jeudi 5 mai 2016

La loi travail, entre postures et idéologie

La loi travail, entre postures et idéologie




Réflexion à l'arrêt, sauf pour communiquer

En effet, ce projet de loi est pour beaucoup d'abord un véhicule politicien. Pour le gouvernement, il s'agissait de mettre en difficulté l'opposition en allant plus loin qu'elle ne l'avait été avant 2012 sur la dérèglementation du marché du travail, ne leur laissant pour choix que le soutien ou une dérive plus droitière encore. C'était le moyen de recomposer le paysage politique en sa faveur, en prenant une position centrale. Pour la gauche du PS, c'est le moyen de se positionner, même si le fait de rester au sein d'un parti qui a tellement libéralisé fait de leurs prises de position de simples postures stériles, pour ne pas dire plus. Et pour l'opposition, tous les ajustements réalisés sont le moyen de souligner la mollesse de ce président qui aurait trop cédé, un bon moyen de continuer à faire le procès de Hollande pour 2017.


Bref, l'éparpillement du droit du travail, la réforme évoquée dans les rapports commandés par la majorité va bien être mise en place. En clair, les entreprises, dont les profits sont à des niveaux tellement élevés que même The Economist dit depuis quatre ans qu'ils sont trop élevés, vont gagner deux nouveaux outils dans leur rapport de force avec leurs salariés, déséquilibrant plus encore un rapport qui n'en avait pas besoin. Il est tout de même effarant qu'un gouvernement qui se dise de gauche pousse le balancier plus encore vers les entreprises après dix ans de pouvoir de droite et alors que tout montre que les salariés sont démunis face aux entreprises, démontrant une démission intellectuelle complète de cette majorité qui cède au vents dominants du moment, exactement comme les Républicains.


Sanctionner les pays refusant d'accueillir les réfugiés, un projet « dictatorial »

Sanctionner les pays refusant d'accueillir les réfugiés, un projet « dictatorial »

Cela fait 6 ans qu'on vous prévient, 6 longues années qu'on argumente patiemment, méthodiquement et factuellement sur la dictature qui s'impose… Et 6 ans que l'on nous balaye du revers de la main et qu'on nous traite de « complotistes... », aucun contre-argument rien, nada ! Mais cela a suffi à nous stigmatiser aux yeux d'une partie de la population. Et bien maintenant, alors que tout est en place (notamment au niveau bancaire) grâce à la complicité de nos chers médias et politiques, gage que dans les mois qui viennent ces gens vont rapidement comprendre qui « complote »  réellement contre leurs intérêts, et ceux de la nation…

On récolte ce que l'on sème… Désolé pour les autres, au moins, ils auront eu le temps de prendre leur disposition...

Amitiés,

f.


La marque américaine derrière les afflux de... par folamour_dailymotion

La Commission européenne projette de pénaliser financièrement chaque Etat membre de l'UE qui refuserait de "partager le fardeau de l'afflux de réfugiés", à hauteur de 250.000 euros par demandeur d'asile.

Le président de la fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou, a critiqué, dans un entretien avec Sputnik, le projet de la Commission européenne de pénaliser financièrement tout pays de l'UE qui refuserait de "partager le fardeau de l'afflux de réfugiés" à hauteur de 250.000 euros par demandeur d'asile refusé.  

"C'est une mesure parfaitement dictatoriale, puisque beaucoup d'Etats n'acceptent pas de recevoir des masses innombrables de demandeurs d'asile, et ce à juste titre. Et derrière les Etats, c'est l'ensemble des peuples européens qui n'en peuvent plus de l'immigration et même on pourrait dire de l'invasion. Par conséquent, vouloir imposer cette mesure, c'est véritablement de nature dictatoriale", a déclaré M. Le Gallou, auteur de l'ouvrage intitulé "Immigration, la catastrophe : que faire ?". 

L'expert a signalé un paradoxe extraordinaire à propos de l'application des accords de Schengen, remontant maintenant à plus de trente ans. 

"Le principe de l'application des accords de Schengen, c'est la libre circulation entre Etats de l'Union européenne, mais aussi la protection des frontières extérieures de l'UE", a-t-il rappelé. 

Et de signaler qu'il y avait un Etat en Europe qui avait voulu protéger les frontières extérieures — la Hongrie de Victor Orban, mais qui avait été dénoncé par les institutions européennes pour avoir tout simplement souhaité appliquer le volet contrôle extérieur des frontières de l'UE des accords de Schengen.

"Même l'Allemagne qui prétendait pouvoir faire face à l'afflux s'aperçoit que c'est totalement impossible pour elle-même, et envisage de rétablir ses frontières parce qu'elle ne peut pas faire face à un afflux d'un à 1,5 millions d'immigrés nouveaux", a relevé l'interlocuteur de l'agence. 

Il a rappelé à cette occasion le comportement de certains migrants lors de la Saint Sylvestre à Cologne. 

L'Onu a déjà qualifié la crise migratoire que le Vieux continent traverse depuis 2015 de plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale. Selon les données fournies par l'agence Frontex, 1,83 million de réfugiés ont traversé de façon illicite les frontières de l'Europe.

 

Source : Fr.sputniknews.com

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Loi travail : les Français y sont de plus en plus hostiles

Loi travail : les Français y sont de plus en plus hostiles

En ce jour de congé, où les gens ont plus de temps pour lire les articles, je me permets de vous rappeler, que le chaos économique auquel nous faisons face, est DÉLIBÉRÉ, ceci justement pour imposer ces réformes.

Alors, individuellement ou dans le cadre de votre entreprise, opposez-vous massivement à cette loi scélérate, pour leur montrer que vous n'êtes plus dupes, et que vous CONNAISSEZ leur stratégie du CHOC !

Et surtout informez les autres de l'existence de ces infâmes magouilles mondialistes...

Amicalement,

f.

AFP

Les trois quarts des Français (74%) se disent opposés au projet de loi travail. A peine un sur dix la trouvent bonne et utile dans sa forme actuelle. L'hostilité envers ce projet de loi s'accroît de jour en jour si on en croit les enquêtes d'opinion successives.

Preuve en est, l'hostilité au projet de loi Travail, porté par Myriam El Khomri, est partagée par les sympathisants de toutes les familles politiques, à droite comme à gauche et même au sein même du Parti socialiste. D'après cette enquête Elabe pour BFM TV, 55% des sympathisants PS y sont opposés. De manière générale, 74 % des Français y sont opposés. Dans le détail, 37% se déclarent "plutôt" opposées à ce texte, 37% "tout à fait" opposées, 22% "plutôt" favorables, et 3% "tout à fait" favorables.
Sans surprise, ce sont les partisans du Front de gauche qui sont les plus critiques envers le texte.

Dans leur grande majorité, les Français pensent que cette loi profitera avant tout aux patrons. Seul un sur dix pense que ce texte sera surtout bénéfique pour les salariés… Le texte est en toute logique rejeté par une large majorité de chômeurs (84%) et d'élèves et étudiants (79%). Les chefs d'entreprises sont la catégorie professionnelle la plus favorable au texte.
Ce projet de loi, actuellement en débat à l'Assemblé Nationale, rassemble de plus en plus contre lui. De précédentes enquêtes montraient qu'une opposition de 67 % des français fin février, 70 % fin mars et 74 % aujourd'hui. De plus, les Français sont de plus en plus pour le rejet total du texte, alors que beaucoup privilégiaient auparavant une modification en profondeur.

 

Source : l'Humanité.fr

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Les lignes de Nasca observées par le radar aéroporté de la NASA

Les lignes de Nasca observées par le radar aéroporté de la NASA

D'après la NASA, "UAVSAR est un avion radar utilisé pour l'étude des tremblements de terre, des volcans, de la végétation, de l'hydrologie, de la glace et autres caractéristiques terrestres".

L'instrument est actuellement embarqué sur un C-20A de la NASA. En survolant plusieurs fois la même zone, l'UAVSAR* permet de voir comment elle évolue. Le pilote automatique de précision contrôle l'avion afin qu'il suive le même chemin à 10m près. A l'aide de la technique de l'interférométrie radar, deux images UAVSAR de la même zone permettent de montrer les changements.

D'après Bruce Chapman du Jet Propulsion Laboratory de la NASA: "l"UAVSAR est idéalement adapté pour observer le site de Nazca car la région n'a pratiquement pas de végétation ni de précipitation quelques soient les années, ce qui signifie que les perturbations naturelles sont minimes".

Les données collectées par l"UAVSAR au Pérou aideront les autorités à remplir pour la première fois le catalogue de ces dessins millénaires tracés sur le sol dans et autour du site de Nasca. Cela leur donnera aussi un nouvel outil pour protéger ces constructions fragiles à la fois des négligences humaines et des perturbations naturelles.


L'image tout en haut montre une portion d'une grande mesa (plateau ou grande butte à sommet plat et aux versants abrupts) dans une image Google earth. Des ravines entourent la mesa ou le peuple Nasca a créé des lignes de plusieurs kilomètres de long, d'énormes polygones, et des représentations animales, simplement en déplaçant les pierres.

Une forme appelée le Colibri est faiblement visible au-dessus et à gauche de la ligne blanche donnant l'échelle, son long bec termine en-dessous d'une route qui traverse en diagonale du coin droit de l'image vers le centre.

Dans l'image radar synthétique du même site (image en-dessous), les zones de perturbation apparaissent en plus sombre. On peut ainsi voir de grandes zones de perturbation autour du Colibri ainsi qu'un chemin allant vers le bas du ravin directement au-dessus du glyphe. 

Cette étude a été publiée dans le journal Conservation and Management of Archaeological Sites.

*UAVSAR: Uninhabited Aerial Vehicle Synthetic Aperture Radar

Source:

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Sarkozy veut supprimer les contrôles fiscaux inopinés dans les entreprises

Sarkozy veut supprimer les contrôles fiscaux inopinés dans les entreprises

De mieux en mieux…

Source : Ouest-France, 03-05-2016

S'il y a contrôle fiscal (dans une entreprise, NDLR), « je souhaite qu'on s'en tienne à une année plus l'année en cours, pas trois ans » a affirmé lundi Nicolas Sarkoz. | Reuters

S’il y a contrôle fiscal (dans une entreprise, NDLR), « je souhaite qu’on s’en tienne à une année plus l’année en cours, pas trois ans » a affirmé lundi Nicolas Sarkoz. | Reuters

Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, a affirmé lundi à Amiens vouloir supprimer les contrôles fiscaux et sociaux inopinés dans les entreprises.

« Je souhaite qu’on supprime les contrôles fiscaux et sociaux, sur place, dans les entreprises, sauf présomption de faute grave », a affirmé M. Sarkozy, lors d’une table ronde avec des chasseurs et pêcheurs de la Somme.

S’il y a contrôle fiscal, « je souhaite qu’on s’en tienne à une année plus l’année en cours, pas trois ans », a-t-il ajouté.

L’ex-chef de l’Etat, qui devrait présenter sa candidature à la primaire pour 2017 début septembre, a passé plus d’une heure à discuter avec des chasseurs et pêcheurs se déclarant « déçus par la droite », qui, lorsqu’elle a été au pouvoir, « a préféré draguer le vivier écologique ».

« trouillomètre à zéro »Face à l’administration et aux contrôles qu’elle effectue, « les politiques doivent reprendre le pouvoir », a affirmé M. Sarkozy. « ‘Il y a une reprise en main de ce côté-là tout à fait nécessaire », a-t-il ajouté.

Il a réaffirmé, sous les applaudissements, qu’il voulait remplacer le principe de précaution par le principe de responsabilité. « Tout le monde a le trouillomètre à zéro. Plus personne ne veut prendre de risques », a-t-il regretté.

Crise d’autoritéLe président de LR a également affirmé qu’on ne pouvait « fonctionner sans un minimum d’autorité. On ne peut pas avoir des minorités qui bloquent tout », a-t-il dit.

Une allusion aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes« qui vivent de nos impôts, du RSA, des subsides d’associations subventionnées », ainsi qu’aux « Nuit Debout » —« Quand on est debout la nuit, on est couché le jour »— ou encore à « la Jungle de Calais », aux « lycéens qui bloquent les lycées parce qu’ils ne sont pas contents de la loi El Khomri »et aux « étrangers en situation irrégulière qui investissent des équipements » scolaires…

« Ça va s’arrêter où? » a demandé M. Sarkozy. « Je n’ai jamais vu le pays dans un tel état de tension. Beau résultat » pour François Hollande, s’est-il exclamé.

« Faites quelque chose pour les oies »Certains dans l’assistance ont mis en avant le vote Front national chez des électeurs « déçus par la droite et par la gauche ». Par exemple, a-t-on pu entendre, on empêche les chasseurs de « tirer les oies » après le 31 janvier, alors qu’elles arrivent au-dessus de la baie de Somme en février.

« Faites quelque chose pour les oies, le Front national reculera », lui a-t-on promis.

Source : Ouest-France, 03-05-2016

sarko

Au Pakistan, le triste sort du médecin qui aida la CIA à traquer Ben Laden

Au Pakistan, le triste sort du médecin qui aida la CIA à traquer Ben Laden

On parle de l’Arabie saoudite, mais il ne faut pas publier non plus le rôle du Pakistan…

Source : Le Nouvel Obs, AFP, 02-05-2016

Cinq ans après son arrestation, le médecin pakistanais languit en prison, victime selon ses proches de manœuvres diplomatiques entre Washington et Islamabad.

“Je n’ai aucun espoir de le voir, je n’attends plus rien de la justice”, se lamente Jamil Afridi, son frère aîné. Exceptionnellement, il a accepté de témoigner mais dans un lieu tenu secret.

Son frère, le Dr Afridi, âgé d’une cinquantaine d’années, a organisé il y a cinq ans une fausse campagne de vaccination contre l’hépatite C, qui avait servi de couverture pour confirmer la présence de Ben Laden, alors chef d’Al-Qaïda, à Abbottabad. Une fois localisé, le cerveau des attentats du 11 septembre 2001 avait été abattu, le 2 mai 2011, par les forces spéciales américaines lors d’un raid à son domicile.

Cette spectaculaire intervention étrangère fut vécue comme une humiliation au Pakistan, laissant des traces profondes dans ses relations avec les Etats-Unis et compliquant d’autant le cas du docteur.

Bouc émissaire

Le Dr Afridi avait été chargé d’organiser une campagne de vaccination dans le but de recueillir un échantillon ADN dans le complexe habité par Ben Laden. Il a affirmé par la suite ne pas avoir été informé du but de l’opération et avoir refusé de fuir le pays quand cela lui a été demandé.

Arrêté peu après le raid par les autorités pakistanaises, le médecin a été jugé pour liens avec des extrémistes – un chef d’accusation largement considéré comme fantaisiste – et condamné à une peine de 33 ans de prison, réduite par la suite à 23 ans.

Depuis, la procédure est enlisée. Un procès en appel, débuté en 2014, a été ajourné des dizaines de fois. Plusieurs groupes de défense des droits de l’Homme ont tiré la sonnette d’alarme, exigeant un procès transparent.

“Shakeel est devenu un bouc émissaire”, estime un militant des droits de l’Homme, Zar Ali Khan Afridi, sans lien de parenté avec le médecin. “Il a été impliqué dans un cas qui n’a rien à voir” avec son affaire, estime-t-il.

Selon son avocat, Qamar Nadeem, le docteur est détenu à l’isolement dans une petite pièce et malgré cette précaution, sa vie reste menacée.

Me Nadeem, qui lui-même n’a plus accès à son client depuis deux ans, est son second conseil. Le premier ayant fui le Pakistan en raison de menaces des talibans, avant d’être finalement tué lors d’une visite au pays en 2015.

Selon Me Nadeem, son client ne peut guère espérer se tirer d’affaire sans pression des Etats-Unis. “Mais jusqu’ici ils n’ont pas fait preuve de soutien”, regrette-t-il.

“Question d’arrière plan”

Cela n’a pas toujours été ainsi. En 2012, un comité du Sénat américain avait symboliquement voté une réduction de 33 millions de dollars de l’aide américaine accordée à Islamabad, soit un million par année de prison infligée au Dr Afridi dans la première sentence.

Mais la pression américaine s’est depuis étiolée à mesure que se resserraient les liens avec Islamabad et que d’autres dossiers sensibles surgissaient, estiment des experts. “Les pourparlers avec les talibans (afghans) ont pris le dessus sur tout le reste”, estime Ahmed Rashid, un analyste spécialiste de sécurité.

“Les Américains ne veulent pas brouiller le tableau en soulevant des questions épineuses” avec le Pakistan, considéré comme un médiateur crucial dans les difficiles négociations de paix en Afghanistan.

“Il est probable que la question soit actuellement passée à l’arrière plan” faute d’espoir qu’un arrangement soit possible “à court terme”, d’après Michael Kugelman, chercheur au Woodrow Wilson Center à Washington.

Source : Le Nouvel Obs, AFP, 02-05-2016
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[Vidéo] Universités américaines : le cauchemar de la dette étudiante

[Vidéo] Universités américaines : le cauchemar de la dette étudiante

Source : Youtube, France24, 29-04-2016

Aux États-Unis, des millions d’étudiants sont contraints de s’endetter lourdement pour pouvoir financer leurs études supérieures. Seuls ou avec leur famille, ils empruntent des dizaines de milliers de dollars sur plusieurs années, mais ils ne parviennent pas toujours à rembourser leurs dettes à leur sortie de l’université et sont contraints de démarrer leur vie active déjà endettés. Nos reporters Gallagher Fenwick et Philip Crowther sont allés à leur rencontre.

Faire un reportage sur la dette étudiante, c’est aller à la rencontre de toute l’Amérique, car le phénomène n’épargne presque personne. Selon le ministère de l’Éducation, au moins 40 millions d’Américains avaient souscrit à un prêt bancaire en 2015, afin de financer leur passage sur les bancs de la fac. Le montant de leur emprunt s’élève en moyenne à 30 000 dollars.

Ces personnes ne sont généralement pas pauvres, mais plutôt acculées et entravées par un poids qui les empêche d’avancer dans leur vie. Pas le temps d’explorer le champ des possibles, de chercher le métier de leurs rêves, ni même de fonder une famille ou encore vouloir souscrire à un prêt immobilier… Dès qu’ils ont leur diplôme en poche, ces étudiants doivent chercher à gagner de l’argent, afin de ne pas se laisser déborder par les intérêts qui s’accumulent rapidement et éviter de se laisser emporter dans une spirale infernale.

Un système “hors de contrôle”
En février dernier, le rappeur Dee-1 en a même fait une chanson. David Augustine Jr de son vrai nom, étudiant de 27 ans diplômé de l’Université de Louisiane en 2009, venait enfin de rembourser son prêt étudiant. Il a chanté sa joie et dénoncé le système des prêts étudiants “hors de contrôle”. Son clip, posté sur les réseaux sociaux, a été regardé plus d'un million de fois en une semaine. Le Washington Post y voit même “l’hymne d’une génération”.
Le total des prêts souscrits par les étudiants américains s’élève aujourd’hui à 1 200 milliards de dollars, selon les statistiques de la Réserve fédérale. C’est plus que la dette totale des cartes de crédit américaines. La dette étudiante est l’un des plus gros défis économiques des États-Unis.
Mais elle est aussi devenue un sujet politique, en pleine campagne électorale. Les aspirants candidats à la présidentielle n’ont pas hésité à s’en saisir. Le démocrate Bernie Sanders propose notamment la gratuité de l’enseignement dans les universités supérieures publiques. Face à des salaires qui n’augmentent pas et à des frais de scolarité qui, eux, ne cessent de grimper, son discours séduit de nombreux jeunes et moins jeunes.

Source : Youtube, France24, 29-04-2016

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