Assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon : 3 ans après, un silence d’Etat ?

Assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon : 3 ans après, un silence d'Etat ?

Ne les oublions pas...

Claude Verlon et Ghislaine Dupont.

Il y a tout juste trois ans, le 2 novembre 2013, nos collègues Ghislaine Dupont et Claude Verlon étaient assassinés à Kidal, dans le nord du Mali, alors qu’ils couvraient la tenue des élections législatives. Depuis, l’enquête ne progresse que très lentement : le double assassinat a rapidement été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique, mais aucun responsable n’a pu être capturé et les circonstances de leur enlèvement puis de leur assassinat demeurent très floues.

Dans un communiqué, l'association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon dénonce un « silence d'Etat » : ils ne croient plus aux promesses des autorités, qui ont toujours assuré qu'elles mettaient tout en œuvre pour punir les assassins de nos confrères et connaître la vérité sur leurs motivations. Pour l'association, si l'enquête judiciaire n'avance pas, c'est parce que « l'Elysée et la Défense en savent beaucoup plus qu'ils n'en disent ».

« L'Etat sait qui les a tués mais ne veut pas le dire. » Voilà ce qu'affirment dans un communiqué les amis de Ghislaine et Claude. Pour eux, l'omerta entretenue au plus haut sommet de l'Etat ne fait plus de doute. Une conviction renforcée, ces derniers mois, à mesure que sont apparus de nouveaux éléments qualifiés de « troublants ». Ils s'interrogent notamment sur les déclarations sibyllines du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian qui, en mars dernier, leur a répété, à propos de nos deux collègues : « Ils ont été trahis. » Sans jamais en dire davantage.

Il y aussi cette confidence de François Hollande à deux journalistes du Monde, révélée dans un livre paru en octobre. On y apprend que le 7 novembre 2013, quatre jours seulement après le drame, le chef de l'Etat a déclaré que l'otage Serge Lazarevic (enlevé en novembre 2011 dans le nord du Mali, puis libéré en décembre 2014), était « sans doute détenu par ceux qui ont tué les journalistes ». Dans ces conditions, pourquoi les autorités françaises ont-elles toujours nié un quelconque rapport entre le drame de Kidal et les négociations liées aux otages français détenus au Sahel ? Les proches de Ghislaine et Claude s'interrogent. Et voudraient aujourd’hui que cette piste soit explorée. Sans oublier que les derniers otages d'Arlit ont été libérés quatre jours seulement avant le drame de Kidal.

Un lien avec la libération des otages d’Arlit ?

Existe-t-il un lien entre la libération de Daniel Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Feret, les derniers otages d’Arlit, le 29 octobre 2013 et le double assassinat des reporters de RFI le 2 novembre suivant ? Depuis le début, cette question taraude les proches de Ghislaine et Claude et ceux et celles qui travaillent sur ce meurtre resté jusqu’ici inexpliqué.

Plusieurs éléments autorisent ce rapprochement, à commencer par la proximité de lieu et de temps. Les otages d’Arlit ont été libérés quatre jours seulement avant le 2 novembre, dans la même région de Kidal. A l’époque, cette libération suscite beaucoup de questions, notamment à propos de la rançon. A qui a-t-elle été versée ? Certains intermédiaires se seraient-ils sentis lésés dans le partage de l’argent ?

Un autre otage français était alors toujours détenu par Aqmi : Serge Lazarevic. Des tentatives de libération de ce dernier auraient échoué à cette même époque, selon des propos tenus par Serge Lazarevic lui-même après sa libération. Ghislaine Dupont et Claude Verlon pouvaient alors devenir une monnaie d’échange inespérée pour tous ces mercenaires de la prise d’otages.

Autre élément troublant : dans toutes ces affaires reviennent les mêmes personnages clés, connus des militaires et des services français. Abdelkrim el-Targui, l’un des patrons d’Aqmi au Mali, tué par les forces françaises en mai 2015… mais aussi toute une famille de Touaregs de Kidal proches d’Abdelkrim el-Targui et passée maître dans l’enlèvement d’Occidentaux : la famille Ag Hita. Selon notre enquête, la plupart des présumés auteurs de l’enlèvement et de l’assassinat de nos confrères appartiennent de près ou de loin à cette famille jihadiste.

Pour les proches des victimes il est difficile de comprendre pourquoi les forces françaises en possession de tous ces éléments n’ont pas réussi, en trois années d’enquête, à mettre la main sur les membres de ce commando. Déjà, le 2 novembre 2013, les militaires français arrivés sur le lieu du crime ont vu un homme prendre la fuite… sans intervenir.

Une déclassification « extrêmement partielle » et des parties civiles frustrées

En début d'année, une centaine de documents de la Défense nationale a été déclassifiée. Ces renseignements militaires apportent quelques éclaircissements, mais demeurent cependant très parcellaires.

« Nous attendions cette déclassification avec une grande impatience, et notre frustration est à la mesure de cette impatience, déplore Caty Richard, avocate des parties civiles. Cette déclassification est extrêmement partielle. On se rend compte que l’armée a bien voulu nous dire quelques bribes, mais de grands pans de la vérité restent cachés derrière le "secret défense". Ce que nous avons pu obtenir nous confirme dans l’idée que l’armée sait beaucoup de choses, et qu’elle savait beaucoup de choses avant la justice. On peut déplorer ce cloisonnement extrêmement épais entre les autorités judiciaires et l’armée. Il y a un sentiment de frustration et une forme de rage : si certaines choses avaient été connues plus tôt, on aurait pu investiguer dessus plus tôt. C’est dommage de se rendre compte que chacun travaille de son côté. Nous déplorons vraiment l’absence de communication entre l’autorité judiciaire et les militaires. »

Les proches de Ghislaine Dupont et Claude Verlon réclament par ailleurs l'audition de plusieurs témoins jugés majeurs. Certains sont en France, identifiés depuis longtemps, d'autres sont au Mali : à Kidal bien sûr, où il est toujours difficile de se rendre, mais aussi à Bamako, la capitale. Certains de ces témoins sont même officiellement sous les verrous. L'association des amis de Ghislaine et Claude voudrait aussi que des responsables de la Minusma soient à nouveau entendus, car ils l'ont été, estiment-ils, à un stade trop précoce de l'enquête. La Minusma était chargée de sécuriser Kidal.

Commanditaires et exécutants : tous morts ou en fuite

Que sont devenues les personnes soupçonnées d'avoir commandité ou mis à exécution l'enlèvement et l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon ? Ils sont tous morts ou en fuite, ce qui ne contribue pas à rassurer tous ceux qui veulent que la lumière soit faite.

Abdelkrim el-Targui est présenté comme le commanditaire de l’opération, car c'est sa katiba, Al Ansar, qui revendique l'assassinat le 6 novembre. El-Targui est tué en mai 2015 dans l'extrême nord-est du Mali par les forces spéciales françaises, selon le ministère français de la Défense, qui annonce conjointement la mort d'Ibrahim Ag IIawalen, soupçonné quant à lui d'avoir transmis la revendication.

Au sein du commando de quatre hommes qui kidnappe puis assassine les deux journalistes, un nom émerge dès le lendemain du drame : Baye ag Bakabo, le propriétaire de la voiture utilisée. A-t-il depuis été tué dans des combats en juillet 2015 ? Une probabilité, selon des sources militaires françaises. A moins qu’il soit mort en janvier 2016, comme le pense une source sécuritaire malienne. Avec la possible élimination d'un autre membre présumé du commando en octobre 2014, c'est aujourd'hui la moitié des exécutants qui aurait disparu. « Notre priorité, c'est de neutraliser ceux qui ont du sang français sur les mains », affirme une source militaire française, recoupant d’autres déclarations similaires émanant de la même institution.

Guetteur ou intermédiaires présumés, le cas des complices pose également question. En novembre 2013, les forces françaises arrêtent et remettent aux autorités maliennes une vingtaine de suspects. Au moins six d'entre eux, dont quatre seraient liés à l'enlèvement selon l'armée française, sont relâchés. Des suspects libérés, des assassins présumés éliminés : du côté des parties civiles, on dénonce des pratiques incompatibles avec la mise en lumière de la vérité.

Le risque de l’élimination de tous les suspects

Depuis le début de l'enquête, au moins deux suspects ont donc déjà été tués par l'armée française, peut-être davantage selon certaines sources militaires. Cela ne risque-t-il pas d'entraver l’enquête judiciaire ? C'est ce que craint l'avocat maître Christophe Deltombe, qui avait été choisi par la mère de Ghislaine Dupont pour la défendre en novembre 2013 et qui est, par ailleurs, membre de l'association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.

Pour lui, chaque suspect éliminé éloigne un peu plus les parties civiles de la vérité : « Le problème, c’est que les personnes qui sont peut-être incriminables dans ce dossier, à un titre ou à un autre, commencent à disparaître les unes après les autres. Tout simplement parce qu’elles ont été tuées. Quand les quelques personnes qui sont nommées dans le dossier auront été tuées, il n’y aura plus de dossier ! C’est ma grande crainte. Au-delà des personnes, il y a les motivations, les raisons de cet enlèvement et de cette exécution. Au-delà d’un problème de défense et de lutte contre des groupes extrémistes, il y a besoin d’une œuvre de justice. Il faut essayer de satisfaire les deux. »

Ces suspects éliminés par la France ont-ils été ciblés pour leur implication présumée dans le double assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon ou pour d’autres raisons ? Pour le député socialiste Philippe Baumel, membre de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, la lenteur de l’instruction fait naître le doute : « Plus le temps passe, plus on est fondé à penser que ceux qui ont été neutralisés l’ont été aussi peut-être parce qu’il y avait des choses qu’on ne voulait pas leur laisser dire dans cette affaire. »

Le député écologiste Noël Mamère, membre de cette même commission, va lui plus loin : ces éliminations de suspects traduiraient, selon lui, la volonté de cacher certains éléments du dossier. « Nous sommes dans un cas de figure où la vérité ne doit pas être dite. Et si elle ne doit pas être dite, on empêche un certain nombre d’acteurs de l’affirmer ou de la révéler. Les neutralisations de témoins peuvent prendre un certain nombre de formes, y compris les plus violentes. »

Des accusations graves mais invérifiables pour l’heure. Quoi qu'il en soit, ces neutralisations tendraient à démontrer que le pouvoir politique n’a pas confiance en l’institution judiciaire. C’est du moins le sentiment du journaliste Vincent Nouzille, spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement : « Le cas des deux journalistes de RFI n’est pas le seul. On a des victimes françaises, on a des juges qui essaient de travailler… et finalement l’armée, le chef d’état-major des armées, et le président de la République ne font tellement confiance à la justice ou s’en défient. Ils préfèrent faire leur propre justice eux-mêmes. "Faux", rétorque-t-on à l’Elysée, l’objectif, c’est la justice. » L’entourage du chef de l’Etat assure qu’il n’y a aucune volonté d’éliminer les auteurs de l’assassinat. Pas sûr que cela suffise à rassurer les familles des victimes. Des familles qui craignent qu’à l’avenir l’ensemble des suspects soit éliminé. Ce qui aurait pour conséquence de mettre un terme à l’enquête judiciaire.

La procédure judiciaire malienne

Deux procédures judiciaires parallèles ont été ouvertes : l’une en France, l’autre au Mali. Où l’enquête a été confiée au juge d’instruction Mahamadou Kassogué au lendemain de l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.

« Le dossier est parfaitement pris en main. » Selon le ministre malien de la Justice, Mamadou Ismaël Konaté, un mandat d’arrêt a même été lancé contre le chef du commando, Baye Ag Bakabo, dont le nom a émergé depuis les premiers jours de l’enquête, et qui aurait vraisemblablement été tué depuis, selon des sources militaires françaises.

Un pôle judiciaire spécialisé dans la lutte contre le terrorisme existe au Mali, mais ce n’est pas de lui que dépend le juge d’instruction en charge de l’affaire. Ce qui le prive de certains moyens. « La difficulté, ce ne sont pas les moyens, tranche le ministre malien de la Justice, la difficulté c’est de se rendre à Kidal. » La ville où Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été assassinés est toujours contrôlée par les ex-rebelles de la CMA.

A (ré)écouter → Assassinat des journalistes de RFI : le point du ministre de la Justice sur l’enquête malienne

« Le juge Kassogué, chargé de l’enquête, garde intacte la volonté d’aller au bout », confirme une source judiciaire proche du dossier, qui estime en revanche que la justice malienne est parasitée par le politique. Cette source cite des exemples d’auditions de témoins empêchées ou encore la libération de prisonniers possiblement impliqués, dans le cadre des « mesures de confiance » qui ont précédé la signature de l’accord de paix avec les groupes armés du Nord. Le ministre de la Justice est pourtant catégorique : le Mali œuvre « pour la vérité » et « contre l’impunité ». Une cour d’assises spéciale pour les crimes terroristes doit être installée prochainement.

Des pressions terroristes sur la CMA ?

Le silence n’est pas l’apanage des seules autorités françaises. Kidal est toujours contrôlée par la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), qui rassemble les ex-rebelles indépendantistes aujourd’hui signataires d’un accord de paix passé avec le gouvernement malien et les groupes armés pro-Bamako. A ce jour, ni l’administration ni l’armée malienne n’ont encore pu se réinstaller dans la ville. C’est donc, de fait, la CMA qui représente l’autorité, organise la police, assure les enquêtes, en théorie. Depuis l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, les ex-rebelles se sont toujours contentés de déplorer les faits et d’exiger que la vérité soit faite. Sans y contribuer.

« Je n’exclus pas qu’il y ait des pressions pernicieuses en souterrain », explique Ambeiry Ag Ghissa, cadre du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad), l’une des organisations fondatrices de la CMA. C’est de chez lui que sortaient Ghislaine Dupont et Claude Verlon lorsqu’ils ont été enlevés, puis assassinés, à Kidal le 2 novembre 2013. « La CMA elle-même subit les pressions des organisations terroristes. Toute l’élite de la CMA les subit, et particulièrement certains chefs militaires. Je pense par exemple à la brigade antiterroriste de la CMA. C’est sûr qu’elle subit ces pressions. […] Il est bien possible que des individus au sein de la CMA acceptent de se taire parce que, géographiquement, les zones où ils évoluent sont contiguës de celles où évoluent les terroristes. »

Vu de Kidal

Habituellement, les informations circulent très vite et très facilement à Kidal. Mais sur cette affaire, c’est loin d’être le cas. « Ici, tout le monde a peur. On ne sait pas qui est qui. » Des mots qui reviennent dans la bouche de tous les interlocuteurs kidalois interrogés. « Parmi les gens qui sont dans la ville, déplore l’un d’eux, certains sont peut-être avec eux ! » Comprendre, avec les jihadistes qui ont tué Ghislaine Dupont et Claude Verlon.

L’assassinat, le mois dernier, de Cheik Ag Haoussa, chef d’état-major du HCUA, vient renforcer ces craintes. Ancien cadre du groupe terroriste Ansar Dine, Cheik Ag Haoussa avait finalement rejoint les rangs des signataires de l’accord de paix au lendemain de l’opération française Serval, en 2013. « Il savait des choses, assurent plusieurs habitants, dont certains ne cachent pas leur admiration pour lui, il avait la main dans tout. » « Mais il ne parlera plus et maintenant, poursuivent unanimement ces Kidalois, on sait que vraiment personne n’est en sécurité ici. »

Un autre habitant, nettement plus critique vis-à-vis des ex-rebelles qui contrôlent toujours Kidal, se dit persuadé que certains chefs de la CMA ne veulent pas faire avancer l’enquête parce qu’ils protègent leurs proches. Et de citer les liens historiques et familiaux entre le HCUA, Ansar Dine et Aqmi. En tout état de cause, ceux des auteurs de l’assassinat qui n’ont pas été tués demeurent introuvables : « Certains disent qu’ils sont en Algérie, rapporte un habitant, ou peut-être en Libye. Il faudra du temps avant d’y voir plus clair. » Enfin, plusieurs renvoient vers l’armée française, estimant qu’elle mène un jeu trouble à Kidal, et qu’elle ne dit sans doute pas tout ce qu’elle sait.

Les familles et les proches dans l’attente

Connaître la vérité pour pouvoir faire leur deuil, c'est ce que réclament les proches de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, qui oscillent toujours entre espoir, déception et colère. Et notamment Marie-Solange Poinsot, la mère de Ghislaine Dupont, à qui le président le République François Hollande avait promis en juillet 2015 que la déclassification des documents « secret défense » lui apporterait les réponses tant espérées.

« Le président de la République m’a même serré dans ses bras, très gentiment, se souvient Marie-Solange Poinsot, en me disant "madame vous saurez tout minute par minute". Tout ça, ce sont des mensonges en fait. Ou alors on attend qu’on oublie… mais on ne peut pas oublier. Tous les soirs, je pleure. C’est un trou énorme en moi. Elle est là, tout le temps. J’ai 86 ans et j’aimerais savoir, avant de partir, ce qui s’est passé. Je fais les cauchemars les plus terribles, mais ce sont des cauchemars éveillés. J’en arrive parfois à penser que c’est l’armée qui les a tués, c’est vous dire ! C’est parce que nous ne savons rien, on n’a avancé en rien. Ce qu’on nous disait au départ, on ne nous le dit plus, on nous dit autre chose… c’est terrible. Et le ministre (français de la Défense, ndlr) Le Drian m’a dit : "Vous savez, votre fille avait un métier difficile et elle le savait. Comme un militaire sait qu’il peut trouver la mort." Je lui ai répondu qu’un militaire a un fusil dans les mains. Ma fille, elle avait un micro. Elle aurait été tuée par une balle perdue, un éclat d’obus, ce serait plus logique. Là, elle a été assassinée, et c’est ça qui n’est pas normal. »

Apolline Verlon-Raizon est la fille de Claude Verlon. Pour elle non plus ce silence n'est pas normal : « Trois ans, ça m’éloigne encore plus de lui… et ça ne me rapproche pas plus de la vérité, donc il n’y a pas de réconfort à trouver. Ce qui fait du bien, c’est de se dire que des gens se sont mobilisés pour eux, pour leur mémoire, et pour le métier de journaliste qui est de transmettre. Mais l’enquête, clairement, ne va pas assez vite. Elle n’en est pas au point mort, du travail a été fait, mais ce n’est pas assez. Et ça aurait dû aller plus vite. François Hollande nous avait promis que ça irait vite, et ce n’est pas le cas. Si on avait eu certaines informations à des moments cruciaux où on était en attente de noms ou de localisations… L’armée avait clairement des informations et ne nous les communiquait pas. »

« Nous sommes plus déterminés que jamais à aller jusqu’au bout, affirme enfin Marie-Christine Saragosse, présidente de France Médias Monde (groupe auquel appartient RFI). Nous sommes déterminés à connaître la vérité et à ce que justice soit rendue. C’est quelque chose qui anime toutes les équipes de RFI et en particulier la rédaction Afrique de RFI. Chercher la vérité est une obsession. Nourrir leur mémoire en est une autre. »

 

Association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon

Communiqué de la SDJ

 

Source : RFI.fr

Information complémentaire :

Crashdebug.fr : Journalistes tués au Mali : ce que l'on sait 

Méga-fichier : vers un débat parlementaire ?

Méga-fichier : vers un débat parlementaire ?

Tiens la Cnil sort du coma... ?

"Il s'agit d'un changement majeur" : la présidente de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) plaide pour un débat parlementaire sur le nouveau fichier regroupant les données personnelles de quasiment tous les Français, qui soulève des craintes pour les libertés publiques.

"Il existait déjà un fichier pour les passeports de 15 millions de personnes, mais là, on passe à un fichier national qui concerne tous les Français. Cela n'a jamais été fait et je crois que cela nécessite un débat au Parlement. Il ne nous paraît pas convenable qu'un changement d'une telle ampleur puisse être introduit, presque en catimini, par un décret publié un dimanche de Toussaint", a expliqué la présidente de la CNIL, Isabelle Falque-Pierrotin, dans un entretien à l'AFP.

"C'est une affaire sérieuse, importante, qui touche tous les Français. Je crois nécessaire qu'il y ait une décision collective sur un sujet aussi sensible, non seulement par son contenu mais par son existence même. Il faut que la souveraineté nationale pèse les avantages et les inconvénients du dispositif et exprime un choix politique", a-t-elle insisté, regrettant que le gouvernement ait choisi, contre son avis, d'adopter "la voie réglementaire". "Mais il est toujours possible d'organiser un débat au Parlement, c'est encore d'actualité", a-t-elle fait valoir.

Ce fichier baptisé "Titres électroniques sécurisés" (TES), a fait l'objet d'un décret du gouvernement paru dimanche au Journal officiel. Il réunit dans une seule base de données (identité, couleur des yeux, domicile, photo, empreintes digitales...) les détenteurs d'un passeport et d'une carte d'identité nationale.

Plusieurs voix se sont déjà élevées pour déplorer la création d'un "mégafichier de 60 millions de Français". Le sénateur socialiste Gaëtan Gorce, membre de la Cnil, a déploré que le gouvernement ait décidé de créer "une sorte de monstre" et le président d'honneur de la Ligue des droits de l'Homme, Michel Tubiana, a redouté un possible "hackage du fichier" par des pirates informatiques.

 

Source : Le Figaro.fr

Information complémentaire :

Crashdebug.fr : L’effrayant « fichier pour tous » que prépare le gouvernement

 

 

Essai clinique mortel de Rennes : la toxicité de la molécule en cause

Essai clinique mortel de Rennes : la toxicité de la molécule en cause

L’équipe du CHU de Rennes rend publiques les données médicales de quatre participants aux essais de Biotrial, dont celui décédé en janvier.

Que s’est-il passé le 10 janvier et les jours suivants, à Rennes, pour qu’un volontaire participant à l’essai clinique d’une nouvelle molécule décède et que plusieurs autres présentent de graves troubles neurologiques ?

Une partie des faits, qui font l’objet d’une instruction judiciaire, a été rendue publique. Cependant, l’article que l’équipe du centre hospitalier universitaire (CHU) de Rennes, responsable de la prise en charge de ces patients, publie dans le New England Journal of Medicine du jeudi 3 novembre, fournit un compte rendu médical qui éclaire mieux ce drame.

Ce sont bien les effets toxiques sur le cerveau de la molécule testée, liés à son accumulation, qui sont en cause, sans pour autant que le mécanisme soit totalement élucidé. Le professeur Gilles Edan, chef du service de neurologie du CHU de Rennes, et ses collègues ont obtenu le consentement de trois participants et de la famille de celui qui est décédé pour cette publication de leurs données médicales.

Menée à Rennes par le centre d’essais cliniques Biotrial, pour le compte du laboratoire portugais Bial, l’étude visait à tester pour la première fois chez l’homme une molécule, le BIA 10-2474, visant à augmenter les taux de cannabinoïdes produits naturellement dans l’organisme, afin de renforcer leur action analgésique et anti-inflammatoire. L’essai avait fait l’objet au préalable de tests sur quatre espèces animales pour évaluer sa toxicité et les doses de produit auxquelles elle apparaissait.

Lire aussi :   Essai clinique de Rennes : un drame en cinq questions

Taches flottant dans le champ visuel

Les indications potentielles du BIA 10-2474 étaient particulièrement larges puisque dans le dossier de recrutement de volontaires étaient listées « différentes affections médicales allant des troubles de l’anxiété à des troubles moteurs de la maladie de Parkinson, mais également dans le traitement des douleurs chroniques de la sclérose en plaques, au cancer, à l’hypertension, ou encore dans le traitement de l’obésité… » Ces premiers tests chez l’homme avaient pour objectif principal d’évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance de l’administration par voie orale du produit.

Dans un premier temps, 84 volontaires sains ont reçu des doses uniques ou répétées, mais toujours croissantes de BIA 10-2474. Puis, sur un groupe de huit volontaires, deux ont pris une substance dépourvue d’activité pharmacologique, afin de servir de comparateurs pour les effets observés chez les six autres participants. Ces derniers recevaient une dose de 50 mg/J de BIA 10-2474 le matin entre 8 heures et 8 h 45. L’article de l’équipe du CHU de Rennes fait état des données médicales de quatre des six volontaires ayant absorbé le BIA 10-2474.

Lire aussi :   Essai clinique mortel de Rennes : un rapport pointe le manque d’information des volontaires

Cette partie de l’essai a débuté le 6 janvier. Au cinquième jour, le 10 janvier à 11 heures, le « patient 1 », dont l’identité, Guillaume Molinet, a été rendue publique, âgé de 49 ans, se plaint de voir trouble et d’avoir des taches flottant dans son champ visuel. Ces symptômes sont alors d’intensité modérée, précise l’article. A 15 h 30, le patient 1 fait état d’un mal de tête, là encore modéré. Puis, surviennent des troubles de la marche et une perturbation de l’élocution. Il est conduit aux urgences du CHU de Rennes à 20 h 50.

Le médecin qui l’examine note des anomalies modérées du mouvement des membres supérieurs et inférieurs, plus marquées du côté gauche, ainsi qu’une difficulté à bien articuler comme on en voit dans les atteintes du cervelet et des mouvements oculaires anormaux.

Le patient est conscient et la recherche d’autres symptômes neurologiques négative. Sa température, son rythme cardiaque, sa pression artérielle sont normaux et il est bien oxygéné. Le scanner cérébral (avec visualisation des vaisseaux) est initialement considéré comme normal. Rétrospectivement, un réexamen décèlera une « discrète anomalie pas très spécifique », note le professeur Edan. Une dose de 160 mg d’aspirine est administrée en tablant sur l’hypothèse d’un petit caillot sanguin (l’aspirine possède des propriétés anticoagulantes).

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Le lendemain matin, à 7 h 45, le patient devient brusquement confus et agité, les troubles du mouvement des membres sont majorés, accompagnés d’un tremblement, et l’homme ne parvient pas à s’asseoir dans son lit.

Multiples micro-hémorragies

Une IRM du cerveau est pratiquée qui montre des anomalies là encore non spécifiques dans le pont ou protubérance – qui forme dans l’encéphale une sorte de relais entre le cerveau et le cervelet – et l’hippocampe (deux structures symétriques impliquées dans la mémoire).

Ces anomalies étaient accompagnées de multiples micro-hémorragies dans la même zone, qui traduisent la sévérité des lésions du tissu cérébral. L’état du patient 1 continue à se dégrader. Il devient inconscient et les médecins le placent sous respiration assistée. Sa température est à 38,2° et les résultats d’une ponction lombaire font évoquer l’hypothèse d’une pathologie bactérienne ou virale. Un traitement anti-infectieux est mis en place dans l’attente d’analyses complémentaires.

Les lésions s’étendent les jours suivants et le 13 janvier, sept jours après avoir commencé à prendre 50 mg de BIA-10-2474 par jour, le patient 1 est déclaré en état de mort cérébrale.

Le 12 janvier, un second volontaire du même groupe, le patient 2 avait commencé à avoir des troubles de la mémoire récente. Il est transféré des locaux de Biotrial aux urgences du CHU de Rennes et se plaint de maux de tête. L’IRM révèle des lésions localisées aux mêmes endroits du cerveau que pour le patient 1. Le jour suivant, alors qu’il présente à son tour des troubles du mouvement de membres et de l’élocution, des micro-hémorragies sont visibles à l’IRM. Le 13 janvier un autre participant à l’essai, le patient 3, est atteint des mêmes symptômes et est transporté aux urgences du CHU de Rennes. Les patients 2 et 3 ont reçu un traitement anti-inflammatoire avec des corticoïdes à haute dose et leur état s’est nettement amélioré.

Le quatrième patient (« patient 4 ») dont les données médicales sont publiées n’a éprouvé aucun symptôme. Les IRM pratiquées les 13 et 15 janvier sont normales à l’exception d’une malformation au niveau du tronc cérébral sans manifestations cliniques.

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« Un tableau rare »

« L’analyse conjointe de l’ensemble des séquences aboutit à une signature univoque, avec les mêmes localisations bilatérales et symétriques chez les trois patients 1, 2 et 3, avec une sévérité variable. Cela n’évoque ni un processus ischémique artériel ni immunologique mais un effet toxique direct sur des cibles précises non clairement identifiées », estime le professeur Edan.

Son analyse est partagée par le professeur Didier Dormont, chef du service de neuroradiologie de La Pitié Salpêtrière : « Les images d’IRM publiées ne ressemblent à rien que l’on ait déjà vu. Elles constituent un tableau rare, très stéréotypé, avec les mêmes lésions chez les patients, qui vont s’étendre et se généraliser chez le patient qui est décédé. Elles ont une localisation commune, la protubérance et les deux hippocampes. »

Pour le neuroradiologue, « la localisation de ces lésions correspond bien aux symptômes dont se sont plaints ces patients : les troubles des mouvements et de l’élocution qui font partie du syndrome cérébelleux présent chez trois des quatre patients sont explicables par l’atteinte de la protubérance même en l’absence d’atteinte du cervelet, et l’amnésie constatée chez deux patients est cohérente avec les signes au niveau des hippocampes. »

Le professeur Didier Dormont estime que « l’atteinte bilatérale relativement symétrique est très évocatrice d’une toxicité de la molécule plutôt que d’un accident vasculaire cérébral. La relation de cause à effet paraît assez évidente même si le mécanisme est encore inconnu. Ce qui étonne, c’est la gravité incroyable des signes apparus avec l’administration d’une dose de 50 mg/J, par rapport à une dose de 20 mg/J. »

Dans son article, l’équipe du CHU de Rennes précise qu’elle n’a pas eu accès aux données de l’autopsie pratiquée sur le volontaire décédé, car elles ont été versées au dossier de l’instruction judiciaire en cours. Elles devraient apporter de nouveaux éclaircissements sur ce drame sans précédent au cours d’un essai clinique en France.

 

Paul Benkimoun

 

Source : Le Monde.fr

Information complémentaire :

Crashdebug.fr : Essai thérapeutique à Rennes : un habitué des essais Biotrial révèle les conditions du test...

 

 

Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce jeudi 3 novembre 2016 (Maj)

Revue de presse du jour comprenant l'actualité nationale et internationale de ce jeudi 3 novembre 2016 (Maj)

Bonjour, une revue de presse assez légère ce matin, (je rappelle que je n'y suis pour rien...)

Bonne lecture !

f.

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Actualités françaises :

03.11.2016

Essai clinique mortel de Rennes : la toxicité de la molécule en cause (Le Monde.fr)

Quatre mosquées soupçonnées de radicalisation fermées en région parisienne (Libération.fr)

La fièvre ne retombe pas dans les rangs de la police (Le Figaro.fr)

Méga-fichier: vers un débat parlementaire ? (Le Figaro.fr)

Secret défense : François Hollande en a-t-il trop dit ? (France Info.fr)

Assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon: 3 ans après, un silence d’Etat ? (RFI.fr)

02.11.2016

Les locataires de HLM, de plus en plus nombreux à être expulsés...  (Europe1.fr) via Contributeur anonyme

L’effrayant « fichier pour tous » que prépare le gouvernement  (Rue89.nouvelobs.com) via Contributeur anonyme

Les dangers du numérique... (Agoravox.fr)

Vaste opération de police dans les campements de migrants à Paris (France 24.com)

Calais : les mineurs isolés évacués dès ce mercredi (Les Figaro.fr)

Des policiers en colère manifestent devant le Louvre (Le Monde.fr)

Cancer : explosion du nombre de décès chez les femmes (Le Monde.fr)

Bientôt un Parlement des chômeurs en France ? (L'Express.fr)


Divers :


Moment détente :

01.11.2016

L'UE réclame près de 340.000 euros à Marine Le Pen (Le Point.fr)


Actualités internationales :

03.11.2016

Déclarations chocs du lanceur d'alerte Steve Pieczenik : "Un coup d'Etat civil est en cours aux Etats-Unis"  (Fawkes)

02.11.2016

Selon un haut gradé kurde, le chef de Daesh, Abu Bakr al-Baghdadi, se cacherait à Mossoul (RT.com)

Venezuela : le Parlement suspend la procédure contre Maduro (France 24.com)


High-Tech :

02.11.2016

Chine : de nouveaux avions furtifs (FranceInfo.fr)


Sciences :


Informatique :


20 Minutes par jour :


Sécurité :

02.11.2016

Google dévoile une faille de Windows, Microsoft est mécontent (Le Monde.fr)

31.10.2016

Interview d’Edward Snowden : pourquoi les médias ne font pas leur travail (Agoravox.fr)


Dossiers :


Livres :


Twilligth Zone :


Cinéma :


Séries :

29.10.2016

Aftermath - Saison 1, épisode 1/10 : RVL 6768 (VOSTFR)

02.10.2016

Damien - Saison 1, épisode 9/10 : The Devil You Know (VOSTFR)

04.09.2016

Mr. Robot - Saison 1, épisode 4/09 : D3m0ns.mp4


 

Le complément de la Revue de presse du jour comprenant les informations de ce qui fait l'actualité française et internationale du 2 au 3 novembre vues par notre Contributeur anonyme.

 


 

FRANCE : ... un méga fichier « idendité » pour 66 millions de Français

= on se dirige vers LE numéro unique par individu pour acheter et vendre

http://www.20minutes.fr/societe/1952991-20161101-gouvernement-met-place-mega-fichier-regroupant-donnees-personnelles-francais

http://rue89.nouvelobs.com/2016/11/01/leffrayant-fichier-tous-prepare-gouvernement-265553

http://tempsreel.nouvelobs.com/tech/20161101.OBS0583/le-fichage-de-60-millions-de-francais-meriterait-un-debat-parlementaire.html?

http://www.francetvinfo.fr/societe/t-e-s-un-fichier-de-donnees-dangereux_1900087.html

FRANCE : ... le patrimoine net moyen des plus de 50 ans est de 300 000€

= la classe moyenne étant quasi-liquidée, il ne rester

 

VIDEO DU JOUR

ARTE sur les 10 évènements possibles de fin du monde

https://www.youtube.com/watch?v=p0MiNJfL9hQ

 

A chaque fois que vous vous retrouvez du côté de la majorité, il est temps de commencer à réfléchir. Mark Twain

 

SIGNE DES TEMPS :

ISRAEL : ... bruits de trompettes

https://www.youtube.com/watch?v=F06QKIzcB74

 


 

FRANCE DE LA FAILLITE : ... pas de transfert de prisonnier faute de personnel

http://www.lepoint.fr/societe/l-administration-incapable-d-assurer-le-transferement-des-detenus-02-11-2016-2080030_23.php

FRANCE : ... les APL baissent la colère monte (et le jour où il n'y aura plus rien ?)

http://www.leprogres.fr/societe/2016/11/02/les-apl-baissent-la-colere-monte

 


 

1. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL FINANCIER

FRANCE : ... un site pour détecter les copropriétés en faillite+... l'avenir du chèque en question ...

http://www.boursorama.com/actualites/le-gouvernement-lance-son-operation-transparence-sur-les-coproprietes-603ce1ebd6f99214b853bf0d50d13f01

http://www.boursorama.com/actualites/quel-avenir-pour-le-cheque-bancaire-en-france-79d9330eb25c52d2ebdfe25f7a0d3ea4

http://www.lefigaro.fr/conso/2016/11/02/20010-20161102ARTFIG00007-valse-hesitation-sur-la-duree-de-validite-du-cheque.php

USA : ... Reuters supprime 2000 emplois

http://www.zonebourse.com/THOMSON-REUTERS-CORP-1411972/actualite/Thomson-Reuters-va-supprimer-2-000-emplois-23314744/

ITALIE : ... vers une sortie de l'euro ?

http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20161101.REU3405/l-italie-serait-plus-pres-de-la-sortie-de-l-euro-que-la-grece.html

 

2. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SOCIÉTAL

FRANCE : ... radar multifonction, multi taxation ... les Français contre le revenu universel

http://auto.bfmtv.com/actualite/le-radar-multifonctions-nouvelle-arme-fatale-de-la-securite-routiere-1053132.html

http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/toucher-500-a-1000-euro-par-mois-sans-travailler-les-francais-sont-contre-1054989.html

JUSTICE : ... la loi Sapin2 légalise la corruption via le carnet de chèque

= Une entreprise poursuivie pour corruption et/ou blanchiment de fraude fiscale pourra négocier une amende, dans la limite de 30% du chiffre d'affaires annuel, sans aller en procès ni plaider coupable.

http://www.boursorama.com/actualites/loi-sapin-2-la-justice-francaise-a-l-heure-americaine-non-sans-reticences-53ea05866811f6e6de36306275d4b859

JEUNESSE : ... Amiens nord, 60% de chômage des moins de 25 ans

http://www.liberation.fr/france/2016/11/01/amiens-nord-les-jeunes-en-ont-marre-de-zoner_1525577

USA : ... Amazon développe un mini-drone pour la police

https://fr.express.live/2016/10/31/amazon-developpe-mini-drone-police/

 

3. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SPIRITUEL

FRANCE : ... 1600 bombes sur Daech x 800.000 € le missile

http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/offensive-jihadiste-en-irak/l-armee-de-l-air-francaise-a-tire-plus-de-1-600-bombes-et-missiles-contre-l-etat-islamique_1898989.html

NIBIRU : ... inclinaison du soleil

https://bengarno.wordpress.com/2016/10/19/la-curieuse-inclinaison-du-soleil-est-causee-par-la-planete-neuf/

 

 

 

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Et bien sûr l'ensemble des Revues de presse précédentes dans la section qui leur sont dédiées.

(Si vous venez de découvrir notre petit site voici une vidéo qui vous en expliquera rapidement le mode de fonctionnement)

 Amicalement,

l'Amourfou...

Mr. Robot - Saison 1, épisode 7/10 : c0d3_s0urc3.flv

Mr. Robot - Saison 1, épisode 7/10 : c0d3_s0urc3.flv

C'est l'heure de notre rendez-vous hebdomadaire avec Elliot Alderson et la série Mr. Robot ; ).  J'espère que vous appréciez cette dernière autant que nous...

Bien à vous,

f.

Synopsis

Elliot Alderson est un jeune informaticien vivant à New York, qui travaille en tant qu'ingénieur en sécurité informatique pour Allsafe Security. Celui-ci luttant constamment contre un trouble d’anxiété sociale et de dépression, son processus de pensée semble fortement influencé par la paranoïa et l'illusion10. Il pirate les comptes des gens, ce qui le conduit souvent à agir comme un cyber-justicier. Elliot rencontre « Mr. Robot », un mystérieux anarchiste qui souhaite le recruter dans son groupe de hackers connu sous le nom de « Fsociety ». Leur objectif consiste à rétablir l'équilibre de la société par la destruction des infrastructures des plus grosses banques et entreprises du monde, notamment le conglomérat E Corp. (surnommé « Evil Corp. » par Elliot) qui, par ailleurs, représente 80 % du chiffre d’affaires d’Allsafe Security.

 

La fiche complète sur fr.Wikipedia.org

 

Informations complémentaires :

 

 

Selon un haut gradé kurde, le chef de Daesh, Abou Bakr al-Baghdadi, se cacherait à Mossoul

Selon un haut gradé kurde, le chef de Daesh, Abou Bakr al-Baghdadi, se cacherait à Mossoul

Des panaches de fumée s’élèvent des puits incendiés par les terroristes de Daesh fuyant la région à
l’approche de l’armée irakienne © Alaa Al-Marjani Source : Reuters

Le chef des troupes kurdes, Fouad Hussein, a appelé à la lutte contre les terroristes de Daesh et leur chef à Mossoul dans une interview exclusive au journal britannique The Independent. D’après lui, la mort de leur leader diviserait les terroristes.

«Abou Bakr al-Baghdadi est ici [à Mossoul], et s’il est tué, cela signifiera la chute de tout le système de Daesh», a déclaré Fouad Hussein à The Independent, précisant qu’aucun successeur d’al-Baghdadi n’aurait pas assez d’autorité et de prestige pour le remplacer entièrement, car c’est lui qui a conquis Mossoul et y a proclamé le califat en juin 2014.

«La présence d’Abou Bakr al-Baghdadi à Mossoul pourrait compliquer et prolonger la bataille étant donné que ses partisans lutteront jusqu’à la mort pour le défendre. Il est évident qu’ils vont perdre, mais on ne sait pas combien de temps cela nous prendra», a-t-il poursuivi.

Les forces gouvernementales irakiennes, soutenues par la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, mènent une opération de reconquête de ce bastion djihadiste depuis le 17 octobre. Des unités paramilitaires kurdes et des milices chiites ont, par ailleurs, lancé une offensive à l'ouest pour priver les djihadistes de leur liberté de mouvement entre Mossoul et la frontière syrienne.

Deux semaines après le lancement de l'offensive, le 1er novembre, les forces gouvernementales ont officiellement déclaré avoir pénétré dans la ville et pris le contrôle du bâtiment de la chaîne de télévision de Mossoul.

Lire aussi : L'armée irakienne annonce son entrée à Mossoul

 

Source : RT.com

Informations complémentaires :