mercredi 17 février 2016

Erdogan : “il n’est pas question pour nous d’arrêter les tirs” => à quand les sanctions ?

Erdogan : "il n'est pas question pour nous d'arrêter les tirs" => à quand les sanctions ?

C’est proprement stupéfiant…

La Turquie n’acceptera jamais de bastion kurde à sa frontière avec la Syrie (Erdogan)

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé ce mercredi que son pays n’accepterait jamais la création d’un bastion kurde à sa frontière avec la Syrie et qu’il continuerait à bombarder les positions des milices kurdes syriennes.

“Nous n’accepterons jamais de nouveau Kandil (la base arrière du Parti des travailleurs du Kurdistan en Irak, NDLR) à notre frontière sud”, a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d’un discours prononcé devant des préfets.”

Désolé, il n’est pas question pour nous d’arrêter” les tirs sur les forces kurdes en Syrie, a-t-il ajouté.

Source : Le Figaro, 17/02/2016

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=> euh, et pourquoi la Turquie n’est-elle pas frappée par des sanctions du coup ?

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Ah tiens, lundi Ayrault a téléphoné aux Turcs qui bombardent juste les kurdes en Syrie :

2 – Syrie – Entretien téléphonique de M. Jean-Marc Ayrault avec son homologue turc (15 février 2016)

M. Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international, s’est entretenu le 15 février au soir de la situation en Syrie avec M. Mevlüt Çavuşoğlu, ministre turc des affaires étrangères.

Il a rappelé que notre priorité va à la mise en oeuvre de la résolution 2254 du conseil de sécurité et du communiqué du groupe international de soutien à la Syrie, adopté le 11 février à Munich, afin de parvenir à une cessation des hostilités et à une reprise des négociations inter-syriennes.

M. Jean-Marc Ayrault a fait part de la très grande préoccupation de la France face à la dégradation de la situation à Alep, où la poursuite des bombardements du régime et de ses alliés aggrave les souffrances de la population. Il a indiqué que l’objectif commun de la France et la Turquie devait être de faire taire les armes.

Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de renforcer notre coopération avec la Turquie dans la lutte contre Daech.

Source : Ministère

J’ai beau avoir de l’humour,  j’arrive au bout là…

Heureusement Hollande veille :

Ah non…

 

 

Pentagone : “La dissuasion contre une agression russe est notre première tâche en Europe”

Pentagone : "La dissuasion contre une agression russe est notre première tâche en Europe"

Source : Russia Today France, 27-01-2016

Le Commandement militaire américain pour l'Europe (EUCOM) a publié stratégie pour l'année 2016. Premier objectif, «dissuader la Russie de commettre une agression», avant de «favoriser l'OTAN» et de «conserver les partenariats stratégiques».

D'après le document publié par EUCOM, les menaces qui pèsent sur la sécurité européenne sont observables au nord, à l'est et au sud du Vieux Continent. Pour les deux premières, c'est en raison du comportement agressif de la Russie et qui militarise l'arctique alors que dans le sud, les terroristes de Daesh posent problème.

Ce document précise en outre que l'Europe fait face au «potentiel de l'adversaire dans la production des missiles balistiques, à la prolifération des armes de destruction massive, aux maladies contagieuses, aux attaques numériques, aux organisations terroristes internationales et intérieures, ainsi qu'au trafic de drogue».

Ce n'est pas la première fois que les Etats-Unis placent la Russie aux côtés de Daesh dans la liste des menaces à la sécurité les plus importantes. En juillet 2015, le Pentagone avait publié une mise à jour de la Stratégie militaire américaine, la première depuis 2011. Ce document indiquait que les Etats-Unis pouvaient recourir à la force non seulement pour protéger leurs propres intérêts, mais aussi pour contrer ceux qui lancent un défi au droit international. Selon le Pentagone, il s'agit d'«Etats révisionnistes» tels que la Russie, l'Iran, la Chine, la Corée du Nord et les organisations extrémistes, telles que l'Etat islamique.

Source : Russia Today France, 27-01-2016

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Le document du Pentagone :

La course vers Raqqa a commencé – Pour garder son unité la Syrie doit la gagner

La course vers Raqqa a commencé – Pour garder son unité la Syrie doit la gagner

Source : Le Grand Soir, Moon of Alabama, 14-02-2016

La course vers Raqqa a commencé. La Syrie et ses alliés sont en concurrence avec le États-Unis et ses alliés pour arracher l'est de la Syrie à l'État islamique.

Raqqa, dans l'est de la Syrie, est détenue par l'État islamique comme le sont les autres villes le long de l'Euphrate vers l'Irak. Vaincre l'État islamique à Raqqa, à Deir Ezzor, et dans d'autres villes syriennes de l'Est, et les libérer, est le but de tous les ennemis supposés de l'État islamique. Mais cette question doit être considérée dans un contexte plus large.

Si les États-Unis et leurs alliés prenaient Raqqa ou Deir Ezzor et, avec ces villes, des parties de l'est de la Syrie, ils pourraient les utiliser comme monnaie d'échange pour acquérir un certain pouvoir de négociation avec la Syrie et ses alliés concernant l'avenir de la Syrie. Ils pourraient créer un état sunnite dans l'est de la Syrie et l'ouest et l'Irak. Mossoul ferait partie de cet état sunnite qui serait probablement mis sous tutelle de la Turquie. Il y a, depuis quelque temps, des projets étasuniensd'un « Sunnistan » de ce type, avec une révision des frontières Sykes-Picot.

Pour la Syrie et ses alliés le maintien de l'unité de la Syrie est un objectif majeur. Perdre Raqqa et les champs de pétrole de l'est aux profits des États-Unis serait dévastateur. La Syrie et ses alliés doivent donc battre les États-Unis et leurs alliés dans la course pour Raqqa et l'est de la Syrie.

Selon Southfront, la Syrie vient de faire une première avancée majeure. Une brigade de l'armée arabe syrienne a attaqué les positions de l'État islamique sur la route d'Ithriyah à Raqqa. La ville de Tal Abu Zayhn a été prise sur la route du premier l'objectif, l'aéroport militaire de Tabaqah. Des forces supplémentaires appartenant à divers groupes alliés se rassemblent dans Ithriyah pour soutenir ensuite l'attaque.

Le mouvement des États-Unis vers l'est de la Syrie est encore en préparation. Le plan initial des Etats-Unis était d'utiliser les combattants du YPG syro-kurde du nord-est de la Syrie. Ils ont été étiquetés Forces démocratiques syriennes après que quelques combattants des tribus arabes les ont rejoint. Ces forces auraient attaqué Raqqa à partir du nord. Mais les Kurdes n'ont pas voulu envahir des terres arabes qu'ils ne seraient pas en mesure de garder. Leur but est de se relier à l'enclave kurde du nord-ouest de la Syrie, le long de la frontière turque.

Les États-Unis ont donc conçu un nouveau plan. On n'en a que de vagues aperçus à ce jour et on ne peut donc que spéculer sur ce qui va arriver.

Les États-Unis ont prolongé la piste de l'aérodrome agricole de Rumeilan / Abu Hajar dans la zone tenue par les Kurdes au nord-est de la Syrie, pour pouvoir assurer l'intendance d'opérations plus importantes dans une plus grande zone :

Cet emplacement a été choisi car il est à seulement 160 kilomètres des premières positions d'ISIS et de certains de ses lucratifs champs pétroliers mais à l'intérieur du territoire tenu par les combattants kurdes connus sous le nom de YPG. La piste est en train d'être presque doublée sur la longueur pour passer d'environ 700 à 1 320 mètres – assez longue, par exemple, pour recevoir des avions de transport C130. Une petite aire de stationnement est également créée.

Des forces d'opérations spéciales étasuniennes opéreraient déjà à partir de là. Ce sont les prémisses d'une mission de reconnaissance.

Il a été révélé publiquement que la 101e division aéroportée étasunienne se rendrait en Irak pour former, conseiller et assister les forces irakiennes dans le but d'attaquer Mossoul.

Quelques 1 800 soldats de la 101e division aéroportée et de son équipe de combat de la 2e Brigade se déploieront bientôt en rotations régulières à Bagdad et Erbil pour former et conseiller l'armée irakienne et les forces peshmergas kurdes qui doivent, dans les prochains mois, avancer vers Mossoul, le siège de facto du groupe Etat islamique en Irak.

Mais le colonel Pat Lang a été informé que deux brigades de la 101e se déploieraient :

" On m'a dit aujourd'hui que deux brigades de la 101e division aéroportée iront en Irak, pas seulement une. Cela est probablement lié au Juggernaut* saoudien. "

Le « rouleau compresseur » saoudien vient d'annoncer qu'il serait prêt à envoyer des troupes en Syrie. Au début, personne n'a pris cela au sérieux mais on commence maintenant à comprendre ce que cela veut dire. Les Saoudiens ont confirmé aujourd'hui leur intention :

la décision de l'Arabie saoudite d'envoyer des troupes en Syrie pour tenter de renforcer et de durcir les efforts contre les militants est « définitive » et « irréversible », a annoncé, jeudi, le porte-parole de l'armée saoudienne.

Le Brigadier Général Ahmed Al-Assiri a déclaré que Riyad était « prête » à se battre avec ses alliés de la coalition sous commandement américain pour vaincre les militants d'ISIS en Syrie, cependant, il a déclaré que Washington était plus à même de répondre aux questions concernant les détails de toutes les futures opérations au sol.

La déclaration arrive sur les entrefaites de la visite du prince héritier adjoint d'Arabie Saoudite et du ministre de la Défense, Mohammed bin Salman, au siège de l'OTAN, à Bruxelles, pour discuter de la guerre civile syrienne.

Les Saoudiens se battraient sous le contrôle d'une des brigades de la 101ème aéroportée qui ne doit pas partir pour Mossoul. Les Saoudiens se déploieraient vers la Syrie depuis l'Arabie Saoudite, probablement via une piste contrôlée par les États-Unis dans l'ouest de l'Irak, pendant que la brigade de la 101e se déploierait depuis la région kurde du nord de l'Irak vers Raqqa, à travers les régions kurdes du nord-est de la Syrie. Raqqa serait ainsi attaquée par le nord-est et le sud-est. L'aéroport de Rumeilan / Abu Hajar serait l'une des principales bases d'approvisionnement.

Un tel mouvement de forces s'étendrait sur de relativement longues distances. Mais la plus grande partie de la zone est désertique et du matériel militaire moderne motorisé pourrait facilement couvrir ces distances en un jour ou deux. Cela amènerait les troupes saoudiennes en Syrie. Si elles prenaient Raqqa ou Deir Ezzor et les gisements de pétrole de Syrie orientale, elles ne les lâcheraient plus JAMAIS, à moins que la Syrie ne se plie à la demande saoudienne de mettre en place un gouvernement islamiste.

Ce plan est réalisable, mais il provoquerait également une grande mobilisation des forces chiites et pourrait conduire à un plus grand conflit. Le Premier ministre russe Medvedev a prévenu aujourd'hui que l'entrée de nouvelles forces arabes dans la guerre syrienne pourrait déclencher une guerre beaucoup plus grande.

L'opération saoudienne doit, apprend-on aujourd'hui, commencer dans les deux mois qui viennent. Les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés devront maintenant se ruer à l'est pour protéger l'unité du pays. Les États-Unis pour leur part pourraient vouloir annuler l'avantage syrienne de toutes les manières possibles, y compris – peut-être – en larguant des bombes « par erreur ».

La course pour Raqqa, et pour l'avenir de la Syrie, a commencé.

Traduction : Dominique Muselet

Note :
*Le juggernaut (mot anglais dérivant du nom sanskrit Jagannâtha, en devanagari जगन्नाथ) désigne en anglais, souvent métaphoriquement, une force dont rien ne peut stopper l'avancée et qui écrase ou détruit les obstacles en travers de son chemin.

Source : Le Grand Soir, Moon of Alabama, 14-02-2016

Georges Malbrunot : la longue frontière du Levant

Georges Malbrunot : la longue frontière du Levant

Source : La Montagne, Georges Malbrunot, 14-02-2016

Georges Malbrunot – Richard BRUNEL

C'est l'histoire d'une frontière. Une longue frontière de plus de 900 kilomètres qui court à travers la campagne du Levant entre deux pays longtemps amis, devenus les pires ennemis. Depuis 2011, la Turquie, qui milite pour la chute de Bachar el-Assad, est la base arrière de l'insurrection syrienne.

Par cette démarcation transitent armes et combattants arrivés de plus de 80 pays à travers le monde. Bienveillante, la Turquie y a laissé s'infiltrer des milliers de djihadistes, qui ont longtemps repassé en toute impunité cette frontière pour se faire soigner dans des hôpitaux, tandis que des aigrefins écoulaient sur le marché noir pétrole et antiquités volées par Daech en Irak et en Syrie.

Il paraît loin le temps où les industriels turcs commerçaient avec leurs voisins d'Alep, la seconde ville de Syrie située à 40 km seulement de cette frontière. D'abord réfractaire à la révolte, la cité qui abritait l'un des plus beaux souks du Moyen-Orient avant que la guerre ne le défigure, se lança corps et âme dans la révolte anti-Assad. À l'été 2012, Alep faillit même tomber.

Depuis, la ville est partagée entre les quartiers loyalistes de l'ouest – où vit notamment la minorité chrétienne – et des secteurs à l'est, tenus par les insurgés, mélange hétéroclite de modérés et d'islamistes que la violence des bombardements de l'armée syrienne, souvent aux barils remplis d'explosifs, a radicalisés. Bâtiments éventrés, anciens hôtels en ruines, Alep est une ville meurtrie par la guerre. Et pourtant, comme me le rappelait l'autre jour l'évêque Mgr Jeambart dans une lettre qui mit deux longs mois pour parvenir jusqu'en France, un semblant de vie continue.

Jusqu'à l'offensive militaire russe lancée il y a quinze jours, qui a tué plus de 500 personnes et jeté sur les routes de l'exil des dizaines de milliers d'autres, les rebelles anti-Assad pouvaient s'extraire de leurs quartiers pour aller en Turquie s'approvisionner en armes, fioul et nourriture. Mais avec le déluge de feu qui s'abat sur eux, cette voie de sortie est maintenant coupée. Le piège se referme sur les insurgés d'Alep, menacés d'encerclement. Mais l'armée syrienne et ses alliés, russes dans les airs et iraniens au sol, n'envahiront pas le réduit rebelle. Trop dangereux?! La stratégie vise plutôt à étouffer lentement les anti-Assad d'Alep. Comme à Homs, la « capitale de la révolution », il y a trois ans. En attendant, les civils vont continuer de fuir les bombardements des Sukhoï russes. Direction, le poste-frontière de Bab al-Salamah – la porte de la paix en arabe qui porte bien mal son nom – que la Turquie ne se décide toujours pas à ouvrir, malgré les dizaines de milliers de réfugiés qui s'entassent dans des camps de fortune. Exténués, certains combattants se rendent, malgré l'humiliation que le régime leur impose. « Il nous demande d'abandonner nos armes, comme des lâches, quel cynisme?! », s'emporte un de ces rebelles, joint au téléphone. D'autres se résignent à passer dans les quartiers loyalistes d'Alep. D'autres, enfin, se réfugient chez les Kurdes auxquels les rebelles reprochent pourtant un double jeu à l'égard d'Assad.

Mais au-delà du drame humanitaire qui se joue à Alep, l'enjeu est bien le contrôle sécuritaire de cette frontière avec la Turquie. Ou plutôt sa fermeture, du nord d'Alep jusqu'à Lattaquié, le fief des Assad plus au sud.

 On ne le dira jamais assez : la révolte pacifique s'est muée en une guerre par procuration menée par de nombreuses puissances étrangères, avides de régler leurs comptes sur le sol syrien. Si les frontières sont fermées, le feu s'éteindra en quelques mois. Faute d'armes et de combattants pour tuer ou se défendre. Facile à dire, mais impossible à appliquer, moralement du moins.

Pourtant, c'est déjà ce qui est en train de se passer dans le sud de la Syrie. La Jordanie, qui a tout à craindre d'un futur pouvoir islamiste à Damas, a, sans le dire et sur demande de Moscou, fermé le robinet aux insurgés. Avec le Liban, le verrouillage de la frontière incombe au Hezbollah, allié de Damas. Il ne reste donc plus, aux yeux des soutiens d'Assad, que la base arrière turque à neutraliser. Depuis la destruction d'un de leurs avions de combat par des insurgés pro turcs, les Russes sont ivres de vengeance contre Ankara. Mais les parrains occidentaux et arabes des rebelles peuvent-ils laisser leurs partisans se faire bombarder, sans réagir??

Par cette frontière, les monarchies du Golfe pourraient fournir les missiles sol-air que les anti-Assad réclament depuis longtemps pour abattre les avions russes. Mais Moscou et Washington ont mis leur veto. Les États-Unis se souviennent du traumatisme de l'Afghanistan où leurs missiles Stinger livrés aux « moujdahidines » antisoviétiques finirent entre les mains des partisans d'Oussama Ben Laden. L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis viennent de proposer d'envoyer des forces spéciales en Syrie. Le pari, là encore, sera difficile à tenir. Les commandos devraient passer par la frontière turco-syrienne.

Et il y a urgence : les Russes veulent la « boucler » d'ici fin mars.

Georges Malbrunot est un grand connaisseur du Moyen Orient dont il suit l'actualité depuis plus de 25 ans, d'abord en free-lance, correspondant de nombreux médias français, puis comme Grand reporter au Figaro. Parallèlement à son travail journalistique, il a écrit plusieurs ouvrages sur cette région, soit seul (Des pierres aux fusils, les secrets de l'Intifada/Flammarion?; Dans l'ombre de Ben Laden/Michel Lafon, etc.), soit en collaboration avec Christian Chesnot : Mémoires d'otages (Calmann-Levy), L'Irak de Saddam Hussein, Portrait total (Éditions 1), Qatar, les secrets du coffre-fort (J'ai Lu) et Sur les chemins de Damas (Robert Laffont), un livre indispensable pour comprendre et décrypter les relations Franco-Syriennes au cours de dernières décennies. @Malbrunot

Les Chroniques du temps présent s'inscrivent dans la tradition initiée par Alexandre Vialatte. François Taillandier et Georges Malbrunot en sont les collaborateurs permanents cette année. Des invités renommés les rejoignent chaque mois.

Source : La Montagne, Georges Malbrunot, 14-02-2016

Miscellanées du mercredi (Delamarche, Sapir, Béchade, Onfray, RSA, Barré, Sanders)

Miscellanées du mercredi (Delamarche, Sapir, Béchade, Onfray, RSA, Barré, Sanders)

I. Olivier Delamarche

Un grand classique : La minute d’Olivier Delamarche: Chine: “ils sont coincés avec des crédits pourris…” – 15/02

Olivier Delamarche VS Marc Riez (1/2): Faut-il craindre une rechute du marché chinois ? – 15/02

Olivier Delamarche VS Marc Riez (2/2): Les Etats-Unis vont-ils tomber en récession ? – 15/02

II. Philippe Béchade

La minute de Philippe Béchade: Deutsche Bank: “quand on est dans la folie on peut continuer sur le même mode” – 10/02

Philippe Béchade VS Sébastien Korchia (1/2 ): Le ralentissement économique mondial va-t-il se transformer en crise financière ? – 10/02

Philippe Béchade VS Sébastien Korchia (2/2 ): Ralentissement économique: Faut-il être optimiste pour le moyen terme ? – 10/02

III. Jacques Sapir

Jacques Sapir VS Bruno Fine (1/2): Quels sont les risques politiques et économiques qui pèsent sur les marchés financiers ? – 16/02

Jacques Sapir VS Bruno Fine (2/2): Faut-il être optimiste sur les perspectives boursières et économiques mondiales ? – 16/02

IV. Michel Onfray

V. RSA

VI. Pierre Emmanuel Barré

VII. Bernie Sanders

L’incroyable file d’attente pour assister à un meeting du démocrate Bernie Sanders, dans le Michigan

Large vainqueur de la primaire du New Hampshire la semaine dernière, le sénateur et prétendant démocrate à la Maison Blanche Bernie Sanders, qui semble parvenir pour l’instant à déborder Hillary Clinton sur sa gauche, déplace littéralement les foules. Témoin cette impressionnante file d’attente dans la ville de Ypsilanti, dans le Michigan, où “Bern” tenait un meeting lundi : 10.000 personnes étaient rassemblées dans l’Eastern Michigan University, dans une ville qui compte… 20.000 habitants. L’entrée était libre, selon la règle “premier arrivé premier servi”…  Il a fallu 2 minutes 30 à l’automobiliste pour longer la file d’attente d’un bout à l’autre. L’effet Sanders n’est pas qu’une illusion d’optique… même si le sénateur “socialiste” reste pour l’instant donné perdant dans cet Etat du Nord pour la primaire du 8 mars prochain.
source : L’OBS


Petite sélection de dessins drôles – et/ou de pure propagande…

 

 

 

 

 

Images sous Copyright des auteurs. N’hésitez pas à consulter régulièrement leurs sites, comme les excellents Patrick Chappatte, Ali Dilem, Tartrais, Martin Vidberg, Grémi.

Modernisation de l'élection présidentielle : la réforme contestée

Modernisation de l'élection présidentielle : la réforme contestée

Dans une tribune publiée aujourd'hui dans Libération et que nous reprenons ci-dessous, l'ancien banquier Jean-Michel Naulot, membre du conseil scientifique de la fondation Res Publica, revient sur la proposition de loi qui vise la « modernisation » des règles d'accession à l'Élysée et que le Sénat a commencé à examiner aujourd'hui.
Pour l'auteur, il est clair qu'en remettant en cause l'égalité des temps de parole elle va « à l'encontre de son but : le renouvellement de la classe politique. »
Merci de (...)

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