jeudi 3 avril 2014

Du Bourget à Valls : La Hollandie à la Rue !

Les "charclots" prennent l'Eurostar pour aller négocier le rabais de nos bons maîtres!

- Et y va où ? Et y va où ? Et y va où le Normalou? 
Lalalalala la la.
Lalalalala la la.

- A gauche ? A droite ? S'il le savait, ça nous éclairerait un peu. N'oublions pas, Loulle, qu'on n'a pas majoritairement voté POUR Hollande, mais bien CONTRE Sarko. Résultat : alors qu'on attendait un Mendès-France, on a eu un clone du petit père Queuille... Un Corrézien encore, célèbre pour sa tiédeur et son indécision.

- Ouais Victor, mais qu'est-ce qu'il peut faire ? Un : il n'y a pas de pognon ; deux : nos gouvernants, quels qu'ils soient, sont ficelés par cette Europe ultralibérale.

- C'est pourquoi il faut renverser la table en Europe et se faire entendre et respecter. Bien des pays qui en ont plus que marre des diktats de Bismerkel et de la BCE nous emboîteraient le pas.

Du pognon ? Il y en a à foison. D'abord l'intérêt de la dette : 45 milliards par an. Dette, rappelons-le, augmentée de 650 milliards par le seul quinquennat de Sarko. Ensuite l'évasion fiscale : au moins 80 milliards par an.

La dette : ce qu'il aurait dû faire François, sitôt au pouvoir, c'est ordonner un audit de cette dette (savoir à qui elle appartient et ce qu'elle recouvre) puis imposer un moratoire : on ne paie plus – temporairement ou définitivement - cette dette. On récupère ainsi 45 milliards par an. Énorme. Deux méthodes ensuite pour sortir du moratoire.

Méthode douce : un emprunt obligatoire, comme en temps de guerre, pour que les Français rachètent les 60% de cette dette détenue par les étrangers. On rétribue cet emprunt citoyen au taux du livret A. Sur mille milliards, à la louche, ça ferait 12,5 milliards d'intérêt. Mais du pognon qui resterait dans le pays et qui, donc, alimenterait une reprise de la consommation au lieu d'engraisser les retraités du Texas et du Wisconsin.

Méthode dure : on ne paie pas et on le fait savoir. Résultat, un tollé général de toute la mafia financière mondiale qui se débarrasserait à prix bradés de ses titres français...que l'on rachèterait en douce, se libérant ainsi - en baisant le « marché » avec ses propres lois - de ce boulet de la dette (mise en place, ne l'oublions pas, par un employé de Rothchild, Pompidou et son sbire Giscard,au profit des seules banques).

- ...taing ! Les portes de Bercy te sont ouvertes, Victor !

- Ne dis pas de konnerie Loulle, c'est du simple bon sens, et sers-nous un canon. Tu récupères ainsi, au bas mot, 30 milliards de bel et bon pognon.

- Et t'en fais quoi ?

- Tu renforces la compétitivité des entreprises, tu rends la France hyper attractive pour les capitaux étrangers ET tu relances la consommation.

- Tout ça ? Comme ça ? En claquant des doigts.

- Presque Loulle. L'impôt des bénéfices sur les sociétés, en France, est de 33%. Il rapporte, grosso modo, 40 milliards. Tu le ramènes à 17%, ce qui te coûte 20 milliards. Beaucoup moins, note, que les 30 milliards donnés sans contreparties aux patrons avec le fumeux « pacte de responsabilités ». Mais, mieux que ça : tu le ramènes à 5% sur la partie des bénéfices qui est réinvestie dans l'entreprise, et tu le montes à 20% sur la partie distribuée en dividendes. Relance de l'investissement, meilleure compétitivité de nos entreprises qui vendent à l'étranger et peuvent embaucher, attractions d'entreprises étrangères attirées comme les mouches par la merde quand il y a à bouffer. L'exemple de l'Irlande en est la preuve.

Il te reste encore 10 à 12 milliards que tu consacres à augmenter  les salaires et baisser les impôts des plus défavorisés, relançant d'autant la consommation.

Et il y a encore les dizaines de milliards à récupérer sur les tricheurs de l'évasion fiscale. Ils ont les listes détaillées de ces voyous. Il ne reste plus qu'à les traquer sans pitié, jusque dans les chiottes du Luxembourg, de la City de Londres, de Belgique, de Suisse, du Vatican et des diverses îles dorées.

- Et tu crois que François va faire un truc comme ça ?

- Non. Il faudrait pour ça qu'il soit authentiquement de gauche et qu'il ait les aliboffis bien pendus, ce qui n'est pas le cas. Alors, le quinquennat étant foutu pour la gauche, qu'il assume jusqu'au bout et sans vergogne sa logique social-démocrate maintenant revendiquée : mettre DSK à Bercy et Pascal Lamy au commerce extérieur. Pourris pour pourris, ils connaissent au moins les rouages de l'ultralibéralisme...
Quant à la gauche, la vraie, il serait temps qu'elle cesse de sodomiser les diptères, qu'elle s'unisse et élabore un programme ambitieux pour proposer une alternative à laquelle on puisse croire.

- A la nôtre !
(Octidi 8 germinal 222)


Le Graphique Qui Tue:Sans la FED Les Bourses S'Effondreraient!


La politique bullesque de la FED ne profite qu'aux 5% des américains les plus riches qui détiennent 80% des actions...


Graphique à mettre dans toutes vos présentations PowerPoint !(Dites Merci à Bernanke ! | Investir.ch)


En orange le graphique de l’indice américain S&P500. En blanc le bilan (total assets) de la FED.


Le marché américain est très amoureux de la FED. Pourvu que ça dure …


L’Anglo-saxon cherche à reprendre la main à la faveur de l’amélioration relative de sa situation grâce à son atout-maître, la maitrise de la finance mondiale.


 En effet c’est l’Anglo Saxon qui a la fameuse Printing Press (la fameuse planche à billet qui n'éxisterait pas selon certains journalistes indignes de leur fonction), c’est à dire la bombe atomique monétaire!


 Il lui suffit de fermer un peu le robinet des liquidités et de faire un petit signal de hausse des taux et revoilà nos émergents qui plongent et surtout, nos périphériques européens qui tanguent et repartent plein sud. Et bien sur les banques qui crient "au secours"....




La hausse de l’euro a annulé les bienfaits de beaucoup de mesures européennes et elle a resserré les conditions financières. En panique, les Allemands en viennent ces derniers jours à prêter main forte verbalement à ceux qui veulent faire baisser l’euro. l’Europe est en position de Kolossale faiblesse et les Anglo-Saxons le savent, eux qui en profitent pour pousser leurs pions géopolitiques.



"des boulots pas forcément payés au smic" vous allez adorer cette gauche là! (ou pas)

Qui sera le Pétain post Munich social?



Entre une droite plus sociale au nom du patriotisme et une gauche plus libérale au nom de l'internationalisme, beaucoup ont dors et déjà choisi!

Entre 1997 et 2002 c'était déjà le même cinéma, Chirac avait rallié les vrai défenseurs du modèle social français, Jospin avait fini à poil en affirmant qu'il n'était pas socialiste et que sauver des entreprises, "c'était fini tout ça!"... En fait c'était lui qui était fini, un véritable zombi politique!

Les couillons qui croient encore au clivage droite gauche vont se retrouver à poil, à bosser 12 heures par jour avec une semaine ou deux de congés en moins pour 25% de moins en bas de la paye.
Ils voteront la Marine, donnant un excellent prétexte au pouvoir en place pour les réprimer dûrement.

Le socialisme ça se respecte, le fascisme non! 

Il suffit simplement de changer d'étiquette des opposants que l'on désire éliminer de la rue et des coeurs des citoyens...



La mondialisation c'est le salaire chinois pour les employés et le salaire américain pour les patrons!

On peut faire encore plus stupide que le propos de Môssieur Lamy:les pauvres perdent leur nationalité française et sont "charterisés" dans un pays low-cost où effectivement ils seront payés moins que le SMIC et pourront crever de faim sans gêner notre bonne conscience de gauche.


Il a parfaitement raison monsieur Lamy. C’est pourquoi je propose qu’il soit rétribué lui-même aux montants qu’il envisage pour les autres. Et que le différentiel résultant par rapport à ce qu’il « touche » aujourd’hui soit donné aux autres. Qui n’ont rien. Nous sommes en temps de crise!

Pour rappel ce Môssieur Lamy réclamait une augmentation à l' OMC de 32% en 2009!

Pascal Lamy perçevait un salaire annuel de 480 000 francs suisses (316 000 euros) auquel s'ajoutait une cotisation de 15 % du montant de son salaire pour sa retraite.

Faites ce que je dis pas ce que je fais!


Pascal Lamy favorable à des boulots « pas forcément payés au smic » - « il faut aller vers davantage de flexibilité, et vers des boulots qui ne sont pas forcément payés au smic », lance-t-il - Démocratie réelle et maintenant des Indignés de Nîmes

Ukraine: Le Nouveau Pouvoir a plus peur du peuple que du Kremlin!

La guerre ou la paix, les activistes du Maidan ont choisi. Kiev se retournera t il contre eux?


Le gouvernement provisoire trop "mou du genou",  il faudrait armer la population ukrainienne mais le gouvernement provisoire est trop timoré (ou pas suicidaire!).


Les différentes Actions du nouveau gouvernement pour protéger l'Ukraine et sa révolution soulèvent beaucoup de questions.
La non-résistance en Crimée, la volonté de démanteler les barricades de la place Maidan au plus vite,  les tentatives pour marginaliser les participants les plus actifs de la révolution, qu'est ce que ça signifie?
Sans parler trop tôt de TRAHISON, on constate sur place que les politiciens ukrainiens ont beaucoup plus peur de leur propre peuple que du Kremlin.
En cas de déroute militaire contre Moscou, certains politiciens envisagent de former un gouvernement en exil, laissant des millions d'Ukrainiens dans un chaos d'après-guerre et l'arbitraire des forces spéciales.
Le sort de millions d'Ukrainiens est dans la balance.

La principale menace pour l'Ukraine d'aujourd'hui ne vient pas de l'extérieur mais de l'intérieur du pays.
Un part non négligeable de fonctionnaires et des forces de sécurité ne sont pas opposés à l'idée de saboter la résistance à l'occupation russe. En province, le maïdan fait peur, la Russie rassure. Réprimer ou terroriser au nom du patriotisme ces "réfractaires" donnerait un prétexte en or à Vladimir Poutine pour occuper des provinces pro-Ianoukovitch, du Parti des régions, russophones à 75%.

M. Obama, “garant sur le papier” de notre intégrité territoriale 


L’armée ukrainienne, mal financée, dépouillée par les vols, s’est déployée à la frontière. La Garde nationale est encore en formation, et elle sera probablement envoyée vers le sud et l’est où s’accumulent les nuages menaçants. Dans le même temps, la Russie poursuit des opérations sans précédent et à grande échelle. Il n’est pas exclu que des parachutistes ennemis soient largués sur les arrières de nos troupes, pour couper les communications,
effectuer des manœuvres de diversion et terroriser la population.

Il faudrait armer la population ukrainienne. Mais le gouvernement provisoire est trop timoré.

Les tentatives d’apaiser l’agresseur, de la part du pouvoir ou de ceux qui se portent garants de l’intégrité territoriale du pays, et les sanctions sans effet de l’Occident ne font qu’attiser les appétits du Kremlin.

Regardons la vérité en face : l’ennemi est aux portes des villes et des villages ukrainiens, et, même après l’annexion de la Crimée, les provocations se multiplient. Demain, Kiev pourrait bien être la nouvelle Grozny.

En cas de conflit militaire avec la Russie, l’Ukraine ne pourra compter que sur elle-même, comme l’a clairement laissé entendre M. Obama, “garant sur le papier” de notre intégrité territoriale.