dimanche 30 octobre 2016

Hannah Ardent : qu’est-ce que l’autorité ? (billet invité)

Hannah Ardent : qu'est-ce que l'autorité ? (billet invité)

Billet invité de l'œil de Brutus

Suite d'articles sur La Crise de la culture, d'Hannah Arendt.
Chapitres précédents :

Hannah Arendt commence ce chapitre par un simple constat : « l'autorité a disparu du monde moderne », ou plutôt la conception de ce qu'est l'autorité a disparue. En effet, « puisque l'autorité requiert toujours l'obéissance, on la prend souvent pour une forme de pouvoir ou de violence. Pourtant l'autorité exclut l'usage de moyens extérieurs de coercition ; là où la force est employée, l'autorité proprement dite a échoué. L'autorité, d'autre part, est incompatible avec la persuasion qui présuppose l'égalité et opère par un processus d'argumentation. (…) S'il faut vraiment définit l'autorité, alors ce doit être en l'opposant à la fois à la contrainte par force et à la persuasion par arguments ».

Cette distanciation avec le concept d'autorité va de pair avec la rupture avec l'ordre de la tradition (cf. premier chapitre, La tradition et l'âge moderne). Toutefois, cette disparition de la tradition n'induit pas pour autant l'oubli du passé, elle nous a simplement permis d'échapper au fil conducteur qui nous reliait au passé et générait une part de déterminisme.Il en va d'ailleurs de même avec la perte de la religion, ou plutôt avec la perte de la foi dans les dogmes de la religion, ce qui n'est pas du tout la même chose qu'une perte de la foi ou même une crise de la foi.

Or, justement, « l'autorité reposait sur une fondation dans le passé qui lui tenait lieu de constante pierre angulaire, donnait au monde la permanence et le caractère durable dont les êtres humains ont besoin précisément parce qu'ils sont les mortels – les êtres les plus fragiles et les plus futiles que l'on connaisse. Sa perte équivaut à la perte des assises du monde, qui, en effet, depuis lors, a commencé de se déplacer, de changer et de se transformer avec une rapidité sans cesse croissante en passant d'une forme à une autre, comme si nous vivions et luttions avec un univers protéen[i]où n'importe quoi peut à tout moment se transformer en quasiment n'importe quoi. Mais la perte de la permanence et de la solidité du monde – qui, politiquement, est identique à la perte de l'autorité – n'entraîne pas, du moins pas nécessairement, la perte de la capacité humaine de construire, préserver et prendre à cœur un monde qui puisse nous survivre et demeurer un lien vivable pour ceux qui viennent après nous. »

Cette perte de repères traditionnels a donc induit une confusion sur le concept d'autorité, qui tend à être associé à la tyrannie, ce qui est un non-sens : si le tyran gouverne selon sa volonté et ses intérêts propres, le gouvernement autoritaire est lié par les lois et, de fait, la source de son autorité lui est toujours exogène, issue d'un pouvoir qui lui supérieur. Le gouvernement autoritaire adopte une structure de hiérarchie pyramidale qui le rend le plus inégalitaire de tous. A contrario, le tyran, se plaçant au-dessus de tous, a un effet égalisateur.

A noter que le gouvernement totalitaire se distingue de ces deux types de gouvernement en développant une structure en oignon au centre duquel est le chef qui intègre la totalité de la société par l'intérieur et au sein duquel les différentes structures de l'Etat totalitaire (associations, parti, bureaucratie, etc.) sont représentées par les différentes couches qui convergent toutes vers le chef.

Cependant, pour Hannah Arendt, l'autorité n'a pas toujours existé dans toutes les sociétés humaines. Le mot n'existe pas dans la langue grecque antique, ni dans les diverses expériences politique de l'histoire grecque antique. Le concept est en fait né avec la Rome antique. Les Grecs se posaient toutefois déjà la question de s'assurer que le plus grand nombre, le corps politique, soit soumis à la même vérité sans pour autant devoir user de la coercition et donc de sombrer dans la tyrannie[ii]. Platon évacue cette difficulté dans La République en usant du mythe final des récompenses et châtiments dans l'au-delà[iii], la philosophie étant pour lui  la capacité, donnée au petit nombre, de s'étonner devant tout ce qui est en tant qu'il est. Ainsi, cette conception d'une autorité qui ne dit pas son nom est-elle foncièrement élitiste, entre d'une part ceux qui, étant extérieurs à la caverne, peuvent exercer le commandement et ceux qui, maintenus dans la superstition (dans la caverne), se doivent d'obéir.  

Mais ce sont les Romains qui, les premiers, fondent le concept d'autorité. Le mot auctoritas est dérivé du verbe latin augere, qui signifie augmenter, semblant donc induire que l'autorité de ceux qui commandent augmente constamment, ceci étant à mettre en liaison avec le mythe romain de la fondation de la Cité, en perpétuelle construction par les descendants des premiers Romains, les premiers fondant leur autorité sur l'héritage des seconds. A l'inverse du pouvoir (potestas), l'autorité trouve donc ses racines dans le passé. Aussi, pour les Romains, le pouvoir et l'autorité sont-ils deux choses complètement distinctes : « Cum potestas inpopulo auctoritas in senatu sit, tandis que le pouvoir réside dans le peuple, l'autorité appartient au Sénat ».

A contrario, l'autorité, en tant qu'elle découle du lien au passé, est inévitablement liée à la tradition et tant que la tradition se perpétue, l'autorité demeure.

L'Eglise s'intégra si bien aux conceptions romaines qu'elle en perpétua les pratiques bien après la chute de l'Empire[iv]. La foi chrétienne ne devient d'ailleurs à proprement parler une religion (au sens étymologique : relier, attacher) qu'à partir du moment où s'intégrant à l'édifice de la tradition romaine, elle commença moins à célébrer la résurrection et l'obéissance aux commandements divins qu'à témoigner de la vie de Jésus et de ses disciples. Ce n'est ainsi pas pour rien que Saint Augustin est probablement le seul philosophe qu'eurent  jamais les Romains. L'Eglise intégra si bien la conception romaine que dès ses débuts elle reprit pour elle l'autorité héritière du Sénat et laissa aux princes temporels les questions de pouvoir : l'Eglise n'use ni de la force des princes, ni de l'argumentation (la Foi ne s'argumente pas), elle est donc pleinement auctoritas. Elle a en outre intégré le mythe politique platonicien des récompenses et châtiments après la mort (pour encourager la multitude à une vie vertueuse), laissant en suspens la version originelle – et en elle-même plus cohérente - du christianisme qui voulait que durant les trois jours qui séparent sa mort de sa résurrection, le Christ soit descendu en enfer pour vaincre Satan et libérer les âmes qui y étaient emprisonnées. Ainsi, vu d'Hannah Arendt, vis-à-vis de la doctrine originelle du christianisme est-il pour le moins singulier que la « bonne nouvelle » ait abouti non à la joie sur Terre mais à un accroissement des peurs et ne soit pas parvenue à rendre aux hommes la mort plus facile mais plus pénible.

La religion, la tradition  et l'autorité forment un triptyque à ce point lié que l'on peut constater que dans toutes les sociétés qui l'ont adopté, si l'une des branches de ce triptyque en est venue à être mise en cause, les deux autres se sont effondrées avec elle.

Les totalitarismes du XXe siècle se sont évertués à détruire ce triptyque. Et c'est ainsi que l'élimination de la peur de l'enfer de la vie politique fut sans doute l'un des éléments les plus marquants de l'époque moderne qui permis peut-être, entre autres, à Staline et à Hitler de mettre en place une organisation généralisée du crime de masse à une échelle sans précédent sans susciter d'oppositions d'importance.

« Qui se sépare de son Dieu finira aussi par abandonner ses autorités terrestres » disait Heine. Les idéologies modernes ont, bien mieux que les religions, su « immuniser l'âme de l'homme contre le contact choquant de la réalité » et c'est qui a fait sortir les religions de la politique[v].

L'idée de Machiavel était de répéter l'expérience romaine afin de réaliser l'unification italienne. Il préfigurait probablement la naissance des nations, ce qui peut en faire le père de l'Etat-Nation. Le déclin de l'Occident est immanquablement lié au déclin de la trinité romaine de la religion, de la tradition et de l'autorité alors que, paradoxalement, les révolutions de l'époque moderne s'appuyaient sur la conception romaine de la politique et tiraient leur vigueur des origines de la tradition.

Chapitre suivant : Qu'est-ce que la liberté ? 


[i]Qui varie, qui change de formes, comme Protée (Divinité marine de la mythologie grecque, « Vieillard de la Mer », gardien des troupeaux de phoques de Poséidon, doté du don de prophétie et du pouvoir de se métamorphoser).
[ii] Ce qui en pratique représente déjà une certaine forme d'autorité, au moins morale.
[iii] Ce qui préfigure une forme d'autorité religieuse.
[iv] D'une manière plus générale, on pourrait estimer que la « tradition » ne disparaît pas, elle « accouche » d'une nouvelle tradition qui la perpétue, ne serait-ce qu'en en prenant l'exact contre-pied …
[v] En pratique, ce sont donc ces idéologies qui ont réellement constitué un « opium des peuples ».

Vous pensiez à la Syrie ? La 3ème Guerre mondiale pourrait plutôt commencer dans la Baltique (et on y entend justement de plus en plus de bruits de bottes)

Vous pensiez à la Syrie ? La 3ème Guerre mondiale pourrait plutôt commencer dans la Baltique (et on y entend justement de plus en plus de bruits de bottes)

Alors que les incidents se multiplient depuis plusieurs mois dans la mer Baltique entre les forces russes d'un côté, les nations riveraines et l'Alliance atlantique de l'autre, la hausse des tensions dans cette région, où la menace russe est perçue avec beaucoup d'intensité, laisse craindre l'éclatement d'un conflit ouvert.

Atlantico : Alors que l'attention médiatique est concentrée sur le conflit syro-irakien, dans quelle mesure assiste-t-on à une hausse inquiétante des tensions russo-américaines dans la région de la Baltique ? Pourquoi cette région fait-elle l'objet de rivalités aussi vives ? Pourrait-elle être le point de départ, l'élément déclencheur d'une troisième guerre mondiale, comme le craignent de nombreux analystes ? 

Guillaume Lagane : Depuis plusieurs mois, les incidents se multiplient dans la mer Baltique entre les forces russes et les nations riveraines. On a ainsi assisté à des vols d'avion de chasse russes dans l'espace aérien de la Suède ; la Russie a également déployé des missiles nucléaires de moyenne portée Iskander dans l'enclave de Kaliningrad. Ce n'est pas la première fois que la Russie procède à un tel déploiement mais ses manœuvres sont clairement en rupture avec les traités, notamment le traité FNI sur les forces intermédiaires de 1987, et participent d'une montée des tensions orchestrée par Moscou.

Pourquoi cette région attise-t-elle les rivalités ? Tout d'abord, la Baltique est une mer fermée, qui a toujours joué un rôle très important pour la Russie : la ville de Saint Pétersbourg a été créée au XVIIIème siècle pour assurer une ouverture de la Russie sur cette mer. Au début du XXème siècle, la mer Baltique était d'ailleurs largement contrôlée par la Russie qui possédait à la fois la Finlande et les Etats baltes. La possibilité de sortir de cette mer par le Danemark afin d'accéder aux mers libres de glace est l'aspect stratégique le plus important pour Moscou.

D'autres considérations entrent aujourd'hui en jeu, notamment économiques. La mer Baltique est un espace de commerce et de transit énergétique avec le gazoduc North Stream, entre la Russie et l'Allemagne. Au-delà, la Russie joue un jeu mondial où la Baltique est un pion comme la Mer Noire ou le Moyen Orient.

Aujourd'hui la Baltique est une région où sont confrontés trois types d'Etats : la Russie, les Etats membres de l'Alliance atlantique (Danemark, Pologne et depuis 2004 les Etats baltes) et enfin des Etats neutres, comme la Suède et la Finlande, qui se posent aujourd'hui la question de leur évolution vers l'Alliance atlantique face à la politique russe. 

Il faut être prudent quant à la possibilité qu'éclate un véritable conflit mondial. Mais n'oublions pas le passé : en 1939, c'est le corridor de Dantzig dans la région Baltique qui a fait l'objet de tensions très fortes entre l'Allemagne, qui souhaitait récupérer cette partie de la Pologne et les Etats alliés. En septembre 1939, c'est l'attaque de la Pologne qui a déclenché la Seconde Guerre mondiale. La situation aujourd'hui n'a pas encore atteint ce stade, mais les éléments de tension, indubitablement, existent. 

A lire également sur notre site : Poutine prépare les nouveaux espions satellites de l'espace

Florent Parmentier : Il est vrai que la théorie de la "troisième guerre mondiale" a circulé dans des journaux en Russie, qui attirent notre attention sur la dégradation des relations russo-américaines en Syrie. Nous n’en sommes encore pas là : la situation actuelle se caractérise par une conflictualité structurelle des relations ouvrant des possibilités pour des accords sectorielles et des guerres locales. Nul protagoniste ne souhaite une guerre totale : l’idée est plutôt d’imposer un rapport de force et de s’y tenir. Ce rapport de force est d’ailleurs un préalable à une négociation et non un facteur de blocage.

Les pays Baltes se voient comme une ligne de front face à la Russie : d’importantes minorités russes se trouvent en Estonie et en Lettonie, tandis qu’on trouve une diaspora balte influente aux Etats-Unis du temps de la Guerre froide. L’ancien président lituanien Adamkus (2004-2009) ou l’ancien président estonien Toomas Hendrik Ilves (2006-2016) ont travaillé pour l’administration américaine avant de prendre les rênes de leur pays, ce qui n’a pas simplifié les relations avec la Russie.

A quelles manœuvres d'intimidation la Russie et les Etats-Unis se sont-ils livrés au cours des dernières années ? Quel est aujourd'hui le rapport de force ? 

Florent Parmentier : Depuis l’élargissement de l’Otan en 2004, les manœuvres militaires russes montrent ostensiblement que Moscou cherche à garder un rôle dans l’espace régional. A travers ce rôle d’intimidateur régional, la Russie entend parler directement aux Etats-Unis, comme elle le fait en Syrie avant la présidentielle américaine. Il y a des torts partagés dans la dégradation des relations entre les Etats-Unis et la Russie : on a tendance à oublier que le premier mandat de Vladimir Poutine était favorable aux Etats-Unis et à l’Europe, mais qu’ensuite le discours de Munich de février 2007 a sans doute constitué un tournant.

Sur le terrain, le déploiement récent de deux navires de guerre russes a été dénoncé par les autorités polonaises. Cela fait suite à une série de tensions liées aux avions qui testent fréquemment la sécurité des espaces aériens des trois Etats baltes comme de la Suède, mais aussi à la présence de missile Iskander dans l’enclave de Kaliningrad, située entre la Pologne et la Russie. La course à l’armement régionale n’est donc pas finie… Malgré la détermination affichée par l’Otan, la Russie mobilise lors de ses manœuvres l’ensemble de ses forces, lui donnant une force de frappe considérable. Ce qui ne veut toutefois pas dire qu’elle souhaite s’en servir.  

Guillaume Lagane : La Russie a entrepris dans l'espace baltique une politique de restauration de sa puissance navale, au travers de plusieurs passages de navires, récemment de petits lanceurs de missiles nucléaires, et de vols d'avions de chasse russes.

Mais la stratégie russe n'est pas seulement militaire. Elle se décline également au travers de la construction d'un partenariat énergétique avec l'Allemagne (le projet North Stream) et la création d'une forme d'axe Berlin-Moscou. Rappelons que c'est l'ancien chancelier Schröder qui était à la tête de ce consortium germano-russe. 

La stratégie russe comporte également un volet lié à la présence de minorités russophones dans les Etats baltes, en particulier en Estonie et en Lettonie, où elles représentent entre 20 à 25% de la population : la Russie, par le biais de distribution de passeports, d'aide financière et de soutien à des partis politiques tente d'influencer ces minorités, qui, selon elle, appartiennent à ce qu'elle appelle le "monde russe". 

La Baltique est également au cœur des préoccupations de Washington. Les Etats-Unis ont accepté d'élargir l'Alliance atlantique en 1999 à la Pologne. Puis en 2004, ce sont les trois Etats baltes qui ont intégré l'Otan. Aujourd'hui, et en particulier depuis l'intervention russe en Ukraine (annexion de la Crimée et soutien aux séparatistes), la volonté américaine est de garantir aux Etats baltes qu'ils seront protégés en cas d'attaque russe et que l'article 5 de solidarité de l'Alliance atlantique sera respecté. Lors du récent sommet de Varsovie, l'Otan a annoncé un déploiement de forces, y compris américaines dans les Etats baltes, ce qui est une nouveauté. Par ailleurs, la Pologne fait partie du projet américain de bouclier anti-missile. 

Aujourd'hui, on peut considérer que le rapport de force reste probablement favorable à la Russie, dont les forces sont bien supérieures aux armées de l'Otan. En Suède, un débat a lieu sur l'allongement du service militaire en 2018 pour renforcer les capacités militaires, jugées insuffisantes aujourd'hui pour répondre sans l'aide américaine à une provocation russe. Le déploiement actuel de 4000 soldats occidentaux ne suffira pas à rétablir un rapport de force défavorable à la Russie mais il est censé envoyer un message plus "politique" que militaire à Moscou. Les forces de Poutine peuvent certes aller à Riga en quelques heures mais elles devront affronter des soldats français ou américains...

Aux Etats-Unis, certains analystes estiment que la Russie pourrait s'emparer des Etats baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie). Dans quelle mesure ce scénario vous semble-t-il réaliste ? 

Guillaume Lagane : Il faut d'abord rappeler que la menace russe est toujours perçue avec beaucoup d'intensité dans la région baltique. Si on prend le cas de la Finlande, elle a, aux côtés de l'Allemagne, affronté la Russie pendant la Seconde Guerre mondiale et a, en 1945, perdu une partie de son territoire, la Carélie. Elle a ensuite développé une politique de neutralité, appelée "la finlandisation", qui consistait, tout en conservant un système politique et économique de type capitaliste et libéral, à ne pas provoquer la Russie sur le plan diplomatique et à toujours ménager le point de vue de l'URSS.

Aujourd'hui, la persistance de cette menace russe explique le débat qui se tient en Finlande sur un rapprochement avec l'Otan.

Du côté des Etats baltes, la situation est similaire : ce sont des Etats qui étaient sous domination russe jusqu'au début du XXème siècle, qui ont obtenu leur indépendance en 1918, et qui ont vécu de manière traumatique l'annexion par l'URSS de leur territoire en 1940 à la suite du pacte Ribbentrop-Molotov. De sorte qu'en 1990, lorsqu'ils ont recouvré leur indépendance, ils n'ont eu de cesse de s'inquiéter d'une seconde annexion par la Russie, d'où leur rapprochement avec l'Union européenne et leur entrée dans l'Alliance atlantique en 2004.  

Aujourd'hui, ces Etats tablent principalement sur le soutien que les Américains et les membres de l'Alliance atlantique pourraient leur apporter – puisque sur le plan militaire ils ne sont pas capables de résister à la Russie. La difficulté serait pour ces Etats d'avoir à réagir à une "guerre hybride", c'est à dire l'envoi par la Russie de "petits hommes verts", comme cela a été le cas en Crimée, pour soutenir un mouvement séparatiste en Estonie ou en Lettonie par exemple. De la même manière, l'Estonie a été victime d'une attaque cybernétique en provenance de Russie. Ce sont ces formes d'attaques non traditionnelles, non classiques qui inquiètent les Etats baltes, et qui de fait, pourraient provoquer, sinon une annexion, du moins une déstabilisation. 

Florent Parmentier : Le scénario qui verrait la Russie annexer purement et simplement les Etats baltes comme la Crimée tient de la science-fiction. En effet, le coût d’une annexion serait disproportionné par rapport aux bénéfices attendus, et surtout engendrerait une série de conséquences dramatiques, bien au-delà de celles du conflit en Ukraine. Ce n’est pas, au fond, un affrontement généralisé que cherchent les dirigeants russes.

Cela ne veut pas dire que les inquiétudes des Baltes sont infondées : leurs craintes viennent plutôt de la peur d’une guerre hybride, dont l’Ukraine a constitué un exemple, alliant guerre conventionnelle, guerre asymétrique et cyberguerre. Le scénario dans lequel la Russie viendrait défendre ses minorités russophones est à l’esprit de beaucoup d’observateurs.

Aussi, il faut se demander si tout discours ne sert à quelque chose et à quelqu’un : il existe une coalition à Washington DC unissant des partisans des droits de l’homme, des nationalistes centre et est-européens ainsi que des faucons liés au complexe militaro-industriel. La Russie est un ennemi confortable vu des Etats-Unis, et l’agressivité du président russe nourrit les stéréotypes à l’encontre de ce pays. A l’anti-américanisme russe répond une russophobie non moins réelle de l’autre côté de l’Atlantique, même si elle est réduite à la communauté stratégique.

Alors que se tient dans moins d'un mois l'élection présidentielle américaine, comment pourrait évoluer ce conflit en fonction du futur locataire de la Maison blanche ?

Florent Parmentier : L’approche dominante est qu’une présidence Clinton serait plus dure qu’une présidence Trump, ce dernier ayant singularisé plusieurs adversaires au cours de sa campagne – notamment les Mexicains ou les Chinois – mais s’étant montré prêt à travailler avec la Russie. Il est vrai que Vladimir Poutine connaît une hostilité personnelle envers Hillary Clinton, qu’il rend responsable de la "révolution blanche", ces grands moments de contestation de l’hiver 2011.

Toutefois, une Hillary Clinton affaiblie pourrait ne pas suivre la politique recommandée par les néo-conservateurs qui l’ont rejointe. Similairement, on imagine mal Donald Trump réussir à totalement changer la politique américaine sur ce plan, tandis que les sénateurs pourraient contribuer à empêcher toute détente avec la Russie. En tout état de cause, la nouvelle administration mettra du temps à s’installer dans ses nouvelles fonctions : cela laisse encore du temps à Vladimir Poutine pour prendre des initiatives. Les prochains mois sont donc à suivre avec intérêt.

Guillaume Lagane : Aujourd'hui, si l'on en croit les déclarations de campagne des candidats, on peut considérer que l'élection de Donald Trump serait un signal plutôt positif pour la Russie puisqu'il a critiqué la dépendance des Etats de la Baltique envers les Etats-Unis à travers l'Alliance atlantique. Il a également expliqué qu'il souhaitait avoir une relation plus positive avec la Russie de Vladimir Poutine. On peut estimer que ces déclarations, assez surprenantes dans la bouche d'un candidat républicain, seraient plutôt le signe d'une influence accrue de la Russie dans la Baltique.

Hillary Clinton, de son côté, a un discours plus classique et conventionnel avec une volonté de s'opposer à l'expansionnisme russe. Comme elle a été Secrétaire d'Etat et qu'elle connait bien les relations internationales, on peut imaginer qu'elle reprendrait la rhétorique américaine traditionnelle visant à protéger les Etats de la Baltique de toute ingérence russe et à développer des moyens d'intervention, qu'il s'agisse du bouclier anti-missile ou d'un déploiement militaire dans la région. 

 

Source : Atlantico.fr via Contributeur anonyme

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : Le monde au seuil d'une troisième guerre mondiale, selon Chevènement...

Actualités Prophétiques - Saison 5 Volet 4 : « Pluie et Gloire »

Actualités Prophétiques - Saison 5 Volet 4 : « Pluie et Gloire »

Dans la religion catholique il y a des sujets que l'on n'aborde pas forcément, même avec du temps. Il faut parfois regarder à l'étranger pour avoir des explications sur certains textes. Un ami m'a fait découvrir Mario Massicotte, et son enseignement m'a apporté beaucoup pour comprendre la période actuelle. Aussi, j'ai tenu à vous le partager, et je passerai un opus chaque dimanche ; )

Sachez que vous pouvez acheter ses DVD sur son site (car ils ne sont pas tous disponibles sur youtube).

 

Source : Youtube.com

Informations complémentaires :

Massicote 20 09 2015

 

« Bronzés », « vieux sang pourri »... Les propos choc de Sarkozy, Bruni et Kouchner révélés par Patrick Buisson

« Bronzés », « vieux sang pourri »... Les propos choc de Sarkozy, Bruni et Kouchner révélés par Patrick Buisson

C'est tellement pathétique que ça sonne vrai.

L’ouvrage de Patrick Buisson La Cause du Peuple a fait grand bruit dans la presse, qui en a largement rendu compte. Par exemple, Europe 1 a fait cette petite compilation de citations embarrassantes de Nicolas Sarkozy :

Le livre est aussi truffé de citations présumées de l’ex-chef de l’Etat : "Qu’est-ce que je vais foutre en Guyane ? C’est 200.000 habitants dont la moitié d’analphabètes" ; "Je veux mourir riche… Tony Blair me dit qu’il se fait payer 240.000 dollars par conférence. Je suis sûr que je peux faire mieux" ; "Chirac s’envoyait des actrices en catimini, Giscard des mannequins. Avec moi, tout est transparent" ; "Chirac aura été le plus détestable de tous les présidents de la Ve. Franchement, je n’ai jamais vu un type aussi corrompu" ; "Pour avoir des nouvelles de mes ministres, je n’ai qu’à regarder Paris Match, c’est le nouveau Journal Officiel. Rachida Dati, on ne la voit plus qu’en robe longue dans les soirées parisiennes…". Mais aussi cette phrase, avant l'affaire du Sofitel : "Dominique Strauss-Kahn, j’ai de quoi le faire exploser en plein vol".

Libération complète la compilation. Au sujet de François Fillon, alors Premier ministre, qui venait d'inaugurer une mosquée, Nicolas Sarkozy déclare :

« Pauvre type, tant qu’il y est, il n’a qu’à venir mercredi au Conseil des ministres en babouches et avec un tapis de prières ».

Et au sujet de Gérard Larcher, actuel président du Sénat :

« Je sais bien que je suis le Tom Cruise du pauvre, mais enfin Gérard Larcher ministre, ce n’est pas possible : il est trop laid ! Tandis qu’avec Rachida [Dati] et Rama [Yade] on va leur en mettre plein la vue. »

Mais bizarrement, aucun grand média n'a rapporté d'autres propos, tenus par Nicolas Sarkozy, mais aussi Carla Bruni et Bernard Kouchner, mélange de vulgarité et d'une curieuse approche raciale de l'humanité...

A la page 186, Patrick Buisson évoque la volonté de Nicolas Sarkozy de mettre en place une forme de « discrimination positive », réforme qui, selon le « comité Veil », aurait été inconstitutionnelle. Devant cette fin de non-recevoir, le président de la République réunit alors ses conseillers et, selon Patrick Buisson, leur dit :

« Eh bien ils vont voir ce qu’ils vont voir… Je vais faire de la promotion sociale à outrance, non pas sur des critères ethniques, mais sociaux. Cela revient au même : il y a beaucoup de bronzés parmi les défavorisés. Je veux retrouver ma posture de campagne qui était antiélitiste et même populiste, je veux les faire rentrer dans les écoles, les administrations, les assemblées. »

Qualifier de "bronzés" les extra-européens, quelle étrange manière de parler pour un président de la République...

La question « ethnique » ou « raciale » semble obséder le couple Sarkozy. Ainsi, page 182, Patrick Buisson fait état d’une discussion du 26 avril 2008, lors d’un dîner avec Carla Bruni, Nicolas Sarkozy, Bernard Kouchner, Christine Okrent, Jean Reno et sa compagne. Evoquant le film Bienvenue chez les Ch’tis, Carla Bruni lance : "Heureusement qu’ils ont dans le coeur le soleil qu’ils n’ont pas dehors." Patrick Buisson raconte ensuite :

« Habituée à être le centre du motif, l’épouse du président crut devoir enrichir sa contribution au débat : si les Français en général manifestaient une déplorable et fâcheuse tendance à l’entre-soi et au repliement frileux, c’était le huis clos de l’endogamie qu’il fallait, d’après elle, incriminer, ce « vieux sang pourri » qui ne se renouvelait pas et, pis encore, refusait de se renouveler. La régénération viendrait de l’apport de sang neuf des populations immigrées, évidence dont il ne fallait pas douter et que l’on devait acclimater, à toute force, dans la tête du retardé global qu’était le prolétaire hexagonal. »

Des propos qui, remarquons-le, font quelque peu écho à ceux de Cécilia Sarkozy, qui se disait fière de n'avoir « aucune goutte de sang français dans les veines  » (voir ici et ).

Si les Français sont frileux et endogames, selon Carla Bruni, que dire des Roumains, des Bulgares, des Italiens, des Israéliens, des Japonais, des Camerounais, des Marocains, des Saoudiens, des Péruviens... bref de la plupart des autres peuples de la Terre, qui le sont encore plus ? Quiconque a regardé le dernier Euro de football a pu constater que la France était l'une des seules équipes, avec la Belgique et l'Allemagne, à ne pas avoir une équipe totalement homogène "ethniquement", c'est-à-dire 100 % blanche. Le procès en endogamie fait aux Français est juste aberrant...

Bernard Kouchner, ami du couple Sarkozy et présent lors du dîner où ces propos ont été tenus, cherchait lui-même (désespérément), dans une vidéo qui avait fait le tour du web il y a quelques années, les Blancs dans l'équipe de France de football :


Kouchner compte les noirs par peace4all

La fascination de Carla Bruni pour « l’autre » est encore évoquée une page plus loin, dans la même soirée, lors d’une conversation que rapporte Patrick Buisson :

« Ainsi Carla Bruni, passionnée d’anatomie, en tenait pour un implacable déterminisme. Lequel expliquait, à l’en croire, l’écrasante supériorité des Noirs dans la plupart des sports à l’exception de la natation en raison de "la trop grande masse musculaire des Africains par rapport à leur masse graisseuse" qui, censément, leur empêchait d’être aussi performants que dans les autres disciplines. »

La fascination mène parfois à l'aveuglement, car on ne voit pas très bien où se situe "l’écrasante supériorité des Noirs dans la plupart des sports", à laquelle croit Carla Bruni. Dans le football ? Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, Antoine Griezmann, Gareth Bale, Iniesta, Luis Suarez ou Zlatan Ibrahimovic sont-ils Noirs ? Dans le Top 10 mondial, on ne trouve guère à l'heure actuelle que Neymar (qui est Brésilien et pas Africain). Dans le tennis ? le rugby ? le volleyball ? le cyclisme ? le ski ? l'équitation ? le judo ? la gymnastique ? A la vérité, cette "supériorité écrasante" n'est visible que dans très peu de sports, essentiellement le sprint, le demi-fond et la boxe.

Bernard Kouchner renchérit pourtant sur les propos de Carla Bruni :

« Les Africains n’ont pas de piscine ! Donnez-leur des infrastructures et ils dépasseront les Blancs ! Regardez les performances de Jesse Owens en 1936 ! Depuis, les Noirs raflent tout. »

Ces déclarations, venant d'un homme de gauche, républicain, pétri de valeurs humanistes, donnent le tourni. Notons en effet l'étrange amalgame fait par Kouchner (comme par Carla Bruni) entre les termes "Noirs" et "Africains"... comme si un Noir ne pouvait pas être Européen, Américain, Asiatique, ou Océanien. D'ailleurs, Jesse Owens n'était pas Africain, mais Américain (Étatsunien). Tout comme Wilson Kipketer, l'ancien champion du monde du 800 mètres, n'est pas Africain, mais Danois (même si, dans ses commentaires, le journaliste sportif Patrick Montel précisait systématiquement qu'il était Danois, mais d'origine kenyane, ce qu'il ne se serait jamais permis avec un athlète français d'origine africaine : il eut été "raciste" de le ramener constamment à ses origines).

Owens ou Kipketer ne restent des Africains que pour les racialistes qui refusent l'idée qu'un Européen ou un Nord-Américain puisse être autre chose qu'un Blanc. C'est une idée sans doute défendable, mais qui est marquée à l'extrême-droite, et l'on ne sache pas que Carla Bruni et Bernard Kouchner soient de ce bord.

Leurs propos rappellent en tout cas étrangement ceux de Jean-Marie Le Pen sur l'inégalité des races, où il avait lui aussi eu recours à des illustrations sportives :

"Je n'ai pas parlé d'une supériorité d'une race sur l'autre. J'avais dit que les différences de race n'avaient pas toujours les mêmes capacités et les mêmes qualités. Par exemple, les Noirs sont plus doués pour la course alors que les Blancs le sont plus pour la natation. Il n'y avait là dedans aucune connotation de ce qu'on peut appeler un racisme condamnable."  

A noter qu'à la différence de Le Pen, qui voyait les uns dominer les autres en fonction des disciplines considérées, Kouchner voit les Noirs dépasser les Blancs partout, dans tous les sports. Ce qui, d'une part, est factuellement faux, même dans des sports qui ne nécessitent que peu d'équipement (le foot), et qui, d'autre part, provoquerait un véritable tollé si la proclamation de supériorité avait été faite en sens inverse. On conseillera à tout ce beau monde, d'extrême droite comme de gauche bobo, d'écouter les vidéos de Frédéric Delavier, qui évoque plus intelligemment qu'eux les différences, tant morphologiques que psychologiques, des peuples de la Terre, en fonction du climat, du milieu, des ressources énergétiques. Ici, nulle essentialisation de prétendues races figées pour l'éternité, mais l'explication de la nécessaire adaptation des hommes (flexibles) à leur environnement, qui requiert tout simplement des qualités et des manières d'être différentes.

A noter qu'à la différence de Le Pen, qui voyait les uns dominer les autres en fonction des disciplines considérées, Kouchner voit les Noirs dépasser les Blancs partout, dans tous les sports. Ce qui, d'une part, est factuellement faux, même dans des sports qui ne nécessitent que peu d'équipement (le foot), et qui, d'autre part, provoquerait un véritable tollé si la proclamation de supériorité avait été faite en sens inverse.

On conseillera à tout ce beau monde, d'extrême-droite comme de gauche bobo, d'écouter les vidéos de Frédéric Delavier, qui évoque plus intelligemment qu'eux les différences, tant morphologiques que psychologiques, des peuples de la Terre, en fonction du climat, du milieu, des ressources énergétiques. Ici, nulle essentialisation de prétendues races figées pour l'éternité, mais l'explication de la nécessaire adaptation des hommes (flexibles) à leur environnement, qui requiert tout simplement des qualités et des manières d'être différentes.

 

Source : Agoravox.fr

Informations complémentaires :

 

 

Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce samedi 30 octobre 2016

Revue de presse du jour comprenant l'actualité nationale et internationale de ce samedi 30 octobre 2016

Bonjour, pour information j’ai ré-activé une couche de cache logiciel, page affichée instantanément pour les pages déjà visitées depuis le vidage du cache.

Pour ce qui est des pages qui ne sont pas en cache je suis extrêmement satisfait du nouveau serveur, il les affiche en +/- 3 secondes ce qui est le temps maximal recommandé par Google.

Bref, ça va vite, très vite, les erreurs 503 semblent avoir disparues, par contre nous faisons face, de temps en temps, à des messages « Error Connect 20 » qui viennent en fait du proxy du clouds, et chose bizarre ça ne semble toucher que les usagers d’Orange…

On bosse dessus avec le provider du clouds, parce que (même si ça n'arrive pas souvent), c’est assez gênant. Merci de me remonter l'info (avec le nom du fournisseur d'accès internet aussi svp,) si vous avez aussi le message ça me permettra de savoir l'impact.

Pour le reste, tout va bien, le serveur n’a aucune « ratée ».

Pour information, je vous ai fait une sous-section « Série » dans la rubrique Cinéma, pour que vous puissiez trouver nos séries rapidement.

Voilà, c’était le petit topo du dimanche, et maintenant notre Revue de presse quotidienne, qui est plutôt intéressante et bien fournie pour un dimanche matin.

Bon dimanche !

Amicalement,

L'Amourfou

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Actualités françaises :

30.10.2016

« Bronzés », « vieux sang pourri »... Les propos choc de Sarkozy, Bruni et Kouchner révélées par Patrick Buisson (Agoravox.fr)

Nouvelles manifestations de policiers, malgré les annonces du gouvernement (Le Monde.fr)

À Paris, les campements de migrants se multiplient (France 24.com)

Valls : le campement de migrants de Stalingrad sera évacué «la semaine prochaine» (RT.com)

Bercy consent à réduire la CSG de 550.000 retraités en 2017 (Les Echos.fr)

Des parlementaires français interpellent le Royaume-Uni pour accueillir les mineurs de Calais (Les Echos.fr)

« Tous chômeurs ! Pour sa première course, le camion sans chauffeur d’Uber livre 50.000 cannettes de bière ! » L’édito de Charles SANNAT (Insolentiae.com)

La méthode Wauquiez pour le RSA, culpabiliser celles et ceux qui veulent retrouver le chemin de l'emploi (L'Humanité.fr)

29.10.2016

François Fillon veut serrer de plusieurs crans la ceinture du petit peuple (L'Humanité.fr)

Dans le nord de Paris, des migrants de plus en plus nombreux (Le Monde.fr)

Tsiganes internés sous Vichy : Hollande reconnaît la responsabilité de la France (20 Minutes.fr)

Dans une entreprise comme dans une Nation ce sont les opérationnels qui créent la richesse, pas les fonctionnaires (Agoravox.fr)

Le "très décevant" rebond de la croissance française (L'Express.fr)

Huit Français sur dix ne croient pas à l'inversion de la courbe du chômage (Les Echos.fr)

Des nanoparticules potentiellement cancérogènes dans plus de 100 sucreries pour enfants (Basta!)


Divers :

21.10.2016

Pierre Jovanovic et Laurent Fendt : La revue de presse (Octobre 2016)

20.10.2016

L'Union Européenne, une Dictature démasquée...

19.10.2016

« Nous sommes devenus les esclaves de l'Arabie Saoudite et du Qatar ! », selon Philippe de Villiers (Boursorama)


Moment détente :

30.10.2016

Fâché par la polémique, Jean-François Copé boude le Salon du chocolat (Le Point.fr)

28.10.2016

Une faille de sécurité sur le site internet du PS inquiète la Cnil (Les Echos.fr)

26.10.2016

Sondage : avec 4% de satisfaits, Hollande atteint un record d'impopularité (L'Express.fr)

25.10.2016

Le prix d’un pain au chocolat pour Copé ? 10 à 15 centimes d’euro ! (Agoravox.fr)

Analyse : François Hollande perd jusqu'au soutien du patron du Parti socialiste (France 24.com)


Actualités internationales :

30.10.2016

L'accord de libre-échange entre l'UE et le Canada signé dimanche (Le Figaro.fr)

Irak: opération pour couper les axes entre Mossoul et la Syrie (L'Express.fr)

Venezuela : Nicolas Maduro face à la grève générale (Le Monde.fr)

Islande : percée des Pirates aux législatives, mais sans majorité (L'Express.fr)

Espagne : le Parlement reconduit Mariano Rajoy à la tête du gouvernement (France 24.com)

Les emails d'Hillary Clinton : quelles conséquences ? (France Tv Info.fr)

Réouverture de l’enquête sur les mails de Clinton, Podesta stressé (Sputniknews.com)

Les Moldaves élisent leur président pour la première fois depuis vingt ans (Le Monde.fr)

Manuel Valls veut une alliance entre l'Europe et l'Afrique (Les Echos.fr)

L’Edito de Bruno Bertez : le populisme, rempart contre la guerre ! – Mondialisation : les antidotes aussi peuvent être mondiaux ! (Le Blog à Lupus)
 

29.10.2016

Islande : ce qu'une victoire du parti Pirate pourrait changer pour le monde (Atlantico.fr)

Le FBI relance son enquête sur les emails d'Hillary Clinton (Les Echos.fr)

VIDEO. Les forces irakiennes libèrent la ville chrétienne de Qaraqosh (France Tv Info.fr)

Grande-Bretagne : Uber condamné pour non-respect du droit du travail (Le Point.fr)


High-Tech :

30.10.2016

Tesla : après l'automobile, Elon Musk jette son dévolu sur les toitures solaires (L'Express.fr)

27.10.2016

Le marché des drones sous-marins en plein essor (France Tv Info.fr)

La capacité de production d’énergies renouvelables dépasse pour la première fois celle du charbon (France 24.com)

VIDEO. Etats-Unis : une première livraison assurée par un camion sans chauffeur (L'Express.fr)

26.10.2016

"Dilemme Terminator" : le Pentagone prépare des robots autonomes qui peuvent tuer (Atlantico.fr)

25.10.2016

Révolution industrielle sur le marché de l'impression 3D (Le Parisien.fr)

24.10.2016

Imposture : pourquoi le vieil électroménager que vous venez de déposer dans un centre de tri ne sera jamais recyclé (Atlantico.fr)


Sciences :

30.10.2016

Kazakhstan : retour sur Terre de trois astronautes de l'ISS (Romandie.com)

Le tombeau de Jésus ouvert pour la première fois depuis au moins deux siècles (Le Point.fr)

Images rares de baleines boréales dans l’Arctique (Le Monde.fr)

29.10.2016

Deux nouvelles lunes découvertes autour d'Uranus (Le Figaro.fr)

28.10.2016

Le plus grand sanctuaire marin au monde verra le jour en Antarctique (France Tv Info.fr)

27.10.2016

La moitié des vertébrés a disparu en quarante ans (Le Monde.fr)

25.10.2016

Admirez les plus belles photographies du monde sauvage de l'année (Le Figaro.fr)

23.10.2016

VIDEO. La capsule Cygnus est arrivée à la Station spatiale internationale (France Tv Info.fr)


Informatique :

27.10.2016

Microsoft dévoile son propre PC, à 3000 dollars (Le Figaro.fr)


20 Minutes par jour :

30.10.2016

La Paris Games Week, salon symbole d'un e-sport en pleine croissance (Le Parisien.fr)

L'ordinateur du futur s'affiche à la Paris Games Week (Atlantico.fr)

28.10.2016

Paris Games Week : le jeu vidéo, c'est toute une histoire (Le Parisien.fr)

24.10.2016

Nintendo dévoile Switch, sa nouvelle console de jeu (France 24.com)


Sécurité :

24.10.2016

Piratage massif de sites Internet : quand les objets connectés attaquent (Le Parisien.fr)


Dossiers :

28.10.2016

CHOLESTÉROL : le grand bluff  (Agoravox.fr)
 


Livres :

14.09.2016

« Ce n'est pas impossible que l'on revienne au franc ! », selon François Lenglet (Boursorama) via Contributeur anonyme


Twilligth Zone :

28.10.2016

Des lingots du métal mythique de l’Atlantide ont été trouvés dans une épave (Les Brindherbes Engagés)

26.10.2016

Plus de doutes ! Le phénomène du Triangle des Bermudes enfin expliqué (Sputniknews.com)


Cinéma :


Séries :

29.10.2016

Aftermath - Saison 1, épisode 1/10 : RVL 6768 (VOSTFR)

02.10.2016

Damien - Saison 1, épisode 9/10 : The Devil You Know (VOSTFR)

04.09.2016

Mr. Robot - Saison 1, épisode 4/09 : D3m0ns.mp4


 

Le complément de la Revue de presse du jour comprenant les informations de ce qui fait l'actualité française et internationale du 17 au 18 octobre vues par notre Contributeur anonyme.

 


 

FRANCE : ... Armée sans argent depuis le 12 octobre ... qui peut croire à la promesse de 250 millions pour la police

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-ministere-de-la-defense-est-en-rupture-de-paiement-depuis-le-12-octobre-610858.html

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/budget-2017-les-sept-inquietudes-du-chef-d-etat-major-des-armees-610486.html

http://www.ladepeche.fr/article/2016/10/27/2447398-les-policiers-ont-ete-entendus.html

FRANCE : ... Calais, coût 216 millions

http://www.valeursactuelles.com/societe/calais-a-coute-216-millions-deuros-a-la-france-66131

 

VIDEO DU JOUR

SDF dans la Silicon Valley

http://www.francetvinfo.fr/monde/usa/etats-unis-la-silicon-valley-terre-d-inegalites_1888105.html

Pipeau sur le chômage

http://www.boursorama.com/actualites/la-forte-baisse-du-chomage-est-elle-pipeau-7d9ac2ee6b4aee609c5d1d5c3514c84e

 

A chaque fois que vous vous retrouvez du côté de la majorité, il est temps de commencer à réfléchir. Mark Twain

 

SIGNE DES TEMPS :

MONDE : ... le 666 system, tatouage au laser pour acheter et vendre

http://www.brujitafr.fr/2016/10/quand-le-systeme-monetaire-mondial-tombera.ce-sera-le-666-systeme.html?

 


 

UK/USA : ... les robots menacent 860.000 emplois ... camion sans conducteur

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/royaume-uni-les-robots-menacent-860-000-emplois-dans-le-secteur-public-610832.html

https://fr.express.live/2016/10/26/camion-sans-conducteur-livraison-ab-inbev-anheuser-busch/

 


 

1. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL FINANCIER

FRANCE : ... 1 Français sur 4 prêts à devenir auto-entrepreneur ... chiffres truqués du chômage

http://bfmbusiness.bfmtv.com/emploi/plus-d-un-francais-sur-quatre-est-pret-a-devenir-auto-entrepreneur-1052054.html

http://www.brujitafr.fr/2016/10/france-chomage-pourquoi-les-methodes-de-calcul-ne-sont-pas-bonnes.html

https://leblogalupus.com/2016/10/26/douce-france-propagande-et-manipulation-chomage-les-vrais-et-inquietants-chiffres-du-chomage-de-septembre-2016

ITALIE : ... budget sans argent ... Monte Paschi perte 1 milliard

http://www.romandie.com/news/La-Commission-demande-des-explications-sur-le-budget-italien/747621.rom

http://www.romandie.com/news/BMPS-perte-nette-trimestrielle-de-115-mrd-EUR_RP/747336.rom

MARCHES : ... effondrement financier

http://www.businessbourse.com/2016/10/25/egon-von-greyerz-en-route-vers-lapocalypse-financiere/

USA : ... Caterpillar recule encore ... Apple, première baisse depuis 15 ans

http://www.romandie.com/news/Caterpillar-resultats-trimestriels-en-baisse-previsions-pessimistes/747465.rom

http://rue89.nouvelobs.com/2016/10/26/apple-enregistre-premiere-baisse-depuis-15-ans-265508

AUTRICHE : ... dette à 70 ans (à quand l'obligation millénium des 1000 ans bibliques)

http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211430089922-lautriche-emet-de-la-dette-a-70-ans-sur-les-marches-2037778.php

VENEZUELA : ... vers la grève générale

http://www.leparisien.fr/international/venezuela-la-crise-politique-s-aggrave-apres-l-appel-a-une-greve-generale-27-10-2016-6258096.php

ALLEMAGNE : ... DB sauvé ? ... bulle immobilière

http://www.latribune.fr/edition-quotidienne/26-10-2016/focus/la-reglementation-bancaire-a-t-elle-sauve-deutsche-bank-4305.html

http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0211429705855-berlin-veut-eviter-la-formation-dune-bulle-immobiliere-2037929.php

CHINE : ... achète l'Occident via ses montagnes de cash

http://www.atlantico.fr/decryptage/hilton-club-med-pierre-et-vacances-louvre-psa-chinois-qui-mettent-main-entreprises-occidentales-offrent-solution-miracle-pour-2861596.html

https://fr.sputniknews.com/presse/201610251028361920-chine-usa-actifs/

 

2. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SOCIETAL

FRANCE : ... une expulsion tourne mal, 5 blessés par balles

http://france3-regions.francetvinfo.fr/limousin/creuse/creuse-expulsion-locative-tourne-mal-cinq-blesses-balle-1116989.html

POLITIQUE : ... Sapin favorable au CETA

https://francais.rt.com/economie/28069-traite-ue-canada-apporterait-mieux-france

BELGIQUE : ... le PS veut vendre le cannabis en pharmacie

https://fr.express.live/2016/10/25/ps-veut-reglemente-vente-de-cannabis/

SANTE : ... un boxer anti-ondes magnétiques ? (votre cadeau de Noel pour mettre sur la tête:)

http://www.leparisien.fr/societe/et-maintenant-des-boxers-anti-ondes-telephoniques-27-10-2016-6257007.php

 

3. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SPIRITUEL

EGYPTE : ... chambres secrètes

http://www.atlantico.fr/decryptage/secrets-chambres-cachees-juste-decouvertes-dans-grande-pyramide-gizeh-candida-moss-daily-beast-2859756.html

 

 

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Et bien sûr l'ensemble des Revues de presse précédentes dans la section qui leur sont dédiées.

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 Amicalement,

l'Amourfou...