mercredi 1 octobre 2014

L'heure Des Choix Pour La BCE : Merkel "Assouplie" Par Le Merdier Ukrainien

Ce qu'il lui faut à cet Angela c'est une bonne guerre!



Si aucun assouplissement sur les objectifs budgétaires imposés aux pays n'est accordé, il est possible que la plupart des membres du Conseil des gouverneurs n’aient d’autre choix l’an prochain que de se résoudre à des achats d'obligations souveraines (ce qui serait un abandon pur et simple du dogme euro/mark). La probabilité est faible, mais elle existe. L'Allemagne aurait alors perdu la guerre de l' Euro face à des pays prêts à tout (y compris une guerre mondiale) pour sauver leurs bilans.


La BCE sous pression, Merkel inquiète


Le gouvernement fédéral allemand est assez perturbé à propos des dernières déclarations de Mario Draghi, patron de la Banque centrale européenne. Mario Draghi a appelé à mettre en oeuvre des programmes d'investissements publics afin de relancer l'économie de la zone euroS'adressant aux banquiers centraux , il avait justifié qu'une marge de manœuvre soit prise en compte dans les budgets publics pour que des investissements structurels soient financés. (Lire l'article completici dans le courant SPIEGEL .)

Selon les informations obtenues par SPIEGEL, la chancelière fédérale Angela Merkel ( CDU ) à demandé "des explications" à Mario Draghi : Elle voulait savoir si la BCE comptait abandonner le dogme des mesures d'austérité dans la zone euro - jusqu'à présent, les banques centrales ont soutenu cette politique monétaire totalement inefficace.



De Giscard à Maastricht en passant par l'Euro/mark




Georges Pompidou et Valérie Giscard Destin ont inventé en 1973  le mécanisme qui permet à la finance de dépouiller les États du revenu du travail et c'est le même mécanisme qui est aujourd'hui dénoncé par nos dirigeants à la BCE dont nous sommes aujourd'hui les premières victimes. "LA FAMEUSE LOI QUI OBLIGE LES ETATS A EMPRUNTER SUR LES MARCHES FINANCIERS" et non à la banque Européenne. 

En dix ans de pouvoir les défenseurs acharnés de ce monétarisme bancaire à outrance ont complètement échoué. L'UMP et ses partenaires ont laissé derrière eux, un pays au bord de la rupture, 2000 milliards de dettes et près de 5 millions de chômeurs résultat d'un secteur  industriel à moitié détruit grace à un euro/mark qui a doublé à l'export le prix de nos produits "made in France". 

Les "euro-maastrichiens" sont restés suffisamment longtemps aux affaires du vieux continent. Ils nous ont démontré très clairement qu'ils ne disposent pas de solution viable pour notre pays comme pour l' Europe. UMP comme PS pilotent à vue le navire "FRANCE" avec dans les cales presque 100% du PIB en dette publique et dont le remboursement, si cela est possible, prendra plusieurs générations sacrifiées sur l'autel du banquier.

L'Allemagne ne comprend que la force!


Il faut bien garder à l’esprit que l'économie allemande a subi une crise de confiance, consécutive à la crise en Ukraine déclenchée par l'OTAN et pilotée par Obama et son fidèle destrier Hollande. Le but de ces "bruits de bottes" sur l'espace économique vital allemand est bien efficace pour rappeler aux allemands qu'ils sont un nain militaire encore traumatisé par leur désastreuse aventure  guerrière de 1914-1945. "Germania" n'est donc pas aussi forte qu’elle le croit souvent à tort. On ne gagne pas la guerre en BMW ou en Porsche!

Le gouvernement allemand est désormais beaucoup plus souple face à l'idée d'une relance budgétaire, que sa rhétorique électoraliste le suggère. Il suffisait de taper du canon sur la table. Des milliers d'ukrainiens y ont perdu la vie, mais nos va t en guerre sont bien plus soucieux de leur dettes que du sort des innocents du donbass.

Entente Illicite de la FED et Goldman Sachs : Un Scandale En Puissance Avec Preuves Audio !




Des documents audio secrets ont été révélés aux Etats-Unis lors de l'émission de radio "This American Life". Ils avaient été récupérés un an plus tôt par un journal d'enquète financière ProPublica . 

Ces preuves audios dévoilent au grand jour les collusions et connivences entre la New York Federal Reserve Bank, (la Fed), et les institutions financières qu'elle est normalemùent censée surveiller et contrôler. 

 "Si ces documents étaient authentifiés, cela voudrait dire que le contrôleur était complaisant avec les contrôlés. En clair que la Fed ne faisait pas le travail qui lui était assigné en manifestant une trop grande complaisance envers les organismes qu'elle est censée contrôler" selon la société d'analyse de la conjoncture et des marchés AB Marchés.

Michael Lewis, journaliste américain spécialiste de la finance, qualifie ces enregistrements "d'extraordinaires" dans un article publié sur le site Bloomberg. Après avoir couvert la crise financière de 2008 aux Etats-Unis, le reporter a déclaré, une fois avoir écouté les bandes sonores : 

"l'équivalent de la vidéo de Ray Rice (joueur de football américain suspendu après la diffusion d'une vidéo le montrant en train d'agresser sa femme, ndlr) dans le secteur financier vient d'arriver".

Au total, quarante-six heures de conversations ont été enregistrées secrètement en 2012 par Carmen Segarra, une ancienne employée de la Réserve fédérale de New York, en charge de superviser la puissante banque d'affaires Goldman Sachs. Les bandes sonores révèlent que certains de ses collègues ont agi selon le bon vouloir de la banque. D'après ProPublica, ils en disent long sur "la tradition de déférence du plus grand régulateur de Wall Street vis-à-vis des banques".


Un scandale en puissance qui fait dire à Michael Lewis, sur Bloomberg View : "Vous deviniez déjà confusément que les régulateurs étaient plus ou moins contrôlés par les banques. Maintenant, vous le savez. Et la raison pour laquelle vous le savez est qu’une femme a été assez courageuse pour combattre le système" écrit-il sur Bloomberg. Ces révélations sont d'autant plus importantes que, comme le souligne l'économiste Antoine Brunet, "jusque-là, dans les grands noms de la finance américaine, Goldman Sachs est certainement la banque qui a le mieux traversé tous les évènements depuis 2007. Elle n'avait encore jamais été impacté ni par la crise, ni après celle-ci'. Ce n'est donc plus le cas.

Suite à la diffusion de ces enregistrements secrets, un membre influent du Sénat américain, Elizabeth Warren, a voulu engager des auditions sur les questions "perturbantes" soulevées par ces conversations entre des responsables de la banque et des contrôleurs de la Fed. Et d'affirmer : 

"Quand les régulateurs sont davantage préoccupés d'éviter aux grandes banques d'avoir à rendre des comptes que de protéger le peuple américain des comportements risqués et illégaux à Wall Street, c'est une menace pour toute notre économie".


Une menace confirmée par AB Marchés : 


"Si les grands organismes bancaires américains, considérés comme too big to fail, sont trop gros pour qu'on les laisse faire leur vie, si les dirigeants des grands organismes financiers américains savent que le contrôleur n'exercera pas son contrôle jusqu'au bout et savent qu'ils seront impunis en cas d'infraction à la réglementation, cela donne à ses dirigeants une impunité excessive. Une impunité qui ne peut que les encourager à des pratiques néfastes pour l'économie américaine dans son ensemble"