vendredi 23 mai 2014

La Deutsch Bank Évite Provisoiremment La Faillite Grace Au Qatar

Tableau montrant la sous-capitalisation de Deutsche Bank comme Lehman Brother en 2008



Crise 2.0 - Il y a le feu à la Deutsch Bank qui cherche 11 milliards (et se vend au Quatar)


Signes des Temps


J'ai l'impression que tout recommence comme en février 2008 quand l'affaire Kerviel avait commencée. A l'époque la DB cherchait déjà 8 milliards pour sauver ses fesses de la faillite. Malgré toutes les planches à billets, le feu dans les bilans a repris, plus fort que jamais à l'image de ces tornades de flammes qu'on a vu en Californie la semaine passée... Nous sommes en 2014 et la banque cherche encore 11 milliards via une augmentation de capital qui ne dupe personne, sauf les économistes imbéciles qui veulent encore y croire. 

Ecoutez bien : pour lever ces 11 milliards, la banque vous fait une ristourne de 30% sur l'action. Si vous achetez pour 1000 euros, vous ne paierez que 700 euros... Dingue... Cela vous montre à quel point les Allemands sont déséspérés ! 

En fait, deux banques brûlent en ce moment, la JP Morgan et la Deusche Bank. A elles deux, leur exposition en Credit Default Swaps sont pratiquement deux fois le PIB de la planète entière... Les entreprises licencient, les impayés pleuvent, et les CDS sont déclenchés sauf qu'à l'autre bout, il n'y a plus personne. Ce n'est pas 11 milliards qu'il faut à la DB mais 65 milliards pour sortir de l'impasse. A ce niveau, toute l'Europe doit être mise en esclavage (techniquement, les lois bancaires pour cela ont été votées) et taxée à 80% pour qu'il n'y ait pas de faillite. 

Les politiques ont bien été achetés par les banquiers puisque non seulement rien n'a été réglé depuis février 2008, mais de plus tout a empiré et les risques de faillite remultipliées par 10 ! 

Au secours.... Pendant ce temps, les medias vous bassinent avec le crépitement des flashes du Festival des Crétins à la gloire du Faux-Prophète à Cannes. Toutes ces actrices qui montrent leurs robes sont bien plus intéressantes, évidemment, que la DB qui coule et veut se sauver...

Mon Dieu, je n'ose même pas imaginer comment tout cela va se terminer ! ! ! ! Mais Mr Barnier vous dit que tout a été réglé ! ! ! Ben Voyons ! Il va de soi que personne ne vous parlera de ce « léger » problème, une paille, rien de bien grave en fait dans l'océan de mensonges médiatique actuel. Allez, chers lecteurs, tout va bien, moi aussi, je vais faire dans la méthode Coué finalement... Lire ici Bloombergici le Handelsblattici le graphique de ZH que vous connaissez déjà sur l'exposition en CDS de la DB et ici le Telegraph de Londres


Ps : j'en avais parlé il y a 3 ans, et ça y est, la DB a vendu sa participation dans le casino désastre de Las Vegas, le Cosmopilitan. La banque allemande y a perdu 4 milliards. C'est Blackstone qui a repris : - ) en rachetant pour 1,7 milliard de dollars. 

PS2 : notez bien que l'annonce de la DB a été faite dimanche afin que tous les journaux paraissant lundi en parlent et donnent de la pub de facto à cette vente... C'est pas comme les licenciements qui sont faits vendredi soir.



La France Va Exploiter Le Gaz De Schiste En Algérie Grace à Bouteflika!

Les algériens n'aiment pas plus le gaz de schiste que les français! (mais avec une dictature c'est plus simple à imposer!)



Faire en Algérie ce qui est interdit en France!


«Les Algériens, eux, ne risquent pas de râler»

«La France et l'Algérie vont prochainement signer un accord permettant des recherches françaises sur le territoire algérien dans le domaine de l'exploitation des gaz de schiste.»

La décision du Conseil des ministres, réuni hier, de donner son aval à Youcef Yousfi, ministre de l’Energie, pour l’exploitation du gaz de schiste sur notre territoire, confirme les interrogations qui ont entouré ce projet depuis qu’il a été envisagé en Algérie, et met plus en relief la question concernant l’existence d’un accord secret entre Alger et Paris, dont Algeriepatriotique s’est fait l’écho avant l’élection présidentielle du 17 avril dernier (voir articles publiés le 20 décembre 2012 et le 14 mars 2014).

L’odeur du gaz de schiste que beaucoup d’observateurs sentaient déjà dans les relations algéro-françaises a finalement empesté l’atmosphère après cette annonce du Conseil des ministres. La question qui se pose maintenant est de savoir si l'Algérie a été «forcée» à prendre cette option, un peu comme elle l’avait été par les Etats-Unis pour la fameuse loi sur les hydrocarbures de Chakib Khelil, votée malgré le tollé général que le projet avait soulevé quasiment dans tous les milieux en Algérie, puis annulée par la suite, sur intervention, dit-on, de l’ancien président vénézuélien, Hugo Chavez. Pour le gaz de schiste, est-ce le même «réalisme» dicté par la mondialisation qui impose au pouvoir algérien de donner aux firmes françaises l’autorisation de faire chez nous ce qui leur est interdit en France ? Ce serait plutôt, estiment nombre d’observateurs, la contrepartie accordée à la France pour son soutien au 4e mandat de Bouteflika.

Personne n’a oublié qu’en décembre 2012, en pleine visite du président Hollande à Alger, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait offert un véritable scoop à un petit nombre de journalistes, vite répercuté par le site de l’hebdomadaire Le Point : «La France et l'Algérie vont prochainement signer un accord permettant des recherches françaises sur le territoire algérien dans le domaine de l'exploitation des gaz de schiste.»

L’information qui fit des remous en France, où l’opinion et une partie du pouvoir sont opposées à l’exploitation des gaz non conventionnels, «ici ou ailleurs», par les entreprises françaises, n’a pas été démentie côté officiel par l’Algérie. Le Point.fr s’était même permis le luxe de faire dans la provocation : «Les Algériens, eux, ne risquent pas de râler». Entre décembre 2012 et avril 2014, il y a eu la maladie du président Bouteflika qui a créé un contexte plus complexe pour les élections d’avril dernier, avec une forte opposition à la candidature de Bouteflika à un quatrième mandat et, donc, le risque que le projet dont avait fait état Laurent Fabius, subrepticement ou par maladresse, soit compromis.

Après la réélection de Bouteflika, l’annonce du Conseil des ministres d’autoriser l’exploitation du gaz de schiste malgré les réticences des experts et des écologistes n’est donc pas une surprise. Algeriepatriotique avait anticipé il y a une année ou plus sur ce choix. C'est visiblement un gros morceau que les Français ont arraché. Mais pourquoi Bouteflika insiste-t-il sur la protection de l'environnement et la préservation des ressources hydriques, sachant que l’impact négatif est inévitable ?


La France a-t-elle forcé la main à Bouteflika pour exploiter le gaz de schiste en Algérie ? | Algerie patriotique : le monde vu d'Algérie

Centrafrique : Sangaris Contrainte De Se Retirer De Bambari Après Des Combats Violents Contre La SELEKA



Les manifestants emportent un blessé après des affrontements avec l'armée française dans Bambari, République centrafricaine. 



Manifestation à Bambari, Sangaris "a tiré sur la foule"


De violents affrontements ont eu lieu toute la matinée entre la Séléka et des soldats français de l'opération Sangaris. Les combats viennent de cesser mais des tirs à l'arme lourde résonnent encore dans la ville. 

Le premier bilan est de neuf morts parmi les civils. 

Les soldats français de l'opération Sangaris ont tenté un désarmement forcé, ce que refuse la Séléka. 

"La ville est actuellement contrôlée par la Séléka. La force Sangaris vient de se retirer de la ville", confirme un correspondant sur place. 

Sangaris se replie sur le pont Waga



Le chef d'état major de la SELEKA 

« le combat ne fera que commencer. Si Sangaris cherche à semer des désordres, nous l'empêcherons par tous les moyens possibles »


Les soldats de la force Sangaris se sont retirés de la ville de Bambari et ont érigé une barrière sur le pont de Waga, à la sortie de la ville. 

Les combattants de la SELEKA jurent de repousser Sangaris jusqu'à Bangui. Un signal de mobilisation des renforts est déjà lancé par le chef d'état major de SELEKA 

« le combat ne fera que commencer. Si Sangaris cherche à semer des désordres, nous l'empêcherons par tous les moyens possibles» 



« La population se mobilise dans la ville de Bambari et les villages environnant pour faire un bouclier humain face aux Sangaris et venger les compatriotes tués par la force française » 

(le chef traditionnel de Bambari, Oumar Kotoko)