mardi 25 février 2014

Remaniement : Pascal Lamy à Bercy? La Gauche Ultra Mondialiste/Libérale Ne Se Cache Plus

Pourquoi les Banquiers aiment-ils tant "la Gauche"? 


Remanier avant ou après les municipales ?

François Hollande aurait beaucoup consulté les chefs d’entreprises dans lesquels il a confiance. Le président n’a sans doute pas encore pris de décisions et notamment sur le timing : Faut-il remanier avant ou après les municipales ?


Pierre Moscovici garde la confiance du président mais s’est usé dans la gestion des querelles internes et dans la contradiction qu’il a, sans cesse, été obligé d’amortir entre la demande politique et la contrainte européenne. Pierre Moscovici qui n’a jamais fait de confidences publiques aurait envie d’aller à la commission européenne qu’il y serait sans doute bien accueilli. Ce qui lui offrirait un rebond plutôt glorieux après une sortie du gouvernement.


Le PS préfère Louis Gallois


Pour le remplacer à Bercy, le Parti socialiste a beaucoup murmuré le nom de Louis Gallois mais le plus plausible serait Pascal Lamy. L’ancien directeur général de l’OMC est classé à gauche mais pas trop aimé par la gauche dans la mesure où il incarne d’une certaine façon la mondialisation. Lui, il assume pleinement ses conviction sociales-libérales, ses engagements européens et même fédéralistes, et défend dès qu'il peut les chances offertes par la mondialisation et la modernité.

Pascal Lamy connait bien la mécanique des cabinets ministériels, et il a la confiance totale de tous nos partenaires européens, en particulier des allemands. Enfin il n’a pas de job à la mesure de son expertise. Donc il est (ouvertement) candidat et tous ses réseaux sont à la manœuvre.

Seulement pour accepter cette aventure, Pascal Lamy aurait posé trois conditions lors d’un entretien avec le président de la République. Le président n’aurait pas dit non, mais le président ne dit jamais ni oui, ni non 

Première condition, Pascal Lamy veut être le seul maître à bord du bateau Bercy.  Pas d’interférence politique ou technique. Ça veut dire qu'il faudrait exfiltrer des gens comme Arnaud Montebourg et Benoît Hamon.

Deuxième condition, il faudrait que le président de la République assume et confirme haut et fort son engagement social-libéral par le choix d’un premier ministre politique qui soit de même couleur.

Troisième condition, il aurait demandé  à ce que le nouveau gouvernement soit cohérent et homogène. Ce qui signifie le départ préalable des ministres écologistes et notamment Cécile Duflot.

Rumeurs de remaniements : Pascal Lamy pose ses conditions pour aller à Bercy 

Ukraine Russie UE/USA : Mourir Pour Kiev?

Vladimir Poutine serait le grand Satan, François Hollande lui est le grand Roquet, il ose tout, il pourrait par exemple emprunter 3 milliards, garantis par une hypothèque sur vos économies et en faire cadeau à ses nouveau amis ukrainiens, ce ne serait pas bien grave , la France étant déjà en faillite non déclarée . 

Une idée, vendre Versailles au Qatar!



la paix mondiale se joue en Ukraine


Comme l’affirme Paul Craig Roberts, l’ancien secrétaire-adjoint au Trésor de l’administration Reagan, juste avant la chute du gouvernement ukrainien ce weekend, « en ce 100e anniversaire de la première Guerre mondiale, les puissances occidentales nous conduisent à nouveau, comme des somnambules, vers un conflit destructeur », alors que les événements échappent au contrôle de Washington....

...les marionnettes choisies par les Etats-Unis [Vitali Klitschko et Arseni Iatseniouk] ont perdu le contrôle des protestations désormais aux mains des éléments radicaux entretenant des liens historiques avec le nazisme et la Russie considère la mainmise UE/OTAN sur l’Ukraine comme une menace stratégique à l’indépendance de la Russie.




Ukraine : Poutine affûte ses armes


24 heures après le coup d'état euro américain à l'Ukraine, Moscou a rappelé son ambassadeur de Kiev ! Financial Times fait écho de son côté à un haut responsable russe qui affirme : " si l'Ukraine se désintègre - ndlr : ce qui semble être le grand projet poursuivi par les stratèges occidentaux- et bien la Russie entrera en guerre pour préserver la Crimée" . cette région à 70% russophone a d'ailleurs hissé dans les heures suivant le coup d'état le drapeau russe , façon de faire comprendre qu'en cas de démembrement du pays, elle n'hésiterait pas à s'annexer à la confédération russe . mais la russophone n'est pas le seul motif de cette prise de position de Moscou envers la Crimée. 

Cette région abrite la flotte de la mer noire de la Russie , l'une des plus stratégique de la marine russe. c'est un peu le Tartous ukrainien de la Russie. Financial Time , citant toujours le responsable russe ajoute : " si l'Ukraine implose , il y aura la guerre. et eux ( ennemis de la Russie), ils perdront d'abord la Crimée . la Russie s'engagera directement en guerre et elle fera ce qu'elle a fait en Géorgie pour conserver l'Abkhazie et surtout la protéger " le président limogé de l'Ukraine se trouve à l'est du pays , à Kharkov , région qui est en réalité une porté d'entrée pour la grande confédération russe . depuis samedi, les officiels occidentaux se succèdent pour mettre en garde la Russie contre toute action militaire éventuelle en Ukraine : Obama a averti le président russe contre tout déploiement de troupe en Ukraine , l'appelant à ne pas agir de façon radicale et hâtive. 

Côté britannique, Hague a repris le même discours estimant qu'une action militaire irait compliquer davantage la donne . Mais Moscou a-t-il peur de ces avertissements occidentaux? dans les milieux politique, les analyses relèvent une certaine apathie russe dans l'affaire ukrainienne que Moscou n'hésiterait pas à récompenser , le cas échéant, en ayant recours à la manière forte ! en effet , le coup d'état en Ukraine, planifié à l'aide du puissant lobby  pro Israël est une riposte occidentale à la ténacité russe dans le dossier syrien : le moment avait d'ailleurs été bien choisi, puisque Moscou , profondément occupé à assurer la sécurité des JO de Sotchi, n'avait la tête à donner aux événements ukrainiens qui se sont soudain accéléré dans un sens opposé aux intérêts de Moscou. Robert Fisk, le célèbre journaliste de The Independent établit d'ailleurs un parallèle bien plausible entre l'Ukraine et la Syrie : " l'avenir de l'Ukraine dépendra de celui de la Syrie et ce sera Poutine qui jouera dans les deux cas le rôle de premier plan. certes au Moyen Orient, l'Ukraine passe au second plan mais on a tort de séparer les deux Etats et les deux destins qui attendent les deux peuples"  

Tout comme la Syrie, les opposants ukrainiens ont commencé leur mouvement en affichant leur pacifisme . cela ne va pas sans nous rappeler le cas tunisien, et égyptien . en Syrie aussi, les premières des manifestations, tout s'est déroulé dans une ambiance bon enfant. mais en l'espace de quelques jours , tout a basculé , les extrémistes ont surgé on ne sait d'où pour prendre la tête du mouvement avant de s'armer et s'attaquer à l'armée et aux bâtiments publics et aux institutions de l'Etat . le même processus semble se reproduire en Ukraine..ironie de l'histoire, l'Ukraine et la Syrie entretenaient de très solides relations avant le coup d'état du 23 février ! le dernier pays dans lequel s'est rendu Assad avant le début des violences a été l'Ukraine, etat où de nombreux étudiants syriens font leurs études et avec lequel la Syrie entretient de vases relations commerciales .....

Le Financial Times suggère d'utiliser la crise Ukrainienne (...) - Solidarité & Progrès

Ukraine : la Russie paye le prix de son obstruction en Syrie



Les saoudiens se réjouissent "Poutine va payer cher!"


Selon le journal saoudien Al Riyad qui reconnaît à demi mot la défaite de l’Occident et des monarchies arabes du golfe Persique en Syrie , «  la Russie est en train de payer en Ukraine le prix de sa victoire en Syrie » «  la guerre froide Est Ouest est de retour mais cette fois sans l’arme idéologique, sans la guerre des étoiles , sans la mobilisation à grande échelle » » la Russie va payer cher le prix de sa victoire en Syrie et la réalité est que la perte de l’Ukraine est une grande perte économique pour le bloc de l’est dans la mesure où l’Ukraine aurait dû intégrer la Chine et la Russie face à l’Europe et aux Etats Unis » le journal se met ensuite à railler Poutine et poursuit : 

“ Poutine se voit en tsar russe. Il a pu atteindre nombre de ses objectifs mais il comprend bien que l’équilibre des forces n’est plus à son avantage en Ukraine car ce pays se trouve dans un piteux état économique. 

C’est un pays qui ne peut maîtriser sa crise économique . les Etats Unis et l’Occident arrivent en Ukraine , les poches pleines de nouvelles promesses économiques ...ceci dit l’est de l’Ukraine suit culturellement la Russie . cette région pourrait même aller jusqu’à s’annexer à la Russie tandis que l’ouest restera dans un cadre euro américain . 

En ce sens les signes d’une désintégration de l’Ukraine sont trop manifestes . cette perspective pourrait pousser les russes à y intervenir militairement pour protéger les russophones de l’Ukraine. 

La question est dès lors la suivante : l’Occident en fera-t-il de même et interviendra-t-elle militairement pour contrer les russes ? si les russes décidaient d’annexer une partie de l’Ukraine, les ukrainiens devront être inquiets car l’Occident les aidera économiquement mais il n’entrera jamais en guerre contre la Russie. Le jeu dangereux et parfaitement charmant qui s’annonce , ce sera une guerre froide qui reléguera la Syrie en troisième ou quatrième plan car l’Ukraine est un baromètre. C’est à sa lumière que le monde comprendra que les russes ne plaisantent pas quand leurs intérêts sont en jeu !


La presse ukrainienne souligne le rôle du Mossad dans l’insurrection


qui a plongé l’Ukraine dans une longue période d’incertitude! Al Mayadin qui rapporte cette information, citant Salem Janoun, expert des questions ukrainienne, note la présence des "officiers israéliens dans les rangs des manifestants d’extrême droite et néonazi " qui ont été à la première ligne de protestation contre Ianoukovitch. les médias ukrainiens avaient déjà fait état de la présence des agents du renseignement sioniste dans les manifs.

Ukraine: "La Russie paie le prix de sa victoire en Syrie " (Riyad)

Vers Une Nouvelle Guerre De Crimée?

De Kiev à Sébastopol...


La Crimée semble redevenir une pomme de discorde importante entre la Russie et les alliés occidentaux. Il se trouve que la Crimée fait partie de l’empire russe depuis le XVIII° siècle. Elle est depuis cette époque un des seuls débouchés (avec la Baltique) de la Russie à la mer. Sous le régime soviétique, elle était en tant que république autonome une sous-division administrative de la Fédération de Russie. C’est Khrouchtchev qui en 1954 décide de faire « cadeau » de la Crimée à la république d’Ukraine pour fêter le 300° anniversaire de la réunification de l’Ukraine et de la Russie. Un simple jeu d’écriture administrative sans conséquence à l’époque puisque Russie et Ukraine faisaient partie toutes les deux de l’Union Soviétique.

Mais la situation s’est compliquée en 1992 à l’éclatement de l’URSS. La Crimée russe est restée ukrainienne, mais les Russes ont conservé le droit d’utiliser le port de Sébastopol moyennant un loyer. Cette situation non tranchée à l’époque va devenir préoccupante au moment où s’installe à Kiev un gouvernement clairement anti-russe.

L’alignement irresponsable (uniquement géré sous le coup de l’injonction émotionnelle) des Français sur le bloc occidental dans son soutien aux révolutionnaires ukrainiens (qui ne l’oublions pas ont renversé un gouvernement parfaitement légal) pourrait à terme nous entraîner dans les pires déconvenues. Les déclarations récentes de Laurent Fabius se félicitant de la chute d’une dictature ( ?) sont à cet égard complètement déplacées.  Si d’aventure la Crimée redevenait  la cause d’une guerre entre l’Ukraine et la Russie, si un gouvernement ukrainien très anti-russe décidait d’expulser la marine russe de Sébastopol,  il y a fort à parier que la France se laisserait encore entraîner dans une nouvelle guerre de Crimée bien malgré elle.

Et une fois de plus, ce serait pour complaire à la puissance maritime mondiale du moment, à savoir les USA. Ceux-ci ont sont en train d’installer en Europe (avec l’accord renouvelé de François Hollande) des missiles anti-missiles (le fameux bouclier rêvé par Reagan) qui remettent gravement en cause l’équilibre nucléaire en Europe : les missiles qui assurent la dissuasion nucléaire russe vis-à-vis des USA pourraient être interceptés au plus près de leur décollage. Si on ajoute à cela de possibles troubles à propos de la Crimée, on a tous les ingrédients pour une confrontation dans laquelle la France se trouverait entraînée sans qu’elle n’y absolument rien à y gagner. Bien au contraire.

Et il est bien malheureux de constater que ce serait parfaitement de notre faute. Car rien, ni idéologiquement (les Russes ne demandent aujourd’hui qu’à prospérer dans une économie capitaliste, Moscou est devenu un eldorado pour les affairistes), ni religieusement (les Russes sont chrétiens comme nous), ni territorialement (ils ne revendiquent aucun territoire qui serait chasse gardée de l’Europe, ni même des USA) ne justifierait cette seconde « guerre de Crimée ».

Ukraine : évitons une nouvelle guerre de Crimée