vendredi 2 mai 2014

Avec Bigard C'est Le Troisième Témoignage Contre Charasse Après Celui De Lio Et D'une Actrice Porno!

«Une passe à 3,7 millions !», s'amuse Lio

Drôle de redressement fiscal



Le pouvoir est un formidable aphrodisiaque, selon les élus. Michel Charasse, ministre du budget entre 1988 et 1992, explique aux auteurs qu'il a fait face aux avances de la chanteuse Lio. Sauf qu'elle présente une version opposée. Elle raconte avoir obtenu un rendez-vous avec le ministre pour négocier son redressement fiscal de 3,7 millions de francs. Michel Charasse aurait tenu à lui montrer ses appartements privés, puis sa chambre. Où il lui aurait proposé, en vain, de lui « apprendre le baiser japonais ». « Une passe à 3,7 millions ! », s'amuse Lio. Le ministre dément. Sylvia Bourdon, ancienne reine du porno, fait un récit similaire. Venue négocier une dette, elle aurait entendu de la bouche de Michel Charasse : « T'es un mec ou quoi ? J'te plais pas ? J'chuis trop moche pour toi ? » Lui nie.



Le témoignage de Sylvia Bourdon



Une seconde audience chez Charasse s'avéra nécessaire pour finaliser la première subvention de Bercy. Je me présentai avec un blouson de cuir noir, les jambes gainées dans un étroit pantalon de la même couleur. Si mes souvenirs sont exacts, Charasse était assis derrière un vaste bureau Empire. Ses petites lunettes de lecture sur le bout du nez, il était affairé à signer une pile impressionnante de lettres, la mine sombre. Durant de longues minutes, je restai là, plantée au milieu de la vaste pièce, attendant que le ministre daigne remarquer ma présence. Enfin, il releva la tête et m'invita peu aimablement à m'asseoir en face de lui. Contrairement à notre première rencontre, son accueil était revêche. Je ne me laissai pas démonter par ce comportement imprévu et j'engageai la discussion sur les subventions. Brusquement il se leva, ôta ses lunettes, fit le tour du meuble Empire et vint caler son fessier de ministre sur le bord du bureau en me dévisageant. "Vous en avez un beau blouson!" lança-t-il d'un ton badin. C'était tellement inattendu que je balbutiai: "Euh... oui. Ce sont des amis qui les fabriquent.

- Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant?" De plus en plus surprise, je repris mon sang-froid et lui répondis que nous devrions aborder le sujet de ma subvention. Il rétorqua brusquement, en me tutoyant: "Ben alors, ton copain Dumas m'a raconté des histoires! T'es un mec ou quoi? J'te plais pas? J'chuis trop moche pour toi?"

Que répondre à un ministre qui n'est pas l'Apollon du Belvédère et qui essaie de profiter de la situation?

Je me rappelle avoir bredouillé, gênée, que chacun avait son charme, mais que nous étions ici pour évoquer la subvention qui devait m'être attribuée. Il se remit debout, visiblement contrarié, et retourna s'asseoir à sa place de ministre pour parler du dossier. J'étais mal à l'aise. L'audience terminée, Charasse m'accompagna jusqu'à la porte et frôla de la main le cuir de mon blouson. En connaisseur, apparemment, il me lança une dernière fois: "C'est de la bonne qualité en plus!" Dumas avait dû, tel que je le connaissais, évoquer le sujet du sexe avec son collègue.

Ukraine : Une Foule De Civils Essaye De Bloquer Un Convoi Blindé venu De Kiev


A Andriïvka, village à quelques kilomètres de Slaviansk, une dizaine de blindés venait de détruire un barrage des rebelles pro-russes. Quand les soldats ont été pris à partie par les habitants qui leur ont crié «Rentrez chez vous !» et «Honte à vous! Comment osez vous faire ça?» . Les militaires ont tiré en l'air pour les repousser.





L'Allemagne ne soutiendra pas les États-Unis pour des sanctions plus sévères contre la Russie

Ne cherchez pas Hollande sur le dossier Ukrainien, il ne compte tout simplement pas du tout!



L'Allemagne n'a pas l'intention de soutenir l'initiative des États-Unis pour renforcer les sanctions contre la Russie en raison de l'opposition des hommes d'affaires allemands sur la question. 

Ceci est indiqué dans un article publié sur le site Internet du journal The Wall Street Journal.

Selon des sources alleùmandes "au cours des dernières semaines, les plus grandes entreprises allemandes, y compris le géant de la chimie BASF, ou Siemens, Volkswagen, Adidas et Deutsche Bank, dans des déclarations publiques et privées ont clairement indiqué qu'ils s'opposent à des sanctions économiques plus larges contre la Russie" .

"Avec l'aggravation de la crise en Ukraine, les autorités allemandes ont commencé à recevoir de nombreux appels téléphoniques de dirigeants d'entreprises, qui leur demandaient de ne pas prendre des mesures qui pourraient nuire à leurs intérêts économiques en Russie", - a dit le Wall Street Journal.

C'est la position des différents représentants du monde des affaires que la chancelière allemande Angela Merkel a l'intention, selon le journal, de transmettre au président américain Barack Obama lors de la prochaine réunion de la Maison Blanche. Washington lors d'entretiens avec ses alliés insiste régulièrement sur la nécessité d'imposer des sanctions sur des secteurs entiers de l'économie russe dans le cas d'une escalade des tensions en Ukraine.

L'Allemagne - n'est pas le seul pays en Europe qui s'oppose à la tenue d'une ligne dure contre la Russie, - dit la publication -. L'Italie et la Grèce ont également résisté à une réponse plus agressive car elle peut avoir un impact négatif sur l'économie.

Le quotidien affirme que "certains des plus proches alliés militaires de Washington, dont le Japon, l'Egypte et Israël, ont  également mis en garde contre des mesures qui peuvent rompre définitivement les liens entre les pays occidentaux et le  gouvernement russe.

ITAR-TASS: Panorama international - Médias: Allemagne ne soutiendra pas les États-Unis sur des sanctions plus sévères contre la Russie