lundi 13 juin 2016

Interdire les redoublements, pire que casser le thermomètre

Interdire les redoublements, pire que casser le thermomètre




Abandon des élèves en difficulté

Le SNES dénonce ce décret qui vise à ne plus proposer le redoublement aux élèves en difficulté, pour lui, « une gestion de flux, sans considération pédagogique ». Il pointe aussi l'absence « de moyens réinjectés pour prendre en charge les lacunes ou retards d'apprentissage » des élèves qui passent dans une classe supérieure, sans en avoir le niveau. Pour lui, « le redoublement n'est certes pas une panacée, mais faire comme si les difficultés scolaires n'existaient pas relève de la faute ». En action de résistance, le SNES propose aux professeurs qui pensent qu'un élève doit redoubler d'indiquer qu'il n'a pas le niveau pour réussir l'année suivante et de refuser de discuter des choix de série à faire en interrogeant aussi le chef d'établissement sur son choix et les raisons qui le poussent à le faire.

On retrouve dans cette volonté d'éviter les redoublements un condensé de tout ce qui ne va pas dans la direction prise par l'éducation nationale. D'abord, un manque de moyens, qui, comme le sous-entend le SNES, semble prendre une part importante dans le choix de limiter le redoublement. Ensuite, ce choix est tellement typique d'une Education Nationale qui refuse de juger et d'évaluer les élèves, assouplissant les notes, quand elle ne discute pas ouvertement de les supprimer. Une vision qui ramène l'école à une forme de garderie où toutes les contraintes seraient supprimées. Un choix redoutable pour les élèves en difficulté, condamnés à ne jamais pouvoir acquérir les bases, et errer dans un système scolaire où ils avancent de manière artificielle, jusqu'à ce que l'échec les rattrape, plus tard.


Même si le redoublement n'est pas une fin en soi et s'il faut le manier avec doigté, le supprimer est une triple faute : la priorité donnée aux économies de bout de chandelle, l'absence de tout projet pédagogique pour les élèves qui sont en difficulté et un nouveau pas dans une direction désastreuse.

Euro 2016 : la police française impuissante face aux violences

Euro 2016 : la police française impuissante face aux violences

Oué super c’est la « grande fête du football », vous savez qu’historiquement le football se jouait entre deux villages et c’était la rivalité entre les deux clochers qui s’exprimait, est-ce que cela a beaucoup changé ? Je me permets aussi de vous rappeler combien nous coûtent ces foires d’empoigne…


© REUTERS/ Jean-Paul Pelissier

Les longs préparatifs du championnat d'Europe de football qui se déroule actuellement en France et la mobilisation de milliers de policiers et d'agents de sécurité privés n'ont pas permis aux autorités françaises de prévenir les actes de violences.

Après le match entre l'Angleterre et la Russie disputé samedi à Marseille, une trentaine de supporters russes ont fait irruption dans le secteur occupé par les fans anglais pour leur arracher quelques drapeaux. Ce geste a provoqué la riposte des Britanniques, riposte qui a dégénéré en bagarre. Cette dernière s'est poursuivie jusqu'à l'intervention des stadiers.

Ces deux derniers jours, le Vieux-Port de Marseille a été le théâtre de violentes bagarres entre les supporters russes et anglais. Celle de samedi soir a fait plus de 30 blessés.

"La sécurité n'a jamais été assurée correctement samedi soir. Terrible constat. Dans un pays en état d'urgence depuis plusieurs mois, menacé par les attaques terroristes, et dans une ville prise d'assaut par plusieurs centaines de hooligans depuis jeudi soir, personne n'a anticipé les événements. Encore moins imaginé de tels débordements. Et pire, personne n'a pris conscience de l'ampleur et de la portée de ce qu'il vient d'arriver", écrit samedi le site internet football365.fr.

Selon le média, les violences à Marseille dénotent soit la naïveté avec laquelle les autorités française se préparaient à l'un des principaux événements de l'année, soit — ce qui est bien plus grave — l'incompétence.

"Ce qui est certain, c'est que la France ne découvre pas le hooliganisme. Les graves incidents de 1998, déjà à Marseille, mais également dans le nord du pays, avaient entaché un Mondial qui se voulait festif et réussi. L'Euro 2016 avait les mêmes ambitions. C'est déjà raté", constate le site Internet.

Les autorités sont pourtant d'un tout autre avis. Intervenant dimanche au micro de France Inter, le préfet de police de Marseille, Laurent Nuñez, a exclu toute erreur dans le système de sécurité et a salué les actions de la police qui ont permis, selon lui, d'éviter des débordements plus sérieux.

"On avait un dispositif, il était prévu, il était en place, et j'ajoute que ce dispositif a été maintenu sur l'ensemble de la journée. Avant ces incidents, il y avait déjà quelques petites tensions qui ont pu être contenues, et, surtout, après le match, la sortie du stade s'est assurée dans d'excellentes conditions, aussi parce que nous étions présents aux abords du stade, que nous avons permis d'éviter des confrontations entre supporters", a indiqué M. Nuñez.

Cette déclaration du préfet de police a appelé une pluie de commentaires sarcastiques sur Twitter.

"Les événements de Marseille sont le résultat de la préparation insuffisante des forces de l'ordre", a résumé un des commentateurs.

Le professeur de l'Université de Manchester Geoff Pearson a déclaré dans une interview au Guardian que la "tactique despotique" des policiers français était pour quelque chose dans l'évolution défavorable des événements.

"Voici mon conseil à la police française: prêtez l'oreille à vos voisins européens en ce qui concerne la tactique à utiliser lors des manifestations réunissant de nombreuses personnes. Adoptez une attitude plus positive envers les supporters. Les gaz lacrymogènes ou les coups de matraques ne doivent pas constituer le premier geste à l'égard d'un fan de football. Si vous n'avez pas réussi à établir des contacts positifs avec eux, vous avez raté votre travail de policier", affirme M. Pearson réputé pour très bien connaître le comportement des hooligans de foot.

Les autorités françaises craignent d'autres désordres, surtout à la veille des matchs à Paris.

Le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports Patrick Kanner a déclaré à cette occasion: "Jamais un événement d'une telle ampleur n'aura été surveillé et sécurisé à ce niveau. C'est l'image de la France qui est en jeu, notre capacité à organiser des événements d'une telle importance avec sérieux, sang-froid et détermination".

Cet avis est partagé par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve persuadé que "la sécurité de l'Euro 2016 atteindra un niveau sans précédent".

 

Source : Sputnicknews.com

Informations complémentaires :

 

 

 

Les théories fumeuses du 11 Septembre : Le Pentagone (2/10) – Le crash

Les théories fumeuses du 11 Septembre : Le Pentagone (2/10) – Le crash

3. Le crash

L’impact a été très important : le Boeing 757 s’est écrasé à 860 km/h sur la façade en béton armé du Pentagone, entre le rez-de-chaussée et le premier étage.

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Schéma de la position et de la situation de l’avion au moment du crash

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Trajet de l’avion dans le bâtiment

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Schéma mettant en évidence le parcours de l’avion au moment du crash

Une fois l’avion entré dans le bâtiment, l’avion s’est jeté sur la forêt de poteaux présente au rez-de chaussée et à l’étage :

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Ces poteaux l’ont disloqué, et les débris ont finit leur course contre le mur de l’anneau C, au niveau de “AE Drive”.

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Schéma de l’impact de l’avion à l’intérieur du Pentagone

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Simulation par la Purdue University :

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Zone des dégâts dus à l’impact

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Recherches de survivants à l’intérieur du Pentagone

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Les dégâts occasionnés par le crash. Au fond, le trou laissé dans le mur entre les anneaux A-B et C-E dans AE Drive

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Les colonnes restantes à l’intérieur du Pentagone

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La colonne 3L largement ployée

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4. L’incendie

Le crash de l’avion, qui contenait 20 000 litres de kérosène, a engendré une autre catastrophe : un violent incendie. C’est la seconde cause majeure de l’effondrement de la zone où a eu lieu le crash.

Notez l’extrême largeur de l’incendie en quelques minutes, en lien avec le kérosène répandu :

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Observez la largeur de l’incendie…

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Voici d’ailleurs les gros dégâts dans le Pentagone dus au crash, à l’incendie puis à l’eau :

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P.S. je précise que pour épargner la modération, on ne lancera pas de “débat” dans les commentaires sur ces points très factuels. Les sites ne manquent pas sur le web pour laisser laisser libre court à toutes les théories…