lundi 23 juin 2014

Qui Annoncera les yeux rougis, que l’État-providence en faillite ne peut plus payer?



En cas de faillite sociale, c’est avec des fourches que les gens descendront dans la rue. Des millions de chômeurs et autres dépendants du chèque de l' État tous les mois se retrouveront brutalement sans revenus. Il ne faudra pas attendre longtemps avant que des "hordes" s’attaquent aux super-marchés, c’est donc à la kalachnikov que cette énième crise, dont l'histoire de France est coutumière, se règlera.

C’est que le peu de cohésion qui subsiste au sein de la société française repose uniquement sur son État-providence. Que celui-ci vienne à faire défaut et c’est tout l’édifice qui s’écroule. C'est grâce à l'État-providence qu'on achète une paix toute relative dans les banlieues. C'est grâce à lui qu'on achète le silence des chômeurs. Sans lui, dans une France communautarisée, fragmentée, c'est l'explosion assurée. 

Le peuple commence à s'en rendre compte. Aujourd'hui ce pouvoir est foutu. Il est paralysé. Sa seule politique économique pour lutter contre les déficits consistait jusqu'à présent à taxer les Français. Seulement aujourd'hui il ne peut plus le faire face à la colère de moins en moins sourde qui traverse tout le pays. Trop d'impôt tue l'impôt. C'est bien connu. Réduire l'État-providence ? Trop tard. Le niveau d'exaspération est telle que toute atteinte à celui-ci sera perçu comme une agression supplémentaire envers le pouvoir d'achat. Et comme ce gouvernement n'a pas eu le courage d'entreprendre la moindre réforme structurelle d'importance la situation économique et financière de ce pays est condamnée à s'aggraver. 

La France sera la Grèce puissance dix. On y arrive, on y arrive... Accrochez vos ceintures.

http://lolicus.blog.lemonde.fr/

Obama “complice” de l'EIIL dans les attaques qui menacent l'Irak


Les USA ont entrainé l’EIIL dans une base militaire en Jordanie


Les membres de l’Etat islamique d’Irak et du Levant, ou EIIL, ont été formés en 2012 par des instructeurs états-uniens travaillant dans une base secrète en Jordanie, selon des responsables jordaniens bien informés.
Les fonctionnaires ont déclaré que des dizaines de membres de l’EIIL ont été formés dans le cadre de l’aide secrète aux insurgés visant le régime du président syrien Bachar al-Assad. Les fonctionnaires ont déclaré que cette formation n’a pas été conçue pour servir à une future campagne en Irak.
Les autorités jordaniennes ont déclaré que tous les membres de l’EIIL qui ont reçu une formation US pour combattre en Syrie ont d’abord été sélectionnés en raison de l’absence de liens avec des groupes extrémistes comme al-Qaida.
En Février 2012, WND a été le premier à révéler que les Etats-Unis, la Turquie et la Jordanie ont constitué une base d’entraînement pour les rebelles syriens dans la ville jordanienne de Safawi dans la région désertique au nord du pays.
Ce rapport a depuis été corroboré par de nombreux autres compte-rendus dans les médias.
En mars dernier, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel a rapporté que les Etats-Unis entraînaient des rebelles syriens en Jordanie.
Der Spiegel a rapporté que des participants et des organisateurs s’entrainaient, mais qu’il n’était pas clair si les Etats-uniens travaillaient pour des entreprises privées ou émanaient de l’armée US, le magazine a toutefois déclaré que certains organisateurs portaient des uniformes. La formation en Jordanie aurait porté sur l’utilisation des armes antichars.
Le magazine allemand a rapporté que quelque 200 hommes ont reçu cette formation au cours des trois mois précédents dans le cadre d’un plan états-unien visant à former un total de 1 200 membres de l’Armée syrienne libre dans deux camps dans le sud et l’est de la Jordanie.
Le journal britannique The Guardian a également signalé qu’en mars dernier, les formateurs US aidaient les rebelles syriens en Jordanie en compagnie d’instructeurs britanniques et français.
Selon Reuters, le porte-parole du Département de la Défense des États-Unis a refusé de commenter immédiatement le rapport du magazine allemand. Le ministère français des Affaires étrangères et de la défense de la Grande-Bretagne ont également déclaré qu’ils se refusaient également à faire tous commentaires à Reuters.
Les autorités jordaniennes ont contacté WND devant les craintes que les violences sectaires en Irak se répercutent dans leur propre pays ainsi qu’en Syrie.
L’EIIL a déjà posté une vidéo sur YouTube menaçant de se déplacer en Jordanie et de «massacrer» le roi Abdallah, qu’ils considèrent comme un ennemi de l’Islam.
WND a rapporté la semaine dernière que, selon des sources du régime jordanien et syrien, l’Arabie saoudite a armé l’EIIL et que les Saoudiens sont une force motrice dans le soutien de ce groupe lié à al-Qaïda.
WND a en outre indiqué que, selon une source chiite en contact avec un haut fonctionnaire du gouvernement du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, l’administration Obama avait eu connaissance depuis deux mois que le groupe lié à al-Qaida qui a pris plus de deux villes irakiennes et maintenant menace Bagdad a également entraîné des combattants en Turquie.
La source a déclaré à WND qu’au moins l’un des camps d’entraînement du groupe de l’Etat islamique d’Irak et du Levant et en Syrie, l’EIIL, se situe dans les environs de base aérienne d’Incirlik près d’Adana, en Turquie, où se trouvent du personnel et du matériel états-uniens.
Il a déclaré Obama “complice” dans les attaques qui menacent le gouvernement Maliki que les Etats-Unis ont pourtant contribué à installer lors de la guerre en Irak.
La source a déclaré que, après la formation en Turquie, des milliers de combattants de l’EIIL ont été en Irak par le biais de la Syrie pour se joindre à l’effort d’établir un califat islamique soumis à la loi islamique stricte, ou Charia.
Aaron Klein
Article original en anglais :

la France détourne le centenaire de la Première Guerre mondiale dans le but de promouvoir l’Union européenne



Français, gardez votre drapeau européen chez vous SVP!

Les responsables britanniques ont demandé à leurs homologues français de s'abstenir d'afficher des drapeaux de l'UE lors de manifestations pour marquer le centenaire de la Première Guerre mondiale

Un certain nombre de nos adhérents et sympathisants ont été scandalisés par la récupération des cérémonies du débarquement du 6 juin 2014 à laquelle ont procédé les autorités françaises pour tenter de promouvoir la prétendue « construction européenne ».

La lecture de la presse britannique prouve que nous n’avons pas été les seuls à être choqués.

On vient d’apprendre en effet, par un article du Daily Telegraph du 22 juin, que les plus hautes autorités britanniques [comprendre : les services du Premier ministre] n’ont pas du tout apprécié « la façon dont les Français ont exhibé le drapeau de l’UE pendant la cérémonie du jour J ». Cela leur a fait penser de façon dérisoire… au Premier ministre écossais indépendantiste Alex Salmond « agitant le drapeau écossais à Wimbledon ».

Du coup, les autorités britanniques ont demandé, de façon discrète mais ferme, au gouvernement français « d’éviter des références extravagantes à l’UE » au cours des prochaines cérémonies commémoratives de la Grande Guerre.

Le gouvernement de Sa Gracieuse Majesté a explicitement fait savoir qu’il ne souhaitait pas que la France détourne le centenaire de la Première Guerre mondiale dans le but de promouvoir l’Union européenne, et a précisé ne pas vouloir « que les cérémonies comportent le moindre récit suggérant que l’Union européenne a empêché une autre conflagration ».
Ambiance…

Voici une nouvelle partie de bras de fer franco-britannique qui prouve, une fois encore, à quel point la prétendue « solidarité européenne » est une vue de l’esprit qui ne correspond à rien de concret. Je signale au passage qu’au Royaume-Uni il est interdit d’arborer le drapeau européen sur le moindre bâtiment public..

Cette mésentente nous confirme aussi une nouvelle fois que les Britanniques ont généralement plus le sens de la démocratie et de la décence que les politicards européistes français, qui prennent les Français pour des imbéciles justes bon à gober leur propagande lourdingue.

Cet article – dans la traduction française je vous propose ci-après (avec les réserves d’usage) – est évidemment à diffuser au plus grand nombre.


François ASSELINEAU 23 juin 2014



Source :Keep EU flag out of war centenary, France told - Telegraph

Alstom Cédé à Général Electric : C'était Plié Depuis le 6 Juin!

C'est le 6 juin pendant le cérémonie du DDay que Hollande a secrètement cédé à Obama en échange de la "non mise à mort" de la BNP



La dissuasion militaire française désormais aux mains de l'"oncle sam"


 "nos" Young Leaders anti-nationalistes se seront battus courageusement sans aucun doute...

Esperons que leur comptes suisses et aux caïmans n'auront pas été trop affectés par la "défense" des fibres vitales de notre Patrie


Au-delà des péripéties politico-économiques de la perspective de rachat d'une partie des activités du groupe Alstom par une firme étrangère - épisode qui laisse cependant songeur sur les capacités d'anticipation du gouvernement -, un aspect essentiel du dossier n'a été évoqué ni par les acteurs ni par les commentateurs : celui de la sécurité nationale.

En effet, nos centrales nucléaires, notre porte-avions, nos sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) et surtout nos sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) - fondement de notre dissuasion nucléaire et donc de notre indépendance nationale - sont tous équipés de turbines qui sont essentielles à leur fonctionnement.

Dans les bâtiments à propulsion nucléaire de notre marine, ces composants mécaniques fournissent l'alimentation électrique à la propulsion et aux systèmes auxiliaires. Ils entraînent une ligne d'arbres qui s'achève par les hélices et leur puissance mécanique confère la vitesse nécessaire au bâtiment.

Aujourd'hui, une partie des turbines destinées à la marine est fournie par le groupe américainGeneral Electric (GE), via sa filiale Thermodyn, dont l'usine est implantée au Creusot. L'entreprise produit notamment les turbines à vapeur des SNA de type Rubis et les turbo-alternateurs du système de propulsion développé pour les sous-marins conventionnels du type Agosta et Scorpène. De plus, GE/Thermodyn a également a été sélectionné en 2007 par DCNS pour fournir les turboalternateurs et les turbines de propulsion de la nouvelle série de six SNA du type Barracuda de la Marine nationale (livraisons prévues entre 2016 et 2027). 

D'autres turbines sont produites par la branche énergie d'Alstom, dont le groupe a décidé dese séparer. Celle-ci équipe notamment certains navires de la marine de moteurs asynchrones (Alstom Power Conversion) de nouvelle génération et surtout le porte-avions nucléaire Charles De Gaulle, dont elle fournit les deux groupes turboréducteurs.

En revanche, dans le domaine du nucléaire civil, Alstom est le fournisseur exclusif des centrales françaises.


Ce constat amène plusieurs observations :


- La dépendance en matière militaire ou énergétique est toujours une faiblesse pour un Etat qui se targue de vouloir conduire une politique étrangère indépendante et de conserver son autonomie de décision. Or, dans le cas présent, elle concerne les deux secteurs.

- GE/Thermodyn est un fournisseur historique de DCNS. Mais avec le rachat de la branche énergie d'Alstom, le groupe américain et sa filiale vont devenir les fournisseurs exclusifs de turbines de la Marine nationale comme de nos centrales. Nous allons ainsi passer d'une dépendance partielle à une dépendance totale, dans les domaines militaire et civil.

- Lorsqu'une forme de dépendance à l'égard de fournisseurs étrangers est inévitable, les acteurs cherchent généralement à la réduire en diversifiant leurs sources d'approvisionnement afin de ne pas dépendre d'un seul fournisseur (cela s'appelle la gestion des risques). Or le rachat de la branche énergie d'Alstom nous rendrait à 100% dépendants de GE. La situation serait proportionnellement moins préoccupante s'il existait deux ou trois industriels étrangers, de nationalités différentes. Or, sur le marché mondial, le nombre de fournisseurs de turbines de haute technologie pour le nucléaire est limité car ces équipements ne sont pas courants.

- Le rachat de branche énergie d'Alstom conduirait à l'abandon total d'une expertise industrielle majeure dont la France a payé le développement depuis de longues années, jusqu'à devenir l'un des leaders mondiaux du domaine. Outre la cession, à un repreneur étranger, d'une entreprise de haute technologie rentable sur un secteur en développement[5], nous allons perdre les savoir-faire, les hommes et les laboratoires nous permettant de concevoir et produire nous mêmes ces équipements essentiels au cas où le redécidions un jour.

Certes, notre filière électronucléaire n'est pas menacée, car elle est entre les mains d'entreprises comme Areva et EDF. Mais  la vente de la branche énergie d'Alstom porterait un coup fatal son indépendance, car en matière civile comme militaire, il existe des modules critiques qui conditionnent le fonctionnement des autres systèmes.

En conséquence, si l'activité de la branche énergie d'Alstom n'est pas à proprement parler « stratégique » et ne semble donc pas pouvoir être protégée par le décret anti OPA, son rachat - en raison du simple fait qu'elle est l'ultime entreprise française capable de produire des turbines pour nos centrales et notre marine et que les solutions de substitution se raréfient - le devient. Dans cette perspective, la perte de contrôle d'Alstom devient critique et c'est notre dépendance qui risque de devenir une faiblesse stratégique.

Cela signifierait à terme que nous ne serons plus maîtres de nos approvisionnements en pièces détachées pour les turbines de nos centrales comme de nos sous-marins et que les générations futures - s'il y en a - intégreront des composants étrangers que nos partenaires économiques pourront décider ou non de nous fournir.
Dès lors, en raison de notre incapacité à produire des turbines, les programmes nucléaires civil et militaire français deviendront dépendants des Etats-Unis, qui bien qu'étant notre allié, est surtout notre principal concurrent dans ces domaines. Cela sera donc une fragilisation majeure de ces programmes et un recul irrémédiable de notre indépendance nationale, surtout en cas de différend avec Washington, à l'image de celui que nous avons connu en 2003, au sujet de l‘Irak. Nous allons ainsi nous mettre inconsidérément entre les mains d'un acteur réputé pour ne jamais hésiter à recourir à des pressions commerciales quant il le juge utile afin d'assurer son leadership politique et économique. L'actuelle crise ukrainienne vient d'ailleurs de donner l'exemple des moyens de pression dont usent les Etats-Unis : aucun satellite européen ne peut plus être mis sur orbite par un lanceur russe suite au veto de Washington, car ils intègrent tous des composants américains.

Il est actuellement prévu de prolonger de 20 à 40 ans la vie utile de nos centrales nucléaires. En cas de vente d'Alstom, qu'a prévu le gouvernement afin d'assurer notre approvisionnement en pièces détachées pour les quatre décennies à venir ? Quel accès aurons-nous au laboratoire d'analyse des technologies d'Alstom pour palier aux défaillances et améliorer le fonctionnement des centrales pendant cette durée ? Quels en seront le coût et les contraintes ?

De même, concernant notre porte-avions et nos sous-marins, qu'en sera-t-il des pièces de rechange et des nécessaires améliorations constantes indispensables des turbines ? Les Etats-Unis pourront-ils influer sur les missions d'engagement de nos SNA, voire de nos SNLE, étant donné que ceux-ci utiliseront des composants américains?


Par ailleurs, sur le plan économique, le choix d'un repreneur américain est suicidaire, tant en raison de l'habitude du recours à la pression sur leurs partenaires que des pratiques d'affaires qui caractérisent nos « alliés » d'outre-Atlantique.

Faut-il rappeler à nos gouvernants ce qu'il est advenu de la marque Opel (Allemagne) rachetée par General Motors (Etats-Unis) ? Confronté à des difficultés financières, le groupe automobile américain a cherché à s'en débarrasser à partir de 2009, au grand dam de Berlin. S'il ne l'a finalement pas fait, il a en revanche sacrifié la marque : plans de restructuration répétés, arrêt des fabrications sur plusieurs sites allemand et européens, licenciements, etc. Aujourd'hui, Opel, structurellement déficitaire depuis plus de dix ans, est en chute libre sur le marché d'outre-Rhin, absent des pays émergents et connaît des retards technologiques importants faute d'investissements.

Ce cas n'est pas isolé, d'autres exemples illustrent ces pratiques : le constructeur automobile suédois Volvo, racheté par Ford en 1999 puis revendu au 2010 au chinois Geely ; le groupe Saab, détenu à 100% par General Motors depuis 2000 et revendu en 2012 à la société sino-japonaise NEVS, etc.

Alstom détient la première position mondiale dans les turbines hydrauliques, c'est-à-dire la technique numéro 1 de l'énergie renouvelable fondamentale, comme dans les hautes températures des centrales au charbon (dites supercritiques). Autant de techniques qui se développent en réponse à l'effondrement des prix de ce minerai et qui présentent un intérêt commercial majeur. Par ailleurs, il faut aussi rappeler que General Electric, associé au japonais Hitachi, est en concurrence frontale avec Alstom dans la vente de centrales nucléaires. La disparition de son concurrent français serait pour lui un bénéfice considérable.
Certes, lorsque GE s'engage vis-à-vis des autorités françaises à ne rien toucher pendant trois ans, il est difficile de mettre sa parole en doute. Mais quid de l'après 2017 ? Car le groupe, délié de toute promesse, pourra alors faire ce que bon lui semble et tout laisse à penser que la branche Energie d'Alstom pourrait connaître un sort similaire à celui d'Opel.

Au demeurant, le délai de trois ans pourrait ne pas être calculé au hasard : c'est en effet le temps qui nous sépare aujourd'hui de la fin du mandat de François Hollande, lequel ne pourra donc se voir reprocher des licenciements ou des fermetures d'usines pouvant nuire à son bilan dans la perspective d'une nouvelle candidature. Peut-être est-ce là un procès d'intention, mais observons néanmoins que, s'il ne s'agit pas de calculs de basse politique à moyen terme, nos gouvernants ne semblent pas percevoir l'importance stratégique de la branche énergie d'Alstom pour notre indépendance militaire et énergétique.

Le rachat par Siemens apparaît, par bien des aspects, moins complémentaire que celui de GE. Mais il offrirait cependant l'opportunité de préserver l'essentiel : le maintien d'une partie des savoir-faire stratégiques en Europe, chez notre premier partenaire politique et économique. Or, il est plus légitime d'avoir confiance en nos amis allemands - notre interdépendance croissante en est au demeurant une garantie - qu'en nos partenaires américains, dont le penchant à l'hégémonie commerciale et politique est une réalité - l'espionnage systématique et à grande échelle de leurs alliés en est la preuve - et ne nous offre aucune garantie. Toutefois, la solution de Siemens n'est guère plus raisonnable car dépendre d'un pays comme l'Allemagne, qui vient de tirer un trait sur le nucléaire, serait tout aussi déraisonnable que de se mettre dans la main des Américains.

Il est légitime de se demander si quelqu'un, dans l'appareil d'Etat, suit et étudie les rachats de nos fleurons industriels nationaux sous l'angle de la sécurité nationale. Ce devrait être là une mission du ministère de l'Economie et des Finances ou de celui de l'Industrie. Cela pourrait être aussi la tâche de la Délégation générale à l'Armement (DGA) du ministère de la Défense ou de la Délégation interministérielle à l'Intelligence économique (D2IE). Cela pourrait enfin être le rôle de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), puisque la protection du patrimoine scientifique et technologique national contre l'espionnage des Etats et entreprises étrangers relève de ses missions[9]. Les médias ont beaucoup parlé ces derniers jours de la transformation de l'ex Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) en DGSI. Le changement de statut de ce service ne changera rien à son efficacité dans la lutte antiterroriste, car le renseignement intérieur demeure scindé entre deux organismes qui auraient du être unifiés depuis 2008. Surtout, la polarisation marquée de ce service sur la menace djihadiste l'a conduit à reléguer au second plan ses autres missions de sécurité nationale.
Ainsi, jusqu'à preuve du contraire, rien ne semble fait nulle part. La réaction gouvernementale s'est produite à la dernière minute, dans l'impréparation la plus totale et nos services dits « de sécurité » ne se focalisent que sur le terrorisme. Personne ne semble se préoccuper de cet aspect capital du dossier, en partie parce qu'autorités et parlementaires sont convaincus que la filière est sécurisée, faute d'en percevoir les failles critiques.
Pourtant, les moyens d'action existent. Outre le décret anti OPA[10], il est possible d'en revenir, pour cette situation exceptionnelle, aux pratiques du capitalisme d'Etat, voire d'envisager une association avec GE ou Siemens et non une cession.

Bien sûr, nous vivons dans un monde libéral et cela est infiniment préférable au totalitarisme communiste qui nous a menacé pendant toute la Guerre froide. Mais la loi du marché ne doit pas prévaloir sur la défense des intérêts supérieurs de la Nation. La liberté d'entreprendre et de commercer ne signifie pas le règne aveugle et irresponsable du marché et des intérêts privés égoïstes qui le façonnent sans autre but que le profit financier.
Il est essentiel que la branche énergie Alstom demeure française afin de préserver notre indépendance énergétique et militaire. Il en va de l'avenir du pays comme de celui de l'Europe, sauf à accepter, dès aujourd'hui, l'idée que nous ne soyons à terme que des dominions américains. 

CF2R - Alstom et la sécurité nationale

Anne Hidalgo Et Le Droit D'Inventaire Des Finances Publiques De Paris : On Se Moque De Qui?


Les gabegies de Delanoé 


Il est vrai que chez les socialistes on peut encore parler "extrême gauche" en municipalité avec l'argent des autres et bouffer du caviar à la louche. Ils sont plus égaux que les autres.
N'en déplaise aux bobos parisiens socialo, mais la gestion Delanoë est un désastre. Dès l'arrivée de ce Monsieur les impôts ont explosé, la dette aussi, la circulation est pitoyable, augmentant du même coup la pollution et les temps de trajet des parisiens.

S'il n'y avait que l'endettement et l'impôt... mais l'héritage de  Delanoë, c'est un Paris où les touristes se font dévaliser devant les grand magasins, où l'on ferme le Louvre parce qu'il n'est plus fréquenté que par des "pick-pockets", où les espaces verts gérés par des élus écolos déments sont transformés en supermarchés de stupéfiants bientôt suppléés par des salles de shoot et de crack... 
Vous vouliez en finir avec le clan Chirac Tibéry? Vous êtes passés à la mafia gauche plurielle de Delanoë. 
Paris tu l'aimes ou tu la quittes!

Hidalgo critique le bilan des finances publiques sous Delanoë? (400 millions d'euros manquants!)


Il n’y a que deux conclusions auxquelles on peut arriver en lisant le dernier article de Capital consacré aux finances de la Capitale : soit Anne Hidalgo, la maire socialiste de Paris, est une incompétente, soit elle est une menteuse ! On ne sait pas ce qui est pire entre les deux hypothèses.
En effet, comment la Maire de Paris peut-elle tomber des nues en ce qui concerne les finances de la Ville ? Anne Hidalgo ne débarque pas de nulle part et elle ne s’est pas vu opposer de l’obstruction, comme dans les villes communistes conquises par l’UDI, sur la passation, puisque la dauphine de Bertrand Delanoé a fait partie de l’équipe précédente, à un niveau très senior ?
Si Anne Hidalgo découvre la situation financière de Paris, est-ce parce qu’elle n’a pas suivi le travail effectué par Anne Hidalgo entre 2001 et 2014 ? Peut-être était-elle occupée dans son arrondissement, le XVeme ? Ah non, on me souffle dans l’oreillette qu’Anne Hidalgo ne s’occupait pas des affaires locales
Mieux, l’extrême gauche parisienne aussi bien que l’opposition ont dénoncé avec force le double langage de la maire de Paris concernant les liens financiers de la Ville de Paris avec l’État. Pour mémoire, Paris, comme toutes les villes, doit recevoir des dotations de l’État. Or ce dernier était en retard dans ses paiements vis-à-vis de la capitale, pour un montant d’un milliard. Alors que sous Sarkozy et Fillon, Anne Hidalgo et Bertrand Delanoé réclamaient avec force les sommes dues, l’exécutif parisien a délibérément choisi de ne pas réclamer cette somme quand Hollande et Ayrault sont arrivés au pouvoir. N’est-il pas absolument scandaleux qu’Anne Hidalgo transforme ainsi son rôle de représentante des contribuables et citoyens parisiens ? Pire, qu’elle se place en victime d’une politique mise en œuvre par ses soins et ceux de Delanoé ?
Aujourd’hui, la mairie de Paris peut aussi dire merci à Cécile Duflot. En effet, on sait que la loi ALUR contribue à bloquer les transactions immobilières et ce alors que tout le business plan de ces joueurs à découvert que sont Hidalgo et son équipe consiste à profiter des droits de mutations pour faire toujours plus de social et de clientélisme. Un bel effet de ciseau se profile à l’horizon. Et quand tous les sièges sociaux auront quitté Paris pour la banlieue ou la province, ce sera pire encore, à moins évidemment que la création du Grand Paris à la sauce socialiste ne masque le problème …
Penchons pour le mensonge, signe manifeste de vista politique, plutôt que pour l’incompétence. Le symbole serait trop lourd, autrement.