jeudi 30 juin 2016

Étrange défaite à Londres, par Bernard-Henri Lévy + Bonus Rogoff “le fiasco démocratique”…

Étrange défaite à Londres, par Bernard-Henri Lévy + Bonus Rogoff "le fiasco démocratique"…

Parce que BHL, il ne faut jamais s’en priver…

Il a publié ça dans Le Monde, dont il est membre du Conseil de Surveillance…

Du lourd…

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Oups :

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Source : La règle du Jeu, Bernard-Henri Lévy, 25-06-2016

Bernard-Henri Lévy

Bernard-Henri Lévy

Ce Brexit, c'est la victoire, non du peuple, mais du populisme.

Non de la démocratie, mais de la démagogie.

C'est la victoire de la droite dure sur la droite modérée, et de la gauche radicale sur la gauche libérale.

C'est la victoire, dans les deux camps, de la xénophobie, de la haine longtemps recuite de l'immigré et de l'obsession de l'ennemi intérieur.

C'est, dans tout le Royaume Uni, la revanche de ceux qui n'ont pas supporté de voir les Obama, Hollande et autres Merkel donner leur avis sur ce qu'ils s'apprêtaient à décider.

C'est la victoire, autrement dit, du souverainisme le plus rance et du nationalisme le plus bête.

C'est la victoire de l'Angleterre moisie sur l'Angleterre ouverte sur le monde et à l'écoute de son glorieux passé.

C'est la défaite de l'autre devant la boursouflure du moi, et du complexe devant la dictature du simple.

C'est la victoire des partisans de Nigel Farage sur une « classe politico médiatique » et des « élites mondialisées » censées être « aux ordres de Bruxelles ».

C'est la victoire, à l'étranger, de Donald Trump (le premier, ou l'un des premiers, à avoir salué ce vote historique) et de Poutine (dont on ne redira jamais assez que la dislocation de l'Union Européenne est son rêve et, probablement, l'un de ses projets).

C'est la victoire, en France, des Le Pen et autres Mélenchon qui rêvent d'une variante française de ce Brexit alors qu'ils ignorent, l'un comme l'autre, jusqu'à la première lettre de l'intelligence française, de l'héroïsme français, de la radicalité et de la rationalité françaises.

C'est la victoire, en Espagne, de Podemos et de ses indignés de carton-pâte.

En Italie, du mouvement 5 étoiles et de ses clowns.

En Europe centrale, de ceux qui, ayant touché les dividendes de l'Europe, sont prêts à la liquider.

C'est la victoire, partout, de ceux qui n'attendaient que l'occasion de tirer leur épingle du jeu européen et c'est le commencement, par conséquent, d'un processus de délitement dont nul ne sait ce qui va, maintenant, pouvoir l'arrêter.

C'est la victoire de la foule de Métropolis sur le déjeuner des canotiers.

C'est la victoire des casseurs et des gauchistes débiles, des fachos et hooligans avinés et embiérés, des rebelles analphabètes et des néonationalistes à sueurs froides et front de bœuf.

C'est la victoire de ceux qui, à la façon, encore, de l'inénarrable Donald hurlant dans un claquement de moumoute jaune en guise de lasso : « we will make America great again ! », songent à mettre un mur, eux aussi, entre « les musulmans » et eux.

Cela pourra se dire en engliche, en rital, en franglais.

Cela va se dire en grognant, en cognant, en virant, en renvoyant à la mer, en interdisant de rentrer ou en proclamant bien fort le dérisoire et fiérot: « je suis Anglais, moi, Monsieur » – ou Ecossais, ou Français, ou Allemand, ou n'importe quoi d'autre.

Ce sera, toujours, la victoire de l'ignorance sur le savoir.

Ce sera, chaque fois, la victoire du petit sur le grand, et de la crétinerie sur l'esprit.

Car « les Grands », amis Britanniques, ce ne sont évidemment pas les « ploutocrates » et les « bureaucrates » !

Ce ne sont même pas ces « privilégiés » dont on rêve partout, ces temps-ci, comme chez vous, de voir la tête au bout d'une pique !

Et ceux que le Brexit a dégommés en dégommant l'appartenance à l'Europe, ce ne sont même pas, hélas, les « oligarques » dénoncés par les batteurs d'estrades !

Les grands, ce sont les amis et inspirateurs de la vraie grandeur des peuples.

Les grands, ce sont les inventeurs de cette chimère splendide, nourrie au lait des Dante, des Goethe, des Husserl ou des Jean Monnet, qui s'est appelée l'Europe.

Et ce sont ces grands-là que vous êtes en train de raccourcir.

Et c'est l'Europe comme telle qui est en train de se dissoudre dans le néant de votre ressentiment.

Que cette Europe ait pris sa propre part au procès de sa mise à mort, c'est vrai.

Que cette étrange défaite soit aussi celle d'un corps exsangue et qui se moquait de son âme, de son histoire, de sa vocation, que cette Europe que l'on achève fût moribonde depuis des années car incarnée dans des dirigeants ternes et déjà fantomatiques dont l'erreur historique était de croire que la fin de l'Histoire était advenue et que l'on pouvait s'endormir du sommeil du dernier des hommes pourvu que l'on ait lancé l'arrosage automatique, c'est certain.

Bref, que la responsabilité de la catastrophe incombe aussi à des politiques qui ont préféré, en fidèles auditeurs de leurs spin doctors et de leurs maîtres sociologues, caresser les événements dans le sens du poil de la non-Histoire, flûter les grondements des orages redoutés et s'enfermer dans une novlangue dont les mots ont toujours servi à taire plutôt qu'à dire, c'est, encore, une évidence.

Mais que la majorité du referendum d'aujourd'hui, et ceux qui l'applaudissent, ne viennent pas nous raconter qu'ils plaidaient, en secret, pour l'on ne sait quelle « Europe des peuples ».

Car ce Brexit ce n'est pas la victoire d'une « autre » Europe, mais de « pas d'Europe du tout ! ».

Ce n'est pas l'aube d'une refondation, mais le possible crépuscule d'un projet de civilisation.

Ce sera, si l'on ne se reprend pas, le sacre de l'Internationale grise des éternels ennemis des Lumières et des adversaires de toujours de la démocratie et des droits de l'homme.

L'Europe était, certes, indigne d'elle-même.

Ses dirigeants étaient pusillanimes et paresseux.

Ses professeurs étaient routiniers, et leur art de gouverner était alangui.

Mais ce qui vient en lieu et place de ce jardin des Fizzi-Contini, c'est une zone pavillonnaire mondialisée où, parce qu'il n'y aura plus que des nains de jardin, l'on oubliera qu'il y eut Michel-Ange.

Mieux : entre ceux qui se résigneraient à laisser pourrir ce monde dans les poubelles trumpiennes de la « grande Amérique » à guns et santiags, ou dans la fascination d'un poutinisme qui réinvente les mots de la dictature ou, depuis ce matin, dans la désolation d'une Grande Bretagne tournant le dos à sa propre grandeur, entre ceux-là, donc, et les contemporains d'une fournaise d'où sortirent les plus effroyables démons de l'Europe, il n'y a que l'épaisseur d'une vie d'homme.

Le choix est donc clair.

Ou les Européens se ressaisissent – ou ce jour sera celui d'une Sainte-Alliance des hussards noirs de la nouvelle réaction trouvant son baptême du Jourdain sur les bords de la Tamise.

Ou ils sortent par le haut, c'est-à-dire par des mots forts doublés par un acte majeur, de cette crise sans précédent depuis 70 ans – ou, dans le large spectre que couvrent les langages pré totalitaires modernes et où la grimace le dispute à l'éructation, l'incompétence à la vulgarité et l'amour du vide à la haine de l'autre, c'est le pire qui surgira.

Source : La règle du Jeu, Bernard-Henri Lévy, 25-06-2016

P.S. commentaires fermés par pitié pour les modérateurs…

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Brexit : le fiasco démocratique du Royaume-Uni

Source : Les Echos, Kenneth Rogoff, 26-06-2016

Brexit : le fiasco démocratique du Royaume-Uni

Brexit : le fiasco démocratique du Royaume-Uni

Si l’on tient compte des abstentions, à peine 36 % des électeurs britanniques ont su à faire plonger le Royaume-Uni et l’Europe dans une grave zone d’incertitude. La démocratie, ce n’est pas cela, estime Kenneth Rogo .

La véritable folie du vote britannique sur une sortie hors de l'Union européenne réside moins dans le fait que les dirigeants britanniques se soient risqués à demander à leur peuple de peser le pour et le contre entre appartenance à l'UE et pressions migratoires liées à ce statut de membre, que dans le fait que la barre ait été placée incroyablement bas en termes de scrutin, le oui au Brexit n'ayant en e et exigé qu'une majorité simple. Compte tenu d'un taux de participation de 70 %, la campagne du Leave l'a ainsi emporté grâce au soutien de seulement 36 % des électeurs.

La démocratie, ce n'est pas cela. Ce vote revient à jouer à la roulette russe au sein même d'un régime politique moderne. Une décision empreinte d'énormes conséquences – au-delà même de ce qu'il peut arriver lorsque la Constitution d'un pays se trouve modifiée (texte qui bien entendu n'existe pas au Royaume-Uni) – vient d'être prise sans que ne soient intervenus de garde-fous appropriés.

A-t-il été prévu que le vote ait à nouveau lieu dans un délai d'un an, pour plus de certitude ? Non. Est-il nécessaire qu'une majorité au Parlement approuve le Brexit ? Apparemment non. Le peuple britannique avait-il réellement connaissance du sujet du vote ? Absolument pas. Personne n'a en e et la moindre idée des conséquences du Brexit, que ce soit pour le Royaume-Uni ou pour le système commercial mondial, ni de son impact sur la stabilité politique du pays. Et j'ai bien peur que le tableau s'annonce pour le moins déplaisant.

Repenser les règles

Certes, nous autres citoyens de l'Occident avons la chance de vivre une époque de paix : l'évolution des circonstances et des priorités peut être gérée au travers du processus démocratique plutôt que par la guerre civile ou à l'étranger. Mais quel genre de processus

juste et démocratique peut aboutir à des décisions aussi irréversibles, et aussi déterminantes à l'échelle de toute une nation ? Une majorité de 52 % est-elle réellement su isante pour décider un beau matin de tout plaquer ?

En termes de permanence et de conviction des choix, la plupart de nos sociétés érigent davantage de barrières sur le chemin d'un couple qui souhaite divorcer que sur celui du gouvernement du Premier ministre David Cameron lorsque la question n'est autre que la sortie de l'UE. Les partisans du Brexit n'ont pas inventé ce jeu de la roulette russe, tant les précédents existent, notamment dans le cas de l'Écosse en 2014, ou du Québec en 1995. Seulement voilà, jusqu'à présent, le barillet du revolver ne s'était jamais arrêté sur la cartouche. Maintenant que c'est chose faite, l'heure est venue de repenser les règles du jeu.

Le fait de considérer que n'importe quelle décision convenue à n'importe quel moment via la règle de la majorité serait nécessairement « démocratique » revient à pervertir cette notion. Les démocraties modernes disposent de systèmes évolués qui font intervenir des garde-fous afin de préserver les intérêts des minorités, et d'éviter que ne soient prises des décisions malavisées, aux conséquences désastreuses. Plus la décision en question est conséquente et permanente, plus les barrières sont élevées.

Pas de consensus académique

C'est la raison pour laquelle une révision constitutionnelle, par exemple, requiert généralement de satisfaire à des obstacles bien plus importants que dans le cas de la simple promulgation de lois budgétaires. Il semble pourtant que la norme internationale actuelle régissant la rupture d'un pays auprès d'autres États soit désormais moins exigeante que le vote d'un texte sur l'abaissement de l'âge légal pour la consommation d'alcool.

L'Europe étant désormais confrontée au risque d'une vague de nouveaux votes de rupture, la question urgente consiste à déterminer s'il existerait une meilleure manière de procéder à de telles décisions. J'ai personnellement interrogé plusieurs experts majeurs en sciences politiques sur la question de savoir s'il existe ou nom un consensus académique en la matière ; malheureusement, la réponse est rapide et négative.

Une chose est sûre, bien que la décision sur le Brexit puisse avoir semblé simple dans le cadre du scrutin, nul ne sait en vérité ce qu'il peut advenir à la suite d'un tel vote de sortie. Ce que nous savons en revanche, c'est que la plupart des pays exigent en pratique une
« supermajorité » lorsqu'une décision s'avère déterminante à l'échelle d'une nation, et non une simple majorité de 51 %. Il n'existe certes pas de chi re universel, de type 60 %, mais

le principe général veut qu'au minimum la majorité en question soit manifestement stable. Un pays ne devrait pas pouvoir procéder à des changements fondamentaux et irréversibles sur la base d'une majorité acquise sur le fil du rasoir et susceptible de ne l'emporter qu'au cours d'une brève fenêtre d'élan émotif.

Même s'il est possible que l'économie du Royaume-Uni ne plonge pas dans une récession pure et simple à l'issue de ce vote (le déclin de la livre sterling étant susceptible d'amortir le choc initial), il y a de fortes chances que le désordre économique et politique provoqué suscite chez ceux qui ont voté en faveur du Leave une sorte de « remord de l'acheteur ».

L’exemple d’Athènes

Depuis l'Antiquité, les philosophes s'e orcent de concevoir des systèmes visant à équilibrer la puissance de la règle majoritaire avec la nécessité de veiller à ce que les toutes les parties informées puissent peser d'un poids plus conséquent en cas de décisions critiques, sans parler de la nécessité que soient entendues les voix de la minorité. À l'époque des assemblées organisées à Sparte dans la Grèce antique, les votes étaient exprimés par acclamation. Les citoyens donnaient ainsi plus ou moins de voix afin de refléter l'intensité de leurs préférences, tandis qu'un magistrat président y prêtait une oreille attentive et se prononçait ensuite sur l'issue du vote. La procédure était certes imparfaite, mais pas forcément moins judicieuse que celle à laquelle nous venons d'assister au Royaume-Uni.

À certains égards, Athènes, cité homologue de Sparte, a pour sa part appliqué le plus parfait exemple historique de démocratie. Les voix de chaque individu, issu de n'importe quelle catégorie de citoyens, pesaient d'un poids équivalent (même si seuls les hommes étaient concernés). Cependant, à l'issue de plusieurs décisions catastrophiques dans le domaine de la guerre, les Athéniens considérèrent nécessaire de conférer davantage de pouvoir à des organes indépendants.

Qu'aurait dû faire le Royaume-Uni s'il avait e ectivement été nécessaire de poser la question de son appartenance à l'UE (nécessité qui en réalité n'existait pas) ? De toute évidence, les freins à toute décision en la matière auraient dû être beaucoup plus conséquents ; le Brexit aurait par exemple pu nécessiter deux consultations populaires, espacées d'au moins deux ans, et suivies d'un vote de la Chambre des communes à 60 %. Si la volonté d'un Brexit avait malgré cela persisté, nous aurions au moins su qu'il ne s'agissait pas uniquement de la photographie ponctuelle d'un fragment de la population.

Le vote britannique plonge désormais l'Europe dans la tourmente. Beaucoup de choses dépendront de la manière dont le monde réagit, et de la capacité du gouvernement britannique à gérer sa propre reconstruction. Il est néanmoins important que nous fassions non seulement le bilan de l'issue du référendum, mais également celui du processus de vote. Toute démarche visant à redéfinir un accord de longue date portant sur les frontières d'un État devrait exiger bien plus qu'une majorité simple, exprimée dans le cadre d'un seul et unique vote. Nous venons tout juste de constater à quel point l'actuelle norme internationale consistant à employer la règle de la majorité simple peut constituer une recette désastreuse.

Traduit de l'anglais par Martin Morel

Kenneth Rogo , ancien économiste en chef au FMI, est professeur d'économie et de politique publique à l'Université d'Harvard.

Cet article est publié en collaboration avec Project Syndicate, 2016 – “Le fiasco démocratique du Royaume-Uni”.

Source : Les Echos, Kenneth Rogoff, 26-06-2016

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Cela aurait aussi été dommage de ne pas avoir Minc…

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“Ce vote pour le Brexit, c’est la victoire de ‘Downton Abbey’ sur les bobos, les créateurs d’entreprises et surtout les jeunes. Mais les aristocrates et la classe ouvrière n’avaient pas vu la conséquence du Brexit, c’est-à-dire l’éclatement possible du Royaume-Uni.[…] Ce référendum n’est pas la victoire des peuples sur les élites, mais des gens peu formés sur les gens éduqués”.

À lire ici.

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A lire aussi, l’article de Vincent Delhomme (Génération Libre) intitulé  “Libéraux, n’abandonnez pas l’Europe”

LuxLeaks. Prison avec sursis pour les deux « lanceurs d’alerte »

LuxLeaks. Prison avec sursis pour les deux « lanceurs d'alerte »

Manifestation de soutien à Antoine Deltour, à l'ouverture du procès LuxLeaks, mardi 26 avril, au Luxembourg.
Photo : AFP

La justice luxembourgeoise a condamné ce mercredi à 12 mois de prison avec sursis l'ancien employé du cabinet d’audit PwC Antoine Deltour, à l'origine du scandale LuxLeaks, et à 9 mois avec sursis son ancien collègue Raphaël Halet, à l'issue d'un procès symbolique pour les défenseurs des "lanceurs d'alerte". Le journaliste Edouard Perrin a lui été acquitté.

De la prison avec sursis pour la justice luxembourgeoise à l'encontre des deux "lanceurs d'alerte" français à l'origine de l'affaire Luxleaks qui avaient permis de mettre en lumière les accords fiscaux scandaleux passés entre les multinationales et le fisc luxembourgeois. Selon le jugement prononcé par le président du tribunal de Luxembourg, Marc Thill, les deux hommes ont également écopé d'une amende avec sursis de 1 500 euros pour Antoine Deltour et de 1 000 pour Raphaël Halet. Le journaliste de France 2 Edouard Perrin, 45 ans, qui avait révélé dans l'émission Cash Investigation les pratiques fiscales décriées du Grand-Duché grâce aux documents transmis par Antoine Deltour, a quant a lui été acquitté.

A l'issue d'un procès qui s'est déroulé en avril et mai, le parquet avait requis 18 mois de prison, éventuellement avec sursis, contre Antoine Deltour et Raphaël Halet. Ces deux anciens employés au Luxembourg de PwC avait fait fuiter près de 30 000 pages éclairant les pratiques fiscales de grandes multinationales établies au Grand-Duché.

Lire : LuxLeaks. Le procureur réclame la prison contre les lanceurs d’alerte

Le cabinet d'audit PwC, qui s'était constitué partie civile dans ce procès, a obtenu un euro symbolique de dommage et intérêt.

Les milliers de pages confidentielles sur les pratiques d'optimisation fiscale rendues publiques par les deux lanceurs d'alerte et le journaliste de France 2 détaillaient 548 "rescrits fiscaux" - concernant plus de 350 sociétés - généreusement accordés par l'administration et négociés par PwC pour le compte de ses clients. Les faits datent de l'époque où Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, était Premier ministre du Luxembourg (1995-2013).

 

Source : l'Humanité.fr

Informations complémentaires :

 

 

 

Imagerie satellite et drone révèlent un nouveau bâtiment massif à Petra

Imagerie satellite et drone révèlent un nouveau bâtiment massif à Petra

L'ancienne cité de Petra, l'un des sites archéologiques les plus connus au monde, semble encore avoir des secrets à nous livrer.

Une plate-forme monumentale a été découverte à l'intérieur du site du Patrimoine Mondial de l'UNESCO, dans le sud de la Jordanie.


Une façade à Petra. Photo: Martin Keene/PA


Les archéologues Sarah Parcak, du National Geographic, et Christopher Tuttle, directeur exécutif du Conseil des Centres de Recherche Américain à l'Etranger (CAORC), ont utilisé l'imagerie satellite, des drones et des études de terrain pour trouver la structure et documenter son emplacement.

La plate-forme qui a été découverte, mesure environ 56 sur 49 mètres, et apparaît avoir une caractéristique unique qui "n'a aucun parallèle avec Petra ou avec l'arrière-pays jusqu'à présent".

Une image aérienne du nouveau monument de Petra photographié depuis un drone (à gauche) et une superposition des caractéristiques de la surface; à droite l'image a été pivotée de 90 degrés. 

"Lorsque Sarah Parcak a partagé les résultats de sa dernière recherche avec nous, nous savions que cela intéresserait le monde étant donné la signification historique de ce site important" rapporte Kristin Romey, rédactrice archéologue pour le National Geographic, "C'est une découverte vraiment remarquable pour la communauté archéologique".

Près d'un demi million de touristes ont déjà visité l'ancienne cité et ses environs, et des milliers de monuments et structures ont déjà été documentés dans le site.

Occupée depuis les temps préhistoriques, la civilisation perdue nabatéenne fit de cette cité, en partie construite et en partie taillée, leur capitale et un important centre caravanier commercial, du 4ème siècle avant JC au 1er siècle après JC.

La combinaison d'architecture hellénistique avec les tombes et les temples nabatéens découpés dans la roche peuvent être observés dans le Deir (monastère) de la cité, la tombe de l'urne, la tombe palais et la tombe corinthienne.


La plate-forme découverte a probablement était construite au cours du 2nd siècle près du centre de la cité lorsque la civilisation nabatéenne prospérait, et il semble très probable "que la plate-forme et les structures furent initialement construites à des fins cérémonielles".

Ce centre cérémoniel a pu permettre la reconversion du site en une chapelle chrétienne au cours de la période byzantine.

Lors des périodes islamiques survenues plus tard, il a dû servir plus probablement à des utilisations pour les activités quotidiennes.

De précédentes études du site étaient passées à côté de cette structure. Photo: G al Faqeer

Une plate-forme plus petite, de 46m sur 44m a été construite à l'intérieure de la grande plate-forme, avec un côté bordé par une rangée de colonnes.

"La rangée de colonnes encadrait un escalier monumental qui faisait toute la largeur de la petite plate-forme" précise l'étude.

Le centre de la cité fait partie du Jordan's Petra Archaeological Park qui couvre 264000 mètres carrés à Wadi Moussa.

Les travaux ont été publiés dans le Bulletin of the American Schools of Oriental Research: Hiding in Plain Sight: The Discovery of a New Monumental Structure at Petra, Jordan, Using WorldView-1 and WorldView-2 Satellite Imagery

Source:

Derniers articles sur la Jordanie:

Le Brexit et l’Europe fantasmée de la gauche, par Viktor Dedaj

Le Brexit et l'Europe fantasmée de la gauche, par Viktor Dedaj

3Source : Le Grand Soir, Viktor Dedaj, 24-06-2016

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Ce matin, toutes les bourses sont en berne. Tous les assassins économiques sont déçus. Tous les va-t-en guerre sont en colère. Tous les escrocs et incompétents montent au créneau et s'arrachent les micros pour dénoncer un « saut vers l'inconnu »…

Ainsi donc, à la question « voulez-vous que la Grande-Bretagne sorte de l'UE ? », une majorité de Britanniques a répondu « oui ». Aussitôt, les commentaires prévus et prévisibles se sont répandus dans les médias. Première préoccupation exprimée : cela ne risque-t-il point d'encourager d'autres peuples à suivre cette voie ? Deuxième préoccupation exprimée : que vont devenir les Britanniques, abandonnés à leur sort au milieu du jungle de la mondialisation libérale ? Pourront-ils trouver le chemin sans une directive de la Commission européenne ? Comment feront-ils pour manger si Jean-Claude Juncker n'est pas là pour leur expliquer comment qu'il faut faire ? Sauront-ils encore exploiter leurs néo-colonies si Cohn-Bendit n'est plus joignable au téléphone ? Oseront-ils aller bombarder en catimini un pays du tiers-monde sans inviter leurs anciens potes de l'UE ? Bref : Doux Jésus, Marie, Joseph… qu'allons-nous devenir sans eux ?

Oui, ça va être dur. Dur dans quelques années lorsque les Britanniques tenteront de traverser la Manche sur des embarcations de fortune pour rejoindre le Paradis perdu, leurs yeux implorants quelques miettes du festin que nous nous taperons lorsque ça ira mieux.

Mais tout n'est pas perdu. Ce soir, à la radio, un quelconque spécialiste a calmé le jeu en expliquant que les Britanniques ont simplement voulu exprimer leur colère et qu'ils finiront par se calmer et, bien-entendu, revenir à de meilleurs sentiments. Sinon, a-t-il encore expliqué, on attendra qu'une nouvelle génération de Britanniques entre en scène pour redresser cette erreur historique. De la vision à long terme, on peut dire qu'il en a, le spécialiste. Et de la détermination. Et de la constance. Et aussi pas mal de mépris.

Ce qui m'amène directement à la question suivante : pourquoi la volonté exprimée par une majorité de Britanniques pour sortir de l'UE serait-elle mieux respectée que la volonté exprimée par les Français qui ont refusé un projet de Constitution européenne ?

Il paraît qu'aujourd'hui, ce sont la xénophobes, les racistes et les populistes qui ont gagné. Oui, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, l'Europe est une grande fraternité antiraciste, anti-impérialiste, soucieuse du bien-être des peuples. Demandez aux Lobbies de la Pharmacie, de la Chimie. Demandez aussi aux Grecs, aux Libyens, aux Syriens, à nos amis néonazis Ukrainiens. Demandez aux 10000 réfugiés noyés en Méditerranée depuis 2014.

A l'instar de l'esprit « Je Suis Charlie » qui sert d'alibi à une constante érosion de la démocratie, de la liberté d'expression, de la liberté syndicale et qui a été plus efficace que tous les fachos en herbe du continent, le côté « antiraciste », « anti-xénophobe » et « fraternel » affichée par les Européistes et l'UE a fait plus de victimes que tous les racistes, xénophobes et populistes européens réunis. Ca, c'est du concret.

Dans ce monde qui marche sur la tête, il suffit d'ânonner « je suis de gauche » pour imposer à coups de 49.3 une politique de droite extrême contre la volonté d'une écrasante majorité de la population.

L'Europe qu'on nous présente comme un « contre-poids » et qui détourne l'avion de président Bolivien Evo Morales pour complaire au maître d'outre-Atlantique. L'Europe qui réagit aux écoutes de ses « amis » avec sa détermination politique habituelle. L'Europe, qui ne connaît comme remède à tous les maux que le nivellement et la déréglementation. L'Europe qui s'est plantée, se plante et se plantera mais qui persiste.

Alors, amis progressistes Européistes, en réalité, je vous le dis : votre projet de « changer l'Europe de l'intérieur » est voué au même échec que celui de « changer le PS de l'intérieur ». Dit comme ça, ça devrait être clair.

Et tout ça pour quoi exactement ? Pour quoi, concrètement ? Juste pour avoir la possibilité de traverser une frontière sans passer par un guichet de change ? Et à part ça ?

Autour de moi, le constat est cruel : aucun « pro-Européen » n'est capable de me donner un seul élément positif et concret apporté par l'UE.

« Est-ce que cela en valait le prix ? » leur demanderons-nous. « C'est un choix difficile », répondront-ils, « mais nous pensons que le prix… oui, cela en valait le prix ».

Et si cette dernière référence leur échappe, c'est qu'il est temps, grand temps, de sortir de cette maison de fous.

V. Dedaj

Source : Le Grand Soir, Viktor Dedaj, 24-06-2016

 

 

Madeleine Albright assume la mort de 500 000 enfants irakiens…

Source : Youtube

Après la première guerre du golfe en 1991, l’Irak de Saddam Hussein fut soumis à un embargo drastique de la part des Etats-Unis et de leurs alliés..La liste de produits interdits allaient de simples denrées alimentaires à la quasi totalité des produits pharmaceutiques..On estime qu’entre 1991 et 2003, un million d’enfants irakiens sont morts suite à cet embargo…Interrogée à ce sujet, la Secrétaire d’Etat américaine de l’époque (ministre des affaires étrangères) révèle froidement ce qu’elle pense de la mort de 500 000 enfants….

Source : Youtube

L’Europe entame de nouvelles négociations avec la Turquie – qui parle de “notre visage hideux” !!!

L'Europe entame de nouvelles négociations avec la Turquie – qui parle de "notre visage hideux" !!!

Franchement, non seulement les négociations sont délirantes, mais j’ai halluciné que seule Euronews ait repris les propos très30 gravement insultants (sans jeu de mots) de notre “futur partenaire” !

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L'Europe entame de nouvelles négociations avec la Turquie

Source : A ta Turquie, AFP, 23-06-2016

Après un important rapprochement entre Bruxelles et Ankara en mars dernier, l'Union européenne (UE) et la Turquie sont sur le point d'ouvrir un nouveau chapitre aux négociations d'adhésion.

© REUTERS

© REUTERS

Le 30 juin, le chapitre 33 des négociations d'adhésion de la Turquie s'ouvrira au cours de la présidence néerlandaise. Selon l'AFP, les négociations en vue d'une adhésion de la Turquie à l'UE porteront essentiellement sur les questions financières et budgétaires. En décembre 2015, les 28 pays de l'UE et la Turquie avaient déjà engagé des négociations sur le chapitre 17 concernant la politique économique et monétaire. Au total 35 chapitres ont été ouverts entre l'UE et la Turquie.

Plusieurs dirigeants européens, notamment la chancelière Angela Merkel et le Premier ministre britannique David Cameron ont cependant annoncé que l'adhésion de la Turquie n'était « pas à l'ordre du jour ».

La question de l'adhésion de la Turquie a toujours été délicate. Sa candidature a été rejetée à de nombreuses reprises compte tenu de graves atteintes aux droits de l'homme dont la Turquie est encore le théâtre. Les libertés fondamentales ne sont pas garanties dans ce pays et la liberté de la presse y est souvent bafouée.

Les négociations sont officiellement en cours depuis 2005. Elles avaient été relancées à l'automne dernier suite au rapprochement entre l'Union européenne et la Turquie pour endiguer l'afflux de centaines de milliers de réfugiés sur le continent européen.

Le très controversé « pacte migratoire »

Afin de remédier à la crise migratoire, l'Union européenne et la Turquie signaient un accord en mars dernier. Celui-ci prévoyait le renvoi systématique en Turquie des « nouveaux migrants irréguliers » qui arriveraient en Grèce. Ils peuvent certes faire une demande d'asile en Grèce, mais la Grèce peut tout à fait refuser, au motif que la Turquie est un « pays sûr » et leur offre des conditions de sécurité équivalentes à celles des réfugiés.

Un autre mécanisme avait également été mis en place, pour chaque Syrien renvoyé en Turquie, un autre Syrien, resté dans les camps de réfugiés à la frontière syrienne, a le droit d'être envoyé directement en Europe. En avril, 325 migrants avaient été renvoyés vers la Turquie contre seulement 103 Syriens installés sur le continent européen.

Un pacte très controversé qui avait suscité de vives réactions et posé de nombreuses questions, tant sur sa légalité que sur son efficacité. En contrepartie, Ankara a obtenu une accélération du processus d'adhésion à l'Union européenne. Même si, Jean-Claude Juncker, président de la Commission, s'est assuré qu'aucune adhésion ne serait possible avant 2020.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a, à de nombreuses reprises, menacé de suspendre l'accord si Bruxelles ne respectait pas l'exemption de visas pour les ressortissants turcs dans l'espace Schengen sous certaines conditions. La Turquie doit répondre à 72 critères au total répartis en 5 volets thématiques : la sécurité des documents, la gestion des migrations, l'ordre public et la sécurité, les droits fondamentaux et la réadmission des migrants irréguliers.

En mai, Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission, avait déclaré :« La Turquie a accompli des progrès remarquables, notamment au cours des dernières semaines, en ce qui concerne le respect des critères énoncés dans sa feuille de route sur la libéralisation du régime des visas. La Turquie a encore du travail à accomplir d'urgence, mais si les progrès se poursuivent, elle peut satisfaire aux critères de référence restants. »

Toutefois, la Commission européenne avait également recensé les critères qui restent à remplir, dans des domaines tels que la lutte contre la corruption et la protection des données. Elle avait également réclamé l'assouplissement de la législation antiterroriste turque.

Source : A ta Turquie, AFP, 23-06-2016

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Erdogan envisage un référendum en Turquie sur l'adhésion à l'UE

Source : Le Temps, AFP, 23-06-2016

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La Turquie a déposé sa candidature en 1987 et négocie une adhésion à l'UE depuis 2005. Le président turc aimerait s'inspirer de la votation britannique sur le Brexit

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a évoqué la possibilité que la Turquie organise un référendum sur l'opportunité de poursuivre ou non le processus d'adhésion à l'Union européenne, sur le même mode que la consultation qui se déroule aujourd’hui au Royaume-Uni.

S'en prenant avec virulence à l'Europe, le président Erdogan a expliqué qu'Ankara pourrait organiser un référendum similaire à celui par lequel les Britanniques sont appelés à se prononcer sur une sortie ou un maintien du Royaume-Uni dans le bloc européen.

«Nous pouvons nous lever et consulter le peuple, de la même manière que le font les Britanniques», a déclaré Erdogan dans un discours prononcé tard mercredi après la rupture du jeûne du ramadan, selon l'agence de presse Anadolu. «Nous demanderions: «Devons-nous poursuivre les négociations avec l'Union européenne ou y mettre fin», a déclaré le chef de l'Etat, accusant l'UE de ne pas vouloir de la Turquie car elle est «un pays à majorité musulmane».

«Pourquoi traînez-vous autant?», a-t-il lancé à l'attention de l'UE, exprimant la frustration d'Ankara devant un processus enlisé depuis des années. La Turquie a déposé sa candidature en 1987 et négocie péniblement une adhésion à l'UE depuis 2005, mais son dossier est plombé par une série de problèmes épineux et le manque d'entrain de pays clés de l'UE.

Une perspective lointaine

Plusieurs dirigeants européens, à commencer par le premier ministre britannique David Cameron, mais aussi la chancelière allemande Angela Merkel, ont souligné qu'une adhésion turque n'est «pas à l'ordre du jour» et que ces négociations sont menées «avec une issue ouverte». En arrivant à la tête de la Commission européenne, son président Jean-Claude Juncker a, lui, exclu tout élargissement avant 2020.

La possible entrée d'Ankara dans le bloc européen a été un thème important dans la campagne du référendum britannique: elle a été l'un des principaux épouvantails agités par les partisans d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union dans la campagne pour le référendum.

Les tenants du «Brexit» ont assuré que le Royaume-Uni risquait d'être submergé par des millions de Turcs en cas d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Mais David Cameron a déclaré que l'adhésion d'Ankara n'était qu'une perspective lointaine, et pourrait même ne pas se concrétiser «avant l'an 3000», froissant au passage la sensibilité turque.

Les déclarations de Recep Tayyip Erdogan interviennent alors que l'UE et la Turquie vont ouvrir le 30 juin un nouveau chapitre dans leurs négociations d'adhésion, sur les questions budgétaires, l'une des contreparties au pacte migratoire controversé qu'ils ont signé en mars, a appris l'AFP mercredi de source diplomatique.

Source : Le Temps, AFP, 23-06-2016

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Turquie : Erdogan s'en prend à l'Union européenne et évoque un référendum

Source : Euronews, 23-06-2016

Faut-il vraiment poursuivre les négociations d'adhésion avec l'Europe ?Inspiré par les Britanniques, Erdogan évoque lui aussi l'idée d'un référendum. Le président turc l'a dit hier soir tard, lors d'un discours dans une université d'Istanbul. Le ton contre l'Union européenne était particulièrement virulent.

"Hé l'Union européenne, tu ne veux pas de nous parce que la grande majorité de notre population est musulmane. On ne peut pas compter sur toi. Nous sommes parvenus à un accord. Tout était écrit. Vous ne tenez pas vos promesses. C'est votre visage hideux. Et quand Erdogan vous montre ce visage hideux vous devenez fous. C'est pour ça que vous prévoyez de vous débarrasser d'Erdogan".

Le chef de l'Etat fait référence à l'accord passé en mars avec Bruxelles pour endiguer l'afflux de migrants. En échange, la Turquie attend toujours la suppression des visas pour les courts séjours de ressortissants turcs dans l'UE, prévue sous certaines conditions.

Source : Euronews, 23-06-2016

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Erdogan sur le point de lancer un référendum pour le Oui ou Non turc à l'adhésion européenne

Source : Nouvelle Arménie Magazine, Jean Eckian,  24-06-2016

 

Faut-il vraiment poursuivre les négociations d'adhésion avec l'Europe ? Inspiré par les Britanniques, Erdogan évoque lui aussi l'idée d'un référendum. Le président turc l'a dit hier soir tard, lors d'un discours dans une université d'Istanbul. Le ton contre l'Union européenne était particulièrement virulent.

"Hé l'Union européenne, tu ne veux pas de nous parce que la grande majorité de notre population est musulmane. On ne peut pas compter sur toi. Nous sommes parvenus à un accord. Tout était écrit. Vous ne tenez pas vos promesses. C'est votre visage hideux. Et quand Erdogan vous montre ce visage hideux vous devenez fous. C'est pour ça que vous prévoyez de vous débarrasser d'Erdogan".

« Vous ne pouvez pas dire le contraire. Si l'UE ne tient pas ses promesses vis-à-vis de la Turquie, nous demanderons l'avis à notre peuple. Continuer ou ne pas continuer les négociations avec l'UE ? Nous ferons ce que dira le peuple », a-t-il ajouté. Il a également cloué au pilori le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker qui avait déclaré qu'il incombait à Erdogan d'expliquer à son peuple les raisons qui avaient poussé Bruxelles à ne pas libéraliser les visas pour les ressortissants turcs.

Source : Nouvelle Arménie Magazine, Jean Eckian,  24-06-2016

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Brexit : quand le clergé européiste réagit…

Brexit : quand le clergé européiste réagit…

Où va l’Europe après le Brexit ? Emmanuel Macron, Sylvie Goulard et Daniel Cohn-Bendit étaient à Sciences Po le 25 juin pour parler du futur européen. Une discussion menée par Jean Quatremer.

Entraide : quelques volontaires pourraient-ils recopier en commentaire le “meilleur du pire” des déclarations (en indiquant la minute où figure l’extrait dans la vidéo) ? Merci d’avance.

Exemple :

28’20 : Jean Quatremer : Le débat qui a lieu actuellement, c'est de savoir si on rend la sortie de la Grande Bretagne très douloureuse ou pas ? En clair, l'idée, c'est d'abord de les faire sortir, et puis ensuite, dans 2 ans, de renégocier un accord pour voir à quelle partie du marché intérieur ils auront accès. Et ça va être violent, parce que ça veut dire que pendant plusieurs années, ils n'auront plus accès au marché intérieur, y compris pour leurs services financiers, y compris pour le droit au séjour, etc.
Et donc, pour la première fois, et là je trouve ça fascinant ce qui va se passer, c'est que là, on va mettre en oeuvre et on va voir grandeur nature ce qui se passe quand un pays, qui en plus n'est pas totalement intégré à l'union européenne, quitte l'union européenne, et c'est ça qui est intéressant. Et ça panique l'extrême droite, ça panique complètement l'extrême droit, parce qu'ils se disent… ils ont compris que ça va mal se passer. Ce que tu disais tout à l'heure, à propos de Boris Johnson, même de Nigel Farage, qui disent : finalement, il n'y a pas urgence… C'est que les mecs se rendent compte qu'ils se sont faits sauter eux mêmes !
Et là, c'est génial ! On doit pas être gentils avec les britanniques !
Quand je dis : il faut être méchant avec les Britanniques, moi, je fais partie des gens qui poussent à fond pour que çe soit dur, c'est parce que : il faut qu'on voie ce que c'est !
Daniel Cohn-Bendit : Il faut prendre au sérieux !
Jean Quatremer : Voilà ! Pour moi : ils ont voulu sortir… et on va respecter leur vote, mais jusqu'au bout ! Ils vont le bouffer jusqu'au bout ! Et c'est ça qu'on doit faire. Et je crains effectivement de la part d'un certain – mais pas du côté français,pour l'instant, ça branle pas du manche, là les français sont très… [gestuelle de fermeté] là pour qu'on soit durs. Mais en tout les cas que d'autres pays comme les pays bas par exemple, et l'Allemagne, se disent : mais non, on va trouver tout de suite des accords en même temps qu'on négocie la sortie. C'est à dire qu'en fait la sortie devient un argument de chantage pour avoir le meilleur accord possible.
Bref, l’UE , c’est comme une secte ou la mafia, ils cherchent à te casser les genoux quand tu demandes poliment à partir…
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Entre 42’38 et 43’00, alors que S. Goulard parle de Sapir. Réaction, quand elle confirme que c’est bien de Jacques qu’il s’agit :

Quatremer : Le fou, quoi !

Cohn Bendit : Celui qui veut faire l’alliance entre marine Le Pen et Mélenchon
Quatremer : avec Poutine comme parrain”

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Miscellanées du jeudi (Delamarche, Sapir, Béchade, Onfray, ScienceEtonnante, DataGueule)

Miscellanées du jeudi (Delamarche, Sapir, Béchade, Onfray, ScienceEtonnante, DataGueule)

I. Olivier Delamarche

Un grand classique : La minute de Delamarche: Brexit: “Il ne se passera rien économiquement” – 27/06

Olivier Delamarche VS Sarah Thirion (1/2): Outre les incertitudes politiques, faut-il s’alarmer de l’effondrement des marchés après le Brexit ? – 27/06

Olivier Delamarche VS Sarah Thirion (2/2): La victoire du Brexit pourra-t-elle impacter la reprise économique en Europe, voire même à l’international ? – 27/06

II. Philippe Béchade

La minute de Béchade: Brexit: “La volatilité sur la livre sterling est terrible !” – 24/06

Philippe Béchade VS Éric Turjeman (1/2): Malgré le résultat du référendum, le retrait du Royaume-Uni de l’UE sera-t-il effectif ? – 29/06

Philippe Béchade VS Éric Turjeman (2/2): Le Brexit va-t-il peser sur la croissance économique en zone euro ? – 29/06

Victoire du Brexit: quelles perspectives pour l’Europe ? – 24/06

III. Jacques Sapir

La minute de Sapir: “Le successeur de Cameron devrait être nommé plus vite que prévu” – 28/06

Les points sur les “i”: Jacques Sapir: Quelles seront les conséquences du Brexit pour l’Europe ? – 28/06

IV. Michel Onfray

V. ScienceEtonnante

Modifier le génome avec CRISPR — Science étonnante #18

VI. DataGueule

Monsanto, sa vie son empire #DATAGUEULE 6


Petite sélection de dessins drôles – et/ou de pure propagande…

lbc


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