mercredi 23 mars 2016

Il reste quelques heures pour faire dérailler la loi Urvoas

Il reste quelques heures pour faire dérailler la loi Urvoas

Solidarité & Progrès a dénoncé dès le début la proposition de loi scélérate introduite par Jean-Jacques URVOAS visant, sous couvert de vouloir « moderniser » les règles de l'élection présidentielle, à verrouiller l'emprise des grands partis sur notre vie politique.
Après avoir été amendé une première fois par l'Assemblée nationale et ensuite par le Sénat, chose assez rare, une commission paritaire mixte a échoué à s'accorder sur un texte acceptable pour les deux chambres. Par conséquent, l'Assemblée nationale (...)

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Attentats de Bruxelles : la schizophrénie de François Hollande

Attentats de Bruxelles : la schizophrénie de François Hollande

C'est avec un ton grave que François Hollande a réagit aux attentats de Bruxelles. Mais c'est le même François Hollande qui le 6 mars décernait la Légion d'honneur au prince héritier de l'Arabie saoudite, un pays dont ses propres services diplomatiques et de renseignement n'ont cessé de l'avertir depuis 2012 sur le rôle clé qu'il joue dans le financement et l'armement des courants djihadistes au Moyen-Orient et à travers le monde. Nous exigeons donc que cessent ces liaisons meurtrières.
Au moment où à (...)

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Affaire Bettencourt : les écoutes de N. Sarkozy validées par la Cour de cassation

Affaire Bettencourt : les écoutes de N. Sarkozy validées par la Cour de cassation

L'ancien chef de l'Etat est soupçonné, avec le concours de son avocat, d'avoir tenté d'influencer une décision de justice le concernant.

Les écoutes de Nicolas Sarkozy ont été validées par la Cour de cassation, mardi 22 mars, dans l'affaire Bettencourt. La justice a rejeté le pourvoi de Nicolas Sarkozy, soupçonné d'avoir tenté d'obtenir des informations couvertes par le secret, dans une procédure concernant la saisie de ses agendas. Rappel des faits.

C'est quoi déjà, l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy ?

En avril 2013, la justice ouvre une information judiciaire pour déterminer si la Libye a participé au financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Dans le cadre de cette enquête, les magistrats décident de placer l'ancien président sur écoute. Les enquêteurs découvrent alors que Nicolas Sarkozy possède un second téléphone, acquis sous le nom de Paul Bismuth. Ils entreprennent donc de surveiller également cet appareil et apprennent que celui-ci permet à l'ancien pensionnaire de l'Elysée d'échanger discrètement avec son avocat, Thierry Herzog.

Ces écoutes téléphoniques conduisent à la mise en examen de Nicolas Sarkozy, pour "recel de violation du secret professionnel, corruption active et trafic d'influence actif". Il est soupçonné, avec le concours de Thierry Herzog (également mis en examen), d'avoir tenté d'influencer une décision de justice le concernant, via un haut magistrat de la Cour de cassation : Gilbert Azibert. En échange de ces services, Nicolas Sarkozy aurait promis à ce dernier d'user de son influence pour lui obtenir un poste de prestige à Monaco.


Nicolas Sarkozy joue en partie son avenir politique

Toutes les écoutes ont-elles été validées ?

Non. La Cour de cassation a annulé la retranscription d'une écoute entre Thierry Herzog et le bâtonnier de Paris de l'époque, Pierre-Olivier Sur. Selon le premier avocat général François Cordier, la conversation avait été retranscrite à tort, car son contenu ne suffit pas à lui seul pour soupçonner Thierry Herzog d'avoir participé à l'infraction.

Mais les conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat restent donc dans le dossier en tant que preuves. Dans plusieurs de ces échanges, les deux hommes évoquent une "démarche" auprès de Monaco en faveur de Gilbert Azibert. 

>> Découvrez le contenu des écoutes de Nicolas Sarkozy

Que signifie cette décision pour Nicolas Sarkozy ?

Le rejet du pourvoi en cassation de Nicolas Sarkozy "équivaut au maintien de sa mise en examen pour trafic d'influence et corruption", explique Dominique Verdeilhan, chroniqueur judiciaire de France 2. Les juges d'instruction ont désormais terminé leur enquête et le président des Républicains pourrait être renvoyé devant un tribunal correctionnel.

Les trois chefs d'accusation retenus – corruption active, trafic d'influence actif et recel de violation du secret professionnel – pourraient valoir à Nicolas Sarkozy, en cas de poursuites et de condamnation, jusqu'à dix ans de prison et 375.000 euros d'amende. Une peine complémentaire prévoyant la déchéance des droits civils et civiques serait également possible.

En outre, la décision de la Cour de cassation assombrit un peu plus la situation judiciaire et politique de l'ancien chef de l'Etat, mis en examen en février pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. La participation de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite, en novembre prochain, pourrait ainsi être compromise.


Source(s) : FranceTv Info.fr via Chalouette

Informations complémentaires :


Crashdebug.fr : Chevènement : « Sarkozy et BHL ont voulu faire le ménage en Libye, c'est le désordre complet… »
Crashdebug.fr : Nicolas Sarkozy : « Moi, au moins, j'ai agi »
Crashdebug.fr : Bettencourt : Sarkozy convoqué jeudi en vue d'une mise en examen
 

Danemark: un crucifix vieux de 1100 ans pourrait changer l'histoire

Danemark: un crucifix vieux de 1100 ans pourrait changer l'histoire

Un archéologue amateur, sur l'isle de Fionie au Danemark, a fait une découverte surprenante: un collier avec une figurine ressemblant à Jésus sur la croix.

Mais après avoir posté une photo de sa découverte sur Facebook, Dennis Fabricius Holm a vite compris que l'objet pouvait avoir une signification bien plus importante qu'il ne le pensait à première vue. "Lorsque j'ai retourné la terre et vue la croix, j'étais incapable de penser à autre chose" rapporte-t-il.

Photo: Østfyns Museer
 
Malene Refshauge Beck, archéologue des musées de l'est de Fionie (Østfyns Museer) pense aussi que ce collier est susceptible d'être une découverte mémorable: "C'est une trouvaille sensationnelle qui date de la première moitié du 10ème siècle de l'ère commune" ajoute-t-elle, "il y a une figurine presque identique, trouvée en Suède, qui avait été datée de cette période".

La découverte d'un artéfact chrétien de cette période au Danemark est particulièrement remarquable car il est antérieur à la Grosse Pierre de Jelling, une énorme pierre gravée de runes en l'an 965. Cette pierre est considérée comme étant la plus ancienne représentation danoise de Jésus sur la croix.

La Grosse Pierre de Jelling. Photo: Wikipédia

"Cette figurine pourrait pousser à reconsidérer la date où les danois sont devenus chrétiens" explique Beck, "la personne qui l'a portée avait sans aucun doute adhéré à la foie chrétienne".

Bien que des pièces de cette période en forme de croix ainsi que des fragments d'un bijou qui semble montrer Jésus ont été découverts par le passé, cette nouvelle trouvaille et la mieux préservée et la plus claire, d'après Beck.

La figurine va être examinée de plus prés au musée et sera exposée au Ladby Viking Museum.


Source:

Derniers articles sur le Danemark:

Irak : L’Etat Islamique a tué plus de 200 personnes en 2 semaines

Irak : L'Etat Islamique a tué plus de 200 personnes en 2 semaines

Au moment où nous avons évidemment une pensée émue pour la Belgique, il est aussi important de ne pas oublier l’émotion à double standard – qui est une des causes des malheurs qui perdurent.

Ce n’est pas demain qu’on aura la tour Eiffel aux couleurs de l’Irak…

bxl

Source : Agence News Press, HRW, 11-03-2016

HRW – Human Rights Watch – 11/03/2016 10:30:00

HRWlogo

(Beyrouth, le 10 mars 2016) – L’État islamique a tué plus de 200 personnes en Irak, dont une grande majorité de civils, dans des attentats commis au cours des deux semaines qui se sont écoulées depuis le 25 février, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. Le meurtre intentionnel de civils est un crime de guerre et le caractère généralisé des attaques peut constituer un crime contre l’humanité.

L’attaque la plus récente a été perpétrée le 6 mars par le bais d’un camion-citerne piégé contre un checkpoint au nord de la ville d’al-Hilla, capitale du gouvernorat de Babylone, tuant au moins 60 personnes et en blessant plus de 70 autres, la plupart des civils. L’État islamique (EI, également connu sous le nom de Daech) a revendiqué l’attentat. Des employés d’hôpitaux et des responsables sécuritaires ont déclaré à Reuters que, parmi les victimes, figuraient 23 officiers de police et autres agents de sécurité. En vertu des lois de la guerre, des officiers de police qui ne participent pas aux combats sont normalement considérés comme des civils et ne doivent pas être la cible d’attaques.

« Cette dernière série de meurtres de masse démontre le mépris de l’État islamique pour la vie des civils », a déclaré Joe Stork, directeur adjoint de la Division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Chaque victoire militaire de ce groupe armé met manifestement en danger un nombre croissant de civils à travers le pays. »

Après que les forces de sécurité irakiennes ont repris les villes de Baiji, en octobre 2015, et de Ramadi, en décembre, et que les peshmergas kurdes se sont emparés de Sinjar en novembre, l’État islamique a intensifié ses attaques contre des civils dans les zones situées au-delà de la ligne de front. La Mission d’assistance des Nations Unies en Irak estime que 410 personnes ont été tuées dans le pays en février 2016.

Le 25 février, un kamikaze s’est fait exploser près de la husseiniyya du Grand Prophète, lieu de culte chiite situé dans le quartier de Shula, à Bagdad, causant la mort d’au moins 31 victimes, selon le site Kitabat.com.

Parmi ces victimes figurait Amir Muhsin Kazhim, qui nettoyait les rues avoisinantes. Son neveu Saad Abu Haider a déclaré à Human Rights Watch que son oncle avait passé quatre jours à l’hôpital avant de succomber à ses blessures. « Amir avait 40 ans, était marié et père de deux fils et d’une fille, qui vont tous à l’école », a déclaré son neveu. « Il nettoyait les rues en tant qu’employé municipal, ce qui lui a coûté sa vie. »

Le 28 février, deux bombes ont explosé au marché de Muraidi, une ville située à l’est de Bagdad, tuant 73 personnes et en blessant plus de 112, a signalé Associated Press.

Le 29 février, un kamikaze s’est fait exploser dans une tente funéraire de Muqdadiya, tuant 40 personnes, dont six responsables de la sécurité, et en blessant 37 autres, selon Reuters et 3robanews.com. Les relations entre les sunnites et les chiites de Muqdadiya sont tendues suite aux deux attentats commis le 11 janvier, et qui ont fait 25 victimes, déclenchant une série de représailles contre les sunnites locaux par les milices chiites.

Prendre délibérément pour cible des civils est un crime de guerre, et tout individu impliqué dans la planification, l’organisation ou l’exécution d’un tel crime pourrait être tenu pour responsable de ses actes, y compris dans d’autres pays que l’Irak, a rappelé Human Rights Watch. Certains crimes, comme le meurtre, commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique contre une population civile – ce qui signifie qu’ils sont commis dans le cadre d’une politique conduite par un État ou une organisation de type milice – sont considérés comme des crimes contre l’humanité.

Certaines catégories des crimes les plus graves qui violent le droit international, tels que les crimes de guerre, sont soumis à la « compétence universelle », qui se réfère à l’autorité juridique du système judiciaire national d’un État chargée d’enquêter sur certains crimes et d’ouvrir des poursuites, même si elles ne sont pas commises sur son territoire, par un de ses ressortissants ou contre un de ses ressortissants. Que les cas relevant de la compétence universelle puissent être poursuivis dans un pays spécifique dépend de sa législation interne.

Human Rights Watch a appelé à plusieurs reprises l’Irak à devenir un État partie à la Cour pénale internationale (CPI), en vue d’ouvrir la voie à d’éventuelles poursuites judiciaires pour les crimes de guerre, crimes de génocide et crimes contre l’humanité commis par toutes les parties au conflit. Les autorités irakiennes pourraient donner à la Cour compétence pour les crimes graves commis en Irak depuis le jour de l’entrée en vigueur du traité portant création de la CPI, le 1er juillet 2002.

Le droit pénal irakien ne prévoit pas de dispositions pour ces crimes. Les membres de l’Etat islamique ont été poursuivis en vertu de l’article 4 de la loi de 2005 sur la lutte contre le terrorisme, qui est trop vaste. Si un mandat lui est confié, la CPI ne peut intervenir que pour enquêter sur les crimes graves relevant du droit international si les autorités nationales refusent ou sont dans l’incapacité de le faire.

« La nécessité de tenir pour responsables les auteurs de ces attaques massives est une raison de plus pour l’Irak de devenir un État partie à la Cour pénale internationale », a déclaré Joe Stork.

Un défenseur des droits humains à Muqdadiya a affirmé à Human Rights Watch que, le 29 février, les milices chiites ont attaqué la prison locale, à la recherche de co-conspirateurs sunnites de l’attentat; un autre activiste basé à Bagdad a indiqué que les milices chiites effectuent des centaines d’arrestations, à la suite des attentats commis dans les villes de Shula et Sadr.

« Les forces de sécurité devraient traduire en justice les responsables des attentats meurtriers », a souligné Joe Stork. « Mais les arrestations arbitraires et les abus contre des suspects dans le cadre d’interrogatoires ne font qu’ajouter aux injustices déjà commises ».

Source : Agence News Press, HRW, 11-03-2016

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Morts violentes en Irak en mars 2016

Source : Iraq Body Count

Monday 21 March : 37 killed

Mosul: 20 by gunfire; 3 executed.
Baghdad: 11 by IEDs, gunfire.
Latifiya: 1 by IED.
Shirqat: 2 executed.

Sunday 20 March: 47 killed.

Mosul: 25 in coalition air strikes; 2 executed.
Baghdad: 8 by IEDs, gunfire; 1 body.
Hawija: 4 by IED.
Khalis: 3 bodies.
Taji: 2 by IED.
Basra: 1 in clashes.
Haqlaniya: 1 policeman by suicide bomber.
March 1-20: 714 civilians killed.

Saturday 19 March: 36 killed.

Mosul: 20 executed.
Baghdad: 9 by IEDs, gunfire; 1 body.
Basra: 1 by gunfire; 1 body.
Tuz: 1 by gunfire.
Kirkuk: 1 by gunfire.
Taza: 1 child in chemical attack.
Tarmiya: 1 body.

Friday 18 March: 4 killed.

Baghdad: 2 by IED.
Yusufiya: 1 by IED.
Taza: 1 child in chemical attack.

Thursday 17 March: 22 killed

Baghdad: 7 by IEDs; 1 body.
Madain: 3 by IEDs.
Taza: 1 baby in chemical attack.
Basra: 1 by gunfire.
Fallujah: 6 executed; 1 by gunfire.
Qara Tapa: 1 by IED.
Mosul: 1 preacher executed.

Wednesday 16 March: 35 killed

Mosul: 16 in coalition air strikes.
Baghdad: 8 by IEDs.
Tal Kaif: 5 executed.
Yusufiya: 2 bodies.
Latifiya: 1 by IED.
Taza: 1 woman in chemical attack.
Taji: 1 by IED.
Samawa: 1 body.

Tuesday 15 March: 12 killed

Baghdad: 8 by IEDs, grenade; 1 body.
Bour: 2 by IED.
Fallujah: 1 cleric executed.
March 1-15: 570 civilians killed.

Source : Irak, Body Count

Monday 14 March : 14 killed

Tal Afar: 6 executed.
Baghdad: 4 by IEDs; 1 body.
Kirkuk: 1 by gunfire.
Tarmiya: 1 policeman by IED.
Madain: 1 body.

Sunday 13 March: 80 killed.

Mosul: 21 executed inside camp; 35 executed in forest outside the city.
Baghdad: 9 by gunfire, IEDs; 3 bodies.
Sinjar: 7 by mortars.
Taji: 3 bodies.
Yusufiya: 2 by IED.

Saturday 12 March: 26 killed.

Baghdad: 7 by IEDs, gunfire; 1 body.
Mosul: 4 brothers executed.
Qarahanjir: 4 bodies.
Madain: 6 family members by gunfire.
Latifiya: 1 by IED.
Mahmudiya: 2 by IED.
Nasiriya: 1 body.

Friday 11 March: 26 killed.

Mosul: 15 executed.
Baghdad: 5 by gunfire, IEDs; 1 body.
Najaf: 1 body.
Yusufiya: 1 by IED.
Taji: 1 by IED.
Madain: 1 by IED.
Taza: 1 child in chemical attack.

Thursday 10 March: 31 killed

Mosul: 9 executed.
Baghdad: 5 by gunfire, IEDs; 5 bodies.
Madain: 4 by IEDs.
Hawija: 4 executed.
Lake Hamrin: 2 fishermen abducted and killed.
Sulaimaniya: 2 by car bomb.
March 1-10: 412 civilians killed.

Wednesday 9 March: 36 killed

Mosul: 9 detainees tortured to death; 6 women executed.
Baghdad: 11 by IEDs, gunfire; 1 body.
Baiji: 5 policemen by gunfire.
Muqdadiya: 1 by mortars.
Nahrawan: 1 by IED.
Mahmudiya: 2 by IED.

Tuesday 8 March: 100 killed

Fallujah: 50 executed.
Mosul: 13 executed.
Baghdad: 12 by IEDs, gunfire; 8 bodies.
Ramadi: 10 bodies.
Karbala: 6 by gunfire.
Taji: 1 by gunfire.

Monday 7 March : 45 killed

Baghdad: 12 by IEDs, gunfire; 2 bodies.
Qayyarah: 12 executed.
Mosul: 6 family members in coalition air strike.
Hawija: 5 by IED; 3 executed.
Amarah: 3 by gunfire.
Baquba: 1 body.
Madain: 1 by IED.

Sunday 6 March: 75 killed.

Hilla: 60 by suicide truck bomber.
Baghdad: 4 by IEDs, gunfire; 5 bodies.
Kirkuk: 2 bodies.
Bour: 2 by IED.
Baquba: 1 by IED.
Tarmiya: 1 by IED.

Saturday 5 March: 10 killed.

Baghdad: 9 by IEDs, gunfire.
Muqdadiya: 1 by gunfire.

Friday 4 March: 17 killed.

Baaj: 8 in coalition air strikes.
Baghdad: 6 by IEDs, gunfire, grenade; 1 body.
Mahmudiya: 1 by IED.
Amarah: 1 by gunfire.

Thursday 3 March: 28 killed

Baghdad: 12 by mortars, IEDs, gunfire.
Qayyarah: 11 executed.
Madain: 2 bodies.
Yusufiya: 2 by IED.
Kirkuk: 1 body.

Wednesday 2 March: 55 killed

Mosul: 30 executed.
Hawija: 6 executed.
Baghdad: 9 by gunfire, IEDs; 2 bodies.
Nahrawan: 3 by IEDs.
Kirkuk: 1 policeman by gunfire.
Tarmiya: 1 by AED.
Muqdadiya: 1 by gunfire.
Latifiya: 1 by IED.
Basra: 1 by gunfire.

Tuesday 1 March: 15 killed

Baghdad: 8 by IEDs; 2 bodies.
Yusufiya: 3 by gunfire.
Madain: 1 by IED.
Muqdadiya: 1 by gunfire.

Valls : nous sommes en guerre…

guerre-4

guerre-2

guerre-3

 

Attentats de Bruxelles : ce n’est pas le moment de laisser tomber l’Europe

Attentats de Bruxelles : ce n'est pas le moment de laisser tomber l'Europe

No comment…

Source : Le Nouvel Obs, Pascal Riché, 22-03-2016

BELGIUM-UNREST-BLAST

Le périmètre de sécurité près de la station de métro Maelbeek à Bruxelles, le 22 mars 2016.1

Refouler les réfugiés, fermer les frontières nationales, restreindre les libertés publiques sont autant de fausses solutions contre le terrorisme.

Les terroristes ont ensanglanté Bruxelles. Son aéroport, qui relie la capitale belge et la capitale de l'UE au reste du monde et une station de métro proche des institutions européennes. Le message est clair : c'est l'Europe, avec ses valeurs haïes, qui était visée. C'est donc l'Europe qui doit réagir, mais le peut-elle ?

Face au terrorisme, elle est très faible. Elle n'a pas de défense commune ; la coordination entre les différents services de renseignement pèche ; ses membres se disputent sur de nombreuses questions internationales. Les terroristes du 22 mars, en envoyant leurs kamikazes au “martyr”, ont exposé cette très grande fragilité. Par contraste, ils apparaissent comme puissants : ils disposent de capacités militaires et de jeunes djihadistes capables, eux, de se faire exploser pour leurs “valeurs”.

Nos “Trump” à nous

Face à cette situation, les vendeurs de fausses solutions se bousculent. Refouler les réfugiés, restaurer les frontières nationales, restreindre les libertés publiques…  Ces solutions sont poussées par des démagogues de tout poil, nos “Trump” à nous, dans divers pays. Elles sont caressées par des politiciens plus classiques, qui se mettent dans la roue des précédents, espérant des succès électoraux.

Mais ces solutions ne mèneraient à rien. Fermer les portes aux réfugiés, au prétexte que quelques terroristes se sont mêlés à eux pour entrer en Europe, serait non seulement d'une injustice inouïe, mais cela n'empêcherait nullement Daech de séduire des jeunes Français ou jeunes Belges. Les attaques contre Paris et Bruxelles ont été lancées depuis l'intérieur de l'Europe, par des Européens.

Revenir aux frontières nationales, au prétexte que l'Europe a failli, serait affaiblir notre sécurité : face à une menace qui vise l'ensemble de l'Europe, les solutions nationales ne suffiront pas. Aucun pays n'a la capacité budgétaire ou militaire suffisante pour faire face seul.

Enfin, restreindre les libertés publiques, au nom de la “guerre”, ce serait donner sur un plateau la victoire aux terroristes : ce serait reculer sur nos propres valeurs et faire un pas vers les leurs.

Face à une menace commune, la réponse ne peut qu'être commune. L’Europe doit aller plus vite et plus loin vers une meilleure intégration : mieux contrôler sa frontière extérieure ; resserrer les liens policiers, judiciaires et de renseignement ; adopter un plan commun pour le contrôle du trafic d'armes ; parler d'une seule voix sur la scène internationale ; renforcer notre modèle social et refuser l'abandon de quartiers entiers…

Cette voie est plus complexe et plus dure que les propositions nationalistes et autoritaires. Mais si l'objectif est de protéger nos vies et nos valeurs, elle est la meilleure.

Pascal Riché

Source : Le Nouvel Obs, Pascal Riché, 22-03-2016

  1. EMMANUEL DUNAND / AFP

Miscellanées du mercredi (Delamarche, Sapir, Béchade, Onfray, El Khomri, ScienceEtonnante)

Miscellanées du mercredi (Delamarche, Sapir, Béchade, Onfray, El Khomri, ScienceEtonnante)

I. Olivier Delamarche

Un grand classique : La minute d’Olivier Delamarche: “Yellen a monté ses taux pour ne pas passer pour une débile” – 21/03

Olivier Delamarche VS Pierre Sabatier (1/2): La BCE a-t-elle raison de muscler davantage son “quantitative easing” ? – 21/03

II. Philippe Béchade

Philippe Béchade VS Serge Négrier (1/2): Pourquoi les marchés se laissent-ils dominer par les banques centrales ? – 16/03

Philippe Béchade VS Serge Négrier (2/2): Comment établir une allocation dans le contexte actuel des marchés ? – 16/03

III. Jacques Sapir

Les points sur les “i”: Jacques Sapir : “Aujourd’hui, les instruments traditionnels ou non traditionnels utilisés par les Banques centrales ont atteint leur limite de possibilité” – 22/03

IV. Michel Onfray

Le Monde selon Michel Onfray : Samedi 19 mars 2016

Chez Bourdin :

Comme quoi, lui qui voulait bien gérer son timing par rapport aux attentats…

V. El Khomri

Interrogée sur sa lecture, la ministre du Travail suscite la surprise en parlant des “journals”.

VI. ScienceEtonnante

Le théorème des 4 couleurs — Science étonnante #4


Petite sélection de dessins drôles – et/ou de pure propagande…

Images sous Copyright des auteurs. N’hésitez pas à consulter régulièrement leurs sites, comme les excellents Patrick Chappatte, Ali Dilem, Tartrais, Martin Vidberg, Grémi.

Attentats de Bruxelles : être ferme et cohérent contre les terroristes et leurs sponsors

Attentats de Bruxelles : être ferme et cohérent contre les terroristes et leurs sponsors

Déclaration d'Agora Erasmus
Bruxelles, le 22 mars 2016 — Aujourd'hui Bruxelles pleure. En cette journée tragique, nos pensées et notre solidarité vont bien entendu aux victimes, leurs familles et leurs proches. Nous apportons tout notre soutien aux secouristes, aux forces de l'ordre, aux services de sécurité, aux autorités gouvernementales et à tous les simples citoyens qui ont fait preuve de sang-froid et de solidarité dans cette horrible épreuve.
Cependant, nous appelons le gouvernement belge à (...)

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