Ce qu'il lui faut à cet Angela c'est une bonne guerre! |
Si aucun assouplissement sur les objectifs budgétaires imposés aux pays n'est accordé, il est possible que la plupart des membres du Conseil des gouverneurs n’aient d’autre choix l’an prochain que de se résoudre à des achats d'obligations souveraines (ce qui serait un abandon pur et simple du dogme euro/mark). La probabilité est faible, mais elle existe. L'Allemagne aurait alors perdu la guerre de l' Euro face à des pays prêts à tout (y compris une guerre mondiale) pour sauver leurs bilans.
La BCE sous pression, Merkel inquiète
Le gouvernement fédéral allemand est assez perturbé à propos des dernières déclarations de Mario Draghi, patron de la Banque centrale européenne. Mario Draghi a appelé à mettre en oeuvre des programmes d'investissements publics afin de relancer l'économie de la zone euro. S'adressant aux banquiers centraux , il avait justifié qu'une marge de manœuvre soit prise en compte dans les budgets publics pour que des investissements structurels soient financés. (Lire l'article completici dans le courant SPIEGEL .)
De Giscard à Maastricht en passant par l'Euro/mark
Georges Pompidou et Valérie Giscard Destin ont inventé en 1973 le mécanisme qui permet à la finance de dépouiller les États du revenu du travail et c'est le même mécanisme qui est aujourd'hui dénoncé par nos dirigeants à la BCE dont nous sommes aujourd'hui les premières victimes. "LA FAMEUSE LOI QUI OBLIGE LES ETATS A EMPRUNTER SUR LES MARCHES FINANCIERS" et non à la banque Européenne.
En dix ans de pouvoir les défenseurs acharnés de ce monétarisme bancaire à outrance ont complètement échoué. L'UMP et ses partenaires ont laissé derrière eux, un pays au bord de la rupture, 2000 milliards de dettes et près de 5 millions de chômeurs résultat d'un secteur industriel à moitié détruit grace à un euro/mark qui a doublé à l'export le prix de nos produits "made in France".
Les "euro-maastrichiens" sont restés suffisamment longtemps aux affaires du vieux continent. Ils nous ont démontré très clairement qu'ils ne disposent pas de solution viable pour notre pays comme pour l' Europe. UMP comme PS pilotent à vue le navire "FRANCE" avec dans les cales presque 100% du PIB en dette publique et dont le remboursement, si cela est possible, prendra plusieurs générations sacrifiées sur l'autel du banquier.
L'Allemagne ne comprend que la force!
Il faut bien garder à l’esprit que l'économie allemande a subi une crise de confiance, consécutive à la crise en Ukraine déclenchée par l'OTAN et pilotée par Obama et son fidèle destrier Hollande. Le but de ces "bruits de bottes" sur l'espace économique vital allemand est bien efficace pour rappeler aux allemands qu'ils sont un nain militaire encore traumatisé par leur désastreuse aventure guerrière de 1914-1945. "Germania" n'est donc pas aussi forte qu’elle le croit souvent à tort. On ne gagne pas la guerre en BMW ou en Porsche!
Le gouvernement allemand est désormais beaucoup plus souple face à l'idée d'une relance budgétaire, que sa rhétorique électoraliste le suggère. Il suffisait de taper du canon sur la table. Des milliers d'ukrainiens y ont perdu la vie, mais nos va t en guerre sont bien plus soucieux de leur dettes que du sort des innocents du donbass.