mardi 2 décembre 2014

Foutage De Gueule Des "Frondeurs" De Solferino : Revotons PS Car Sarkozy C'est Tellement Pire!

2013:le peuple de gauche refait "la déco" d'une permanence du PS à Bar-Le-Duc!



Objectivement le PS fait pire au pouvoir que l’UMP


 Deux exemples parmi tant d’autres :

- la réforme des retraites à la sauce solférino a empiré par rapport à 10 ans de réforme de droite (43 annuités et retraite pas possible avant 66 ans de l'aveu même d'un Président de la République dans une lettre passée sous silence par nos merdias !!! )

- accorder 40 milliards d'allègement de charges au MEDEF sans aucune contrepartie, même l’UMP n’avait pas osé.


Ceci est possible parce que le monde syndical est comme une poule devant un couteau quand les pires coups viennent d’un parti dit "de gauche"


Triste plaidoyer d'une partie du PS qui, « depuis + de 20 ans », s’échinerait à imposer une «véritable» politique de gauche (sic!)


Il est surprenant (mais pas tant que ça finalement) que la gauche de solferino refasse le coup du « ce serait pire avec la droite », en énonçant les mauvais coups permanents que les gouvernants PS et sa majorité du parti assènent aux travailleurs, chômeurs, retraités.

Sur ce registre, la fameuse « gauche de gouvernement » de Jospin a privatisé à tout va, faut il le rappeler (France télécom, GAN, crédit lyonnais, Air France,etc.). Et pourtant il est considéré avec le recul comme étant l'un des derniers gouvernement de gauche authentique!

Jamais finalement, le PS n’a été vecteur de progrès sociaux pour les salariés (y compris Léon Blum qui a du céder à la rue afin d’accorder les congés payés, idem pour F.Mitterrand ne pouvait faire autrement que d’accorder la retraite à 60 ans, rapport de force oblige concernant son élection…etc).


Le PS, à sa tète, est une cohorte d’énarques, d’avocats, de professeurs. Minoritaires certes. Mais à sa tète!

Le PS est un parti instrumentalisé, au gré des alternances organisées par le scrutin majoritaire à deux tours (antidémocratique totalement), par l’oligarchie financière qui le domine sans opposition réelle, et qui domine la société par le biais de ses alliés politiques PS et UMP notamment (le FN en épouvantail afin de ne pas troubler « l’ordre des choses » électif…on l’a vu avec J.Chirac élu avec 80% des voix face à JM.Le Pen, sur une politique bien à droite économiquement et socialement…

Tristes propos d'une aile gauche qui transmet le message suivant complètement erroné: « sans le PS, un déluge encore + terrible »…quand on connaît le « capacité » du PS à fusiller ses électeurs (trompés), et sa capacité à « tétaniser » les luttes pourtant indispensables (les confédérations syndicales salariées notamment).

Alors, soit les frondeurs ne savent plus comment se sortir « intellectuellement et physiquement » du merdier dans lequel ils sont…soit, malgré tout, la place est confortable.


Plan De Relance De l'UE : Juncker Ment Juncker Est Allemand!

Juncker : porter le nom d’un bombardier allemand ne rend pas très populaire…



Comment l’Allemagne retient Juncker par les bretelles


Pauvre Jean-Claude Juncker! Carbonisé dès sa prise de fonction par les révélations de la presse américaine sur les pratiques tout à fait légales mais si peu coopératives du gouvernement luxembourgeois dont il fut un acteur éminent pendant dix-huit ans (ce qui lui a déjà valu le dépôt d’une motion de censure), voici ce bon Jean-Claude retenu par les bretelles au moment où il s’apprêtait à rebondir avec son plan de relance à 300 milliards.
On se disait bien que maman Angela pouvait difficilement se déjuger en autorisant de la part de son affranchi Juncker un tel pavé dans la mare rigide de la Prusse triomphante! 300 milliards de relance, c’était aussi provocateur pour l’Allemagne que de commander un verre de Bordeaux à l’Oktoberfest de München.
Du coup, le président de la Commission a dû réaliser une petite opération de passe-passe en espérant que les journalistes et l’opinion publique n’y voient que du feu. Il a en réalité mis sur la table non pas 300 milliards mais… 8! Et encore, sur trois ans. On est donc passé de 1,5% du PIB européen à 0,03%. Ce petit détail devrait quand même un peu ramollir les effets escomptés.
Conscient sans doute du ridicule de la situation, Jean-Claude y a ajouté 8 milliards de garanties sur les investissements, et 5 milliards de réserves de la Banque Européenne d’Investissement (BEI). Soit 21 milliards au total. Grotesque!
Alors pourquoi la presse parle-t-elle de 300 milliards, et même de 315 milliards? Parce que Jean-Claude Juncker a comptabilisé dans ses annonces les apports d’investisseurs privés dans les projets qui pourraient être financés avec le premier apport de l’Union. C’est ce qu’on appelle couramment l’effet levier du crédit.

Qui a compris qu’il était devenu un Junk President?


Il faut reconnaître à Juncker un certain talent dans le domaine de la communication, puisque pas mal de journalistes se sont laissés prendre à ses effets d’annonce.
Si Romaric Godin, de la Tribune, a dévoilé le pot-aux-roses dès le début dans un excellent papier consacré au sujet, certains se sont offerts le luxe du ridicule en chantant les louanges du volontarisme junckerien. Même l’excellent Quatremer s’est fendu d’un article un peu troublant sur les bienfaits du plan Juncker, où il écrit:
En cette époque de budgets nationaux contraints et de budget européen à la baisse, impossible de mobiliser 300 milliards d’argent public, sauf à permettre à l’UE d’emprunter directement sur les marchés, ce que l’Allemagne refuse d’envisager pour l’instant. Juncker, pour contourner ces difficultés, a imaginé un dispositif malin. Comme l’Union est au début de son «cadre financier pluriannuel 2014-2020», il propose de prélever entre 20 et 30 milliards d’euros sur les 960 milliards de dépenses programmées (notamment dans les fonds régionaux), afin de les mettre dans un «Fonds européen d’investissement stratégique» qui serait codirigé par la Commission et la Banque européenne d’investissement (laquelle verrait au passage son capital augmenter de 6 milliards d’euros directement versés par les Etats membres). Ce fonds irait ensuite sur les marchés pour lever de l’argent privé (celui qui a fui l’Europe en 2008) afin de financer une série de grands travaux dans les domaines de l’énergie, de l’Internet à haut débit ou des transports.
C’est la force de Juncker: convaincre des journalistes aguerris qu’en prélevant 20 milliards sur 960 programmés, on crée de la dépense nouvelle capable de relancer l’économie.
Il a tout de même fallu attendre vendredi (c’est-à-dire trois jours) pour que le Mondecomprenne la farce.