vendredi 13 novembre 2015

Visa Europe Vendue Aux USA : De La Vassalisation À La Perte D'indépendance



Derrière le rachat de Visa, la démission des pays européens


Une Europe satellite de Washington

Bien sûr, Visa Europe n’a pas toujours été indépendant puisque Visa avait donné son indépendance à son ex-filiale en 2007, en en faisant une association détenue par un ensemble d’environ 3000 établissements financiers continentaux. Mais, lors de cette opération, avait été mis en place un dispositif contraignant Visa à racheter son ancienne filiale. C’est ainsi que les deux entreprises se sont mises d’accord pour un rachat de 21,2 milliards d’euros. Naturellement, Visa met en avant les économies d’échelle que devrait permettre ce retour dans le giron commun. Et pour les banques européennes, cela représente une manne intéressante, à un moment où les taux d’intérêt sont très bas, la concurrence forte et où la « justice » étasunienne rackette les établissements bancairescomme le Crédit Agricole.

Comme le souligne bien Bertrand Chokrane sur le FigaroVox, cela pose un grave problème d’indépendance. En effet, les Etats-Unis mettent la main sur le co-leader des systèmes de paiement européens, plaçant notre continent sous une dépendance accrue à l’égard des Etats-Unis. Et cela pose d’autant plus problème à date, avec toutes les questions que cela soulève sur la question de la gestion des données privées, notamment de la part d’une justice étasunienne qui prend n’importe quel prétexte pour étendre sa jurisdiction sur toute la planète, comme même The Economist l’avait dit en parlant de « racket » pour BNP Paribas. Aujourd’hui, cet accord risque de mettre l’ensemble des transactions faites avec une carte Visa dans les pays européens sous la coupe juridique bien tentaculaire des Etats-Unis.

Vers la fin du service public de la monnaie ?

Mais cet accord pose également des questions sur le devenir de la monnaie, alors que les Etats semblent vouloir mettre fin, ou au moins marginaliser le liquide et les chèques, réduisant alors la monnaie à sa forme électronique. Cela montre aussi l’erreur stratégique des banques européennes, qui privilégient une rentrée d’argent occasionnelle au contrôle de leur destin sur le premier moyen de paiement ! Si cela a sans doute à voir avec les difficultés du secteur, difficile de ne pas aussi y voir les conséquences du caractère bien trop courtermiste de ce capitalisme actionnarial. En outre, ce sont les Etats-Unis qui récupèreront les mannes de ces « deux entreprises très lucratives », selon les mots du président de Visa Europe. Ne d’agit-il pas d’un transfert d’une rente privée, au détriment de l’intérêt collectif ?

En outre, ce laisser-faire est particulièrement inquiétant alors que des révolutions couvent sur la monnaie. Déjà, Bitcoin représente une remise en cause du monopole monétaire, largement abandonné par les Etats à des banques centrales « indépendantes », et de facto aux banques privées, puisqu’elles créent aujourd’hui l’essentiel de la monnaie. Mais le laisser-faire des Etats donne sans doute des ailes à de nombreux acteurs qui convoitent sans doute la gestion de la monnaie comme Apple, Facebook, Google ou Amazon, comme le note si bien Bertrand Chokrane. Cela peut donner l’impression que nous nous dirigeons vers un retour aux errements de la banque libre étasunienne du 19ème siècle, où chaque banque privée pouvait alors émettre sa propre monnaie, sans le moindre système monétaire central.


Il y a donc de nombreuses raisons pour lesquels ce rachat de Visa Europe par son ancienne maison mère Visa Inc. est inquiétant. Entre une perte d’indépendance vis-à-vis d’un partenaire envahissant, une perte de contrôle de données fondamentales etune évolution préoccupante de la monnaie.

gaullistelibre/derriere-le-rachat-de-visa-la-demission.html

Impôts Élections : L'exécutif En Mode Bateau Ivre

Seul Le FN peut sauver Hollande en 2017

Le très grand « n’importe quoi »



Les choses se sont brusquement éclaircies ces dernières 24 heures, c’est-à-dire qu’elles sont devenues totalement incompréhensibles pour le commun des mortels, le pauvre contribuable, le vulgaire électeur. Nous sommes entrés, à pieds joints, dans le très grand «n’importe quoi»

D’abord, Manuel Valls, Premier ministre et, par là-même, chef de la majorité dite « de gauche » qui règne sur ce pays depuis plus de trois ans et demi, nous a fait comprendre que, pour lui, la droite et la gauche c’était si ce n’est « kifkif bourricot » du moins « blanc bonnet bonnet blanc » pour reprendre la jolie formule de Jacques Duclos. Il souhaite désormais que les listes du PS et des Républicains fusionnent après le premier tour des régionales quand le Front National risque d’emporter la région.

Le fameux « Front républicain » qui voudrait que les candidats du PS ou de la droite traditionnelle se retirent avant le second tour pour éviter une triangulaire qui provoquerait une victoire de l’extrême-droite était déjà difficile à admettre pour bien des électeurs, de droite comme de gauche.

Ses partisans rappellent qu’au second tour de la présidentielle de 2002, les électeurs de gauche ont voté pour Jacques Chirac afin d’éviter la victoire de Jean-Marie Le Pen. Mais ils oublient : 

1) que Jospin ne pouvait pas se maintenir puisqu’à la présidentielle seuls les deux premiers du premier tour peuvent se maintenir, ce qui n’est pas le cas pour les régionales et 

2) que tout le monde savait que Jean-Marie Le Pen n’avait strictement aucune chance de l’emporter. Il y a donc une imposture à évoquer ce « front républicain » à propos de 2002.

D’ailleurs, aujourd’hui Valls propose beaucoup plus que « le Front républicain » puisqu’il ne s’agit plus seulement que le 3ème se retire mais bien que gauche et droite « fusionnent » après s’être étripées pour le premier tour ce qui signifie que, si cette liste « bâtarde » l’emporte, l’exécutif de la région sera partagé entre droite et gauche, autant dire totalement paralysé.

Valls se dévoile donc enfin. Pour lui, l’important n’est pas d’avoir telle ou telle conception de la politique, de défendre telle ou telle politique mais bien tout simplement d’être, de se maintenir ou de s’accrocher au pouvoir, quitte à mettre son drapeau dans sa poche et à avaler son chapeau. Les électeurs de gauche apprécieront.

Ensuite, on vient d’apprendre aussi que le ministre de l’Economie de ce gouvernement, c’est-à-dire le personnage-clé du régime, l’homme chargé, en principe, de faire redémarrer notre économie moribonde, de juguler le chômage galopant, de redonner un minimum de compétitivité à nos entreprises en faillite, n’était ni un socialiste, ni un social-démocrate, ni un social-libéral mais un libéral pur jus, sans rien de social ni de socialiste. Manuel Macron lui-même, en personne, vient de l’avouer, de le reconnaitre, de s’en vanter.

A dire vrai, on se doutait un peu que l’ancien banquier de Rothschild n’était pas un révolutionnaire préparant «le Grand soir» et « les aubes enchanteresses » avec un couteau entre les dents et que, contrairement au président de la République (qui l’avait pourtant nommé à Bercy), il n’avait pas comme « seul ennemi » la finance. Mais de-là à proclamer haut et fort qu’il est un libéral et fier de l’être, ce qu’aucun responsable de la droite la plus dure n’ose laisser entendre depuis des décennies, il y a un immense pas dans l’art de la provocation qui ne peut que surprendre très défavorablement la classe ouvrière dans son ensemble.

Certains feront, sans doute, remarquer que Marine Le Pen ayant, dans sa dédiabolisation du parti de son père, adopté un programme économique « plutôt de gauche », il est presque normal que, pour mieux la contrer, les héritiers de Jaurès, Blum et compagnie se présentent désormais en libéraux pur et dur. Mais cela devient bien compliqué pour l’électeur « de basse », celui qui fait les majorités.

Enfin, cerise sur le gâteau, François Bayrou, ce pitre attendrissant qui réapparait de temps en temps, sans électeurs ni programme mais avec encore un réel pouvoir de nuisance, vient de nous faire savoir que sa haine de Sarkozy était toujours telle qu’une fois de plus il préférait tenter de faire élire Hollande plutôt que d’apporter à l’ancien président le peu de voix qui lui reste dans sa gibecière.

En nous avouant que si Sarkozy l’emportait sur Juppé lors des primaires de la droite (et du centre) il se présenterait pour une énième fois à l’élection présidentielle en 2017, il ne vient pas en aide à son ami le maire de Bordeaux mais il proclame tout simplement : « Plutôt Hollande que Sarkozy ! » Car, avec les quelques pourcents qu’il grappillera à Sarkozy au premier tour, il risque de lui faire rater la qualification pour la finale. Comme Chevènement (ou Taubira) avait fait éliminer Jospin en 2002.

Cette fois, ce sont les électeurs centristes qui risquent de ne plus bien comprendre. Il est vrai que cela fait longtemps qu’ils ne prêtent plus aucune attention au patron solitaire du MoDem.

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Plus mauvaises audiences depuis 20 ans Et Désabonnement : La Chute De Canal+

Le grand journal à l'époque de Denisot sauvait encore les meubles...


Le portefeuille d’abonnés a reculé cet été, ce qui pourrait s’expliquer par le buzz négatif généré par la reprise en main de Vincent Bolloré.

Le buzz négatif généré par la reprise en main de Canal Plus par Vincent Bolloré semble avoir eu un effet sur le portefeuille d’abonnés. Entre début juillet et fin septembre, le nombre d’abonnés en France métropolitaine (en incluant CanalSat et Canal Play) a reculé de 38.000. À titre de comparaison, le recul était de seulement 6.000 abonnés lors de la même période de 2014. Entre septembre 2014 et septembre 2015, la baisse se chiffre à 88.000 abonnés.

En outre, à fin septembre, le taux de désabonnement (churn) s’établit à 14,9%, en hausse par rapport aux 14,2% de la même période de 2014.

Dans un communiqué, la chaîne justifie cette baisse par « un contexte économique et concurrentiel difficile », et précise : « la chaîne premium enregistre une légère hausse du nombre de ses nouveaux abonnés au 3ème trimestre, mais cette évolution ne compense pas le nombre de résiliations ».

Plus mauvaises audiences depuis 20 ans


Rappelons que, selon les études internes, un tiers des recrutements sont motivés par l’image de la chaîne. Or cette image a été écornée par le reprise en main musclée opérée par l’industriel breton.

Ces études montrent aussi que le recrutement de nouveaux abonnés est corrélé aux audiences des tranches en clair. Or celles-ci ont chuté de près de moitié à la rentrée. Globalement, la chaîne a vu son audience tomber à 2,4% en octobre, soit un recul de 0,7 point (le plus important de toutes les chaînes), et surtout le plus mauvais score depuis... 20 ans.

Obama Ou La Présidence Perdue


Obama : après moi, le déluge !


Alors qu’avec le départ de George W. Bush, le monde entier poussait un soupir de soulagement, aujourd’hui, tous les analystes compétents, y compris américains, soulignent la dérive inquiétante de la politique d’Obama, dont le règne est de plus en plus considéré comme une « présidence perdue ».
Le scandale des Drone Papers représente le témoignage visible d’une révolte en cours parmi les éléments les plus rationnels de l’institution de la présidence américaine contre un président narcissique et aveugle. Voici trois sujets supplémentaires qui complètent le tableau :

  • Bombarder sans frontières. Alors que Médecins sans frontières avait pris soin de communiquer les coordonnés GPS du site à tous les belligérants, dans la nuit du 3 octobre, l’aviation américaine a bombardé pendant plus d’une heure son hôpital de campagne de Kunduz en Afghanistan, faisant 22 morts. « Le récit [des Américains] sur l’attaque change sans cesse. Ce fut d’abord un dommage collatéral, puis un tragique incident, et maintenant ils essayent d’en faire porter la responsabilité au gouvernement afghan », s’est indigné le directeur général de MSF Christopher Stokes. « La réalité, c’est que ce sont les États-Unis qui ont largué ces bombes » et que « rien ne peut justifier une attaque aussi effroyable », a-t-il ajouté. MSF, qui n’a pas l’intention de se contenter d’un vague mot d’excuses d’Obama, a saisi la Commission internationale humanitaire d’établissement des faits (CIHEF), instance neutre qui dépend de la convention de Genève. Poursuivant la descente dans la barbarie, suite à l’affaire de Kunduz, les Saoudiens ont eux aussi bombardé un hôpital au Yémen…

  • Intervention en Syrie. L’intervention militaire russe en Syrie a fait voler en éclats bien des mensonges. Si, officiellement, Obama et ses alliés prétendent lutter contre le terrorisme islamique, en sous-main ils favorisent, avec l’aide de la Turquie, de l’Arabie saoudite et du Qatar, une myriade de groupes terroristes dont ils achètent le pétrole et à qui ils fournissent armes et drogues. Aujourd’hui, c’est bien pour protéger « nos terroristes » (les islamistes« modérés » d’Al-Nosra qui s’opposent à Bachar el-Assad) des foudres poutiniennes, qu’Obama a décidé d’envoyer en Syrie une cinquantaine de conseillers militaires. Que dira-t-il et que fera-t-il lorsque ces derniers tomberont sous les bombes russes ? Le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov a souligné l’illégalité de cette intervention. Contrairement à celle de la Russie, elle ne répond à aucune demande du gouvernement syrien et représente donc une violation du droit international. En plus, Obama n’a jamais obtenu le feu vert du Congrès américain, condition sine qua non pour tout président américain pour pouvoir engager la force militaire.

  • Navire de guerre contre la Chine. Visiblement frustré d’avoir été mis en échec par Vladimir Poutine en Syrie, Obama se déchaîne contre la Chine. A peine deux semaines après la visite amicale de Xi Jinping à Washington, le destroyer USS Lassen s’est approché à moins de 12 miles des îlots artificiels construits par Beijing sur des récifs de l’archipel des Spratleys, en mer de Chine méridionale, une zone revendiquée depuis peu par le Vietnam, la Malaisie, le Brunei et les Philippines, un allié de Washington. Au journal Global Times, proche du Parti communiste chinois, le ton monte : « Face au harcèlement des États-Unis, Beijing devrait traiter avec Washington avec tact, mais aussi se préparer au pire. La Maison Blanche doit savoir que la Chine, même si elle ne le souhaite pas, n’a pas peur de faire la guerre aux États-Unis dans la région, qu’elle est déterminée à protéger ses intérêts et la dignité nationale. » Obama a réaffirmé son intention d’envoyer d’autres navires de guerre dans la même zone : « Nous continuerons à le faire, a averti un responsable à Washington. Nous naviguons dans les eaux internationales quand et où nous le décidons. »

Le MEDEF Sur Une Liste Du PS Aux Élections Régionales

 


La présidente du MEDEF régional en position éligible sur la liste « socialiste »

Le MEDEF dans la corbeille de la mariée.
La liste héraultaise est enfin dévoilée, après son dépôt en préfecture et les militants pourront apprécier toute l’importance de leur vote du 9 juillet !


Car elle réserve bien des surprises.

On connaissait les accords léonins passés avec le PRG local, pour cause de rotatives (la Dépêche du Midi, Midi libre). On ignorait que le MEDEF se trouvait aussi dans la corbeille de la mariée !
Ainsi, sous couvert de société civile, on découvre la présence de la présidente du MEDEF héraultais Marie-Thérèse Mercier sur la liste du PS. Celle qui est pudiquement présentée comme « présidente d’un syndicat patronal » se retrouve en 7° position, donc très éligible ! On comprend mieux les remous au sein de la liste qui ont amené certains à quitter la chaloupe. On imagine d’ores et déjà la difficulté des négociations avec la liste d’Onesta (Front de gauche) pour le second tour !


Liste du PS aux élections régionales en M-P.
« 7- Marie-Thérèse Mercier 51 ans Expert-comptable. Présidente d’un syndicat patronal, ancien membre du Bureau du Centre des Jeunes Dirigeants - Pignan (Société Civile) ».
Voir ici : http://partisocialistebezierscentre.midiblogs.com/media/02/01/1015027323.pdf
Vu sur le site du MEDEF (25 janvier 2012) :
« Marie-Thérèse MERCIER, nouvelle présidente du MEDEF Montpellier-Sète-Centre-Hérault.
Faisant suite au Conseil d’Administration du 16 janvier, Madame Marie-Thérèse MERCIER, a été élue Présidente du Medef MONTPELLIER-SETE-CENTRE-HERAULT.
Elle succède ainsi à André DELJARRY, à la tête du syndicat patronal.
Né à NARBONNE il y a 47 ans, diplômée de Sup de Co Montpellier, mariée et mère de trois enfants, Marie-Thérèse MERCIER dirige le Cabinet ERNST & YOUNG à Montpellier spécialisé dans les métiers de l’audit et du Conseil.
Membre du Medef depuis plusieurs années, elle a été membre du bureau et vice présidente de André DELJARRY et administrateur du MEDEF depuis 2009.
Elle est également référente EGALITE dans le cadre du projet EQUILIA, représentante du MEDEF auprès du Préfet dans le cadre du Comité de Suivi du Financement de l’Economie, participe à de nombreuses commissions du MEDEF et ancienne membre active du Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) de Montpellier.
Elle devient de fait, membre du bureau et administrateur du MEDEF Languedoc-Roussillon ».

http://www.medef-languedocroussillon.com/marie-therese-mercier-nouvell...
La candidate PS/MEDEF a prévenu : « Je me mets en retrait du Medef, mais je ne démissionnerai que si je suis élue ».
Si elle est battue, elle continuera à aider Gattaz dans sa guerre contre les salariés, les retraités, les chômeurs...
Contre tout ce qui ressemble à des « sans dents ».


*http://moissacaucoeur.elunet.net/le-medef-dans-la-corbeille-de-la-mariee/

Ukraine L'horrible Bilan Du "Maïdan" : Défaut De Paiement Amputation Territoriale Bourrage Des Urnes Et Guerre Civile



Élections truquées!


“l’inactivité délibérée et illégale de certains membres de la commission électorale locale”, d’après l’hebdomadaire Dzerkalo Tyjnia. En tout, ce sont quelque “1 118 infractions à la loi électorale qui ont été constatées en Ukraine. […] 

A Marioupol, des bulletins erronés et endommagés ont circulé, fait encore aggravé par l’attitude de la commission électorale locale qui a bloqué la distribution de bulletins dans certaines circonscriptions, ce qui a contraint les autorités à annuler le scrutin. […] 

Ce dernier devrait finalement avoir lieu le 15 novembre, si le Parlement vote une loi spéciale à cet effet.” 

Près de deux ans après le début de l’“eurorévolution”, les gens semblent lassés de la politique.

Rappel : en 2010  l'OSCE avait jugé le scrutin qui avait vu Viktor Ianoukovytch l'emporter «transparent et honnête».



Une fois de plus l'occident détruit un peuple!


Comment les diplomates français ont-ils pu méconnaître à ce point la réalité historique et humaine de l’Ukraine ? 


Comment les Occidentaux ont-ils pu croire que Viktor Ianoukovitch signerait l’accord d’association avec l’Union européenne, sans le prêt de 15 milliards de dollars qui lui avait été promis ?


 Comment les Occidentaux ont-ils pu croire que la Russie abandonnerait Sébastopol et la Crimée?


 Comment les Occidentaux ont-ils pu croire que la Russie continuerait à financer l’Etat ukrainien en lui accordant un prix du gaz préférentiel ? 


Comment les Occidentaux ont-ils pu croire que les habitants de l’Ukraine russophone accepteraient de renoncer à leur histoire et à leur langue ?



L’Ukraine en défaut de paiement


L’agence américaine de notation Fitch a abaissé la note de l’Ukraine en monnaie étrangère à long terme à D, équivalent au défaut de paiement. Cette nouvelle s’inscrit dans une tendance négative des pronostics internationaux sur l’économie de Kiev.


« Fitch considère l’introduction du moratoire temporaire des paiements extérieurs comme un défaut de paiement », lit-on dans un communiqué de l’agence, qui rappelle que Kiev a été investi de ce pouvoir par la Rada (Parlement ukrainien) en mai 2015.



Conformément à sa réglementation actuellement en vigueur, le Fonds monétaire international n’est pas en mesure de prêter de l’argent à un pays se trouvant en situation de faillite vis à vis d’une créance détenue par son secteur officiel. Pourtant, l’institution dit travailler à un assouplissement de cette règle, afin de pouvoir accorder un nouveau prêt à l’Ukraine.




Terrorisme intellectuel


Et tous ceux qui osent parler de la véritable histoire de cette crise sont immédiatement réduits au silence grâce à la simple riposte anti-intellectuelle : « Apologiste de Poutine ! » – tout comme en 2002 et 2003, lorsque quelqu’un doutait de la présence d’armes de destruction massive en Iraq était qualifié d’« apologiste de Saddam». 



Ukraine – Pourquoi la France s’est trompée (Xavier Moreau)

Ukraine : la théorie de la conspiration du « nouveau Hitler » et « Poutine a tout orchestré » - Investig’Action