vendredi 29 juillet 2016

Croissance nulle au deuxième trimestre, « décevant » selon Bercy…

Croissance nulle au deuxième trimestre, « décevant » selon Bercy…

Étonnant, non ??? (Informations complémentaires)

L'activité économique a stagné au deuxième trimestre en France, le produit intérieur brut restant stable alors qu'il était attendu en hausse de 0,3%, a annoncé vendredi l'Insee. L'Institut national de la statistique et des études économiques a en revanche révisé légèrement à la hausse la croissance du premier trimestre, à +0,7% contre +0,6%.

Le chiffre de la croissance en France pour le deuxième trimestre, avec un produit intérieur brut stable, est "décevant", mais il ne "ne remet pas en cause la prévision de croissance de 1,5% en 2016", a assuré le ministère des Finances dans un communiqué. "Il s'explique évidemment avant tout par la croissance exceptionnelle du 1er trimestre, mais également par des effets ponctuels au 2e trimestre, notamment les grèves dans les raffineries qui ont pesé sur la production", explique Bercy, soulignant toutefois que "l'économie française reste sur une dynamique de reprise".

 

Source : Le Figaro.fr

Informations complémentaires :

 
 
 

Marseille : des caméras intelligentes

Marseille : des caméras intelligentes

Finalement, 4 ans après qu'on vous en ait parlé, c'est arrivé en France.... (Informations complémentaires)


Marseille : des caméras intelligentes

La ville annonce l'installation d'un système de caméras prédictif, ce qui serait une première dans une grande ville de France.

Un logiciel de vidéo surveillance capable de repérer des visages ou d'analyser des allées et venues et de prévenir s'il y a danger. Avant même les menaces récentes du groupe État islamique, la ville de Marseille avait prévu de se doter de ce réseau de caméras intelligentes. Un système qui s'inspire de l'exemple de la ville de Mexico : 15.000 caméras, des drones, des détecteurs de coups de feu, des boutons d'alerte dans les rues et une baisse de la criminalité de plus de 30% en cinq ans.

A Nice (Alpes-Maritimes), un panneau annonce la présence de caméras de vidéosurveillance, le 25 janvier
2015.  (J.M EMPORTES / ONLY FRANCE / AFP)

Détecter les gens en fuite

En France certains équipements sont en phase de test dans les laboratoires, cette caméra par exemple est capable de repérer les comportements agressifs, d'autres détectent les gens en fuite et permettent de les suivre automatiquement ; de quoi convaincre les élus locaux. Les Marseillais eux se disent prêts pour ces nouvelles caméras, un sentiment de sécurité qui a un coût, la cité phocéenne est prête à débourser 10 à 12 millions d'euros pour ce projet.
 

Source : France Tv Info.fr

Informations complémentaires :

 

Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce vendredi 29 juillet 2016

Revue de presse du jour comprenant l'actualité nationale et internationale de ce vendredi 29 juillet 2016

Bonjour, allez, je suis sympa, je vous épargne mes états d'âme... ; ) , et voici la Revue de presse du jour....

Amicalement,

f.

revue_de_presse_02_12_2015.png

Actualités françaises :

29.07.2016

Marseille : des caméras intelligentes (France Tv Info.fr)

Assurance maladie : toujours pas d’accord en vue (L'Humanité.fr)

Croissance nulle au deuxième trimestre, « décevant » selon Bercy… (Le Figaro.fr)

EDF donne le feu vert au chantier nucléaire de Hinkley Point (France 24.com)

EDF : un administrateur, en désaccord sur Hinkley Point, claque la porte (Le Point.fr)

Mauvaises récoltes : le gouvernement annonce un plan d'aide aux céréaliers (France Tv info.com)

« L’étiquetage alimentaire doit être une réponse à la demande d’une alimentation plus saine » (Le Monde.fr)

28.07.2016

La marche blanche prévue jeudi à Saint-Étienne-du-Rouvray interdite pour raisons de sécurité (France24.com) via Contributeur anonyme

L’IGPN met à mal la version d’Estrosi (Libération.fr)

SFR compte supprimer 5000 emplois, un tiers de ses effectifs (L'Express.fr)

Vrais chiffres chômage juin 2016, 18.000 chômeurs de plus, malgré 340.200 radiés ce mois (Agoravox.fr)

Faut-il mettre en place un revenu universel en France ? (Les Echos.fr) via Contributeur anonyme


Divers :

27.07.2016

Olivier Delamarche VS Patrice Gautry BFMTV Intégrale Placement 25 juillet 2016 : « Que peut-on retenir du sommet du G20 à Chengdu ? » (BFMTV) via Contributeur anonyme

25.07.2016

Attentat de Nice – Responsables et coupables – L’analyse de François Asselineau (UPR)


Moment détente :

29.07.2016

Allemande attaquée au couteau: la police lui demande de "remplir un formulaire" (Sputniknews.com)


Actualités internationales :

29.07.2016

JMJ : Le pape invite les jeunes à se rebeller pour changer le monde (L'Express.fr)

Inde : tués à la hache pour une dette de 20 centimes (Le Point.fr)

Six événements majeurs qui changeront le cours de l’Histoire (E. von Greyerz) (Olivier Demeulenaere)

Qui se cachait derrière les attentats terroristes en Italie pendant les « années de plomb » ? (Asselineau) via Agoravox

28.07.2016

Syrie : Attentat de l’Etat Islamique au camion piégé contre des Kurdes (L'Humanité.fr)

La Turquie ordonne la fermeture de 45 journaux et 16 chaînes de TV (Le Point.fr)

Arrivée du pape François en Pologne pour les JMJ dans une ambiance assombrie (France24.com)

Brexit : le Français Michel Barnier nommé négociateur de la Commission européenne (France24.com)

Déficit : pas de sanctions pour Madrid et Lisbonne (Les Echos.fr)

Syrie : la coalition ouvre une enquête sur la mort de 60 civils lors de raids (L'Express.fr)


High-Tech :

29.07.2016

Facebook menacé d’un redressement fiscal de plusieurs milliards de dollars aux Etats-Unis (Le Monde.fr)

28.07.2016

JO 2016 : des athlètes dopent leur cerveau avec des stimulations électriques (Le Parisien.fr)


Sciences :

28.07.2016

Solar Impulse : 23 jours de vol, plus de 42.000 kilomètres parcourus (Le Figaro.fr)

26.07.2016

Première naissance d’un bébé atteint d’une microcéphalie liée au virus Zika en Europe (Le Monde.fr)


Informatique :


20 Minutes par jour :

26.07.2016

Fièvre Pokemon Go : Les conseils d’une association de protection de l’enfance (Les Brindherbes Engagés)


Sécurité :

26.07.2016

Révélations top secrètes : « J’étais un Troll du Gouvernement » (Nouvel Ordre Mondial.cc)


Blackbox :


Twilligth Zone :


Cinéma :


 

Le complément de la Revue de presse du jour comprenant les informations de ce qui fait l'actualité française et internationale vues par notre Contributeur anonyme.

 


 

PAYS-BAS : ... ABN AMRO veut des taux négatifs sur ses comptes commerciaux

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-abn-amro-va-imposer-des-taux-negatifs-sur-ses-comptes-commerciaux.aspx?article=8771007224H11690

UK : ... RBS taux négatifs sur ses clients ... LLOYDS supprime 3000 postes de plus

http://www.romandie.com/news/RBS-pourrait-taxer-les-depots-de-certains-clients-a-cause-des-taux-negatifs/723801.rom

http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0211165706834-lloyds-banking-group-supprime-3000-emplois-supplementaires-2017428.php

PORTUGAL : ... baisse de 50% du bénéfice de Banco Santander

http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20160727.REU5760/le-benefice-de-banco-santander-en-baisse-de-pres-de-50.html

ALLEMAGNE : ... Deutsche Bank & Commerzbank

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/deutsche-bank-la-restructuration-du-groupe-pourrait-jouer-les-prolongations-589116.html

http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0211162320028-deutsche-bank-a-frole-une-perte-trimestrielle-2017185.php

http://www.boursorama.com/actualites/deutsche-bank-veut-tourner-la-page-des-litiges-en-2016-76e5ff62bf925a03bae5004c85ed55c7

http://www.agefi.fr/corporate/actualites/article/20160727/deutsche-bank-voit-benefice-fondre-a-20-millions-d-195999?

 

VIDEO DU JOUR

Accorhotels rachète John Paul fournisseur de services de conciergerie

http://www.dailymotion.com/video/x4m1g4i_accorhotels-rachete-john-paul-fournisseur-de-services-de-conciergerie_news

 

A chaque fois que vous vous retrouvez du côté de la majorité, il est temps de commencer à réfléchir. Mark Twain

 

SIGNE DES TEMPS :

VERITE : ... les 6 évenements financiers qui changeront le cours de l'Histoire

https://www.goldbroker.fr/actualites/six-evenements-majeurs-qui-changeront-cours-histoire-985

 


 

FRANCE DE LA REPRISE : ... explosion des ruptures conventionnelles

http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0211159292759-emploi-les-ruptures-conventionnelles-battent-des-records-2016965.php

FRANCE DU DEPECAGE : ... vers une assurance chômage privée (= fin des assedics)

http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-159254-pour-une-assurance-chomage-privee-en-complement-dune-allocation-de-base-2017204.php

 


 

1. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL FINANCIER

FRANCE : ... banques françaises chahutées ... trop de dette pour VIVARTE ... guerre au cash ... SFR supprime 5000 postes ...

http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211159351949-les-banques-francaises-mobilisees-dans-un-environnement-chahute-2017108.php

http://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0211156359049-le-mur-de-la-dette-met-vivarte-et-ses-enseignes-en-grande-difficulte-2016881.php

http://la-chronique-agora.com/suisses-veulent-cashless/

http://la-chronique-agora.com/financiarisation-collectivisation-epargne-destruction/

http://la-chronique-agora.com/parasitocratie-pression-fiscale-privileges/

http://www.latribune.fr/technos-medias/sfr-prevoit-une-grande-saignee-dans-ses-effectifs-589223.html

UE : ... S&P juge le situation intenable

http://www.euractiv.fr/section/politique/news/standard-poors-juge-que-lue-va-droit-dans-le-mur/?nl_ref=17573282

MARCHES-FINANCIERS : ... Draghi fait du Ponzi ... Caterpillar négatif sur l'Europe ... les banques centrales manipulent avec les prêts d'or ... effondrement à venir ....

https://fr.express.live/2016/07/25/draghi-italie-bailout-banques/

http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211159560075-un-graphique-pour-comprendre-la-phrase-de-draghi-qui-a-sauve-leuro-2016985.php

http://www.businessbourse.com/2016/07/27/caterpillar-voit-des-risques-plus-eleves-en-europe/

http://www.businessbourse.com/2016/07/26/une-etude-demontre-que-les-banques-centrales-manipulent-les-marches-avec-les-prets-dor/

http://www.businessbourse.com/2016/07/27/richard-russell-le-monde-est-au-bord-du-chaos-monetaire-et-financier/

http://www.businessbourse.com/2016/07/27/gerald-celente-ce-sera-la-derniere-grande-occasion-pour-acheter-de-lor-et-de-largent/

BELGIQUE : ... 23% des médecins diplômés à l'étranger

http://www.lecho.be/actualite/archive/23_des_nouveaux_medecins_ont_un_diplome_etranger.9790884-1802.art?ckc=1&ts=1469604553

USA : ... Mac Donald's déçoit ... +35% de déficit entre 2015 et 2016

http://www.capital.fr/bourse/actualites/mcdonald-s-decoit-avec-ses-ventes-aux-etats-unis-1151338

http://or-argent.eu/le-deficit-des-etats-unis-explose-35-entre-2015-et-2016/

CHINE : ... va-t-elle faire vaciller les marchés ? ... entente sur la production d'or avec la Russie

http://or-argent.eu/la-chine-va-t-elle-a-nouveau-faire-vaciller-les-marches/

https://fr.sputniknews.com/economie/201607271027038683-production-or-russie-chine/

USA : ... le Tresor s'inquiète du Brexit ... baisse des ventes de Coca Cola

http://www.boursorama.com/actualites/le-tresor-americain-s-inquiete-du-brexit-qui-pourrait-bouleverser-sa-stabilite-financiere-55350b1d9239fe808ea025b906173acc

http://www.capital.fr/bourse/actualites/coca-cola-voit-ses-ventes-baisser-pour-le-5e-trimestre-d-affilee-1151752

 

2. VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL SOCIETAL

CHINE : ... mauvais payeurs exposés électroniquement dans les gares

https://fr.express.live/2016/07/25/chine-mauvais-payeurs-exposes-electroniquement-gares/

 

 

Merci à notre Contributeur anonyme ; )

 


 

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La Catalogne désobéit ouvertement à l’Espagne, par Romaric Godin

La Catalogne désobéit ouvertement à l'Espagne, par Romaric Godin

Hmmm, tout va bien, cela devrait mal finir…

Source : La Tribune, Romaric Godin, 27/07/201629

Le parlement catalan a accepté l'idée de

Le parlement catalan a accepté l’idée de “mesures unilatérales” pour avancer vers l’indépendance. (Crédits : Reuters)

Le parlement catalan a accepté l’idée d’un recours à l’unilatéralité pour avancer vers l’indépendance. Un défi à Madrid, d’autant que le Tribunal constitutionnel espagnol avait interdit un tel vote.

Cette fois, les ponts semblent coupés entre Madrid et Barcelone. Ce mercredi 27 juillet, le parlement catalan a adopté les conclusions de la Commission sur le processus constituant à la majorité de ses membres, soit 72 voix sur 135. Dans une ambiance visiblement tendue et hémicycle en partie abandonnée par l’opposition, les deux groupes indépendantistes, Junts Pel Sí (62 sièges, qui regroupe le centre-droit du parti démocrate catalan (PDC) et le centre gauche de la Gauche Républicaine (ERC)) et la gauche radicale de la CUP (10 sièges), ont fait bloc pour voter ce texte qui est un défi ouvert au pouvoir central espagnol.

La reconnaissance de l’unilatéralité

Ce texte reconnaît en effet la nécessité d’un recours à des « mesures unilatérales » pour avancer vers l’indépendance. Ceci signifie l’abandon par les Indépendantistes de Junts Pel Sí d’un de leurs crédos : l’indépendance négociée avec l’Espagne. Jusqu’ici, l’idée défendue tant par ERC que par le PDC (ex-CDC) était de discuter de la sécession avec Madrid, notamment par l’organisation d’un référendum reconnu par l’Espagne qui s’engageait ainsi à en respecter l’issue. Mais cette position a toujours été refusée par le gouvernement espagnol et le maintien probable – dès à présent ou après de nouvelles élections qui pourraient encore le renforcer selon les derniers sondages – de Mariano Rajoy à la Moncloa, le Matignon espagnol, rend cette option improbable.

Les Indépendantistes modérés ont donc reconnu l’impasse de leur démarche et accepté la nécessité du recours à l’unilatéralité pour avancer vers l’indépendance. Or, cette unilatéralité suppose évidemment de sortir de la légalité espagnole pour fonder une nouvelle légalité purement catalane. Ce transfert a implicitement été adopté par Carles Puigdemont, le président du gouvernement catalan, lors de la séance du parlement. Il a indiqué que, selon lui, « nous ne sommes pas hors de la légalité. Ce parlement parfaitement légitime pour faire des lois ». Le président catalan estime donc déjà que la légalité est justifiée par la légitimité du seul parlement catalan, légitimité qu’il estime être fondateur de la nouvelle légalité catalane. Mais ceci signifie aussi qu’il ne reconnaît plus réellement la légalité espagnole qui, elle, interdit l’unilatéralité.

L’unilatéralité comme programme officiel du gouvernement catalan ?

Ce vote est le premier pas vers l’adoption de la notion d’unilatéralité dans la nouvelle feuille de route du gouvernement catalan qui devrait poser les fondements de l’alliance renouvelée des indépendantistes. Carles Puigdemont ne l’a pas caché en annonçant son vote en faveur du texte de la commission. Début juin, la coalition entre Junts Pel Sí et la CUP avait explosé sur la question du budget que la CUP avait refusé de voter. Carles Puigdemont avait alors décidé de poser une question de confiance au parlement, question qui sera posée – on l’a appris ce mercredi – le 28 septembre prochain. Les négociations entre les deux camps doivent à présent déboucher sur une nouvelle feuille de route dans laquelle se situera la possibilité d’un référendum unilatéral d’indépendance (RUI). Cette position est à mi-chemin entre le choix de la CUP de procéder à une déclaration unilatéral d’indépendance et celui de Junts Pel Sí de négocier avec Madrid. L’union des camps indépendantistes pourrait donc se reconstituer sur ce RUI. En cas d’impossibilité de toute discussion avec l’Espagne, la Generalitat, le gouvernement catalan, pourrait alors procéder à un référendum unilatéral dont il s’engagerait à respecter l’issue, ce qui le différenciera de celui du 9 novembre 2014 qui n’était que consultatif. Une déclaration d’indépendance pourrait donc suivre.

Défi lancé à Madrid

Le gouvernement catalan semble donc prêt à prendre seul le chemin de l’indépendance et à ignorer la légalité espagnole. C’est l’issue logique de la déclaration du 9 novembre 2015 votée par les deux groupes indépendantistes et qui appelait à placer la légitimité du parlement catalan au-dessus de celle du pouvoir espagnol et singulièrement du Tribunal Constitutionnel espagnol (TC). Le TC avait annulé cette déclaration, mais, en réalité, la majorité parlementaire catalane l’applique scrupuleusement. L’existence même de ce vote du 27 juillet le confirme. En effet, le TC avait jugé illégal les conclusions du comité et avait demandé au bureau du parlement catalan de ne pas le soumettre au vote. Effectivement, le bureau ne l’avait pas inscrit à l’ordre du jour, mais la procédure parlementaire catalane a permis de l’inscrire à la demande des groupes parlementaires indépendantistes. Jorid Turull, de Junts Pel Sí a indiqué être « conscient, en faisant cette demande, du mandat » de son groupe issu des élections du 27 septembre, qu’il place ainsi au-dessus de la légalité espagnole. Ana Gabriel, de la CUP, s’est dite, elle, consciente de la « déclaration du 9 novembre 2015 », niant ainsi la décision du TC. De son côté, le président du parti populaire (parti conservateur de Mariano Rajoy) en Catalogne, Xavier Albiol, a évoqué un « attentat » à propos du vote. Mais le bureau du parlement a appliqué la procédure et soumis le texte au vote après avoir demandé l’aval du parlement, aval obtenu grâce aux 72 sièges indépendantistes.

Déjà un acte d’unilatéralité

Le débat et le vote sur ce texte est donc un défi clair lancé au TC, un déni de sa compétence sur le parlement catalan. Un acte d’unilatéralité. Ce mercredi 27 juillet, le parlement catalan, soutenu par la Generalitat, a décidé de sortir ouvertement de la légalité espagnole. Il a déjà confirmé par les actes les recommandations de la commission qu’il a approuvées. Les Indépendantistes peuvent s’estimer renforcés par un sondage réalisé par l’institut CEO et paru le 22 juillet et qui donne une majorité encore relative, mais claire, à l’indépendance, avec 47,4 % des Catalans favorables à la sécession contre 42,4 % opposés. Voici trois mois, les deux camps étaient à égalité à 45,5 %. Le résultat des élections du 26 juin, favorables au PP, a donc convaincu certains Catalans que la discussion avec Madrid était impossible et qu’il était « impossible de changer l’Espagne » désormais. Dans ce cas, la seule solution est l’indépendance. C’est aussi le cœur de la pensée qui a permis à l’indépendantisme modérée de rejoindre l’idée de l’unilatéralité.

Quelle réaction de Madrid ?

Reste à savoir comment le TC et le gouvernement à Madrid vont réagir. Xavier Albiol avait prévenu qu’il s’agissait du « dernier avertissement » du TC envers le parlement catalan et, ce mercredi, il a évoqué un “coup d’Etat contre le TC” qui “met en danger l’autonomie catalane“. On se situe en effet désormais de façon évidente dans le cas prévu par l’article 155 de la Constitution espagnole qui permet au gouvernement central de « prendre toutes les mesures nécessaires » pour faire entrer un gouvernement d’une Communauté autonome dans la légalité constitutionnelle qu’il ne respecte pas. Le TC va-t-il demander l’application de cet article ? Mariano Rajoy, qui n’est encore qu’un président du gouvernement « en fonction », va-t-il appliquer cet article 155 et, par exemple, suspendre l’autonomie de la Catalogne ? Il pourrait attendre de disposer d’une majorité et de jouer sur cette décision catalane pour convaincre les Socialistes du PSOE de le laisser gouverner afin de « défendre l’Espagne ». Mais, en cas d’application de l’article 155, que se passera-t-il si les autorités catalanes, qui se jugent désormais plus légitimes que les autorités espagnoles refusent de se soumettre ? Faudra-t-il recourir à la force ? Et laquelle ? Pour beaucoup d’indépendantistes, l’idée est cependant que Madrid, face à cette nouvelle situation change de cap et accepte la discussion. C’est ce qu’a indiqué Marta Rovira, qui espère que l’Etat espagnol « se joindra au processus si nous l’entamons ». Mais si ce n’est pas le cas, il faudra aller plus avant dans l’unilatéralité et le conflit avec l’Espagne. Ce 27 juillet, un abîme s’est ouvert entre l’Espagne et la Catalogne et nul ne sait où une telle situation peut conduire.

Source : La Tribune, Romaric Godin, 27/07/2016

[Complotisme russophobe] La guerre de l’information russe : pour une réponse globale, par Nicolas Tenzer

[Complotisme russophobe] La guerre de l'information russe : pour une réponse globale, par Nicolas Tenzer

Je sais que ça devient lassant, mais enfin, n’oublions pas que pendant les vacances, la Russophobie continue…

Mention spéciale à ce bijou de Nicolas Tenzer – admirez le profil : il a fait ses études à l’École Normale Supérieure (1980-1982), à Sciences-Po (1980-1982) et à l’École Nationale d’Administration (1984-1986). Il est aussi titulaire d’une maîtrise d’histoire obtenue à l’Université de Nanterre. Il a été maître de conférences en philosophie politique à Sciences-Po (1986-2004) et y enseigne à nouveau depuis 2014, au sein de la Paris School of International Affairs [vous comprendrez donc la vision de nos énarques…]. Il a été entre 2010 et 2015 membre du directoire de l’Institut Aspen France, dont il a assuré successivement les fonctions de trésorier et de président (il siégeait donc dans ce think-tank aux côtés de Madeleine Albright et Condoleezza Rice…)

Rappelons bien : le souci, n’est pas d’être un atlantiste forcené : c’est un choix politique tout-à-fait estimable (s’il est sincère et désintéressé), et rien n’empêche de tenter de convaincre qu’il vaut mieux se rapprocher des Américains que des Russes, pourquoi pas.

Non, le souci c’est, comment dire… hmmm d’écrire ce genre de billet à la limite du complotisme…

(N.B. restez mesurés et polis dans les commentaires sous peine de suppression)

Source : Sauvons l’Europe, Nicolas Tenzer25/07/2016

poutine

La guerre de l'information est l'une des composantes de la guerre tout court. Elle combine ce qu'on appelle soft power et hard power et n'est pas limitée à la Russie. Moscou l'a toutefois développée avec une ampleur inégalée en termes de moyens financiers et humains et d'extension géographique. Cette guerre a une dimension à la fois interne et externe : elle vise, d'un côté, à laver le cerveau de ses citoyens en leur faisant perdre tout repère tout en instillant la crainte et, de l'autre, à gagner à ses thèses une partie des dirigeants et de l'opinion publique à l'étranger.

Elle comporte des dimensions multiples, certaines évidentes et vite repérables par des personnes vigilantes, d'autres plus subtiles et pernicieuses. Une réponse qui ne se limiterait qu'aux premières n'éradiquera pas le virus, et si elle n'est que réplique et non affirmation, elle sera vouée à l'échec.

Une guerre multidimensionnelle

La pratique de la désinformation ne se limite pas au mensonge, mais elle combine fausseté et vérité partielle. Elle entend chambouler le monde et priver les citoyens de toute référence et de toute évidence. Elle dérobe le sol où nous nous tenons, déforme l'histoire, subvertit le sens des mots et annihile la distance entre le jour et la nuit, la réalité et le cauchemar, la guerre et la paix. En cela, 1984 de George Orwell reste la référence indispensable. Cette mécanique a été bien décrite pour la face interne de la désinformation par Peter Pomenrantzev. Elle la conduit à reproduire l'argument de cour de récréation : « C'est celui qui dit qui est. » Elle dénoncera avec d'autant plus d'aplomb la guerre de l'information de l'Occident ou la menace de l'OTAN qu'elle lance la première et envahit ses voisins.

Représentation du ministère de la Vérité, l'un des lieux du roman de George Orwell : « La guerre, c'est la paix. La liberté, c'est l'esclavage. L'ignorance, c'est la force. ». Wikimédia Commons, CC BY

Représentation du ministère de la Vérité, l'un des lieux du roman de George Orwell : « La guerre, c'est la paix. La liberté, c'est l'esclavage. L'ignorance, c'est la force. ».
Wikimédia Commons, CC BY

OB : Oser citer Orwell dans ce contexte, c’est… orwellien !

À l'extérieur, cette stratégie emprunte plusieurs voies. L'une des plus connues est la mise en service de la propagande d'une armée de trolls, très présente sur Twitter, qui vise à la fois à harceler l'adversaire, à lui répondre par des contre-vérités, à essayer de le faire douter si ses certitudes ne sont pas suffisamment assises et à saper son moral, y compris par des remarques agressives, parfois racistes et antisémites. Les trolls sont des taons dont l'impact est fort chez les personnes vulnérables.

Cette propagande est aussi développée par les canaux officiels du Kremlin, comme Russia Today et Sputnik, qui diffusent et tweetent dans plusieurs langues. Ces canaux répètent les thèses de Moscou : pas d'armée russe en Ukraine jusqu'au demi-démenti officiel, guerre contre Daech en Syrie alors que les forces russes attaquent principalement les rebelles qui s'opposent au régime d'Assad, « nazis » de Kiev, etc. Mais ils font aussi appel à tous ceux qui, à l'étranger, soutiennent la politique de Poutine. Selon une tactique classique, ils visent aussi à saper le moral de l'adversaire, en propageant prioritairement les nouvelles qui peuvent l'affaiblir – ainsi en montrant à l'envi l'irrésolution de certains responsables européens en matière de sanctions.

La présence régulière sur ces chaînes de personnalités d'extrême droite et de partisans du Brexit – soutenu par le régime russe –, ainsi que la reprise des propos de ceux qui demandent la levée des sanctions, en constituent un signe. Cette guerre est aussi le fait de médias apparemment plus anodins qui diffusent des informations de toute nature de manière apparemment neutre, mais qui soit reprennent les positions russes dès qu'il s'agit de la Russie, de la Syrie ou du Brexit, soit alimentent les thématiques que Moscou agite en Europe, notamment la peur des réfugiés. Leur action installe dans le paysage, de manière discrète, les thèses du Kremlin.

Vladimir Poutine rend visite aux dirigeants et journalistes de la chaîne Russia Today, financée par l'État russe.

Vladimir Poutine rend visite aux dirigeants et journalistes de la chaîne Russia Today, financée par l'État russe. Site du Kremlin, CC BY-ND

Cette stratégie de désinformation ne peut avoir un impact large qu'en prenant appui sur les nationaux. Ceux-ci relaient beaucoup plus efficacement les thèses de Moscou que les réseaux aisément identifiables. En leur sein, il existe toutefois plusieurs catégories. Les plus connus sont les thuriféraires quasi officiels du régime de Moscou, comme certaines personnalités politiques, universitaires ou médiatiques qui ne cachent pas leur attachement au régime de Poutine.

Une partie est située à l'extrême droite : le Front national, certains sites « complotistes », des personnes connues pour leur révisionnisme, le journal Valeurs actuelles, le révisionniste Alain Soral, récemment invité en grande pompe à Moscou. D'autres à l'extrême gauche : Mélenchon et un universitaire, Jacques Sapir, qui fait le pont avec l'extrême droite, mais aussi Chevènement… Enfin, certains sont membres de partis de la droite classique – Sarkozy, Fillon, Mariani, Pozzo di Borgo, etc. –, et ne font pas mystère de leur allégeance. Il en va de même pour une partie de la communauté d'affaires située en Russie qui fait le lien, parfois direct, entre Poutine et certains grands patrons français.

Il faut aussi citer ceux qu'on nomme les « idiots utiles », peu au fait de la réalité russe et de son action, mais dont l'anti-américanisme et la nostalgie sentimentale d'une Russie éternelle font des jouets aisés pour la propagande russe. Parce qu'ils ont une forme d'expression moins brutale, leur pouvoir de conviction paraît parfois plus élevé.

Cette catégorie doit toutefois être complétée par quatre autres qui concourent à populariser les thèses du Kremlin de manière plus argumentée. Citons d'abord les « gentils », toujours prompts à l'apaisement, qui ne sont que les successeurs des pacifistes de la guerre froide, soutenus par Moscou, et sur lesquels Mitterrand avait eu une phrase définitive.

Viennent ensuite les naïfs – sincères ou non – qui pensent que la négociation avec la Russie peut permettre de maîtriser la situation, qu'on ne peut oser un bras de fer avec elle et qu'elle peut nous aider à combattre le terrorisme – ce que les faits infirment. Une troisième catégorie est constituée par les « modérés », ceux pour lesquels les fautes sont toujours équilibrées entre les deux côtés, qui estiment que l'Ouest n'a pas toujours fait ce qu'il fallait avec la Russie et rejouent le refrain de l'humiliation de l'Allemagne après la Première Guerre mondiale.

Viennent, enfin, ceux qui se désignent eux-mêmes comme réalistes ou pragmatiques, mais dont le réalisme se résume à la non-riposte.

Une guerre mue par des objectifs stratégiques

Comprendre comment ces relais sont utilisés dans la guerre de l'information requiert la connaissance des intentions de Poutine. Son objectif central consiste à avoir les mains libres pour continuer ses actions agressives en Europe et en Syrie et, partant, à annihiler toute velléité de réponse. Dans cette perspective, il entend démanteler l'Europe – « divide et impera » – et propager la discorde entre ses membres et chez chacun d'entre eux. Pour ce faire, sa propagande entend simultanément faire apparaître la Russie comme un pays plutôt victime qu'agresseur et propager une forme de peur – risque terroriste, migrants – à laquelle Moscou pourrait apparaître comme une solution. Les tensions internes aux pays européens ne peuvent aussi que favoriser la montée des partis extrêmes. Tout ce qui vise à baisser la garde et à minimiser le risque russe va dans ce sens.

Poutine lors d'une de ses conférences questions-réponses annuelles. Wikimédia Commons, CC BY-ND

Poutine lors d'une de ses conférences questions-réponses annuelles.
Wikimédia Commons, CC BY-ND

À long terme, la victoire du régime russe ne sera entière que si elle s'accompagne d'une adhésion à ses valeurs ou de leur banalisation. Sa propagande vise ainsi à instiller un doute sur les valeurs libérales, à jeter la confusion sur la concordance entre celles-ci et les prises de position politiques – ainsi quand des personnes censément modérées soutiennent le régime ou demandent la levée des sanctions – et à présenter un système de société fermée, conservatrice et nationaliste qui résonne auprès de populations taraudées par la crainte. Les médias sociaux donnent à cette propagande une force accrue, et l'inattention de nombreux gouvernements occidentaux aux droits de l'homme et aux simples règles de droit constitue un facteur permissif.

Une réponse technique, mais aussi politique : ne laissons pas la Russie définir l'agenda

Penser qu'il suffit de contrer les faux arguments constitue une erreur. Un processus global de contre-information suppose certes de rectifier sans relâche les mensonges et de démentir les récits inventés, mais aussi de promouvoir un discours cohérent et positif, fondé à la fois sur la vérité et sur des valeurs – différence fondamentale entre la démocratie et la dictature –, et de montrer l'attractivité de notre modèle. Il ne faut pas se contenter de répondre à la propagande russe, mais définir les nouvelles règles. Si nous laissons la Russie déterminer ses angles d'attaque, nous aurons perdu. Nous devons produire un discours propre, car le risque est aussi que les autres pays qui sont engagés dans une guerre de l'information exploitent notre faiblesse. Notre contre-offensive repose sur sept types d'action :

1. Rétablir les faits

D'abord, il faut rectifier sans relâche les contre-vérités et rétablir les faits. C'est déjà ce que font, au grand dam du Kremlin, de nombreux sites indépendants – Bellingcat notamment, qui produit des faits incontestables grâce à une analyse fondée sur le big data ou, de manière différente, le centre dépendantdu CEPA –, un site fondé par la Commission Européenne, ainsi que de nombreux journaux d'investigation. Ce n'est pas pour rien que, dans l'univers de Moscou où le vrai se mêle au faux et où les mots voient leur sens vaciller, la vérité a quelque chose d'insupportable. L'offensive, officielle désormais, de Poutine contre les « médias dominants », habillée aux couleurs de la liberté – l'assurance dans le mensonge est une technique classique –, est une autre manière de jeter le doute sur toute information vraie, danger numéro un du Kremlin. Elle explique la volonté de détruire les médias libres. De nombreux sites alliés de Moscou ont d'ailleurs souvent un slogan inspiré du « on vous ment » ou « on vous cache tout », et se prénomment « libres ». L'information est l'une des cibles de la théorie du complot – les médias seraient dominés par la CIA, Soros, etc. La Russie ne fait qu'exploiter un terreau fertile à cette théorie : le discrédit qui touche toutes les puissances établies, dont les journalistes.

2. Démonter le discours de l'humiliation

Ensuite, il convient de démonter point par point le discours de l'humiliation et du mauvais traitement, beaucoup plus insidieux. Cela suppose un travail de vérité historique, de rappel des faits, mais aussi de réponse systématique, y compris au niveau politique, à ceux qui propagent cela. C'est l'un des principaux dangers : que des gens d'un certain niveau, mais piètres connaisseurs de l'histoire, répètent ces thèses de la propagande russe sans s'en rendre compte. Un rappel analogue des faits doit être effectué pour contrer le discours pseudo-réaliste et montrer ses dangers – dont la banalisation de l'agression et du crime.

3. Opposer une autre cohérence

En troisième lieu, l'offensive contre les principes que mène la Russie ne pourra être combattue uniquement par la dénonciation morale. Au discours bigot, homophobe, parfois aussi outrageusement anti-scientifiqueque celui de Lyssenko, et nationaliste de la Russie, il faut être capable d'opposer une autre cohérence. C'est tout le travail indispensable que doit conduire l'Europe : définir les valeurs qui fondent son projet.

4. Démontrer un caractère irréprochable

Ajoutons au nombre des principes notre caractère irréprochable. C'est le propre de la propagande que d'exploiter la moindre faille de l'adversaire qui permet d'occulter les siennes propres. La minorité de fascistes ukrainiens est devenue le prétexte au discours repris à foison sur les « nazis de Kiev » ; la corruption réelle de l'oligarchie ukrainienne sert d'argument pour discréditer les libéraux de Maïdan et la cause ukrainienne en général, et une bavure inadmissible de l'armée américaine – comme le bombardement de l'hôpital de Kunduz – va être montée en épingle pour dissimuler et relativiser dans l'opinion les bombardements volontaires des hôpitaux de Syrie. Aussi injuste cela soit-il, un pays agressé doit toujours faire plus d'efforts pour démontrer qu'il est plus dans son droit que l'agresseur. La légitimité est ici une vitale : rien ne sera pardonné à l'agressé parce que les attentes à son égard sont – paradoxalement – plus fortes qu'à celui de l'attaquant.

5. Se mobiliser davantage

En cinquième lieu, les démocraties ne doivent pas garder le silence devant leurs adversaires. Leurs dirigeants doivent se mobiliser davantage en répondant aussi bien aux États qui s'opposent aux valeurs de liberté qu'aux personnalités politiques en leur sein. En France, notamment, ils ne répondent pas suffisamment aux arguments factuellement inexacts de ceux qui réclament la levée des sanctions.

6. Défendre les valeurs européennes

De manière globale, ils ne sauraient montrer aucune tolérance envers les pays, même alliés, dont les positions menacent les valeurs européennes. Le cas de la Pologne est intéressant : clairement opposée à la politique agressive de la Russie, elle pourrait constituer le maillon faible de ce combat si ses valeurs épousent l'idéologie illibérale et si ses méthodes envers les médias suivent les techniques des régimes autoritaires.

7. Cibler Poutine, pas la Russie

Enfin, la riposte à la guerre de l'information n'est pas dirigée contre la Russie en tant que telle, et cela doit être clair. Contrairement au discours officiel, il importe de montrer que Poutine n'est pas toute la Russie. Il existe une autre Russie, celle des défenseurs des droits, qui ont le courage de défiler en demandant pardon pour l'invasion de l'Ukraine, affirmant que la Crimée n'est pas russe et exigeant la libération des prisonniers politiques. Il y a la Russie de ceux qui manifestent en hommage à Boris Nemtsov, fleurissent le pont où il a été assassiné et continuent d'honorer la mémoire d'Anna Politkovskaïa, de Natalia Estemirova et de centaines d'autres assassinés au nom de la liberté. La Russie n'est pas notre adversaire, mais le régime l'est. Plus que jamais son peuple doit être soutenu, y compris contre la désinformation dont il est victime. Les libéraux russes attendent cela de l'Occident. Répliquer, c'est d'abord lutter pour la liberté de la Russie et lui offrir l'espérance.

Source : Sauvons l’Europe, Nicolas Tenzer25/07/2016

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