mercredi 23 avril 2014

Hollande Se Fait Chahuter À Carmaux : "Jaurés Il Parlait Pas Comme Vous!"





C'est Très Vilain D'enterrer Le Socialisme!


François Hollande s'est fait huer lors de son déplacement à Carmaux (Tarn). Dans le fief de Jean Jaurès, où le chef de l'Etat avait obtenu 70% des suffrages exprimés lors de l'élection présidentielle 2012, le président de la République a pu mesurer à quel point sa popularité est au plus bas.

« De quoi a-t-il peur ? »


« C'est une honte! Il y a deux ans (lorsque François Hollande était venu rendre hommage à Jaurès pendant la campagne présidentielle, NDLR) j'étais sur la place Jean-Jaurès », s'est plainte Catherine Marchetti, chômeuse de 51 ans. «Même le pape se frotte à la foule, même Sarkozy a pris des tomates (...) De quoi a-t-il peur?».

« S'il voyait ça, Jaurès se retournerait dans sa tombe! », s'est également indignée Francine Iglesias, 66 ans. S'adressant directement au président, une habitante lui a lancé : « On est déçus M. Le président ». « En 2012, on était là et aujourd'hui on ne peut même pas aller au dépôt de la gerbe », a-t-elle également déploré.

Jean Jaurès. François Hollande hué à Carmaux

Aquilino Morelle A Traité Hollande De Salaud! "il y a des chiens après moi, tu m'abandonnes!"

ses pires ennemis ses ex ami(e)s...la chasse au gros commence!


Ça en jette, non? Quelle plaie cette courtisanerie intéressée, ces groupies malavisées...Du coup ils vont se venger les Cahuzac, Morelle et cie! 
 Trierweiler (cocufiée et répudiée devant la terre entière) leur donnera certainement des tuyaux chauds...
La presse française qui a beaucoup à se faire pardonner va regonfler ses bilans mal-en-point. 

"Tu m'abandonnes, tu es vraiment un salaud", dit Morelle à Hollande

Actualité - SudOuest.fr

"Tu m'abandonnes ! Alors qu'il y a des chiens après moi, tu m'abandonnes. Tu es vraiment un salaud!", aurait déclaré Aquilino Morelle son ex-conseiller au chef de l'Etat François Hollande, d'après le «Canard Enchaîné» dans un article intitulé "La colère de Morelle contre le salaud de l'Elysée". Le Président venait de réclamer - et obtenir - sa démission. 


"Tu m'abandonnes, tu es vraiment un salaud", dit Morelle à Hollande - SudOuest.fr

Les Néo-Cons Préparent La Future Guerre Contre La Chine!


La Chine a investi massivement au cours de la dernière décennie dans les systèmes de missiles ultra-soniques (MACH 10) de précision conçus pour anéantir les portes-avions US sans frappe nucléaire. Washington réplique avec son plan "Air-Sea Battle" au moyen de bombardiers à longue portée et de  sous-marins.

Qui a autorisé les préparatifs de guerre envers la Chine?



source:Paul Craig Roberts 

"Au cours des 68 dernières années, la plupart des agressions militaires peuvent trouver comme sources les États-Unis d’Amérique et Israël
Le reste du monde a raison de voir ces deux gouvernements voyous irresponsables comme des menaces directes pour la vie sur terre."

(C'est pas Dieudonné qui le dit, c'est Paul Craig Roberts économiste journaliste et ancien ministre de R. Reagan)


Quand la Chine était un primitif pays du tiers-monde, elle a combattu l’armée américaine et l’a acculée dans une impasse en Corée. Aujourd’hui, la Chine a la deuxième plus grande économie du monde et est rapidement en train de dépasser l’économie US en faillite détruite par la délocalisation des emplois, la fraude des bankster et la trahison des grosses firmes et du Congrès.

Le plan de guerre du Pentagone pour la Chine est appelée « AirSea Battle ». Le plan se décrit lui-même comme « forces inter opérationnelles aériennes et navales qui peuvent exécuter en réseau et de manière intégrée des attaques en profondeur pour perturber, détruire et défaire les capacités de la stratégie d’interdiction d’accès de zone de l’ennemi. »

Oui, ça veut dire quoi ? Cela signifie des milliards de dollars de plus de profits pour le complexe militaro-sécuritaire tandis que les 99 pour cent sont écrasés et dominés. Il est également clair que ce jargon absurde ne peut vaincre une armée chinoise. Mais ce genre de rodomontades peut conduire à la guerre, et si les abrutis de Washington obtiennent leur guerre, le seul moyen que Washington a de la gagner est d’utiliser les armes nucléaires. Les radiations, bien sûr, tueront aussi les usaméricains.

La guerre nucléaire est dans l’agenda de Washington. La montée des néocons nazis a rejeté les accords de désarmement nucléaire que Reagan et Gorbatchev avaient faits. L’extraordinaire livre particulièrement véridique sorti en 2012, « The Untold History of the United States », par Oliver Stone et Peter Kuznick, décrit la rupture post-Reagan avec l’arrivée de la notion de l’attaque nucléaire préventive en tant que première option de Washington.

Pendant la guerre froide les armes nucléaires avaient un but défensif. Le but était d’empêcher une guerre nucléaire par les Etats-Unis et l’URSS chacun ayant le pouvoir de rétorsion suffisant pour assurer la « destruction mutuelle certaine ». MAD, comme on l’appelait, signifiait que les armes nucléaires n’avaient aucun avantage offensif de part et d’autre.

L’effondrement de l’URSS et le fait que la Chine se concentrait sur son économie plutôt que sur son armée ont abouti à donner l’avantage à Washington en matière d’armement nucléaire qui, selon Keir Lieber et Daryl Press, deux personnages us de Dr Folamour, donne la capacité de première frappe à Washington. Lieber et la presse écrivent que le « déclin précipité de l’arsenal de la Russie, et la lenteur de la modernisation des forces nucléaires de la Chine », ont créé une situation dans laquelle ni la Russie ni la Chine ne pourraient riposter à la première frappe de Washington.

Le « AirSea Battle » du Pentagone, Lieber et l’article de presse du Foreign Affairs ont informé la Chine et la Russie que Washington envisage une attaque nucléaire préventive sur les deux pays. Pour s’assurer que la Russie ne puisse pas riposter, Washington place des missiles anti-balistiques sur les frontières de la Russie, en violation de l’accord USA-URSS.

Parce que la presse US est un ministère de la propagande d’un gouvernement corrompu, le peuple US est dans l’ignorance totale du fait que les néocons de Washington envisagent une guerre nucléaire. Les Usaméricains ne sont pas plus au courant de ça qu’ils ne le sont de la récente déclaration de l’ancien président Jimmy Carter, rapportée seulement en Allemagne, selon laquelle les Etats-Unis d’Amérique ne sont plus une démocratie qui fonctionne.

Le déclenchement d’une guerre nucléaire par les États-Unis d’Amérique a été rendu possible il y a onze ans, lorsque le président George W. Bush, à la demande de Dick Cheney et des néocons qui dominaient son régime, a signé le Nuclear Posture Review 2002.

Ce document néocon, signé par le président le plus débile que les Etats-Unis d’Amérique aient jamais eu, a entraîné la consternation et la condamnation du reste du monde et a lancé une nouvelle course aux armements. Le président russe Vladimir Poutine a immédiatement annoncé que la Russie allait dépenser toutes les sommes nécessaires pour maintenir la capacité nucléaire de riposte de la Russie. Les Chinois ont montré leurs performances en frappant un satellite dans l’espace avec un missile. Le maire de Hiroshima, ville victime d’un énorme crime de guerre US, a déclaré : « Le Traité de non-prolifération nucléaire, axe central de l’accord international visant à l’élimination des armes nucléaires, est sur le point de s’effondrer. La principale cause est la politique nucléaire des Etats-Unis qui, en déclarant ouvertement la possibilité d’une première frappe nucléaire préventive et en appelant à la reprise des recherches en mini-nucléaires et d’autres soi-disant ’armes nucléaires utilisables’, semblent vénérer les armes nucléaires comme ils vénèrent Dieu. »

Des sondages de partout dans le monde montrent de façon constante que Israël et les Etats-Unis sont considérés comme les deux plus grandes menaces pour la paix et la vie sur terre. Pourtant, ces deux gouvernements criminels se pavanent en prétendant être les « plus grandes démocraties du monde. » Ni l’un ni l’autre de ces deux gouvernements n’accepte d’endosser de responsabilités, quelles qu’elles soient, sur le droit international, les droits de l’homme, les Conventions de Genève, ou ses propres lois statutaires. Les États-Unis et Israël sont des gouvernements voyous, en régression à l’époque de Hitler et de Staline.

Les guerres post seconde guerre mondiale proviennent toutes de Washington et Israël. Aucun autre pays n’a des ambitions expansionnistes impériales. Le gouvernement chinois n’a pas saisi Taiwan, ce que la Chine pourrait faire si elle le voulait. Le gouvernement russe n’a pas saisi les anciennes parties constituantes de la Russie, comme la Géorgie, qui, poussée par Washington pour lancer une attaque, a été immédiatement submergée par l’armée russe. Poutine aurait pu pendre la marionnette géorgienne de Washington et réintégrer la Géorgie dans la Russie, dont elle faisait partie depuis plusieurs siècles et à laquelle beaucoup de géorgiens pensent appartenir.

Au cours des 68 dernières années, la plupart des agressions militaires peuvent trouver comme sources les États-Unis d’Amérique et Israël. Pourtant, ces deux fauteurs de guerres prétendent être victimes d’agressions. C’est Israël qui possède un arsenal nucléaire qui est illégal, non reconnu, et non comptabilisé. C’est Washington qui a élaboré un plan de guerre basé sur la première frappe nucléaire. Le reste du monde a raison de voir ces deux gouvernements voyous irresponsables comme des menaces directes pour la vie sur terre.

Paul Craig Roberts

Parti Socialiste : Un Parti Libéral Qui Fait Passer l'UMP Pour Un Tas De Gauchistes!



Cet article de Frédéric LORDON, publié dans Télérama le 2 mars 2012, intitulé "Gauche de gauche, gauche de droite", attaque au vitriol le PS qui ose se poser en "parti de gauche". Bien que datant de deux ans, cette analyse n'a pas vieilli. Le PS est désormais comme un malade en phase terminale maintenu sous respiration artificielle par un univers médiatique conscient d'avoir à se sauver lui-même. 

Gauche de gauche, gauche de droite
Par une déformation de lecture dont on ne sait plus ce qu’elle doit à une incompréhension feinte ou à la simple bêtise, les éditorialistes se sont plu à entendre une mention à la « gauche de la gauche » quand la tribune publiée il y a quatorze ans par Pierre Bourdieu en appelait, elle, à une « gauche de gauche » – formidable pouvoir des mots qui en deux signes à peine modifient du tout au tout le sens d’un propos. Il est vrai que les intérêts à ne pas comprendre étaient trop puissants pour que Bourdieu ait la moindre chance d’être entendu, qui n’avait aucune intention de disserter sur les mouvements (symptomatiquement) dits d’« extrême-gauche », et seulement celle d’appeler « la gauche » à être de gauche – si ça n’était pas trop demander.

Mais quelle « gauche » ? Bien sûr celle qui s’accroche au label comme à son dernier oripeau symbolique, héritière ayant depuis belle lurette dénoncé l’héritage, le parti socialiste au socialisme parti, mais maintenu dans ses titres de créance politique, comme un malade en phase terminale sous respirateur, par un univers médiatique confusément conscient d’avoir aussi à se sauver lui-même, et décidé à investir dans ce combat-là toute son autorité véridictionnelle – ceux des éditorialistes qui veulent continuer d’avoir l’air de gauche doivent donc réputer « de gauche » les politiques avec lesquels ils font peu ou prou cause commune.

C’est cette sorte de solidarité inavouée qui conduit Libération à titrer pleine page un énorme « De gauche » (1) au lendemain du discours de François Hollande au Bourget, implacable et désastreuse logique où passent à la fois l’ombre de la dénégation, le désir forcené de croire soi-même à ses propres énoncés et d’y trouver un semblant de réassurance, a contrario l’importune révélation d’un doute profond qui suit de devoir réaffirmer ce qui normalement devrait aller sans dire – et manifestement ne va pas de soi : quiconque éprouve-t-il le besoin d’informer que Sarkozy est « de droite » ? –, enfin l’espoir d’un résidu de pouvoir performatif par lequel les assertions éditoriales parviendraient encore à faire être ce qu’elles énoncent. Hélas, solidaires dans la certification mutuelle de leur identité « de gauche », éditorialistes et hiérarques « de la gauche » sont solidairement emportés lorsque, mentionnant « la gauche de la gauche », ils laissent maladroitement entendre ipso facto que « la gauche », leur « gauche », n’est finalement pas très de gauche.

Et le fait est qu’elle ne l’est pas beaucoup… supposé même qu’après deux décennies de conversions à tout, il y ait encore le moindre titre auquel elle le soit. Si pourtant l’on veut pouvoir soutenir d’une manière moins intuitive que « la gauche » manque jusqu’à la raison d’être tautologique qui devrait la faire être de gauche, encore faut-il se doter d’un critère de la gauche, mais d’un critère qui ne peut en aucun cas être celui des étiquettes ordinairement distribuées par les prescripteurs du débat public dont on sait qu’ils disent le parti socialiste « de gauche » comme on compte encore la puissance des voitures en « chevaux vapeur » : par habitude, inertie, paresse intellectuelle, et sans plus avoir le moindre sens des mots. Parfois l’appareil socialiste se souvient qu’il a encore la possibilité de payer en simples oblats verbaux – alors il dit « justice sociale » ou « inégalités » (il est contre). Mais que dit-il quand il est question de joindre le geste à la parole ? Si peu qui soit de nature à rapporter ces effets à leurs causes, et en fait rien à propos du cadre structurel qui les détermine vraiment. Car voilà ce qu’on pourrait dire à propos de la gauche, de la gauche de gauche : elle est un certain rapport au cadre.

Gauche/droite : une affaire de cadre

Mais quel cadre ? Celui que tous les « indifférenciateurs », ex-Fondation Saint Simon, actuelle République des idées, fondations Terra Nova ou Jean Jaurès, les unes jadis préposées au rapprochement de « la droite modérée et de la gauche intelligente » (ou l’inverse), les autres aujourd’hui précepteurs de la « gauche de gouvernement », ont promu depuis presque trois décennies pour en faire un impensé, en tout cas un inquestionnable du débat politique, le cadre à l’intérieur duquel sont autorisées à s’exprimer les seules différences légitimes, par là nécessairement secondes, et à l’extérieur duquel il n’y a plus que des questions inqualifiables, posées par des questionneurs disqualifiés, soit : le primat de la finance actionnariale, le libre-échange, l’orthodoxie de politique économique sous surveillance des marchés financiers, c’est-à-dire synthétiquement… la construction européenne de Maastricht-Lisbonne !

Or pour qui cherche vraiment le fin mot des inégalités et des formidables régressions imposées au salariat, c’est bien dans ce triangle qu’il faut chercher :
1) la contrainte actionnariale telle qu’elle impose des objectifs de rentabilité financière dont les masses salariales sont la variable d’ajustement (contrainte actionnariale qui n’est certes pas directement promue par le traité européen… mais contre laquelle on ne lutterait qu’au prix d’une suspension de son article 63 interdisant toute entrave aux mouvements de capitaux (2) ;

2) le libre-échange dont les principes de concurrence non distordue imposent les pires concurrences distordues (avec des pays dont les standards sociaux et environnementaux sont pour l’heure sans rapport possible avec les nôtres) ;

3) un modèle de politique économique quasi constitutionnalisé par le traité européen qui organise délibérément sa propre tutelle par les marchés financiers (l’article 63 encore) et consacre la prééminence des créanciers internationaux au point d’en faire les nouveaux ayant-droit prioritaires des politiques publiques : leurs demandes d’austérité passeront avant toutes les autres, et notamment celles des corps sociaux.

Il n’est pas inexact de dire parfois qu’« il n’y a pas alternative », mais à la condition – hors laquelle le fait d’escroquerie intellectuelle est constitué – d’ajouter aussitôt qu’une proposition de ce genre n’a de validité qu’à l’intérieur d’un certain cadre, et sous la prémisse implicite de ne pas toucher à ce cadre. Or si dans le « certain cadre » il n’y a pas d’autre solution possible, il y a néanmoins toujours la solution de sortir du cadre. Et de le refaire. Les choses deviennent alors étrangement simples sous cette perspective : être de gauche, c’est être prêt à attaquer le cadre. Si la gauche de gauche est un certain rapport au cadre, alors voilà quel il est : de liberté et de souveraineté.

L’éternel retour du refoulé européen

Le cadre actuel est parfaitement visible et connu de tous. C’est le cadre européen de Maastricht-Lisbonne. La question – décisive – est alors la suivante : qu’a donc à dire à propos de ce cadre le candidat estampillé « de gauche » par le journal « de gauche » Libération ? Par une de ces infortunes qui ruinent les plus belles promesses, François Hollande doit faire campagne alors que les parlements délibèrent du MES (Mécanisme européen de stabilité) et du TSCG (Traité sur la stabilité, la coopération et la gouvernance), soit deux dispositions qui, bien malencontreusement, viennent rappeler la chose que toutes les campagnes présidentielles passées, par là réduites à l’insignifiance, s’étaient efforcées de faire oublier : il y a ce cadre et nous sommes dedans… Et comble de malheur, ces deux traités, aussi peu respectueux des embarras que des calendriers de « la gauche » française, n’ont pas d’autre objectif que de le resserrer et de le durcir, mais à un point inimaginable.

Responsable du pôle « Europe » dans l’équipe du candidat « socialiste », Christophe Carèsche dit à voix haute et intelligible sa terreur de voir « ressusciter le débat sur l’Europe de 2005 » (3). Ca n’est pas la chose elle-même – le cadre – qui lui fait peur, c’est qu’on doive en parler. C’est que les stratégies de l’évitement et de l’escamotage n’ont qu’un temps… et, fatalité sans doute analogue à celle du refoulé, les débats dérobés sont simplement condamnés à l’éternel retour. C’est en tout cas à ce genre de refus, refus de tout ce qui pourrait conduire à devoir prendre position sur le cadre, que s’exprime le mieux le désir profond de n’en rien toucher, et l’on en vient à se demander quels degrés de destruction sociale les austérités européennes devront atteindre, quelles quantités de chômeurs, de pauvres dans les rues, quelles régressions sociales et sanitaires il faudra connaître pour qu’un jour le parti socialiste se décide à considérer qu’il y a un problème avec cette Europe.

À l’évidence, ces seuils sont encore très loin et, pour l’heure, les hommes du candidat n’ont trouvé à dire que leur inquiétude… de l’inquiétude des investisseurs : « Il (François Hollande) est plutôt hostile à un défaut qui risque d’augmenter la défiance des investisseurs » (Jérôme Cahuzac) ; « On peut dire que baisser le Smic n’est pas la solution pour résoudre la question de la dette, mais aller au-delà c’est prendre le risque que la Grèce ne trouve les relais de financement » (Karine Berger, économiste de l’équipe de campagne) (4). L’idée qu’il pourrait être temps d’envisager de soustraire le financement des déficits à l’emprise exclusive des marchés de capitaux ? Elle ne leur traverse pas l’esprit un instant. Il est vrai que c’est là le genre de proposition qui a pour effet de « ressusciter les débats » qu’on voudrait morts – dit plus précisément : de s’en prendre au principe cardinal du modèle européen de politique économique, alias commencer à sérieusement craquer le cadre.


Mais il y a beau temps que, dans une démonstration d’expiation sans fin du péché de 1981, l’équipe socialiste s’est installée dans la position du magistère orthodoxe, faisant assaut d’hypercorrection, donnant la leçon à la droite incapable de garder le triple A, se faisant forte, elle, de le reconquérir, sans qu’un seul instant lui vienne à l’idée que ce critère, qui enferme à soi seul l’empire de la finance sur les politiques souveraines, est la métonymie de ce qu’il faut détruire et non de ce qu’il faut servir.

Entre flou artistique et aviron dans la semoule, le candidat fait savoir qu’il renégociera les traités, au moins le TSCG. Un autre journal de « la gauche », Le Monde (?), conclut à ce propos que « M. Hollande ne doute pas de sa capacité, une fois élu, à infléchir le cours des choses ». Le problème c’est que nous si. Et avec quelques bonnes raisons. Il s’est trouvé fort peu de personnes, en tout cas dans cette presse, pour rappeler qu’en 1997, M. Jospin pendant la campagne des législatives avait juré ses grands dieux qu’il ne ratifierait pas le traité d’Amsterdam sauf trois conditions impératives – un gouvernement économique pour compenser le poids de la BCE indépendante, un rééquilibrage de la future parité de l’euro, une renégociation du « pacte de stabilité » –, trois conditions évanouies en à peine deux semaines de gouvernement...

C’est que la liste est si longue des renoncements, des conversions et des trahisons de « la gauche » qui n’est pas de gauche, la gauche de droite, en tout cas d’après ce criterium simple : être de droite, c’est vouloir ne pas changer le cadre ; être de gauche, c’est vouloir le transformer – et même 75% de taux supérieur d’imposition ne qualifient pas à être de gauche, qui ne font que réparer à la marge les dégâts d’inégalité à l’intérieur du cadre, inaltéré.

« Gauche et droite, ça ne veut plus rien dire » pontifient les experts de plateau – ânerie monumentale, adéquate au dévoiement général des mots, mais vérité pénible si l’on s’en tient à la chose qu’ils ont décidé d’étiqueter « la gauche ». Même Nicolas Sarkozy finit par s’y tromper qui dans sa déclaration de candidature dit « la droite comme la gauche » avant de se reprendre « la droite contre la gauche ». Il est vrai que lorsqu’on a chaleureusement accueilli Bernard Kouchner, Jean-Pierre Jouyet, commandé rapport à Jacques Attali et loupé de peu Manuel Valls, il y a de quoi s’y perdre soi-même – on notera en passant avec quel talent les trois renégats s’en sont retournés au bercail « socialiste » où ils ont d’ailleurs aussitôt retrouvé le gîte et le couvert.

Tiens, en passant, c’est le même Jean-Pierre Jouyet qui avertit sans ciller début janvier que « la campagne va être sous surveillance de la finance » Et ? Et… rien. Pas de problème particulier. La finance des marchés obligataires a déjà bien en main le pouvoir de conformer les politiques économiques selon ses intérêts exclusifs, Jean-Pierre Jouyet trouve donc simplement logique que la campagne doive se montrer respectueuse, c’est vraiment la moindre des évidences, du cadre où elle nous tient. Contester le cadre ? Mais quelle idée !


Il fallait donc une crédulité enfantine ou bien le goût du frisson pour vibrer avec François Hollande désignant la finance, son ennemie sans visage. Mais comme jadis Lionel Jospin – quoique cette fois-ci avant même l’élection ! – la paix a été faite avec « l’ennemie » à peine la guerre déclarée ; et le passage-éclair de François Hollande à Londres pour rassurer la City quant à l’innocuité de ses intentions réelles, rendre hommage à Tony Blair et écarter lui-même l’hypothèse – extravagante – qu’il pourrait être un « idéologue de gauche » (5), restera sans doute dans l’histoire de « la gauche » comme l’un de ces moments de reniement et d’apostasie dont se nourrissent la Grande Indifférenciation, l’idée que « gauche » et « droite » ne veulent plus rien dire, fausse en général mais vraie dans le cas présent, et, à la fin des fins, un FN à 20%, lui bien décidé à profiter de la confusion des semblables pour recréer des différences.


Espoirs et désespoirs d’une critique de gauche en période électorale

Il faut sans doute reconnaître que ça n’était pas une idée bien fameuse de s’engager à écrire cette tribune à ce moment de la campagne où typiquement il devient impossible de dire quoi que ce soit qui puisse dominer l’intensité des (légitimes) angoisses d’une réélection de Sarkozy, et où toute critique du candidat « de gauche » est immanquablement reçue comme « faisant le jeu » de l’adversaire de droite. De la même manière qu’il serait opportun de purger le débat économique du mot « réforme », il faudra pourtant bien un jour débarrasser le débat politique de « faire le jeu », cette objection-écran bien faite pour ne jamais poser les problèmes – envisager la démondialisation, par exemple, c’est « faire le jeu du FN »…

Car après tout il y a deux manières de faire face à la situation présidentielle : la première qui, d’angoisse incoercible, ne s’accorde plus la moindre liberté électorale et s’enferme avec acharnement dans le discours du « vote utile », négation du principe même d’un scrutin à deux tours !, mais désormais portée à un tel point d’affolement qu’elle en vient à contaminer jusqu’aux primaires : soit quatre tours de scrutin, mais surtout voter utile dès le tout premier ! Rousseau avait déjà souligné, à l’endroit du peuple anglais, l’illusion qui consiste à se croire politiquement libre quand on n’a la parole qu’à l’occasion du vote, avec prière de retourner au silence de la passivité pour les cinq ans qui suivent. Mais qu’aurait-il pensé de cet argument du « vote utile » qui demande en plus d’aliéner cette « liberté » dès les tours de scrutin où elle pourrait être exprimée ?

On dira que la manière inverse ne mène pas bien loin et qu’elle n’a pour elle qu’un mouvement d’humeur : celui qui n’en peut plus de la prise d’otages par laquelle le parti socialiste ne s’efforce même plus d’ajouter le moindre argument substantiel à la simple phobie anti-droite – habitude maintenant contractée de longue date, mais qui se souvient du slogan exhaustif de sa campagne pour les législatives de 1986 « Au secours, la droite revient ! » ? Mouvement d’humeur cependant qui a au moins la vertu de rappeler en quoi consiste vraiment la différence droite-gauche, et aussi de faire faire son chemin à l’idée que pour se débarrasser de la prise d’otages il faut se débarrasser des structures qui arment la prise d’otages – en l’occurrence le scrutin présidentiel même, qu’il est temps d’envoyer aux poubelles de l’histoire.

Et puis l’on entendra inévitablement, d’exaspération et de panique mêlés, les rappels au front uni, à la hauteur des enjeux et à l’irresponsabilité de dénoncer la « gauche de droite », qui plus est « à ce moment là », plutôt que de réserver ses traits à la droite tout court (qui n’est pas de gauche). Mais que la droite soit, elle, conforme à son concept, il n’y pas grand-chose à y objecter, juste à la combattre – mais en étant de gauche. C’est que « la gauche » devienne de droite l’anomalie qui crève les yeux et – paradoxe oculaire – finit par se voir. Il faut donc prendre au pied de la lettre les inquiets qui ne jurent que par le salut de « la gauche » : ils veulent réserver la critique à la droite ? C’est parfait : c’est toute la droite-du-cadre, et elle seulement, qui y aura droit.

Hollande, Obama… Roosevelt

Alors oui, il est probablement sans espoir de rappeler aujourd’hui que la droite modérée, c’est-à-dire le parti socialiste, rend toujours aussi actuel l’appel à « une gauche de gauche », cette pathétique supplication pour que la gauche soit de gauche. Mais qu’est-il permis d’attendre du débat politique un 2 mars, à deux mois du scrutin ? À peu près autant que d’un avertissement aux prévisibles désillusions d’une présidence Obama qui aurait été formulé en octobre 2008... Obama dont précisément François Hollande déclare qu’il « pourrait avoir les mêmes conseillers que lui ».

Heureuse référence, mêlée d’un touchant accès de candeur, par laquelle Hollande nous laisse entrevoir en quelques mots ce qu’il est raisonnable d’espérer de son éventuelle présidence, à savoir rien – comprendre rien de significatif si l’on entend par là de s’en prendre vraiment, c’est-à-dire autrement qu’en mots, aux causes structurelles qui déterminent les plaies contre lesquelles on prétend vouloir lutter : chômage, inégalités, précarité, souffrance salariale, régression de l’Etat social, etc.

C’est que le bilan d’Obama ne plaide pas exactement pour qu’on s’en fasse un blason : qu’en reste-t-il si l’on met de côté la réforme de la sécurité sociale propre au contexte étasunien ? On attendait d’un président démocrate arrivant au pouvoir avec une opportunité historique en or, deux mois après la faillite de Lehman, qu’il brise les reins de la finance – mais la loi de régulation financière (Dodd Frank Actest un ventre mou offert à tous les contournements et à toutes les éviscérations par le lobby de l’industrie financière, sinistre préfiguration de l’ersatz hollandais qui désigne peut-être un ennemi sans visage mais se prépare à l’affronter sans mains.

La finance déréglementée peut donc avoir mené le monde au bord du chaos et il ne se trouve nulle part aucune volonté politique pour l’arraisonner vraiment (6). C’est que l’on ne crée pas d’espace de régulation financière sérieuse sans revenir sur le dogme de la parfaite liberté de mouvement des capitaux, c’est-à-dire sans ajouter des restrictions et des protections capables de rendre viable la dénivellation réglementaire avec un extérieur faisant le choix de demeurer dérégulé (ou faiblement régulé)… donc sans devoir passer sur le corps de l’article 63 du traité de Lisbonne – encore...

Mais quelle est exactement cette « gauche » dont il ne se trouve aucun leader capable d’une parole à la hauteur de la situation au moment même où le capitalisme convulse ! La référence à Obama qui se voulait avantageuse est en fait tragique. Car ceux qui attendaient du président étasunien un nouveau Roosevelt, confronté à une crise historique en effet semblable à celle des années 30, en ont été rapidement pour leurs frais. Le séisme n’a donc pas encore été suffisamment important pour que cette « gauche » passée à la Javel soit de nouveau capable d’apercevoir que le capital libéré de tout détruit la société, qu’il y a des classes, que ces classes sont en lutte, qu’il lui appartient, normalement, dans cette lutte, de prendre parti.

Mais Obama, effrayé par ses premières audaces (?), n’a rien eu de plus pressé que de cajoler à nouveau Corporate America, de l’assurer de sa fidélité, et finalement d’épouser ostensiblement sa cause ; n’a-t-il pas d’ailleurs nommé Jeffrey Immelt, président de General Electric et sorte de parangon du grand capital, à la tête de son Groupe de conseillers économiques (Economic Advisory Panel) ? – la voix de son maître…

En 1936, au Madison Square Garden, en campagne pour sa ré-élection, Roosevelt, confronté aux forces réactionnaires du capital, arc-boutées dans la préservation de toutes leurs licences, Roosevelt, donc, fait de la politique à la hauteur de l’histoire : « Nous avons à lutter contre les vieux ennemis de la paix – le business et les monopoles financiers, la spéculation, les banques déchaînées (…) Ceux-là ont commencé à faire du gouvernement des Etats-Unis une simple dépendance de leurs affaires (…) Jamais dans notre histoire ces forces n’ont été liguées comme aujourd’hui contre un candidat. Elles sont unanimes dans la haine qu’elles me portent – et j’accueille cette haine avec plaisir. » On se prend à rêver d’un candidat socialiste qui n’aurait pas oublié le sens du mot socialiste, et qui se ferait un honneur de défier les forces de l’argent, d’entrer en guerre ouverte contre elles, et de s’en faire détester. On se réveille, et l’on sait dans l’instant que l’époque contemporaine attendra encore un moment son Roosevelt.


En savoir plus sur http://www.telerama.fr/idees/presidentielle-j-51-la-campagne-vue-par-frederic-lordon,78502.php#2Y8m06qPopyjWvEU.99

La Diplomatie Ultra-Atlantiste de Fabius/Hollande Plus Proche De Pétain Que De De Gaulle

Se coucher devant les USA d'avantage que Sarkozy, le seul "exploit" de Hollande!




Laurent Fabius, lui jadis premier ministre qui en son temps supervisait la politique française à l'époque du Rainbow Warrior et du sang contaminé... 

Lui le collectionneur d'art auquel nous devons la gigantesque niche fiscale française des œuvres d'arts... Le voilà aujourd'hui ministre des affaires étrangères! Et déjà quel fiasco en Ukraine, quel lamentable échec! Qu'il démissionne donc! Qu'il laisse ce pauvre Hollande tout seul face aux résultats consternants de sa démarche hyper-atlantiste, digne d'une marionnette des USA, auxquels il doit d'ailleurs sa présidence après la grossière mise en scène digne d'une série X qui a permis d'éliminer Strauss-Khan en se basant sur ses faiblesses réelles mais grossies dix mille fois pour l'occasion... 

Comment ne pas reconnaître la signature fabiusienne (au moins partielle mais bien active, celle d'un Machiavel d'opérette) évidente dans les magouilles sanglantes et misérables qui ont permis aux pires branquignoles d'Ukraine de singer une révolution démocratique et d'usurper le pouvoir au terme d'un brutal coup d'état mené avec l'appui des forces spéciales occidentales ou de milices fascistes soutenues et organisées par ces forces (on ne me fera pas croire que ce sont des manifestants désespérés mais basiquement spontanés et pacifiques qui sont venus à bout des forces anti-émeute de Ianoukovitch). Mais le but de l'occident en général et de la France (ou de ce qu'il en reste ou de ceux qui parlent et agissent en son nom, car la France, c'est autre chose je crois) en particulier, était bien entendu, face à la décision de l'Ukraine de rejeter le traité d'association minable avec l'UE, à l'image de son orientation exclusivement mercantile, de casser ce malheureux pays et son peuple pour enrailler à tout prix une association harmonieuse avec la Russie, tout en prétendant défendre son unité bien entendu! 

La France de Fabius/Hollande a même été probablement en pointe dans cette affaire. C'est malheureux mais en ce moment on (l'occident) a toujours le sale rôle de faux jetons hypocrites et manipulateurs, tout en prétendant donner toujours des leçons de morale aux autres. C'est normal on (l'occident) fait tout notre possible pour que toute velléité de révolution soit dévoyée jusqu'à devenir la pute du Dieu Marché. Notre idéal c'est que tout le monde fasse la pute devant les marchés, que peut-il en sortir de marquant à part des mauvaises odeurs?

Bon donc on a réussi à casser l'Ukraine, un peuple millénaire, mais on pleure des larmes de crocodiles et on accuse les russes d'en êtres responsables. Les mots n'ont plus de sens ni de poids dans notre bouche. Mais il se trouve que Poutine est un dirigeant sérieux, lui, qui n'accepte pas de soumette sa politique, son Etat et son peuple aux caprices des marchés et de leurs oligarques, et c'est pour cela qu'on lui en veut tant. Il fait donc en sorte de limiter les dégâts créés par le délire occidental envers les peuples dont il estime assumer le destin: les russes et ceux de culture russe. On est donc tombé sur un os d'autant plus que les russes ont assez de pétards atomiques pour bien secouer le globe alors nos va-t-en-guerre feraient bien de se calmer sinon gare au feu d'artifice! 

Faut pas jouer au nounours avec les ours blancs, surtout depuis un pédalo...


En d'autres termes, nous sommes manipulés par des démiurges grossiers et maladroits, sans aucun scrupule, et qui nous prennent vraiment pour des gros cons! Dommage ce sont nos propres dirigeants... Mais après tout tant mieux pour eux si ça marche! Mais en l'occurrence en Ukraine c'est la panade, le fiasco, l'échec total... Et si Fabius avait un peu de décence il partirait à Venise ou ailleurs et arrêterait la politique parce que vraiment, c'est lamentable! 

Hollande Célèbre Jaurès Et Applique La Politique De Pierre Laval!

Déflation : La France fait la course en tête!

Laval Nous Voilà!


Les politiques prônées avec tant d'obstination par Angela Merkel et Jose Manuel Barroso conduisent l'Europe dans le mur. Or, la France, est déjà à l'avant garde du mouvement déflationniste, il y a tout lieu de craindre que le "pacte de responsabilité" que François Hollande a lancé à l'occasion de ses voeux ne soit en réalité qu'un "pacte de déflation" qui accélère encore ce mouvement fatal naguère initié par Pierre Laval en 1932...

Le parti socialiste devrait méditer les leçons de l'histoire. L'Euro existait dans les années 30 sous la forme des changes fixes. Face au choc de la crise financière provoquée par la crise les gouvernements conservateurs ou socialistes ont mené des politiques de réduction drastique des déficits publics. Monsieur Laval a baissé les salaires de fonctionnaires en 1934 de 10%. En 1932 le chancelier Bruning a fait la même chose. Il fallait à tout prix sauver l'Union Monétaire et ne pas dévaluer. Résultat chômage de masse et brutal en Allemagne, et arrivée d'Hitler au pouvoir. Et notre pauvre France a été la dèrnière à dévaluer... Ce n'est pas l'inflation mais la DEFLATION qui a amené le Nazisme et la guerre. 

Grâce à la politique économique stupide de Bruxelles,  l'Europe fonce tout droit vers la déflation. Et grâce au zèle de François Hollande à suivre ces prescriptions (stupides) en limitant l'activité avec une austérité budgétaire excessive, la France est à l'avant garde du mouvement. 



C'est Jaurès qu'on assassine! (une seconde fois)



On est loin du projet du parti socialiste du début du 20e siècle, défendu par Jean Jaurès :

 Jaurés y croyait comme tous les socialistes de son époque qui avaient connu la rudesse de la révolution industrielle (des conditions de travail pires que celles des maîtres d'oeuvres du Moyen-Age!), la guerre industrielle qui venait, la misère qui faisait mourir de faim, mais depuis la nature humaine (individualiste et à courte vue) a révélé que si l'individu ne change pas profondément sa façon d'être et de penser c'est à dire n'abandonne pas ses penchants pour l'ultra égoïsme et à le culte du "Veau d'or", rien ne pourra se faire durablement au niveau des sociétés. 

Le "socialisme à la Jaurès" n'a jamais été pratiqué car dès le départ les hommes au pouvoir se sont servis oubliant le pourquoi ils avaient été élus et ça continue : il est tellement plus facile de penser "chacun pour soi et démerdez vous" qu'altruisme et solidarité !

Et François Hollande qui ose rendre hommage à Jean Jaurès en trahissant sa mémoire pour le centenaire de son assassinat ! 

Quelle honte!

L'Europe plonge dans la déflation. Et la France fait la course en tête.

Les socialistes retombent dans l'erreur de 1932 : déflation pour sauver le change fixe

Jaurès assassiné une seconde fois