lundi 25 avril 2016

Quand Macron salit le progressisme

Quand Macron salit le progressisme




Un progressisme d'oligarque schumpéterien

Le ministre de l'économie a lancé sa nouvelle bombe dans les locaux d'un incubateur d'entreprises : « vous êtes là pour brutaliser, faire changer en profondeur des paradoxes que nous partageons entre la France et le Japon (…) on n'aime malgré tout pas celles et ceux qui réussissent trop bien, c'est assez rapidement suspect, il faut réussir mais pas trop (…) nous devons de part et d'autre prendre beaucoup de risques, et les French Tech, ce sont des pépinières de risques. Ces lieux d'innovation sont pour moi des archétypes de ce dont nos sociétés ont besoin (pour) sortir de l'atonie ». Il a poursuivi en se présentant comme un tenant du progressisme, opposé au conservatisme, appelant à un dépassement du clivage droite-gauche. Il faut dire qu'il n'est pas le seul à vouloir faire travailler le dimanche

Le progrès façon Macron, c'est donc la brutalité schumpéterienne, les destructions d'emplois ou les baisses de salaire que provoquent ces magnifiques innovations comme Uber, laissant bien sûr au passage pour une poignée de dirigeants et les actionnaires, des profits colossaux, ces milliardaires dont il a fait des exemples pour la jeunesse sans doute. On retrouve encore une fois toute la superficialité du discours du ministre qui fait de tout ce qui est nouveau quelque chose de positif. En fait, son raisonnement n'est pas sans parenté avec celui des fanatiques religieux, tant il manque de la plus élémentaire nuance, sans compter son aspect barbare, appelant les entrepreneurs à brutaliser une société qui compte 6 millions de demandeurs d'emploi et tant de personnes en souffrance, depuis sa bulle dorée.


Le progressisme, c'est la recherche du progrès pour la société, le droit à la retraite, l'assurance-maladie, les droits du travail. Tout ce que ce ministre trop médiatisé veut déconstruire en somme, pour revenir vers une forme de loi de la jungle qui ne profiterait qu'à une infirme minorité.

Loi « Travail ». Rendez-vous dans la rue le 28 avril

Loi « Travail ». Rendez-vous dans la rue le 28 avril

Bonjour, chers ami(e)s n'oubliez pas que toutes ces provocations et cette volonté de mettre les gens plus bas que terre sont délibérées, ils provoquent le chaos économique pour imposer ce que l'on nomme pudiquement des « réformes structurelles ». La SEULE façon de faire échec à leurs politiques suicidaires c'est de manifester, et de leur faire comprendre massivement que vous n'êtes plus dupes, et d'échanger l'information entre vous. J'ai parlé à une personne qui connaît bien la psychologie humaine du fait que vraisemblablement les hommes et femmes politiques étaient des psychopathes en puissance, eh bien elle ne m'a pas démenti, bien au contraire…

Aussi, comprenez bien que de votre mobilisation (à chacun, à chacune) dépend notre survie commune.

Amicalement,

L'Amourfou,

PHOTO LIONEL BONAVENTURE / AFP 

L'intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations pour le retrait du projet de loi, le 28 avril, avant un 1er Mai de lutte. Objectif : mettre la pression sur les députés qui examinent le texte à partir du 3 mai.

Si on veut obtenir le retrait du projet El Khomri, c'est maintenant qu'il faut mettre le paquet ! CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL appellent les salariés, les étudiants et les lycéens à « se mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux manifestations » le 28 avril et, dans la foulée, le 1er Mai. Les manœuvres du gouvernement pour tenter de diviser l'intersyndicale en donnant en partie satisfaction à l'UNEF sur ses revendications sur l'insertion professionnelle ont échoué. Le syndicat étudiant, comme les autres organisations, continue de revendiquer le retrait du texte. À défaut d'être entendus par le gouvernement dont ils dénoncent « l'entêtement », les syndicats veulent mettre la pression sur les députés alors que l'examen du texte débutera à l'Assemblée nationale le 3 mai. Les aménagements apportés successivement par le gouvernement puis par la commission des Affaires sociales du Palais-Bourbon n'ont pas levé toutes les oppositions parmi les parlementaires. « Le travail d'amendement devra se poursuivre », a ainsi reconnu le député socialiste et rapporteur du texte, Christophe Sirugue, tandis que François Hollande, lors de l'émission « Dialogues citoyens » du 14 avril, a ouvert la porte à « des corrections » supplémentaires pour vaincre les réticences. Le président de la République et son gouvernement ne sont pas assurés de rassembler une majorité de députés. À un an de la présidentielle, ceux de droite ne veulent pas mêler leurs voix à celles de la majorité. Ceux du Front de gauche sont irrémédiablement opposés au texte. Au sein des groupes des radicaux de gauche, d'EELV, et surtout du groupe socialiste, le doute grandit. Alors que la réélection de Mobilisation contre la loi el Khomri à l'appel des syndicats et des syndicats étudiants, à Paris.
 
François Hollande paraît chaque jour plus improbable, beaucoup s'interrogent sur l'intérêt de soutenir un texte fortement impopulaire alors qu'eux-mêmes remettront en jeu leur mandat. Pour « les interpeller », les initiateurs de la pétition en ligne viennent de mettre en place un dispositif (loitravail.lol) qui permet, via les réseaux sociaux ou par courriel, de demander à son député de rejeter le texte. Gageons que les 1,3 million de pétitionnaires écriront à leur parlementaire.
À Paris, la manifestation partira de la place Denfert-Rochereau, à 14 heures, pour rejoindre celle de la Nation. Pour connaître l'heure et le lieu des manifestations en région du 28 avril et du 1er Mai :

Source : l'Humanité.fr

 

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : Olivier Delamarche : « Aujourd'hui, économiquement on est géré par des guignols ! »


Gérard Filoche chez J.J Bourdin sur la loi El... par folamour_dailymotion

Jordanie: des squelettes vieux de 9000 ans inhumés de façon étrange

Jordanie: des squelettes vieux de 9000 ans inhumés de façon étrange

Les archéologues danois ont mis au jour un site funéraire dans une ancienne ville dans le sud de la Jordanie.

Il semble que les morts n'étaient enterrés qu'après leur décomposition, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que les ossements. Les squelettes étaient alors démantelés et les os de même type étaient enfouis ensemble.

Les squelettes ont été démontés et les os enterrés dans des endroits différents (photo: University of Copenhagen)

Selon Moritz Kinzel, Chercheur au département des études régionales et transculturelles à l'université de Copenhague: "les différentes parties des corps ont été triées et enterrées dans des fosses collectives, où nous avons trouvé les catégories spécifiques d'ossements rassemblés".


Un grand nombre d'enfants.

Les chercheurs danois sont toujours en train de fouiller le site, appelé Shkārat Msaied.

Jusqu'ici, ils ont trouvé les squelettes de plus de 70 personnes. "C'est intéressant de voir qu'il y a un nombre inhabituel d'enfants, rangés depuis les nourrissons jusqu'aux adolescents", ajoute Kinzel, "Il semble y avoir eu une forte tendance à enterrer les enfants à l'intérieur des maisons".

Ils ont déterrés trois nouveaux sites funéraires contenant au moins 10 enfants et 2 adultes, et il y a encore plusieurs autres sites à fouiller.

Des ossements d'animaux, comprenant des oiseaux, des renards, des chèvres et des moutons, ont été trouvés enterrés avec les restes humains. "Nous ne savons pas si ces enterrements sont liés à quelque chose de religieux, mais ils semblent être une sorte de comportement rituel associé aux funérailles" pense Kinzel.

Le Projet Shkarat Msaied Neolithic de l'Université de Copenhague. Photo: Department of Cross-Cultural and Regional Studies University of Copenhagen


Des ossements en boite.

Les ossements, pour la plupart, étaient séparés et placés dans des coffres situés à l'intérieur d'habitations privées. "Il y a, par exemple, un cercueil très fin en pierre dans lequel les crânes ont été mis ensemble à une extrémité et les os longs comme ceux des bras ou des jambes à l'autre extrémité" explique Marie Louise Jørkov, de l'université de Copenhague. Elle a ajoute que les vieux squelettes sont très fragiles et doivent être mis au jour avec délicatesse.

Certains d'entre eux ont été rapportés à Copenhague pour des études plus approfondies. "Nous sommes probablement en train d'avoir à faire à certains des premiers agriculteurs au monde; et leurs ossements peuvent nous apporter des informations sur leur style de vie et leurs maladies," ajoute Jørkov.

En effet, à l'époque où ces squelettes ont été enterrés, il y a 9000 ans, leur société subissait un bouleversement majeur en passant d'une vie nomade de chasseur-cueilleur à un mode de vie sédentaire et agricole.


Source:

Derniers articles sur la Jordanie:

Peut-on parler du 11 Septembre durant l’Inquisition ?

Peut-on parler du 11 Septembre durant l'Inquisition ?

I. Du 11 Septembre

Nous allons consacrer le blog durant les prochains jours à une très grave affaire, tournant autour du 11 Septembre. Et plus précisément au niveau des complicités étrangères d’al-Qaïda – pour faire simple, l’Arabie Saoudite.

Nous n’avons pas traité de ce sujet jusque-ici pour différentes raisons.

La première est que d’autres sites (je parle des sérieux) ont parlé du sujet, que nous n’aurions rien eu de bien nouveau à rajouter.

La deuxième est que c’est un sujet dont, finalement, la conclusion est que de nombreuses questions sérieuses restent sans réponse, et qu’il faudrait une commission d’enquête vraiment indépendante (sans élus ou personnes en conflit d’intérêt donc) les étudie, avec pouvoir de se faire communiquer tout document secret (sans qu’elle les publie forcément). Cela calmerait les doutes du public, et clouerait le becs à des élucubrations délirantes.

La troisième est que le danger de ceci est de trop se focaliser sur le 11 Septembre, et de ne plus s’occuper de l’Histoire qui s’écrit au jour le jour, sous le poids de la propagande médiatique. Mais on y reviendra.

La quatrième est évidemment le climat de terreur intellectuelle, où les Fouquier-Tinville aux petits pieds sévissant dans les médias et sur Internet sont tout prêts de vous guillotiner pour déviationnisme intellectuel, rappelant les beaux jours des régimes totalitaires. C’est d’ailleurs cet évènement qui a véritablement fait fleurir les notions assez décevantes de “théories du complot” ou de “complotisme” – qui ne veulent en fait pas dire grand chose, et dont on ne trouve guère de définition intellectuellement satisfaisante, ou en tous cas cohérente avec la manière dont ce qualificatif infamant s’est répondu. Wikipédia indique :

Des auteurs avancent que le phénomène de la conspiration est inhérent à la politique et à l’économie dès lors que des richesses et du pouvoir sont en jeu dans un cadre d’ambitions opposées. […] Cependant, la théorie du complot, ou conspirationnisme, ne se contente pas de dire que les complots adviennent – une affirmation que personne ne conteste –, elle fait du complot la matrice interprétative de tout événement : le conspirationnisme est ainsi décrit par Pierre-André Taguieff comme « la vision du monde dominée par la croyance que tous les évènements, dans le monde humain, sont voulus, réalisés comme des projets et que, en tant que tels, ils révèlent des intentions cachées – cachées parce que mauvaises. »

Certes. Mais si on parle alors de “tenants de théories visant à dire que tout ce qui arrive est causé par un petit nombre d’individus agissant dans l’ombre et tirant toutes les ficelles – et généralement Juifs ou francs-maçons ou ce que vous voulez”, on a une définition précise, de théories (immondes) existant depuis longtemps. Mais elles se cantonnent clairement à une frange limitée de la population et d’Internet, et on voit mal en quoi ceci empêcherait des personnes cherchant simplement la vérité de poser de légitimes questions sur les actions de leur gouvernement, dont elles savent à quel point il faut le surveiller vu sa tendance à réaliser des actions immorales, mais dont elles savent aussi qu’il n’est pas composé de psychopathes prêts à tous nous assassiner… La vigilance citoyenne, intègre mais inflexible, est une base de la démocratie.

Citons ainsi par exemple quelques propos des années 1920-1930 du philosophe Émile Chartier dit « Alain » :

“La liberté est fille de la vigilance. La liberté réelle suppose une organisation constamment dirigée contre le pouvoir. La liberté meurt si elle n'agit point.”

“Tout chef sera un détestable tyran si on le laisse faire.”

“La démocratie n’est pas dans l’origine populaire du pouvoir, elle est dans son contrôle. La démocratie, c’est l’exercice du contrôle des gouvernés sur les gouvernants. Non pas une fois tous les cinq ans, ni tous les ans, mais tous les jours.”

“Tout pouvoir est méchant dès qu'on le laisse faire ; tout pouvoir est sage dès qu'il se sent jugé.”

Alors pour être clair, sur ce site :

  • nous ne pensons pas que tout ce qui arrive est causé par un petit nombre d’individus agissant dans l’ombre et tirant toutes les ficelles
  • nous ne pensons pas que nos gouvernements sont composés de meurtriers maniaques qui souhaitent tous nous assassiner

MAIS

"Dans une société bien huilée, on ne dit pas ce que l'on sait, on dit ce qui est utile au pouvoir" [Noam Chomsky]

Quiconque ayant un peu analysé le dossier du 11 Septembre, et exerçant un esprit critique dans un démarche scientifique ou d’enquête classique ne peut que conclure, à propos des faits ayant abouti au drame que :

  • le gouvernement Bush a menti sur plusieurs points importants
  • le gouvernement Bush n’a pas souhaité que la Vérité soit faite
  • le rapport de la Commission d’enquête est insatisfaisant sur de nombreux points, comme le soutien apporté aux terroristes, dans et hors des États-Unis. Ce que disent beaucoup de familles de victimes.

Rappelons ainsi que Bush a longtemps refusé qu’il y ait une Commission d’enquête (on croit rêver !) :

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avant de tenter de la saboter (en nommant Kissinger à sa tête !!), puis en ne lui accordant que 3 millions de dollars de budget, portés finalement à 15 millions de $ (c’était 40 M$ pour le scandale Clinton/Lewinsky – même s’il faut être prudent dans les comparaisons), en limitant fortement sa durée et en lui refusant l’accès à de nombreux documents majeurs (!!!).

Il est évident que de tels faits ne peuvent que faire naître de lourds soupçons envers un gouvernement.

Cependant, on ne peut aller plus loin sans une enquête, et il est erroné d’en conclure directement que le gouvernement est complice et à souhaité ces évènements.

9 fois sur 10, il cherche juste à masquer sa lourde incompétence ou celle de ses agences – qui est parfois dantesque.

Mais bien entendu, les thèses délirantes à la Thierry Meyssan ont fait beaucoup beaucoup de mal à la cause de la recherche de la vérité…

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II. Des médias

Il est évident que là encore les médias ont montré, passé le choc initial, qu’ils n’étaient en rien un quatrième pouvoir, mais la simple béquille du premier.

Au lieu de chercher à creuser les questions raisonnables qui sont apparues, la plupart sont entrés dans un fanatisme incroyable, assimilant “complotistes” (pensant que Bush a miné les tours ou simplement que peut-être l’Arabie saoudite avait pu aider les terroristes, dont juste 15 sur 19 étaient Saoudiens hein…) et nazis ou négationnistes…

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Quand on pense à ces fabuleux “Charlie de la Liberté d’expression”, on ne peut qu’être frappé par le totalitarisme de leur vision et de leurs propos, qui illustrent bien une époque de régression de la science et de progression de la Foi (non religieuse ici). L’obscurantisme gagne vraiment du terrain.

"Plus une société s'éloigne de la vérité, plus elle hait ceux qui la disent." [George Orwell]

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Et le plus incroyable, c’est qu’on doit être un des pires pays au monde sur ce point. Il est impossible chez nous d’évoquer certaines questions raisonnables, alors que cela se fait sans problèmes aux États-Unis, premier pays concerné quand même !

On peut donc se demander si les “cerveaux malades” (pour reprendre leur expression), ce ne sont pas plutôt ceux qui font une confiance aveugle aux propos et actions de George W. Bush (sic.), le type qui a volé son élection et menti à propos des armes de destruction massive, causant 1 million de morts au final…

Et, je re-précise, ne pas faire confiance à George Bush, cela ne signifie pas “penser qu’il a sciemment fait tuer 3 000 Américains avec la complicité de milliers de fonctionnaires”, le panel des possibilités est très très très large, et heureusement…

Oui heureusement qu’il y a des alternatives entre :

  • le 11 Septembre a été exécuté par 19 crétins ne parlant pas anglais, suivant un plan défini par 3 personnes dans une grotte en Afghanistan. La première puissance mondiale n’a eu aucune information, n’a pas pu réagir à temps et George W. Bush a pris toutes les bonnes décisions..
  • le 11 Septembre, les avions étaient des hologrammes qui ont percuté des tours bourrées d’explosifs par des Israéliens afin de permettre aux petits hommes verts à 6 bras franc-maçons de prendre le pouvoir…

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III. Des 28 pages, ou les médias contre la Démocratie

De façon un peu provocatrice, je dirais c’est bien beau de s’occuper de dénoncer des faux complots délirants dans la tête de quelques crétins (eh, au fait, les médias, je crois que des gens nient l’existence de Napoléon, vous avez prévu de faire un dossier spécial ? Avec mise à l’Index de la BienPensance de nouveaux sites internet ?), mais c’est quand même bien plus important de s’occuper des vrais complots des gouvernements et de leurs agences… Parce que leur bilan est vraiment catastrophique depuis des décennies…

Et voilà que surgit l’affaire des “28 pages”, que nous présentons dans ce billet.

Nous analyserons ceci plus en détail, mais, alors que, suite à un reportage de la célèbre émission américaine 60 Minutes, le sujet fait un buzz incroyable aux États-Unis, s’étale dans les journaux,

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on a une information quasi nulle en France, merveilleux exemple de fabrication du consentement.

Exemple : recherche sur le site du quotidien de déférence :

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Hmmm, grosse couverture de 1 billet en 1 mois, en effet… Regardons :

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Hmmm, un bel article copié-collé de l’AFP (on n’allait pas mettre un “journaliste” dessus, quand même), sur un sujet connexe en plus…

Ah oui, et à la toute fin de l’article :

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Hmmm, belle couverture, chapeau !

Et si je compare avec “Panama Papers” en 1 mois :

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Édifiant…

Bon après, c’est sûr qu’entre savoir que le beau-frère du cousin de la concierge de l’ami d’enfance de Poutine a créé une société aux Caïmans (peut-être légale, certes), et savoir si un gouvernement “ami” (ahahahaha) a financé et aidé les pirates de l’air du 11 Septembre, il n’y a pas photo…

Mais à leur décharge, après des années de délire, comment peuvent-ils reconnaitre que :

  1. il semble extrêmement probable que de hauts dirigeants Saoudiens aient aidé les pirates
  2. que les dirigeants américains n’ont pas traité ce sujet, et ont même aidé des Saoudiens à quitter les États-Unis en septembre 2001
  3. on se doute de ceci depuis longtemps, mais les médias n’ont jamais convenablement, traité le sujet, surtout en France.

Ils vont dire quoi ? “Ah, oui, désolé, il y a bien un complot, mais bon, attention, il est quand même limité… On a oublié de vous le dire depuis 15 ans. ”

Le drame est qu’un enfant de 15 ans (non futur “journaliste”) arrive naturellement à ces conclusions, et que, de nouveau, le comparatif entre des informations de qualité sur Internet et la bouse médiatique va encore discréditer les médias, laisser à penser qu’ils sont vendus au pouvoir politique, et que celui-ci est menteur et criminel.

Et donc, comme la confiance c’est comme les allumettes, ça ne sert qu’une fois, les gens vont être capables de se mettre à croire les pires balivernes…

Ce qui est un grave danger pour une société démocratique (disons démocrate plutôt).

Car le danger, ce n’est pas les crétins, ce sont les médias qui montrent que sur certains sujets très importants, les crétins disent la vérité, et les médias mentent (ou dissimulent la vérité, pour être précis)…

Et à un niveau gravissime, qui en est assez désespérant. Pour nous qui analysons la propagande occidentale, nous avons même une inquiétude, car :

  • après les fascisto-crypto-nazis “démocrates” en Ukraine
  • après les terroristes islamistes “modérés” en Syrie
  • après les Saoudiens “trop cools” le 11 Septembre

nous nous demandons s’ils arriveront à conserver ce niveau de bassesse la prochaine fois…

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Ah oui, probablement, donc…

IV. Épilogue

Et, au fait : le 11 Septembre, c’est évidemment un complot. 

D’al-Qaïda jusqu’à preuve du contraire, avec d’éventuels soutiens à préciser, donc… :)

N.B. Commentaires

Vous vous doutez bien que la modération des commentaires sur ce sujet va être “coton”…

Nous vous demandons donc de ne pas ouvrir un débat sur le fond du sujet (les avions, les tours, le Pentagone tout ça tout ça…) ni de poster des liens externes (nous avons autre chose à faire que de les contrôler) – de tels commentaires seront immédiatement supprimés, économisez-vous (et nous) de la fatigue. Sans cela, les commentaires seront fermés, mais ce serait dommage. Nous vous avons exposé les principes du blog sur ce sujet. L’image du blog passera ainsi en premier.

Vous avez parfaitement le droit d’être en désaccord avec les propos et visions de ce billet – ça tombe bien nous ne sommes pas un médias mainstream composé de “journalistes”. Bonne nouvelle, vous trouverez alors plein de sites sur le 11 Septembre, qui vous plairont – mais ailleurs…

[RECOMMANDÉ] L’Histoire des 28 pages – et leur contenu…

[RECOMMANDÉ] L'Histoire des 28 pages – et leur contenu…

1ère partie de la longue vidéo que nous avons réalisée pour le blog, et qui présente les fameuses 28 pages – enfin, fameuses aux États-Unis, car en France, vu nos médias…

Vous aurez demain l’émission 60 minutes, que des millions d’Américains ont vue…

En attendant, première vidéo :

(La même sur un autre site si vous avez un souci de lecture…)

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Voici le script de la vidéo précédente, pour disposer des sources facilement.

1/ Prologue

Rappelons-nous : le 11 Septembre 2001, 3000 personnes décèdent suite aux attentats-suicides qui se produisent en plein New-York.

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« 11 Septembre 2001 : Discours de George W. Bush » (source : INA)

De 0'47 à 1'06

George W. Bush : « Les recherches sont en cours afin d'identifier ceux qui sont derrière cet Axe du Mal. J'ai demandé à toutes nos ressources de renseignement et de police de trouver les responsables et de les traduire en Justice. Nous ne ferons aucune distinction entre les terroristes qui ont commis ces faits et ceux qui les ont protégés. »


« 21 Septembre 2001 : Discours de George W. Bush » (source : YouTube)

De 0'36 à 0'50

George W. Bush : « Notre peine s'est transformée en colère, et notre colère en détermination. Que nous livrions nos ennemis à la Justice, ou que nous fassions Justice nous-mêmes, Justice sera faite. »


« Richard Clarke témoigne de la réaction du gouvernement le 12 septembre 2001. » (source : Viméo)

Richard Clarke a été le Coordinateur national pour la sécurité et le contre-terrorisme aux États-Unis de 1998 à 2003, dans les gouvernements Clinton et Bush.

De 41'49 à 42'56


« 22 juillet 2004 : Rapport officiel de la Commission du 11 Septembre »

« Il ne semble pas qu’un gouvernement autre que celui des Talibans ait soutenu Al-Qaïda financièrement avant le 11 septembre, même si des sympathisants au sein de certains gouvernements ont pu fermer les yeux sur les activités de collecte de fonds d’Al-Qaïda

L’Arabie saoudite a longtemps été considéré comme la source principale de financement d’Al-Qaïda, mais nous n’avons trouvé aucune preuve que le gouvernement saoudien en tant qu’institution, ou de hauts responsables saoudiens aient financé individuellement l’organisation. »
et

« À ce jour, le gouvernement américain n'a pas été capable de déterminer l'origine de l'argent utilisé pour commettre les attentats du 11 septembre. Mais en définitive, c'est un point qui a une faible importance pratique…. »

Ensuite :

« Ce rapport a fait l'objet de très fortes controverses dès le début, l'Administration Bush refusant de témoigner sous serment, et le public critiquant des nominations comportant de nombreux conflits d'intérêt. Beaucoup d'associations de familles des victimes ne furent pas satisfaites des conclusions. »

911Commissioners

« Cette commission n'eut qu'un budget initial de 3 millions de dollars, finalement porté tardivement à 14 millions.

À titre de comparaison, les enquêtes sur les explosions des navettes Challenger (1986) et Columbia (2004) bénéficièrent d'un budget de 75 et 50 millions de dollars, et 40 millions de dollars furent alloués à l’enquête sur l’affaire Clinton-Lewinsky.

La Maison Blanche voulait imposer un délai de 12 mois pour que la Commission finalise son enquête. Le temps imparti fut en définitive porté à 16 mois. »


« En 2006, Le vice-Président de la Commission d'enquête sur le 11/09, Lee Hamilton, se plaignit des conditions de leur enquête (source : Xenomorph)

Première moitié de la vidéo

Lee Hamilton : « Plusieurs éléments nous laissent penser que nous avons été créés pour échouer. Nous avons eu très peu de temps – et ce malgré la prolongation obtenue. Nous n'avons pas eu assez d'argent… […] Ils avaient peur qu'on pende quelqu'un, qu'on le montre du doigt… »

Dans la même interview

Lee Hamilton : « Il y avait beaucoup de sceptiques à ce moment-là, qui ne voulaient pas que la commission se crée. Les politiques n'aiment pas que quelqu'un examine le passé pour voir s'ils ont commis des erreurs. […] Beaucoup de personnes se sont fortement opposées à ce que nous faisions. Nous avons eu beaucoup de difficultés à accéder aux documents et aux personnes. Nous connaissions l'histoire des commissions ; personne n'y a prêté beaucoup d'attention. Il y avait donc toutes sortes de raisons de penser que nous avions été mis en place pour échouer. »


« Bush et la coopération avec la Commission 911 » (source : Viméo)

De 36’52 à 37’03

George W. Bush : « Nous avons apporté toute notre coopération aux Présidents Kean et Hamilton ».

Thomas Kean : « Nous avons réclamé des documents que nous n'avons pas obtenus. Et maintenant, c'est trop tard. ».


« Cependant, dès 2002, un Rapport parlementaire américain sur l'activité des services de renseignement en lien avec les attaques du 11 septembre fut publié.

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« Mais, l'administration Bush décida d'en censurer 28 pages qui traitaient du financement et de l'aide aux terroristes. »

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« Bien que 46 Sénateurs sur 100 (dont Hillary Clinton et John Kerry) aient demandé la déclassification en 2003, l'administration Bush refusa.

Les langues se délièrent donc peu à peu… »

2/ Les témoignages

1. Stephen Lynch, député démocrate du Massachusetts, 10 septembre 2015 (source : 28Pages.org)

De 1'54 à 2'17

« Ces pages donnent les noms de personnes et d'organismes qui, je crois, ont été complices des attaques du 11 septembre. Ils ont été les animateurs de ces attaques. Ils sont clairement identifiés… Comment ces gens ont été financés, où ils ont été logés, d'où venait l’argent, les filières utilisées et les connexions entre certains de ces individus.

2. Thomas Massie, député Républicain du Kentucky, 12 mars 2014 (source : 28Pages.org)

« Les familles méritent de connaitre cette information. Cela fait une décennie – plus d’une décennie en fait, 13 ans – que cet événement est arrivé, et nous avons eu un récit, une narrative, dans les médias et dans la presse, et donc dans la conscience collective américaine, de ce qui est arrivé ce jour-là. Mais je ne pense pas que nous soyons pleinement informés, et nous ne serons pas pleinement informés avant que tout le monde ne puisse lire ces 28 pages. »

« En écho aux propos du député Lynch, sachez que si je suis là pour les familles, je suis aussi là pour le futur de notre pays : nous devons décider comment empêcher qu'un autre événement du type 11 septembre ne se reproduise. Tant que vous n'aurez pas eu l’image complète de ce qui est réellement arrivé, avec la vision des services de renseignement, comment pouvez-vous participer à ce débat ? Comment pouvons-nous savoir que ce que nous faisons va bien empêcher qu'un autre 11 septembre ne se produise ? Et comment pouvons-nous savoir que des actions que, peut-être, nous aurions réalisées différemment, pourraient être des réactions excessives ? »

« Mais je veux aussi parler de l’expérience de se retrouver dans ce souterrain et de lire ces 28 pages. Cela se passe dans une pièce insonorisée, où vous êtes escorté dedans, où vous êtes escorté dehors, et où il est interdit de prendre des notes. Mais c'est vraiment quelque chose, c’est un vrai choc quand vous les lisez. Quand je les ai lues, et nous avons tous eu notre propre expérience, j'ai dû m'arrêter toutes les deux pages afin de simplement absorber, et essayer de réorganiser ma compréhension de l’histoire des 13 dernières années et des années qui ont mené à cela. Ceci vous oblige à tout repenser. Et donc, je pense que l’ensemble du pays doit passer par là ; cela va être difficile et cela pourrait être gênant, mais cela ne justifie pas de cacher la vérité au peuple américain. »

« Je veux en finir avec deux appels : je veux dire à tous les membres du Congrès qui n’ont pas lu ces 28 pages, qui ont la capacité d’aller lire ces 28 pages, de le faire pour vos électeurs. Il y a 435 circonscriptions dans ce pays ; chaque membre du Congrès a besoin de voir ces 28 pages. Puis, je les encourage à soutenir la proposition de loi de dé-classification des députés Jones et Lynch, comme je l’ai fait. »

« Et enfin, le dernier appel que je veux lancer, est à destination de ceux qui refusent de rendre publics ces documents : vous devez tenir votre propre conférence de presse, vous devez répondre aux questions, et expliquer pourquoi vous voulez garder ces 28 pages secrètes. À mon avis, aussi choquantes que soient ces 28 pages, et bien qu'elles aient notablement modifié ma compréhension de ce qui est arrivé, je ne pense pas que ce serait nuire à notre sécurité nationale que de les rendre publiques ; cela donnerait également aux familles les réponses qu’elles méritent. »

3. Walter Jones, député Républicain du Kentucky, 12 mars 2014 (source : Peter Boyles)

De 10'46 à 11'00

« Je confirme [les propos du député Massie]. Il y avait 28 pages, et il m’a probablement fallu une bonne heure et demie pour les lire, parce que j'ai dû en relire certaines parties que je n'arrivais pas à croire. »

4. Walter Jones, député Républicain de la Caroline du Nord, 12 septembre 2013 (source : International Business Times)

« J’ai été absolument choqué par ce que j’ai lu. Ce qui était surprenant c'est que ceux à qui nous pensions pouvoir faire confiance m'ont vraiment déçu. Cela n'a rien à voir avec la sécurité nationale en soi ; il s'agit plus de relations internationales. L’information est essentielle à l’amélioration de notre politique étrangère et devrait donc être disponible pour le peuple américain.

Si les pirates de l’air du 11 Septembre ont reçu une aide extérieure – en particulier d’un ou plusieurs gouvernements étrangers – la presse et le public ont le droit de savoir ce que notre gouvernement a fait ou n’a pas fait pour traduire les responsables en justice. »

5. John F. Lehman, ancien ministre de la Marine, ancien membre de la Commission d'enquête sur le 11 septembre, Témoignage sous serment, 2013

De 0'42 à 1'40

« J'ai personnellement lu les 28 pages classifiées… À mon avis, en aucun cas la publication de ces pages ne mettrait en jeu ni ne nuirait à nos intérêts de sécurité nationale. Au contraire, je crois que la divulgation de ces 28 pages du rapport d’enquête conjoint aiderait grandement les décideurs et le public à mieux comprendre un grand nombre des menaces auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui. »

6. Rick Nolan, député Démocrate du Minnesota, 14 avril 2016 (source : MPR News)

Journaliste : « Pourquoi ce document a-t-il été classé secret quand le rapport sur le 11 Septembre du Comité du renseignement du Congrès a été publié en 2002 ? »

Rick Nolan : « Eh bien c'est la grande question. Et honnêtement, j'estime que cela n'a rien à voir avec la sécurité nationale, mais plutôt avec le fait que cela aurait embarrassé beaucoup de personnes. Très franchement, j'ai d'abord été alerté de ce sujet par des électeurs de ma circonscription, qui l'avaient appris par Internet. Et comme je ne fais pas une confiance aveugle à Internet, j'ai décidé d'enquêter par moi-même.

Et j'ai appris que l'ensemble des 28 pages avaient été classifiées, et qu'elles détaillent qui a en réalité financé les attaques du World Trade Center et du Pentagone, et qui est responsable du financement des attaquants. J'ai en conséquence entamé le processus pour pouvoir obtenir l'autorisation de lire ces 28 pages. Et la lecture en a vraiment été dérangeante. »

De 1'56 à 3'11

« Je peux dire qu'il y a une description très détaillée de qui a financé la plupart des attaquants – et vous savez que 15 des 19 pilotes étaient saoudiens, c'est public –, et les informations dans ces 28 pages sont assez détaillées : qui leur a fourni l’argent, ce qu'étaient ces comptes, quelles quantités d'argent, qui en étaient les bénéficiaires…

Ce ne sont pas des hypothèses. Je peux confirmer qu'il n'y a aucun doute que la rhétorique qui a précédé l'attaque américaine et la guerre contre l'Irak était terriblement fausse. Le peuple américain a le droit de savoir ceci, qui pose de sérieuses questions sur la guerre et la paix, sur ce qui a couté des milliers de milliards de dollars, qui a mis en jeu la vie de soldats américains et de patriotes, c'est sérieux.

Le peuple américain ne peut pas décider ce qui est juste ou non, si on ne lui dit pas toute la vérité… »

7. Byron Dorgan, ancien sénateur démocrate du Dakota du Nord, 12 avril 2016 (source : KF Go)

De 2'08 à 2'31

« J'ai lu les 28 pages et j'ai quitté la pièce. Ces 28 pages sont vraiment très importantes pour que les Américains puissent comprendre et savoir exactement ce qui s'est passé le 11 Septembre, et qui est responsable, qui a aidé à financer, etc. Il est donc très important de publier enfin ces pages. »

De 2'41 à 3'12

Journaliste : « Pourquoi le peuple américain est-il laissé dans le noir ? Ne devrions pas avoir le droit de savoir ce qu'il y a dans ces 28 pages, afin de savoir ce qu'il s'est vraiment passé. »

Byron Dorgan : « Sans ces informations, le peuple américain ne dispose pas de toute l'histoire. Il a un rapport de la commission d'enquête sur le 11 Septembre, sur ce qui s'est passé, mais le peuple américain n'a pas toute l'Histoire, car ces 28 pages sont classées secrètes. »

De 5'10 à 5'39

Byron Dorgan : « Rappelez-vous du film Jerry Maguire : « Suivez l'argent ». Voilà ce que fait ce rapport. En fin de compte, qui a financé, qui a aidé, qui a organisé, qui était impliqué, à quel niveau ? Mais cette partie du rapport a été rendu secret, ce qui fait que le peuple américain ne peut pas le voir. C'est dommage, car je pense que la transparence est toujours la meilleure politique… »

De 8'51 à 9'12

Byron Dorgan : « Il y a beaucoup de mystification. Cela a été classifié délibérément par ceux qui pensaient qu'il y aurait des dommages, d'une manière ou d'une autre, si le peuple américain voyait ces 28 pages. C'est absurde. Il n'y aurait aucun dommage, il y aurait un savoir conséquent pour tout le monde afin de savoir ce qui s'est exactement passé, qui a attaqué notre pays. »

« La célèbre émission d’enquête américaine 60 minutes s’est intéressée à ces 28 pages le 10 avril 2016 (à suivre…) »

[A suivre]

P.S. quelqu’un aurait-il ShowTime ou pourrait il me retrouver cette vidéo svp, c’est important… Me contacter merci…

Petite russophobie ordinaire…

Petite russophobie ordinaire…

[En passant…] C’est toujours moche la propagande, quel qu’en soit le camp…

moscou

Habile de dire Moscou, au lieu d’URSS – c’est un métier “journaliste”…

N.B. je parle du titre, pas du fond, nous sommes d’accord…

Comprendre pour agir — Tract

Comprendre pour agir — Tract

Partout, on nous dit : « Ne parlez aux gens que de ce qui les intéresse. Parlez-leur uniquement de ce qu'ils peuvent comprendre… Surtout pas de choses compliquées, seulement ce qui les touche au quotidien ! »
Eh bien, face à cette France qui se recroquevillerait sur elle-même, nous faisons le pari que c'est l'inverse qui est vrai. Nos concitoyens veulent comprendre la nature des menaces que font peser directement sur eux la finance de Wall Street et de la City de Londres.
Ils aimeraient aussi (...)

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