mercredi 24 février 2016

Les ravages de la drogue aux Etats-Unis

Les ravages de la drogue aux Etats-Unis

Par deux fois au cours de ces derniers mois, le quotidien américain New York Times a provoqué un choc en publiant des statistiques montrant une surmortalité aux Etats-Unis parmi les adultes, mais aussi chez les plus jeunes. Situation entièrement due à la crise économique, politique et morale que subit le pays, en particulier depuis les présidences Bush et Obama.
La première étude, publiée en novembre 2015, montrait une forte hausse de la mortalité parmi la population blanche âgée de 45 à 54 ans, et (...)

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Crise, drogue, culture trash : Une arme contre nos républiques

Crise, drogue, culture trash : Une arme contre nos républiques

Pour notre ami américain Lyndon LaRouche, fondateur et animateur du LPAC (son Comité d'action politique), et son collaborateur Jeffrey Steinberg, l'épidémie de drogue est la révélation cruelle d'un « rêve américain » de liberté et de progrès qui tombe en lambeaux.
Mais comment en est-on arrivé là ? Selon LaRouche, le déclin des Etats-Unis trouve sa source dans les cerveaux malades d'une poignée d'idéologues de l'Empire britannique qui sévissent depuis le XVIIIe siècle : Thomas Malthus, Thomas Huxley et ses (...)

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Finance folle, fin de partie ?

Finance folle, fin de partie ?

Chute des bourses, effondrement de l'économie réelle, dégradation des conditions de vie des populations, recul démographique : au lieu de nier la réalité, nos dirigeants doivent museler la finance folle en coupant les banques en deux.
L'effondrement en dents de scie des bourses s'est poursuivi, sans que rien ne semble pouvoir l'arrêter, et ce, malgré le fait que les banques centrales continuent, hormis une mini-pause de la FED, à injecter massivement des liquidités dans le système.
En 2008, le blâme (...)

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[Vidéo] Un oeil sur la planète – Syrie : le grand aveuglement

[Vidéo] Un oeil sur la planète – Syrie : le grand aveuglement

Comme pour l’Ukraine avec le reportage de Paul Moreira, on retrouve l’accueil classique de tout reportage donnant un regard différent de celui du Pouvoir…

Source : Youtube, 18-02-2016

Source : Youtube, 18-02-2016

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Syrie: quand “Un Oeil sur la planète” se fait le porte-voix de Damas

Source : L’Express, 21-02-2016

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Le reportage Syrie, le grand aveuglement, diffusé par France 2, le 18 février, se calquait presque mot pour mot sur le récit du conflit soutenu par le pouvoir de Damas. Sa diffusion sur le service public interroge notre tendance à faire des conflits internationaux les seuls miroirs de nos propres peurs et obsessions.

Bien sûr…

Et donc, il faudrait l’interdire..

L’émission Un oeil sur la planète diffusée ce jeudi 18 février sur France 2, vivement critiquée pour son parti-pris pro-régime syrien, est en réalité à l’image d’un certain débat public actuel, qui lit de nombreux conflits à l’étranger à travers un prisme tronqué, foncièrement islamophobe et occidentalo-centré.

La Syrie, depuis le début du soulèvement populaire en mars 2011, se trouve aux prises avec une double narration : D’une part, celle qui veut garder au centre les civils syriens et leurs aspirations à la paix, à la justice et à la liberté ; d’autre part, celle qui entend gommer ces derniers au profit d’une lecture “géopolitique” et régionale. Les uns veulent mettre en avant l’état des droits humains en Syrie et la volonté d’une grande partie des Syriens à s’affranchir du joug des Assad ; les autres tiennent surtout à rappeler qu’aucun conflit n’existe par lui-même, sans faire le jeu par ailleurs d’autres intérêts et d’autres enjeux géostratégiques. Pour tout commentateur avisé de la question syrienne, il y a donc à tenir ensemble cette double préoccupation : d’une part celle de la réalité des civils syriens, d’autre part celle des intérêts régionaux et internationaux qui interfèrent avec la révolte citoyenne syrienne et avec la répression à laquelle elle fait face.

Ce qui se passe en Syrie serait le fruit d’une “conspiration”

Le régime syrien a, depuis le début du conflit en 2011, su particulièrement bien surfer sur ce schisme narratif, et a tenu particulièrement à exploiter le second volet, dont il a très vite senti qu’il pouvait l’exonérer d’une large part de sa responsabilité dans les violences en cours. Ainsi, c’est en réalité notre propension à lire les conflits au Moyen-Orient comme étant le seul résultat des politiques occidentales d’une part et des mouvements islamistes d’autre part, que Bachar El Assad a particulièrement exploité. Un récit centré sur ces 2 éléments narratifs a donc pris place rapidement au sein de la propagande de Damas, et a pu trouver ici un large écho : ce qui se passe en Syrie serait le fruit d’une ” conspiration ” (dans une version plus “soft” d’une “opération de déstabilisation”) fomentée par l’Europe et les Etats-Unis en alliance ou en soutien aux filières de l’Islam radical dans la région.

Ce que ce récit gomme, efface, annihile est double. A la fois, il raye de la carte les citoyens syriens en tant que sujets politiques, soutenant la thèse qu’ils seraient réduits à n’être que les objets des “grandes puissances”, faisant peu de cas de leurs luttes et de leurs aspirations. Et dans le même temps, faisant mine de mettre le projecteur sur les “ingérences” et les “interventions étrangères” il dissimule le fait que les ingérences de loin les plus meurtrières sont celles qui sont venues soutenir le régime syrien dans son opération de répression. Ainsi, les interventions russe, iranienne, tout comme celle du Hezbollah sont à peine évoquées ou présentées comme “amies” et “inoffensives”, alors que ce sont elles qui ont fait le plus de victimes civiles. Tout se passe comme si les seules dérives des groupes opposés au régime en place, parmi lesquels se trouvent certains groupes islamistes ou djihadistes, suffisaient à soutenir la matrice de l’ensemble des événements syriens.

La répression en cours, l’une des plus violentes de notre époque, un détail

Ce jeudi soir, ce qui a été diffusé dans l’émission Un oeil sur la planète se calquait presque mot pour mot sur ce récit soutenu par le pouvoir de Damas. La répression du régime, les dizaines de milliers de Syriens morts sous la torture, les bombardements incessants des forces du pouvoir en place et de ses alliés russes, étaient absents du narratif du reportage. Tout comme la réalité des citoyens syriens aspirant à la liberté, leur combat, leurs espoirs, leur parole, tous ces éléments passant, pour France 2, pour des éléments de décor ou de second plan. Non seulement les faits présentés étaient partiels, mais pire encore, tout était présenté comme si la révolte syrienne était inexistante, comme si la répression en cours – l’une des plus violentes de notre époque – était un détail.

Si une telle émission, digne des chaines publiques syriennes ou russes, peut aujourd’hui être diffusée sans faire (trop) de scandale, nous avons à nous interroger sur ce qui dans le débat public permet un rapport aux faits aussi tronqué. Sur notre tendance presque obsessionnelle à faire des conflits internationaux les seuls miroirs de nos propres peurs et obsessions. Sur notre incapacité à entendre, comprendre et soutenir les mouvements sociaux extra-occidentaux, dès que nous n’en sommes pas nous-mêmes les initiateurs. Sur notre islamophobie galopante qui lit tout sous le prisme de notre peur de l’Islam des Musulmans. Sur notre occidentalo-centrisme borgne, incapable de lire des mouvements politiques qui nous sont étrangers, méconnaissant les réalités qui se trouvent en dehors de notre champ de vision – que souvent nos politiques ont pourtant contribué à aggraver. Sur notre propension à “croire” un régime et ses soutiens, tout en déniant aux citoyens syriens le plus simple droit d’expression et de contestation. Nous avons à nous interroger sur la manière dont une dictature répressive a pu faire de nous de tels “crédules”, tant sur le plan citoyen que politique, pendant qu’elle se rendait coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Tout conflit demande des nuances, de l’expertise, une vérification constante des faits, et également un curseur éthique, embrassant la question de la dignité et des droits humains. Ce que Un oeil sur la planète a diffusé ce jeudi était problématique à tous ces égards. Le devoir d’information du service public semble avoir été mis en péril par une entreprise de propagande et de déni. Sans préjuger de ce qui a conduit à une telle méprise, espérons que le tir soit prochainement corrigé. Et que la prise de conscience de l’ensemble des réalités syriennes ne soit pas trop tardive, tandis que ce drame politique et humanitaire n’en finit pas de se creuser…

Par Marie Peltier, historienne de formation, est chercheuse et chargée de projets interculturels à Bruxelles. Elle est l’auteur de plusieurs articles et études sur le rapport à la mémoire et l’importation des conflits internationaux dans le débat public, s’agissant notamment de la question du pacifisme et du conflit syrien.

Source : L’Express, 21-02-2016

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Miscellanées du mercredi (Delamarche, Sapir, Béchade, Onfray)

Miscellanées du mercredi (Delamarche, Sapir, Béchade, Onfray)

I. Olivier Delamarche

Un grand classique : La minute d’Olivier Delamarche: “Avec Yellen, c’est comme être dans un A380 sans pilote” – 22/02

Olivier Delamarche VS Emmanuel Lechypre (1/2): Faut-il s’attendre à une récession aux États-Unis ? – 22/02

Olivier Delamarche VS Emmanuel Lechypre (2/2): Les banques centrales ont-elles encore la main sur l’économie mondiale ? – 22/02

II. Philippe Béchade

La minute de Philippe Béchade: “Le plein emploi aux USA est une fiction totale” – 17/02

Philippe Béchade VS Serge Négrier (1/2): La mutation de l’économie mondiale est-elle à l’origine de la volatilité des marchés ? – 17/02

Philippe Béchade VS Serge Négrier (2/2): Quelles stratégies les investisseurs doivent-ils adopter face à la volatilité des marchés ? – 17/02

III. Jacques Sapir

La minute de Jacques Sapir : “Sans la Grande-Bretagne, la France se retrouve à nu” – 23/02

Jacques Sapir VS Laurent Berrebi (1/2): La dépréciation du yuan est-elle favorable aux marchés financiers ? – 23/02

Jacques Sapir VS Laurent Berrebi (2/2): Quels facteurs pourraient impacter négativement sur la reprise en zone euro ? – 23/02

IV. Michel Onfray

V. Valls à France Inter

Un moment d’anthologie, idéal en cas de coup de blues…

(Merci à Marie :) )

Bonus :

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Petite sélection de dessins drôles – et/ou de pure propagande…

 

 

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