François Hollande, l'homme qui tua le PS |
Pour se faire élire l’UMP et le PS n’ont besoin que de réunir un peu plus de 30% chacun au premier tour. Une fois le leadership de chaque côté assuré, on centrise sa campagne et voilà le tour est joué. Sarkozy a perdu car il a déçu sa droite et Hollande déçoit sa gauche car il est obligé de mener une politique économique à 180° de ses engagements démagogiques. La situation actuelle montre bien que la majorité est au bord de l’implosion et qu’en face l’opposition est symétriquement dans un bordel monstrueux…
Hollande a la légitimité issue de son élection mais sa politique est contestée en interne par une majorité qui prend raclée sur raclée aux derniers scrutins : Pour se refaire une virginité sur le plan démocratique et institutionnel, Hollande doit évidemment mener une réforme d’ampleur en revenant face au peuple via un référendum…
Il en ressort que celui qui nous avait été présenté comme un fin tacticien est le seul responsable de la crise institutionnelle qui couve : Tout le monde se tend des pièges car Hollande ne maîtrise rien et bafoue les principes de la Vème république.
Il faut d’urgence s’en débarrasser.
pauvre françois! |
Un président déprécié; des gouvernements ballotés et hésitants; des partis de gouvernement peu crédibles et sans réels projets. La contestation est tous azimuts.
Après les « claques » des municipales et des européennes, la gauche continue son chemin de croix électoral. Dans l’élection partielle qui s’est déroulée le 22 juin dans la 21 ème circonscription du Nord, celle de Valenciennes où a été élu cinq fois de suite Jean-Louis Borloo depuis 1993, le maire UDI de la ville a recueilli 47, 02% au premier tour et sera opposé au second tour au candidat FN (18, 7%) le seul à avoir franchi la barre des 12,5% de votants.
Un électeur sur quatre seulement s’est déplacé pour aller voter. Les trois représentants de la gauche n’ont obtenu que 20% des voix : le candidat PCF (10,27%) faisant mieux que celui du PS (7,12%) et que l’écologiste (3,56%). Une nouvelle Bérézina !
Il s’agit avant tout pour François Hollande et Manuel Valls d’éviter la formation d’un front du refus qui comprendrait les communistes, les Verts et une partie des socialistes. C’est pourquoi les mises en garde de l’exécutif se sont multipliées. Du « la gauche peut mourir » de Manuel Valls au refus du président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux d’accepter les « postures personnelles ou de congrès » de certains députés socialistes, l’éventail des rappels à l’ordre est large au sein de la famille socialiste à l’occasion du vote sur le collectif budgétaire.
Bref, nos compatriotes considèrent que les femmes et hommes politiques à quelque niveau qu’ils se situent sont en grande partie discrédités. De fait, comment font-ils les uns et les autres pour être aussi mauvais. Certains pensent que l’on n’est pas loin d’une crise de régime car la V ème République qui concentre tous les pouvoirs entre les mains du seul président de la République est arrivée en fin de course. La contestation des politiques est permanente et tous azimuts mais existe-il encore dans l’opinion un réel désir de changement ?
La crise de régime couve… Et pourtant les politiques savent ce qu’il faut faire! | Vous reprendrez bien un peu de socialisme?
La France est tourneboulée par une crise institutionnelle larvée : un président déprécié; des gouvernements ballotés et hésitants; des partis de gouvernement peu crédibles et sans réels projets. La contestation est tous azimuts. | Le blog d'Horizons politiques