jeudi 3 juillet 2014

Quand On "Gratte" Le Guen On Trouve La MNEF et Même Les Frégates De Taïwan



Une piste pour expliquer l'enrichissement de Le Guen (l'homme qui murmure à l'oreille des gauchistes du PS)


Le 5 novembre 1999, le quotidien « Libération » met en cause deux des dirigeants de la MNEF dans une affaire de vente de frégates militaires à Taïwan, déjà au centre du scandale Elf. « A l’instar de Deviers-Joncour, écrit le quotidien, certains hommes de la MNEF ont aussi mouillé leur chemise en faveur des marchands d’armes ». Des accusations reprises par Christine Deviers-Joncour elle-même.

En cause, une association curieuse, les Amitiés France-Taïwan, qui est au cœur de cette interrogation. Les liens de cette association loi de 1901 avec la Mnef sont en effet étroits : Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris et inamovible salarié de la mutuelle étudiante, en a été le vice-président, Olivier Spithakis, ancien patron de la Mnef (qui fut incarcéré), en était le trésorier et l’association a été domiciliée un temps rue Tiphaine, dans le XVe arrondissement de Paris, dans des locaux appartenant à la mutuelle. (L’Express)…

Certains observateurs n’ont pas manqué de remarquer que l’association des Amitiés franco-taïwanaise est née le 19 septembre 1991, quelques semaines à peine après la fameuse vente par la France de six frégates Lafayette à Taïwan. Un contrat faramineux qui a généré des centaines de millions de francs de commissions. Or, selon Christine Deviers-Joncour, l’ancienne compagne de Roland Dumas, précisément mise en examen pour avoir perçu une partie de ces dessous-de-table, les Amitiés France-Taïwan «auraient eu un rôle très actif dans la deuxième phase du marché».

Il est vrai que la composition politiquement très ciblée de l’association est plutôt étrange. Outre Le Guen et Spithakis, on y trouve le très mitterrandien milliardaire Pierre Bergé, patron d’Yves Saint Laurent (qui hébergera, un temps, les Amitiés dans les locaux du couturier) et Jacques Cresson (époux de la Première ministre Édith Cresson, celle précisément qui a débloqué la vente des frégates à Taïwan).


En 1998, « l’affaire de la MNEF » éclate : des révélations sur des enrichissements personnels et des emplois fictifs éclaboussent des personnalités liées au Parti socialiste. Les juges en charge du dossier se demandent si Jean-Marie Le Guen, qu’ils mettent en examen, n’a pas indûment touché 1,5 million de francs : les traces de sa présence et de son travail sont quasi nulles. Mais les preuves sont finalement jugées insuffisantes. Contrairement à Jean-Christophe Cambadélis, il n’est pas condamné. L’argent amassé à cette époque a-t-il pu participer à la constitution de son patrimoine ? C'est fort possible. Mais il s’agit d’une autre histoire.


l affaire de la MNEF

Jean-Marie Le Guen a minoré de 700 000 euros son patrimoine - Sans langue de bois

Comment Menacer Physiquement Les Frondeurs Du PS : Les Méthodes Musclées De Le Guen

Méthodes Valls "tu vote MEDEF ou on te pète ta tronche de gauchiste!"



Valls en mode "caudillo"



On en apprend de belle dans le blog à filoche, même que "certains" postent de petites pépites dans les commentaires! 
Du coup on comprend mieux d'où est parti l'attaque contre Le Guen son patrimoine et ses enrichissements extrêmement suspects! 
Quand on vous dis qu'il n'y plus ni majorité ni opposition dans ce pays. Le FMI et Bruxelles vont bientôt mettre la France sous tutelle!


Jean-Marie, brutal avec les gauchistes! (non, on ne parle pas du FN)


Solitaire, autoritaire, brutal, provocateur Jean Marie Le Guen est celui qui fait pression sur de nombreux députés tangeants. Manuel Valls l'a justement nommé pour ça!

Jean-Marie Le Guen est le seul réel choix de Manuel Valls dans le gouvernement formé au lendemain des municipales. Brutal, il est devenu la bête noire des députés PS dissidents, qu’il traite tour à tour de «soi-disant socialistes» ou de «gauchistes».


Cet ancien de la Mnef lambertiste imite Valls jusqu’à la caricature, avec son ton martial et va souvent même beaucoup plus loin que son mentor...


« Il m’a appelé, ça a duré 45 minutes, lui a parlé 44 minutes ! » raconte un élu, le jour du vote de confiance sur la déclaration de politique générale de Valls. 

« Le Guen, c’est quand même un mec qui, au bout de cinq minutes de discussion, peut menacer de vous péter la gueule… », soupire un dirigeant du parti, quand un député écolo jure l’avoir vu dans les coulisses du Palais-Bourbon saisir au collet l’un des hésitants socialistes.


« Le Guen nous met une pression terrible, c'est à la limite de l'acceptable en démocratie », glisse un parlementaire. « Plus il me chauffe, plus je vais finir par voter contre! » ajoute ce député proche de Martine Aubry. 

Pour convaincre les parlementaires de soutenir Valls un argument massue : «Il faut soutenir manuel, il est le seul capable de tenir tête à François Hollande.» (Notons au passage, le rejet grandissant que françois Hollande suscite dans sa majorité décousue). 

Un proche de Valls, croit utile de traiter les frondeurs de «djihadistes avec une ceinture d’explosifs autour de la taille». Le Guen nouveau ministre des relations avec le Parlement, poursuit les coups bas depuis des jours.

Lors des débats sur le budget à l’assemblée, Le Guen joue les vigies, l’œil braqué sur l’hémicycle, pour s’assurer que les “frondeurs” sont bien minoritaires. Et il déclenche des suspensions de séance pour tenter de discipliner les récalcitrants. 


« Le premier qui bouge, c’est une balle dans le genou. Ça calmera les autres. » Une phrase signée Le Guen à propos de ses collègues députés PS. Un sens aigu de la fraternité, du dialogue et de l’écoute patiente des opinions divergentes…

Par ailleurs on apprend que monseigneur n’a pas déclaré tous ses châteaux. Nous ne sommes pas de la même classe, c’est sûr!


Le blog de Gérard Filoche

Le Guen, Borgel, Camba, Valls le « quarteron » veut il prendre le parti à la hussarde ? de la Mnef lambertisée à l’alliance avec l’ultra droitier du PS Valls – par Stéphane Alliés dans Médiapart

Vous Ne Voulez Pas Du Gaz De Schiste : Vous Ètes Les Idiots Utiles De Poutine!

La Croisade de Joe Biden En Ukraine : "La Fracturation Hydraulique C'est La Liberté Contre La Russie" 
"Imaginez où vous en seriez aujourd'hui si vous étiez en mesure de dire à la Russie: Gardez donc votre gaz! Ce serait un monde très différent auquel vous seriez confrontés aujourd'hui." (Joe Biden à Kiev)

 Fracturation Géo-stratégique!


Des anciens agents du KGB recyclés en militants anti-gaz de schiste ? C’est le secrétaire général de l’Otan qui l’affirme : « La Russie, dans le cadre de leur information de pointe et d’opérations de désinformation, est engagée activement avec les organisations dites non gouvernementales – qui œuvrent contre le gaz de schiste – pour maintenir la dépendance européenne au gaz russe importé », déclare le danois Anders Fogh Rasmussen lors d’une conférence à Londres, le 20 juin. « Les rangs des militants anti-gaz de schiste largement infiltrés par des agents russes », titre de son côté le site Atlantico, sans apporter, à l’instar du secrétaire général de l’Otan, le moindre élément factuel sur cette infiltration massive (lire ici). Dans Les Echos, un « expert » avance lui aussi « les possibilités d’un lobby russe ». Du Larzac à la Pologne, en passant par le Royaume-Uni, faut-il voir la main manipulatrice de Vladimir Poutine ou du géant russe de l’énergie Gazprom dès qu’une manifestation contre les gaz de schiste s’organise ?

Dans une lettre ouverte, environ 130 organisations et collectifs européens opposés à l’exploitation des hydrocarbures de schiste demandent au secrétaire général de l’Otan de s’expliquer : soit d’apporter « la preuve de ces accusations », sinon « de procéder à des excuses publiques pour cette fausse déclaration ». Les signataires de la lettre considèrent que ce type de propos « sape le débat public » et « porte atteinte à nos institutions démocratiques ».

De telles allégations ne sont pas nouvelles, mais aucune preuve n’a jamais été apportée pour les corroborer. Rappelant les conséquences environnementales et sanitaires de l’utilisation de la fracturation hydraulique, les organisations anti-gaz de schiste en appellent à « un débat sérieux et informé au sujet de la sécurité énergétique », jugeant qu’il est inexact d’affirmer qu’un usage massif de la fracturation hydraulique en Europe réduirait la dépendance de l’Europe à la fourniture de gaz russe, et entraînerait la baisse du prix du gaz à la consommation. Quant à l’infiltration des mouvements écologistes, ce sont plutôt les démocraties occidentales qui y ont recouru ces dernières années (lire notre enquête).

Source : Bastamag

L'absence De Leadership De François Hollande : Les echos Lui Conseille D'enlever Ses Lunettes!

Bouglione en tournée bientôt près de chez vous!


Tout ça pour ça! le quotidien économique ou officie l'épouse de Michel Sapin se fend d'une grande analyse du nécessaire Leadership du pouvoir. La conclusion de cette analyse brillante: Que François Hollande enlève ses lunettes pour montrer au peuple qu'il y voit clair!

 

Leadership, le cas Hollande



Le problème le plus visible de la présidence de François Hollande, c'est celui du leadership. Pas un commentaire qui ne mentionne l'absence de « vision » du chef de l'Etat, sa difficulté à trancher entre ses amis, sa faible aptitude à se faire respecter de ses ennemis. La reprise de l'économie en dépendrait aujourd'hui, car le principal handicap du pays viendrait d'abord des failles de sa gouvernance et de son incapacité à remotiver un peuple désemparé. « Un leader est un marchand d'espoir », disait Napoléon. Pour le moment en France, on solde plutôt les désillusions.

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François Hollande apparaît, de toute évidence, trop «transactionnel» pour la France de 2013. Mais rien ne prouve qu'un leader plus «transformationnel» ne se fracasserait pas contre une société française aux nerfs à fleur de peau. Car le leadership, c'est aussi une affaire de communication.

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Pour conquérir la présidence, l'ex-premier secrétaire du PS avait entrepris une cure drastique d'amaigrissement, preuve subliminale de sa volonté de se faire violence pour gouverner. Ce «truc» ayant fonctionné, on peut lui en suggérer un autre : ne plus porter tout le temps ses lunettes (il est le premier président de la Ve République à le faire). Ce serait sa façon de faire savoir qu'il sait désormais où il va, même en plein brouillard.



l'article complet sur http://archives.l.fr/archives/2013/Enjeux/00306-052-ENJ.htm

Avec Des "Amis" Comme Ça Pas Besoin D'ennemis! "Le Cas Hollande" Un Édito Au Vitriol Par Edwy Plenel

"De Sarkozy à Hollande nous sommes passés de l’excès à l’absence"


François Hollande et Edwy Plenel, des "amis de trente ans". Depuis la révélation de l'affaire Cahuzac en passant par l'exécution publique d'Aquilino Morelle la présidence Hollande a bien plus à redouter de sa gauche en révolte que d'une droite molle et folle!

"Gardez moi de mes amis mes ennemis je m'en charge!" disait Bonaparte. La gauche aura bientôt de longue décennies devant elle pour méditer cette maxime toute occupée qu'elle sera à faire l'inventaire honteux du fiasco Hollande.


Le Cas Hollande (15 juin 2014 par LDH région Aquitaine )


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La semaine écoulée confirme qu’avec un tel président de la République, le pouvoir socialiste n’a pas besoin d’ennemis pour trébucher. Le chemin de François Hollande n’est pas seulement à rebours de tous ses engagements. Il est aussi devenu illisible et incompréhensible, y compris pour les siens.

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L’analyse de l’échec dans lequel s’est si rapidement fourvoyé le pouvoir né de la présidentielle de 2012 ne saurait faire l’impasse sur cette question, autrement dit celle du rôle individuel de François Hollande dans cette situation si catastrophique que son propre premier ministre, Manuel Valls, redoute désormais à voix haute que la gauche toute entière ne s’en relève jamais. Certes, personnaliser, c’est souvent dépolitiser. Et les questions individuelles de comportement ou de psychologie ne peuvent servir d’excuses à des choix politiques collectivement assumés par tous ceux qui nous gouvernent depuis deux ans.

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Il n’est pas seulement comptable au premier chef. Il est aussi lui-même agi, transformé et révélé par les institutions qu’il préside, dans une métamorphose incertaine où sa personnalité intervient tout autant que sa politique. À cette aune, il y a bien un cas Hollande dont l’effet négatif est loin d’être négligeable sur son propre camp. Politiquement, le constat est devenu une évidence : l’orientation qu’il a donnée à sa présidence est contraire à ses engagements électoraux et à rebours de son histoire partisane. Mais, personnellement, il y ajoute la confusion désastreuse de choix faits sans mode d’emploi, sans débat avec sa famille politique ni pédagogie pour ceux qui l’ont élu, dans un mélange d’embardées, d’amateurisme et d’improvisation qui ne cesse de désespérer ses plus proches.

À l’instar d’une rupture sentimentale qui se ferait sans un mot d’explication de celle ou celui qui part, François Hollande, seul dans son château, égare la gauche en lui faisant faux bond sans jamais lui expliquer pourquoi. Comme si c’était indicible ou inavouable. C’est une des données de l’actuelle dynamique régressive qui, électoralement, ne fait surgir aucune alternative à la déroute socialiste : par son échappée solitaire et silencieuse, si loin du personnage qu’il prétendait être en façade, le président élu par toute la gauche plonge celle-ci, tout entière, dans la stupéfaction, l’entraîne dans la dépression, l’enferme dans le désarroi. Et, de ce point de vue, la toute dernière séquence est aussi exemplaire que caricaturale.


Deux choix symboliques proprement inimaginables


Avec François Hollande, même les rendez-vous les plus prévisibles s’épuisent rapidement comme si cette présidence, décidément, avait le souffle court et l’imaginaire pauvre. La séquence mémorielle et internationale, celle des commémorations du 6 juin 1944, où il s’est affiché en hôte du monde, n’aura duré que l’espace d’un week-end de la Pentecôte. Sans doute parce que, enfermé dans sa bulle présidentielle, il s’est convaincu qu’un passé figé parle d’évidence pour un présent mouvant, incertain et embrumé. Or, pour en dissiper les brouillards, les lumières du passé ne seront d’aucun secours sans clarté sur le futur promis.

Au lieu de quoi, cette présidence propose un tête-à-queue incessant où elle fait perdre toute boussole à la gauche dont elle est issue, la privant en quelque sorte de sens de l’orientation, autrement dit s’entêtant à la désorienter. Alors même qu’elle fait face à des mouvements sociaux prévisibles et annoncés, ceux des intermittents et des cheminots qui la mettent en porte-à-faux par rapport à ses engagements passés et à son assise sociale, la voici qui se signale aux siens par deux décisions symboliques proprement inimaginables.

« Mon véritable adversaire, c’est la finance », avait déclaré le candidat Hollande. Et, donc, mardi 10 juin, il nomme comme conseillère à l’Élysée une économiste fort libérale, Laurence Boone, qui officiait jusque-là au sein de la deuxième plus grande banque outre-Atlantique, la Bank of America. « C’est pour la jeunesse de notre pays que je veux présider la France », déclarait encore le candidat Hollande, dans le même discours du Bourget du 22 janvier 2012. Et, donc, jeudi 12 juin, il propose la nomination au poste essentiel de Défenseur des droits d’un vieux routier du chiraquisme, symbole de l’entre-soi d’une classe politique rétive au renouvellement, Jacques Toubon, 73 ans le 29 juin prochain, lequel terminerait son mandat de six ans dans sa quatre-vingtième année s’il était effectivement désigné.

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Comment, pour des choix aussi symboliques que fonctionnels, François Hollande peut-il à ce point dérouter celles et ceux qui lui ont fait confiance, voire ceux-là même qui l’ont parfois aidé, soutenu et conseillé ? Il n’y aurait donc, dans les réseaux socialistes, fussent-ils modérés, aucun économiste sans lien professionnel avec le monde bancaire méritant de rejoindre la présidence de la République ? Et encore moins de personnalité nouvelle, intègre, indépendante et compétente à gauche capable d’assumer, d’impulser et d’imposer cette récente, décisive et encore trop discrète institution du Défenseur des droits chargée, tout à la fois, de protéger nos droits fondamentaux face à l’État, de lutter contre les discriminations et pour l’égalité, de veiller à la déontologie des forces de sécurité, de promouvoir les droits de l’enfant, etc. ?

François Hollande semble devenu l’otage consentant des institutions qui l’isolent, au point d’être incapable de consulter, solliciter et écouter ceux qui lui sont proches. Et cela vaut dans tous les domaines. Même ses plus fidèles soutiens dans les milieux culturels entrent en dissidence, tel Jean-Michel Ribes du théâtre parisien du Rond-Point, qui appelle à une « mobilisation citoyenne » parce que « la cause des intermittents du spectacle est celle de la défense des libertés fondamentales de la République ».


Un climat schizophrénique et neurasthénique


« Une forme de bras d’honneur », a brutalement déclaré à propos des deux nominations contestées l’animateur de l’aile gauche du PS, Emmanuel Maurel, en rappelant que les choix de Laurence Boone et de Jacques Toubon viennent après celui de Jean-Pierre Jouyet, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, comme secrétaire général de l’Élysée en remplacement d’un haut fonctionnaire constamment fidèle à la gauche, Pierre-René Lemas. Bras d’honneur : l’image résume bien le fossé d’incommunicabilité qui s’est installé entre François Hollande et sa propre famille politique, ce sentiment qu’elle a d’être méprisée et ignorée.

Et comme si cela ne suffisait pas, cette semaine sidérante s’est terminée par l’annonce du premier ministre, Manuel Valls, d’une modification de l’emblématique loi sur le logement portée par celle qui en était encore ministre il y a peu, l’écologiste Cécile Duflot. Laquelle n’a pas hésité à évoquer une trahison des engagements de 2012 : « Ne soyons pas dupes, il s’agit d’une opération qui consiste à attaquer une des véritables lois de gauche de ce mandat. Abroger la loi Alur reviendrait à trahir des engagements de campagne sans aucun effet positif sur la construction. »

Que tous ces choix – dont le plus emblématique, le pacte de responsabilité et ses dizaines de milliards d’économies pesant sur les ménages et les salariés, sera l’enjeu des prochains débats parlementaires – dessinent une orientation idéologique en sens opposé à celle qui accompagna l’élection de 2012, c’est l’évidence. Mais elle ne s’accompagne aucunement de l’habileté tactique, fût-elle cyniquement calculatrice, qui pourrait transformer ce tournant en nouvelle cohérence politique. Quelle est l’utilité de ressusciter un chiraquisme sans bataillons, alors même que la crise de l’UMP tétanise durablement la droite ?

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Quel bénéfice attendre d’une telle manœuvre aussi archaïque que sans ambition quand, sur une ligne semblablement d’ouverture à droite, François Hollande n’a pas su tendre la main à François Bayrou qui, pourtant, avait pris le risque public de voter pour lui au second tour ? Indifférence qui a renvoyé ce dernier vers ses anciens amis hier ralliés à Sarkozy et lui a ôté toute envie de venir au secours de cette présidence, d’autant moins que l’effondrement moral du sarkozysme ouvre un espace à droite à l’alliance UDI-MoDem.

De fait, la ligne suivie par ce pouvoir, jusqu’au choix comme premier ministre de Manuel Valls qui a toujours défendu au PS cette évolution vers la droite, est celle d’une nouvelle majorité au centre. Mais celui qui la conduit au sommet de l’État ne l’assume pas, refusant d’accompagner son faire d’un dire. Manuel Valls a au moins le mérite de la clarté quand il force son avantage en faisant comme si, par la grâce d’une promotion présidentielle, sa ligne, hier fort minoritaire, était devenue centrale au Parti socialiste (lire ici le récent article de Stéphane Alliès). À l’inverse, François Hollande ne cesse de brouiller et d’embrouiller, créant autour de sa présidence un climat schizophrénique et neurasthénique.

Tout pouvoir politique est une forme de récit. Une histoire que l’on raconte, une ambition que l’on propose. Son authenticité est une autre affaire, tant ce récit peut être mensonger ou sincère, fabriqué ou spontané. Dans tous les cas, son existence est nécessaire pour que l’on comprenne et juge, pour que l’on puisse débattre et affronter, approuver ou contester. Or, d’une présidence l’autre, nous sommes passés de l’excès à l’absence. Au trop-plein du sarkozysme, ces cartes postales incessantes qui distillaient le poison de transgressions démocratiques, a succédé sous le hollandisme un vide fait d’appauvrissement et d’épuisement.

Comme si la présidence de François Hollande était marquée par son incapacité à inscrire son action dans un récit politique affichant et défendant sa cohérence, aussi discutable et contestable soit-elle par ailleurs sur le fond de ses orientations. Proches ou lointains de l’individu, soutiens ou adversaires de sa politique, impliqués dans l’action gouvernementale ou lui cherchant une alternative, tous les cercles concentriques de la gauche, dans sa diversité, se perdent en conjectures sur cette énigme d’un homme qu’ils ne comprennent plus et qui leur échappe. La réponse est sans doute à l’intersection du pouvoir et de la personnalité, de l’effet révélateur de l’un sur l’autre, tant nos institutions présidentielles sont plus fortes que les individus que, dans le même mouvement, elles dévorent et dévoilent.

« On abîme le pays lorsqu’on abîme le président », a récemment déclaré pour le défendre une ancienne journaliste, son ex-compagne, Valérie Trierweiler, entonnant le refrain du « Hollande bashing » comme cause des malheurs de cette présidence. Comme si le pays ne pouvait être abîmé par un président qui s’abîme tout seul ! Comment ne pas penser à cette formule de Karl Marx, en 1878, à destination de ses camarades sociaux-démocrates allemands : « Ils sont atteints de crétinisme parlementaire au point de se figurer qu’ils sont au-dessus de toute critique et de condamner la critique comme un crime de lèse-majesté ! »

Aussi zélé soit-il, le crétinisme présidentiel, ou plutôt présidentialiste, ne réussira pas à sortir cette présidence de l’impasse dans laquelle elle s’est enferrée de son propre chef.



URL source de l'article complet: LDH région Aquitaine Le cas Hollande » LDH région Aquitaine


François Hollande Tue Sa Majorité Et Détruit L'opposition!

Hollande et Valls le tandem du chaos. C'est Solferino-future!



Après lui le déluge!


 La fragilité du pouvoir actuel peut se résumer à l'histoire d'une majorité PS qui se défait toute seule pendant que l'opposition UMP s'autodétruit avec l'affaire Bygmalion. 

Le silence immobile et inquiétant de la France, pays où il ne se passe plus rien


Hormis le changement de lunettes de François Hollande, rien ne bouge en France ou si peu. Sans majorité claire, sans réforme structurelle, sans opposition unie, la France s'enfonce doucement dans une torpeur inquiétante.


François Hollande devait redresser la France dans la justice. Il a volontairement nié l'état réel de l'économie française pour ne pas perdre les élections. En osant prévenir les français que la situation économique l'obligerait à une rigueur impopulaire, il aurait compromis toutes ses chances d'amener les clients de son parti au pouvoir.

Alors il ne se passe rien, le flou des annonces et la lenteur de la gouvernance instaurent un immobilisme durable. Les réformes à la sauce solférinienne ont un petit arrière goût d' UMP (sinon pourquoi le MEDEF les demanderait-il?). Alors comme la précédente majorité le PS s'engage dans des demi-réformes qu'il faut remettre en cause alors qu'elles n'ont même pas commencé à être appliquées!



Ces scrutins intermédiaires qui ont mis le feu à la gauche!



À mi-mandat, c'est déjà trop tard on cause déjà bilan on anticipe les futures élections. Le temps perdu ne se rattrape plus car l'état de grâce qui suit toute élection a été complètement gâché. Tout est désormais contestable et contesté par réflexe pavlovien. Taxis, intermittents, cheminots, avocats, présidents de département, inspecteurs du permis...plus tous les autres à venir.
Tout est bloqué et ça risque de continuer. La gauche a perdu sa base idéologique et populaire pour imposer le changement pourtant promis à grand renfort de slogans "anti-sarko". Le PS est menacé de groupusculisation électorale sous les 10% des votants.  

À l'assemblée comme au Sénat, EELV s'affirme comme un remplaçant possible du PS pour conduire la gauche. François Hollande en s'alliant au nom de la démagogie électorale avec les écologistes à fait entrer un cheval de Troie dans sa majorité! 
Comble de la débacle! Des députés socialistes pensent sauver leur carrière en combattant le pouvoir solférinien plutôt qu'en le soutenant. Signe d'un pouvoir en phase accéléré de décomposition...



Valls passe à la caisse!


Craignant d'être mis en minorité, la majorité Valls négocie apprement des concessions pour faire passer son pacte de compétitivité made in MEDEF. Le budget de la Sécu ou la réforme territoriale risque un détricotage qui à chaque fois contraint le gouvernement à rallonger le budget. Valls paye déjà plus qu' Ayrault sans pourtant récolter la moindre consolidation de sa majorité.
Il a déjà prévenu son groupe parlementaire à demi-mots : "si ça continue je démissionne!"


Il n'y a plus d'opposition après les ravages de l'affaire Bygmalion. Ce scandale accélère la décomposition de l'UMP et fait aussi des dégâts dans toute la classe politique française. Les "meilleurs d'entre nous" deviennent inaudibles, les "huiles" ne sont plus crédibles. 

Dans cet état d'essoufflement général de la politique, on se rejouierait même qu'il ne se passe rien! Ce conservatisme silencieux a quelque chose d'effrayant, il annonce le célèbre calme avant la tempête. Le moindre dérapage sécuritaire ou économique peut rendre insoutenable nos 2 000 milliards d'ardoise dont la majeure partie est détenue par des fonds étranger. La plus petite étincelle pourrait bien mettre le feu aux poudres. 


Le calme avant la tempête...


Avoir, dans le même temps, une majorité et une opposition aussi faibles est vraiment dangereux. Mener une politique sans résultats qui ne convainc personne et limiter le débat au dénigrement médiatique de l'adversaire c'est créer un vide dans lequel peut s'engouffrer le "pire d'entre nous". 
Ce "pire" c'est la révolte des minorités qui rêvent de dicter leur loi en semant le désordre pendant que la  majorité s'auto détruit sous les yeux d'un pouvoir qui abdique bien avant la fin du quinquennat.

Non monsieur Valls la gauche ne risque rien car elle ne meurt jamais! Par contre la période historique du Parti Socialiste guide de la gauche a vécu dans les tètes et dans les urnes. Pas sur que le système issu de ses rangs depuis les années 80 accepte ça sans broncher!