant être dégagé pour profiter de l'événement.
A Hong Kong, des touristes et des salariés travaillant face au front de mer ont observé le lever de Lune au-dessus des gratte-ciel de la ville.
La «super Lune» vue derrière la fusée Soyouz, sur le pas de tir du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. Le prochain phénomène de ce genre aura lieu dans 18 ans, selon les prévisions.
La Lune apparaît plus brillante et plus grande que la normale de jusqu'à 14%, selon la Nasa. Comme à Heho dans l'État birman de Shan, où les personnes souhaitant assister au phénomène rare, se sont déplacées sur les hauteurs.
En Inde, des personnes se sont positionnées sur les plages pour voir le spectacle. Comme à Chennai, sur la plage «Marina Beach».
Les habitants de New York ont pu admirer la «super Lune», notamment pendant son apparition près de la célèbre statut de la Liberté.
La lune la plus brillante depuis près de 70 ans visible derrière la «skyline» de Philadelphie aux États-Unis.
La «super lune» a surplombé le Temple d'Or d'Amritsar, célèbre édifice sacré des Sikhs, en Inde.
Les habitants de Bangkok ont pu admirer la «super Lune» au dessus du Palais Royal de la capitale thaïlandaise.
En Thaïlande et notamment dans le nord à Chiang Mai, le Yi Peng Festival ou fête des Lumières, a débuté à l'occasion de cette journée spéciale de «super Lune». (Avec Agences)
Source : Le Figaro.fr
Information complémentaire :
Crashdebug.fr : ZÉNITH 2016 (partie 8) : Les Lunes de sang et la période 2012 - 2016
Blockchain : la finance en a fait sa marotte
Blockchain : la finance en a fait sa marotte

Capable d'ubériser les services financiers mais également de réduire leur coût, les blockchains poussent les banques à investir afin de rester dans la course. L'une d'elles, Ethereum, n'a pas fini de faire parler d'elle.
Il n'a pas vraiment le look d'un financier de haut vol. En guise de costume, il porte un pantalon trop court assorti d'un tee-shirt vert vantant les mérites des logiciels libres. Mais la parole de Vitalik Buterin (22 ans à peine) vaut de l'or. Il faut dire que ce petit génie de l'informatique d'origine russe est en train de révolutionner les échanges numériques grâce à sa technologie, Ethereum.
Ethereum ? C'est une blockchain : une base de données partagée capable d'enregistrer et de valider des transactions de manière sécurisée, sans qu'il y ait besoin de tiers de confiance. "C'est la même technologie qui a permis de créer le Bitcoin, cette fameuse monnaie virtuelle qui avait connu une ascension fulgurante en 2011", explique Simon Polrot, avocat et créateur du site Ethereum France. A deux grosses différences près. Tout d'abord, Ethereum peut fonctionner sans monnaie virtuelle ; par ailleurs, la blockchain de Vitalik Buterin est programmable. On peut donc l'adapter pour en faire ce qu'on veut : achats, ventes de titres, vérification d'identité...
Et c'est bien l'ensemble de ces propriétés qui intéresse les banques. "C'est l'occasion rêvée pour elles de reformer en profondeur tout leur back-office, dans lequel elles n'investissent plus depuis longtemps", ajoute Philippe Gelis, le patron de la fintech Kantox. Aujourd'hui, par exemple, les banques utilisent des chambres de compensation pour effectuer des transactions, comme des achats d'actions. Elles sont donc amenées à vérifier que l'acheteur reçoit son titre et que le vendeur est payé. Or ce processus prend encore parfois deux jours. Demain, avec la blockchain, cette même opération ne prendra que quelques minutes et sera beaucoup moins chère.
LIRE AUSSI >> PayPal, Lending Club... Ces corsaires de la finance qui veulent faire sauter les banques
Mais ce n'est pas tout : "La blockchain, qui permet aussi d'automatiser des tâches, pourrait bouleverser les ressources humaines, le management... Il est possible d'imaginer une gestion de paie 'blockchainisée'", prévient Julien Maldonato, directeur conseil industrie financière chez Deloitte. "Pour certains services financiers, on ne vise pas 10% d'économies, mais 50%, voire plus", ajoute-t-il. L'établissement financier Santander a déjà fait ses calculs : grâce à la blockchain, il pourrait - comme toutes les autres grandes banques - économiser de 15 à 20 milliards de dollars par an.
Pour certaines banques, investir dans la blockchain, une question de survie
On comprend mieux, dès lors, l'intérêt massif des banques pour ce nouveau joujou. "Ce sont elles qui, actuellement, investissent le plus dans ce secteur, en finançant notamment les start-up les plus avancées", confirme Tony O'Donnell, directeur de la recherche et de l'innovation chez Infosys. Vingt-deux grandes banques, dont UBS, Goldman Sachs et JPMorgan, participent ainsi aux projets de la start-up R3, à hauteur de plusieurs millions de dollars.
La célèbre banquière Blythe Master, à l'origine des CDS (credit default swaps), elle aussi a créé sa start-up dédiée à la blockchain et embarqué dans son projet une quinzaine de fleurons de la finance mondiale, dont BNP Paribas. "Un comble lorsqu'on sait que, au départ, la blockchain et le Bitcoin viennent du monde du logiciel libre et qu'ils doivent servir à ubériser les banques", ironise Philippe Herlin, économiste et essayiste.
C'est d'ailleurs cette peur de l'ubérisation qui pousse les banques à investir dans la blockchain. "Elles veulent comprendre cette technologie pour pouvoir réagir si une disruption arrive", confie Tony O'Donnell. Elles veulent aussi éviter que l'architecture blockchain ne se développe entre les mains des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon). Investir dans cette technologie est donc, pour elles, une question de survie.
Encore immature, la blockchain a pourtant un bel avenir devant elle
"Nous avons commencé à nous intéresser à la blockchain dès 2011", raconte Philippe Denis, leader de l'initiative Blockchain CIB chez BNP Paribas. En 2014, la banque a organisé son premier "hackathon" sur le sujet. Dans la foulée, elle a commencé à travailler sur des applications concrètes avec des start-up, avant de se greffer au consortium R3, en 2015. "L'objectif de ce groupement est de mettre au point un protocole commun pour le secteur de la finance", explique Philippe Denis. Concrètement, les banques européennes et américaines se servent de R3 pour mener leurs expérimentations : elles s'échangent des titres virtuels sur leurs serveurs grâce à de la technologie blockchain. Elles se servent aussi d'Ethereum pour concevoir leur propre blockchain privée.
LIRE AUSSI >> Concurrence, chute des taux, réglementation... Les banques en plein big bang
"Jusqu'ici, les résultats ne sont pas encore très probants", constate Simon Polrot. Le nombre de transactions à la seconde est encore limité. Mais, surtout, de gros problèmes de sécurité et de confiance demeurent. Cet été, le piratage d'un projet de fonds d'investissement basé sur la technologie Ethereum a fait grand bruit dans la communauté. "Un petit malin avait réussi à introduire discrètement quelques lignes de code lui permettant de se remplir les poches à chaque transaction réalisée par le fonds", raconte Simon Polrot. Depuis, le préjudice a été réparé. Mais l'affaire pourrait instiller le doute chez les investisseurs. D'autant qu'elle rappelle les déboires du Bitcoin, il y a quelques années.
"La technologie blockchain n'est pas encore mature", reconnaît Laurent Leloup, président de France Blocktech. "Mais on peut imaginer qu'on fera de belles choses avec elle dans le futur", précise l'expert. Ce n'est pas Vitalik Buterin qui dira le contraire. Vissé à l'écran de son PC, il prépare déjà sa prochaine version d'Ethereum, baptisée Metropolis. "A long terme, il sera possible de concevoir un système dans lequel il n'y aura aucune limite au nombre de transactions que le réseau pourra traiter", promet-il déjà. Les banques n'ont pas fini de garder un oeil sur lui.
Source : L'Express.fr
Donald Trump renonce à son salaire de président, mais pas au mur à la frontière mexicaine
Donald Trump renonce à son salaire de président, mais pas au mur à la frontière mexicaine
Ce n'est pas en France que l'on verrait ça, du reste il va falloir s'habituer au ton de Donald Trump.... LOL !

Donald Trump a donné sa première interview depuis son élection. Il a notamment affirmé qu'il ne toucherait pas son salaire de président, qu'il ne s'en prendrait pas au mariage homosexuel et qu'il construirait bien un mur à la frontière mexicaine. Dans une interview diffusée dimanche 13 novembre sur la chaîne CBS, le président élu Donald Trump a tenu à se montrer rassurant : si certaines des mesures qu'il avait annoncées durant sa campagne ont été réaffirmées, il s'est montré plus ouvert au compromis sur d'autres thèmes.
Première annonce symbolique : Donald Trump ne percevra pas son salaire de 400.000 dollars annuels. «Je crois que la loi m'oblige à accepter un dollar, donc je toucherai un dollar par an, mais je n'accepterai pas de rémunération», a-t-il déclaré.
Sur les sujets sociétaux, Donald Trump a vigoureusement répété qu'il nommerait à la Cour Suprême des juges conservateurs, et donc opposés à l'avortement et à la limitation du port d'armes. «Je suis pro-life, et les juges seront pro-life», a-t-il déclaré, tout en précisant qu'il appartenait, selon lui, à chaque Etat de statuer. Il a également ajouté : «Ils seront très favorables au deuxième amendement», qui garantit le droit constitutionnel de chaque individu à s'armer. Concernant le mariage homosexuel, la Cour suprême a déjà tranché en juin 2015, déclarant celui-ci conforme à la constitution de 1787. «C'est la loi, cela me convient», a réagi Donald Trump.
Le futur président s'est toutefois montré curieusement ouvert au compromis concernant l'Obamacare, le système d'assurance maladie mis en place par son prédécesseur. Alors qu'il avait répété à l'envi vouloir le supprimer lorsqu'il était encore candidat à la Maison Blanche, il a cette fois évoqué des dispositions qui pourraient être conservées. «Le fait que les enfants puissent continuer à être pris en charge par l'assurance de leurs parents jusqu'à 26 ans, voilà quelque chose que nous allons tenter de conserver», a-t-il notamment précisé.
Sur la question des immigrés clandestins, dont le nombre est évalué à 11 millions aux Etats-Unis, le futur président est revenu à une ligne plus dure. «Ce que nous allons faire, c’est attraper les criminels, ainsi que tous ceux qui ont un casier judiciaire, qui appartiennent à des gangs, qui sont des trafiquants de drogue, deux ou trois millions de personnes peut-être, et nous allons les sortir du pays. Ils sont ici illégalement», a-t-il ainsi affirmé.
Donald Trump s'est aussi montré inflexible sur la question de la frontière mexicaine. Posant sa sécurisation comme préalable à toute expulsion de clandestins, il a répété qu'il ferait bien construire un mur de 1600 kilomètres. «A certains endroits, ce pourra être une barrière, mais à d'autres, un mur est plus approprié», a-t-il déclaré, avant d'ajouter avec une pointe d'humour : «Je suis doué pour ça. Ca s'appelle de la construction, et c'est mon boulot.»
Tout au long de l'entretien, Donald Trump a cherché à se poser en rassembleur. Il a tenu à réagir aux épisodes de violences qui ont eu lieu ces derniers jours un peu partout sur la côté ouest des Etats-Unis, en réaction à son élection : «N’ayez pas peur. Nous allons remettre notre pays sur pieds», a-t-il lancé en fixant la caméra.
Source : RT.com
Analyse de l’élection de Donald TRUMP président des USA par François ASSELINEAU le 9 novembre 2016
Analyse de l'élection de Donald TRUMP président des USA par François ASSELINEAU le 9 novembre 2016
Parce qu'il y a peu de chance que vous la voyez ailleurs, je vous passe la Réaction de l'UPR, à travers François Asselineau, à l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis.
Source : Upr.fr
Informations complémentaires :
Crashdebug.fr : La France vend son patrimoine à des états plus endettés...
Crashdebug.fr : Information sous contrôle. Presse française : qui possède quoi…
